Tout comme leurs homologues des Blue Angels et des Thunderbirds de l’autre côté de la frontière, la patrouille acrobatique des Snowbirds parcourt actuellement le Canada d’un océan à l’autre pour saluer les Canadiens qui soutiennent la lutte contre la propagation de la COVID-19.

Hier en tout début d’après-midi, c’était au tour de Montréal et de Saint-Hubert de se faire survoler par les neuf Canadair CT-114 Tutor de la célèbre équipe canadienne. J’ai donc été me placer au Parc Marie-Victorin à Longueuil, probablement le meilleur endroit pour voir les évolutions de la patrouille tant au-dessus de Montréal que de la Rive-Sud. Par contre, pour les photos, il valait mieux être bien "armé" et j’ai été content d’avoir mon 200-500 mm avec le facteur multiplicatif de 1,5 du boîtier Nikon DX !

Après plusieurs passages en différentes formations, les Snowbirds ont effectué un arrêt à la base militaire de Saint-Hubert d’où ils ont redécollé vers 16h15 pour Gatineau, Ottawa et Trenton. Voici quelques photos prises à cette occasion par moi-même ainsi que par mes amis Édouard Painchaud et Jean-Pierre Brossard qui étaient, eux, postés à Saint-Hubert et que je remercie de leur collaboration. À noter que les Tutor ne portent pas de numéro d’identification individuel.

Il y a quelques jours, je vous avais parlé de Neil Aird qui avait retrouvé dans ses négatifs deux vues intéressantes du DC-3 C-FDTD (voir billet du 10 avril 2020). Mais, confinement aidant, voilà maintenant qu’il vient de ressortir trois photos exceptionnelles de sa collection. Celles-ci ont été prises à Dorval le 29 avril 1970 devant l’Institut Aérotechnique du Québec, le prédécesseur de l’École nationale d’aérotechnique. Elles montrent l’Avro CF-100 Canuck Mk. 3B #18170 ainsi que le Sikorsky S-51 CF-JTP. Si on savait depuis longtemps que l’Institut avait utilisé ces deux aéronefs, on en ignorait leur identification. Vous trouverez, donc, ci-dessous, des liens vers les historiques connus et mis à jour de ces deux appareils. Dans les deux cas, nous n’avons aucune idée de ce qu’ils sont devenus par la suite. On ne trouve rien sur Internet à ce sujet si ce n’est qu’ils sont rapportés comme ferraillés. Certaines sources spécifient, toutefois, que le S-51 est celui exposé au musée de la Royal Australian Air Force à Point Cook près de Melbourne, mais ceci est totalement incorrect. Peut-être que les archives du CEGEP Édouard-Montpetit duquel dépend l’ÉNA nous en apprendront plus ? Ça reste à voir …

L'auteur tient à remercier messieurs Neil Aird et Robert Petite, ainsi que Brent Wallace et Kenneth Swartz, pour leur aimable collaboration.

Larry Milberry, ayant lu le billet ci-dessus, s’est souvenu qu’il avait aussi dans sa collection quelques photos de ces deux aéronefs que voici. Je tiens donc à le remercier pour son amabilité à vouloir les partager avec nous ici.

2 et 3 février 2020. Lorsque j’arrive à la station du MRT (métro) au centre de Taipei de la ligne se rendant à l’aéroport de Taoyuan, je constate qu’en temps que passager China Airlines, on peut effectuer un enregistrement complet, y compris de ses bagages directement à la station de métro. Pour ma part, je préfère garder mon sac à dos jusqu’à l’aéroport, mais je récupère déjà ma carte d’embarquement. Il est 20h00 et le MRT se met en route parfaitement à l’heure. Comme il s’agit d’une rame express, j’arrive au Terminal 2 une quarantaine de minutes plus tard.

Je me rends aux comptoirs d’enregistrement et un vol EVA Air pour Vancouver prévu exactement à la même heure que mon vol CI32 m’induit quelque peu en erreur. Mais, très vite, je comprends l’ambiguïté et me rend au bon comptoir de China Airlines. L’enregistrement est réalisé en à peine quelques minutes. L’employé prend le temps de m’expliquer que je dois récupérer mes bagages à Vancouver et les réenregistrer chez Air Canada sur place, ce qui n’avait pas été fait avec Louise lorsqu’elle était revenue de Chine via Toronto avec Air Canada il y a quelques années et qui lui avait causé quelques embêtements ainsi qu’une correspondance manquée.

Une fois l’enregistrement terminé, je vois une indication menant à une terrasse d’observation. Je m’y rends et je constate que même le soir, elle est ouverte. Nul doute que, si je reviens un jour à Taipei, j’irai y faire du spotting (le jour !) Je passe ensuite les contrôles de sécurité et des frontières également en quelques minutes. Puis c’est le temps de liquider mes derniers dollars taïwanais dans l’acquisition et la dégustation d’une bière locale. Une fois la dernière goutte avalée, je rejoins la porte D7 ou attend notre Airbus A350-941 B-18908.

Pour moi, ce sera mon premier vol avec le dernier-né du manufacturier européen. Je dois dire que je suis bien heureux de cette opportunité imprévue initialement (voir billet "Au diable Air Canada, vive China Airlines …"), car mon collègue Pierre, étant revenu directement à Montréal il y a une semaine, avait eu un A350 d’Asiana entre Séoul et Shanghai. Disons que j’étais quelque peu envieux …

Première constatation, j’ai comme l’impression que la cabine est plus large et plus haute que celle du Boeing 787 et, ce qui est certain, c’est que la taille des hublots est beaucoup plus grande que ceux des autres avions. Mais le volet est mécanique au contraire du 787. Par contre, point pratique, il n’y a qu’une seule toilette à l’arrière, mais plusieurs au centre. J’ai aussi un bon cinq centimètres de plus d’espace de jambes que dans le 787 d’Air Canada. Pour le reste, le confort est assez semblable à celui des autres avions.

Même si l’embarquement est organisé de façon exemplaire par le personnel de China Airlines à Taoyuan, nous partons avec environ 10 minutes de retard sur l’horaire prévu de 23h55. Au cours du vol, nous recevons deux repas complets. Tous les deux sont très bons, mais surtout le premier : des pâtes aux fruits de mer … avec beaucoup de fruits de mer ! Le service est, quant à lui, tout à fait dans la norme. Le système de divertissement Panasonic propose une belle variété de films, bien évidemment avec une part importante de productions asiatiques.

Après neuf heures et quarante minutes de vol, nous nous posons à Vancouver tout juste derrière le Boeing 777 d’EVA Air parti de Taipei en même temps que nous. En un peu moins d’une heure, j’ai passé les contrôles, récupéré mes bagages et je me rends à l’enregistrement des vols locaux. Bien entendu la borne automatique d'Air Canada ne fonctionne pas (comme d’habitude !) et je me présente donc face à "une humaine". En moins de 10 minutes, l’affaire est réglée ! Il me faut maintenant aller à l’autre bout de l’aérogare, devant l’entrée de l’hôtel Fairmont, car je vais profiter de mon escale de cinq heures pour revoir mon ami Brent que je n’ai rencontré qu’une seule fois en 2005.

Après avoir passé un bon moment avec Brent au restaurant de l’aérogare des hydravions Harbour Air, me voilà de retour à l’aéroport de Vancouver. À cette heure tardive (il est 22h30), il n’y a aucun délai à la sécurité. L’embarquement du vol Air Canada 308 à destination de Montréal se fait de façon très organisée à bord de l’Airbus A319-114 C-FZUH portant les couleurs rétro de Trans Canada Air Lines. Nous quittons la porte d’embarquement quasi à l’heure et le commandant de bord nous explique qu’il faut jouer avec le temps car, à Dorval, on ne peut pas se poser avant 07h00 du matin. Nous passons par l’aire de dégivrage, puis, vers minuit, nous décollons. Le vol se déroule parfaitement avec un équipage sympa (il ne peut pas qu’y avoir de mauvaises choses avec Air Canada !) et nous nous posons à 07h03 sur la piste 24R de l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau. Bravo commandant, bien joué, d’autant qu’il s’agit d’un "kiss landing". Ceci conclut en beauté mon périple en Asie commencé il y a presque un mois.

Un mois d’avril bien calme, COVID-19 et confinement obligent. Toujours est-il que lors de mes quelques visites à l’aéroport de Saint-Hubert, j’ai malgré tout pu réaliser quelques vues intéressantes, notamment mon premier Pilatus PC-24. J’ai aussi noté que plusieurs appareils locaux photographiés ce mois-ci manquaient encore à ma collection, que certains autres ont pu être pris dans de meilleures conditions et, enfin, que parfois, de subtils changements apparaissent dans les livrées ! Par contre, je n’ai toujours pas eu l’occasion de photographier valablement le troisième Boeing 737-200 de Chrono Aviation.

Parmi les dizaines de diapositives numérisées aujourd’hui en cette autre belle journée de confinement, il y avait ces deux vues du Beechcraft A36 Bonanza portant le numéro de série E-1108 photographié à Grimbergen en Belgique. La première a été prise le 7 avril 1991 alors que l’avion arborait encore son immatriculation canadienne C-GJLS; il venait d’arriver en vue de sa livraison à son nouveau propriétaire belge. Quelques jours plus tard, le 26 avril 1991, je l’ai revu cette-fois-ci avec son immatriculation belge OO-JNS, mais encore avec le drapeau canadien. En revoyant ces deux diapositives, je ne peux qu’avoir une pensée émue pour feu Jacques-Baudillon, exploitant du principal MRO à Grimbergen, qui m’avertissait toujours de l’arrivée d’avions qu’il importait afin que je puisse les photographier avec l’immatriculation de leur pays d’origine avant qu’ils ne deviennent belges.

… Et à Expedia ! Bon, reprenons depuis le début. Quand mon collègue Pierre et moi avons commencé à préparer notre voyage en Asie en octobre dernier, l’idée était d’avoir des vols au départ et vers Montréal sans escale. Notre point de départ était le Japon. Nous avons, donc opté pour Air Canada qui propose un vol direct Montréal-Tokyo. Je vous en ai déjà parlé ici. Par la suite, nous avions l’intention de visiter Séoul en Corée et nous avons choisi un vol T’Way Air (billet à ce sujet ici). Après Séoul, Pierre souhaitait rentrer directement à Montréal, tandis que moi, je voulais rajouter quelques jours à Taipei tant qu’à être dans le coin. Mais, ni de Séoul, ni de Taipei, il n’existe de vols directs vers Montréal. L’option la plus intéressante pour nous était de passer par Shanghai d’où partent des vols directs vers le Canada. Ici aussi, nous avons opté pour Air Canada, car le prix du billet Montréal-Tokyo-Hiroshima et Shanghai-Montréal était assez attractif. Jusque-là, tout va bien.

Fin de l’année 2019 est apparu en Chine le coronavirus … Pour Pierre, il n’y a pas eu de difficulté particulière; le lundi 27 janvier 2020, il a pris un vol Asiana de Séoul à Shanghai, puis, dans la foulée, le vol Air Canada vers Montréal. Pour ma part, le même jour, j’embarquais dans un vol de China Airlines en direction de Taipei comme je le relate ici. Mais le jeudi 30 janvier 2020, les choses se compliquent … Le matin, en me levant, comme d’habitude, je lis La Presse sur Internet et, oh horreur, j’apprends qu’Air Canada a décidé de suspendre tous ses vols de et vers la Chine, et donc, théoriquement aussi mon vol AC012 du dimanche 2 février 2020. À noter que j’apprends la nouvelle par les médias et que jamais la compagnie ne m’a avisé personnellement !

Étant à Taipei, j’essaye de trouver l’adresse du bureau local d’Air Canada pour tenter de trouver une solution avant de me faire coincer à Shanghai. Google m’envoie dans une rue proche de mon hôtel où je tombe sur une boutique chinoise fermée par un épais volet d’acier. Je décide, donc, d’aller au Consulat du Canada, qui est aussi le Bureau commercial du Canada à Taipei. Là, la sympathique employée à l’accueil prend ma cause à cœur et se renseigne, donne quelques coups de téléphone et me donne l’adresse du bureau d’Air Canada qui se trouve à peine à quelques minutes de marche du Consulat. Je la remercie très vivement, car elle vient de me donner un solide coup de main et m’en vais d’un pas ferme chez Air Canada. Lorsque j’arrive là, une employée de la compagnie me reçoit et m’envoie immédiatement paître en me disant qu’à ce bureau, ils ne s’occupent pas des passagers. Elle me suggère d’appeler un numéro de téléphone où, selon ses termes, je risque d’attendre longtemps avant de pouvoir parler à quelqu’un. Ça, c’est le service et le soutien qu’Air Canada donne à ses clients. Il faut dire que la compagnie veille beaucoup plus à son cours de l’action (qui a perdu 10% en quelques jours) et à ses actionnaires qu’à ses clients !

Me voilà donc guère avancé … De retour à mon hôtel, je vais sur le site Internet d’Air Canada et remplis un formulaire de demande de renseignements. À ce moment-là, mon vol AC012 du dimanche est toujours annoncé dans le système de réservation (déficient) de la compagnie ! Quelques instant plus tard, je reçois un courriel automatisé me disant que l’on me répondra dans les 30 jours ! Parfait, ça, non ? Mon vol est dans trois jours ! Un peu plus tard dans la journée, sur le site d’Air Canada, il est possible de demander des éclaircissements au sujet des vols annulés de et vers la Chine. Je remplis, donc, à nouveau le même formulaire en ligne.

Le lendemain matin (vendredi), je n’ai toujours aucune nouvelle d’Air Canada … Là, il faut que je trouve une solution et béni soit celui qui a créé Expedia ! En effet, je trouve rapidement un vol China Airlines de Taipei à Vancouver le dimanche 2 février 2020 au soir suivi d’un vol Air Canada (pas le choix, hélas …) de Vancouver à Montréal avec une arrivée en début de matinée à Dorval le lundi 3 février 2020. Le prix est acceptable compte tenu de la situation, et, hop, numéro de carte de crédit, le tour est joué ! Je vais donc rester deux jours en plus à Taipei et éviter tous les tracas du transfert par Shanghai. J’ai à peine complété la réservation de ces deux vols que je reçois un message d’Air Canada m’invitant à remplir une nouvelle fois le même maudit formulaire en ligne. Même mon MacBook Air sait par cœur les numéros et autres informations à mettre toujours dans les mêmes cases ! Cette fois-ci, je demande le remboursement intégral de mon billet tel que la compagnie l’a annoncé dans ses communications. On verra bien ce que ça donnera ! Toujours est-il que le stress de la situation qui a terni sérieusement ma journée du jeudi vient de disparaître instantanément ! Au diable Air Canada, et profitons maintenant pleinement de ces deux journées supplémentaires à Taipei !

Ayant aussi réservé un vol de Taipei à Shanghai avec China Southern Airlines pour ce vendredi après midi, j’envoie un courriel au seul point de contact trouvé sur le site Internet de la compagnie. J’explique poliment que je dois annuler mon vol suite aux recommandations du Gouvernement canadien de ne plus voyager en Chine et demande, sans trop y croire, s’il serait possible d’être remboursé compte-tenu des circonstances. Quelques jours plus tard, je reçois une réponse personnalisée écrite par un "vrai humain" qui m’informe que je suis éligible à un remboursement et qu’ils vont procéder pour régler ceci dans les deux semaines qui suivent. Dans la pratique, ça prendra un mois, mais je récupérerai mon argent. La prochaine fois que je voyagerai en Chine, je saurai quelle compagnie choisir, car China Southern Airlines semble avoir de la considération pour ses clients !

Le dimanche 2 février 2020, en fin de journée, j’attends mon avion pour Montréal à l’aéroport de Vancouver lorsqu’arrive un message d’Air Canada m’informant que mon vol de Shanghai à Montréal prévu ce jour-là est annulé et remplacé par un vol vers Tokyo le 8 février 2020 ! Évidemment, j’effectue les procédures pour annuler ce nouveau vol … Décidément, c’est le foutoir total dans l’organisation de la compagnie !

Par la suite, toujours pas le moindre humain en vue pour vous annoncer que votre demande de remboursement est prise en considération, mais un message générique pour vous dire que ça va encore prendre du temps avant que ce soit réglé. Seulement des messages anonymes … Lorsque vous essayez de téléphoner ou de contacter la compagnie, c’est peine perdue. Il n’y a aucun service pour écouter vos doléances, mis à part le même maudit formulaire à remplir en ligne pour lequel vous n’obtenez jamais de réponse ! Bref, c’est l’impasse et le temps s’écoule. À ce jour, je n’ai encore obtenu aucune réponse acceptable de la part d’Air Canada alors que la compagnie me doit plus de 1300 dollars.

Mais avec le temps qui passe et les retournements de veste successifs de l’astronaute de ministre fédéral des transports sensé protéger les passagers, Air Canada ne parle plus désormais de remboursement, mais d’un crédit équivalent au montant dû à utiliser dans une période de 24 mois grâce à la bénédiction ministérielle. Pas la peine, non plus, de perdre son temps à introduire une plainte vu que les exigences vis-à-vis des compagnies aériennes changent à tout bout de champ toujours selon l’humeur du jour du ministre.

Toujours est-il qu’après trois mois, l’affaire n’est toujours pas réglée officiellement avec Air Canada. Ayant aussi acheté un séjour avec Vacances Transat initialement prévu en mai à La Nouvelle-Orléans avec Louise, j’ai également reçu un crédit équivalent au montant du voyage à utiliser dans les 24 mois. La différence, toutefois, avec Air Canada, c’est que ça été réglé vite et que nous avons eu un contact direct avec l'agence de voyages où le forfait avait été acheté. Si l’on fait le bilan de tout ceci, d’une certaine manière, j’effectue donc, actuellement, un prêt sans intérêt de l’ordre de 2500 dollars à deux compagnies aériennes canadiennes en difficulté sans mon consentement ! Merci Monsieur Garneau de si bien veiller sur nous, les passagers vaches-à-lait.

De ces jours-ci, il n’y a pas beaucoup de mouvements à l’aéroport de Saint-Hubert, confinement et restrictions dus à la COVID-19 obligent. Alors, lorsqu’il y en a un, on en profite ! Ce matin, c’était le cas chez Héli-Inter où l’Airbus Helicopters AS350B2 AStar C-FVRT a décollé probablement pour un entraînement PPC. Le reste de la flotte était confiné tout comme nous …

29 janvier 2020. Ayant visité en matinée deux temples à proximité de la station de métro Yuanshan, je ne manque pas de constater que je suis situé en plein sur l’axe d’approche de la piste 10 de l’aéroport de Taipei-Shongshan et que les avions survolent les bâtiments à très basse altitude à cet endroit. En fait, Shongshan était l’aéroport principal de Taipei avant que la majeure partie des activités aériennes ne soient déplacées à Taoyuan situé à l’extérieur de la ville. Il est maintenant essentiellement utilisé pour des liaisons intérieures ainsi que quelques vols vers la Chine, la Corée ou le Japon.

Une fois les visites touristiques terminées, je me mets en quête d’un bon endroit pour faire un peu de spotting même si la météo est loin d’être favorable. Je marche, donc, en direction de l’aéroport tout en essayant de suivre le trafic en approche qui, il faut bien le dire, n’est pas des plus achalandés. Non loin du Taipei Fine Arts Museum, je monte sur la terrasse d‘un café qui est fermé. L’endroit n’est pas mal du tout, mais je me dis que je dois encore trouver mieux car la vue est assez limitée à cet endroit.

Je continue, donc, ma progression vers l’aéroport et, un moment donné, je rentre dans le jardin de la maison historique et musée Lin An tai. En me promenant sur ce très beau site, j’aperçois une sorte de pagode dominant le jardin. J’y grimpe et m’y installe confortablement; c’est l’endroit idéal que je cherchais !

Le trafic est constitué essentiellement d’ATR de Uni Air et Mandarin Airlines ainsi que d’Airbus A321 d’EVA Air. On peut aussi voir quelques A330 et ATR de cette dernière ainsi que des Boeing 737 de China Airlines. J’ai aussi vu un Airbus A319CJ privé (B-54111) ainsi que le Gulfstream G450 N88999. Au rayon des "compagnies étrangères", j’ai noté un Boeing 737-800 de Shanghai Airlines, un autre de T’Way Air, deux Boeing 787 d’ANA ainsi qu’un Boeing 777-246 de Japan Air Lines. Et, en quittant les lieux, j’ai été survolé par un Beechcraft 1900D de la Force aérienne de Taiwan.

Cet endroit se révèle donc fort pratique pour faire du spotting à Taipei. Toutefois, en cas de soleil, on est totalement à contre-jour durant toute la journée. Il faut aussi être patient, car le trafic est loin d’être soutenu. On peut parfois attendre un quart d’heure à vingt minutes entre deux avions. Mais c’est le prix à payer si on veut photographier du "local".

31 janvier 2020. Ayant prolongé mon séjour à Taipei de deux jours et demi en suite à ma décision de passer l’étape suivante de Shanghai et du coronavirus, voilà que je dispose d’un peu plus de temps dans la capitale taïwanaise en plus du fait que la météo devrait être très bonne durant cette période. En fin d’après-midi, après avoir passé du temps à découvrir des quartiers que je n’avais pas encore visités de la ville, je décide de m’offrir une nouvelle séance de spotting en approche de l’aéroport de Songshan. Pour ne pas être à contre-jour, je m’installe dans le parc Xinsheng.

Bien évidemment, le trafic est sensiblement le même que celui vu deux jours auparavant. Toutefois, je verrai aussi un Airbus A321 de Sichuan Airlines, un Airbus A330 de China Eastern Airlines ainsi qu’un autre de China Airlines et, enfin, un G450 privé taïwanais. Mais, cerise sur le gâteau, je ne photographie pas moins de trois Lockheed C-130H Hercules ainsi qu’un Sikorsky UH-60 Blackhawk militaires ! Voici, maintenant, le résultat de tout ceci en images :

2 février 2020. Pour ma dernière journée à Taipei, j’ai décidé d’aller voir encore quelques endroits non visités de la ville avant de prendre mon avion à l’aéroport de Taoyuan. Toutefois, j’ai prévu quelques haltes "pauses & repos" au parc Xinsheng afin que le timing soit parfait en vue du départ et que je ne sois pas trop fatigué pour la journée de plus de 30 heures qui m’attend ! Mais je n’ai rien vu de neuf en ce dimanche.

Il y a quelques mois, mon vénérable iMac G4 (la "boule") de 2004 avait rendu l’âme après 15 ans de bons et loyaux services sans le moindre pépin. Son disque dur était simplement arrivé au bout de sa vie. Or, il se faisait que j’utilisais encore cet ordinateur pour numériser mes diapositives et négatifs avec mon scanner Nikon Coolscan VED. Résultat, la numérisation de ma collection de diapositives fut simplement arrêtée.

Mais, il y a quelque temps, j’avais ramené au Canada un iMac "plus récent" datant de 2008 après avoir vendu l’appartement de mes parents en Belgique où il était utilisé lors de mes déplacements. Disposant d’un peu de temps à l’occasion du confinement, j’y ai donc connecté mon scanner et installé le logiciel Nikon sans le moindre problème. Depuis, la numérisation de diapositives a repris de plus belle. En effet, avec cet iMac, la numérisation de chaque vue prend deux à trois fois moins de temps qu’avec le G4. Toutefois, même si du temps est gagné à la numérisation, le traitement de chaque image, surtout si c’est du Kodachrome, demeure laborieux et nécessite toujours de 10 minutes à une demi-heure de travail sur Photoshop en moyenne, parfois plus pour les diapositives très abîmées ou très sales. Vous verrez aussi sur certains clichés qu’avec l’argentique, rien n’était gagné d’avance car nous n’avions aucun moyen de contrôler le résultat directement après la prise de vues. Ah si on pouvait remonter le temps avec nos appareils numériques !

Au Québec, on appelle parfois un camion de déménagement "un cube" ou un "camion avec une boîte cube" (voici un exemple avec cette chanson de Sara Dufour). C’est évidemment très parlant et l’image peut très certainement s’appliquer à la famille des avions Skyvan, SD330 et SD360 produits par Shorts à Belfast, en Irlande du Nord. Voici, donc, pour cette première série de nouvelles numérisations de diapositives, quelques-uns de ces avions à l’allure un peu bizarre … Pour information, j’ai eu l’occasion de voler sur LX-JUL de CAE Aviation.

27 janvier 2020. Mon collègue Pierre rentrant au Québec via Shanghai et Toronto, je continue seul mon périple en Asie pour encore une semaine. Ce matin, je quitte mon hôtel à Séoul pour prendre le train express A’Rex à la gare principale pour le Terminal 2 de l’aéroport d’Incheon. Le trajet dure une cinquantaine de minutes. En bon habitué de Dorval, j’arrive un peu plus de trois heures à l’avance pour finalement devoir attendre 40 minutes avant l’ouverture du comptoir d’enregistrement China Airlines. J’ai beau savoir qu’arriver deux heures avant un vol ailleurs qu’à YUL est suffisant, mais bon …

Il n’y a aucune attente ni à la sécurité, ni au contrôle des passeports, ce qui fait que je dispose de beaucoup de temps pour faire un peu de spotting. Le Terminal 2 étant fréquenté par les compagnies membres de Skyteam, je fais essentiellement "le plein" d’avions de Korean Airlines. C’est ainsi que je photographie un peu tous les modèles de la flotte à l’exception de l’A380 (que j’aperçois au loin sans pouvoir le photographier) et de l’Airbus A220 (ex-CSeries). J’ai également l’opportunité de photographier mon premier Airbus A350 de Delta Air Lines ainsi que, notamment, deux Airbus A330 de Garuda Indonesia. Malheureusement, les vitres teintées me donneront du fil à retordre lors du traitement des images sur Photoshop.

Puis arrive notre avion, le Boeing 747-409 B-18212 de China Airlines, qui se stationne à la porte 253. J’ai encore l’occasion de prendre quelques photos avant l’embarquement. Celui-ci se déroule sans cohue et dans le bon ordre. À l’heure prévue du départ, tous les passagers sont à bord, mais il faudra encore attendre une dizaine de minutes avant que l’avion ne soit poussé pour le départ.

Cela fait longtemps, maintenant, que j’ai pris un Boeing 747 pour la dernière fois. En consultant mes archives, je constate que mon dernier vol en Jumbo Jet remonte au 12 janvier 2003 alors que j’avais volé entre Francfort et Montréal avec le 747-433(M) C-GAGL d’Air Canada (vol AC875).

Le service à bord du vol CI161 est impeccable. Quant au repas, nous avons le choix entre du bœuf au riz ou du poulet au riz. J’opte pour la seconde option accompagné d’une bière Grolsch et je dois dire que c’est très bon. Rien à voir avec l’infect plat d’Air Canada reçu entre Montréal et Tokyo-Narita il y a maintenant quelques semaines !

Après deux heures et 18 minutes de vol, notre gros 747 se pose à l’aéroport de Taipei-Taoyuan. Je suis l’approche et l’atterrissage en direct sur le système de divertissement. Bien qu’assez ancien, il dispose d’une caméra permettant de voir ce qui se passe devant l’avion. Une fois au sol, tout se déroule de façon extrêmement efficace. Moins d’une heure après le poser des roues de l’avion, je suis dans le MRT (métro de Taipei) en direction de la gare principale de la ville !

En octobre 2017, avec le groupe d’étudiants "Exploration-ÉNA", nous avions visité le Technik Museum à Speyer en Allemagne. Parmi les avions exposés dans ce musée se trouve le Technoavia SP-91 Slava RA-1860G dont les propriétaires sont Thomas Neudel et Alwin Güntert. Il y a quelques jours, soit deux ans et demi après que cette visite ait été relatée sur mon blogue, une personne ayant volé régulièrement à bord de cet avion, Nicolas Thaller, m’envoie le commentaire suivant à son propos : « J'ai beaucoup volé avec cet avion. Ça me fait bizarre de le voir accroché maintenant. Il a été interdit de vol suite à des soucis de certification entre l'Europe et l'état russe, car le certificat de navigabilité russe n'est plus reconnu en Europe, et, du coup, il était trop compliqué de faire le changement. Mais autrement, mécaniquement, il est en état de vol. Voilà la petite histoire pour vous donner la raison de son exposition et de l'arrêt des vols. C'est dommage car c'est un avion qui vole très bien; c'est un mix entre le Yak-54 et le Sukhoi, je dirais, car performant et agréable à piloter ». Vous trouverez ci-dessous quelques séquences vidéo de cet avion russe, notamment servant à la traction de planeurs. J’ai aussi ajouté deux liens vers des vidéos du spectacle aérien de Marpingen en 2011 où le SP-91 RA1860G apparaît.

Séquences vidéo du spectacle aérien de Marpingen en 2011 : Première partie - Seconde partie.

L’auteur tient à remercier Nicolas Thaller pour ses commentaires intéressants au sujet de cet avion méconnu.

26 janvier 2020. En ce dimanche matin, la météo est parfaite et tout est bien calme à Séoul. On dirait que les Coréens sont du genre "lève tard". Pierre et moi, prenons deux métros pour rejoindre le parc Boramae situé sur la rive sud du fleuve Han. Ici aussi, tout est calme. Quelques badauds parfois accompagnés d’enfants se promènent décontractés dans les allées du parc.

L’objet de notre déplacement au parc Boramae sont quelques aéronefs militaires exposés dans la partie nord du site. On peut y voir un Bell UH-1B Huey, un Cessna O-2A Skymaster, un Cessna T-37C Tweety Bird, un Fairchild C-123K Provider, un Lockheed T-33A, un McDonnell F-4D Phantom II, un Northrop F-5B Freedom Fighter et un Republic F-86F Sabre.

Ces aéronefs se trouvent à cet endroit, car le parc est, en fait, l’ancien site de l’Académie de la Force aérienne de la République de Corée. À noter qu’ils sont exposés sans aucune protection. Dans nos sociétés occidentales, c’est à peu près certain que des "artistes de rue" auraient laissé libre court à leur inspiration afin "d’améliorer la décoration" de ces appareils. On parle, bien évidemment de graffitis avec moult précautions afin de ne vexer personne (c’est comme ça, maintenant). Finalement, les seules dégradations visibles sont l’œuvre d’oiseaux, même si des dispositifs sont installés un peu partout sur les avions pour les empêcher de se poser ou de nicher.

Un peu plus loin, en nous promenant dans le parc, j’aperçois au loin un Hughes 500D. En se rapprochant, on constate qu’il est exposé à l’entrée d’un centre de formation des pompiers de Séoul. Heureusement que j’ai l’œil aguerri, car nous aurions pu passer sans le voir ! Voici donc les photos prises au cours de cette balade dominicale à Séoul.

Neil Aird est bien connu des amateurs d’aviation canadienne pour son merveilleux site Internet au sujet des DHC-2 Beaver ainsi que pour ses participations à d’autres projets liés aux avions produits par De Havilland Canada. L’autre jour, en préparation d’un futur article, je lui ai demandé quelques numérisations d’un avion en particulier et, lors de ses recherches, il est tombé par hasard sur ces deux photos du Douglas DC-3C C-FDTD de Transports Canada prises à l’aéroport de Carp, près d’Ottawa. Malheureusement, Neil ne se souvient plus de la date à laquelle ces deux vues ont été prises. En tout cas, c’est toujours intéressant de retrouver d’anciennes photos de cet avion emblématique rendu célèbre par la série "Plane Savers".

24 janvier 2020. À Séoul se trouve le Mémorial de la Guerre de Corée où l’on peut venir admirer des monuments et un grand bâtiment, finalement pas très différents architecturalement parlant de ce que l’on peut voir dans les pays communistes. Dans un parc situé sur le côté du site, se trouve aussi exposé du matériel militaire incluant des blindés, des missiles et même un bateau criblé d’impacts de balles et d’obus.

Mais, si je vous parle ici de ce mémorial, c’est que, bien évidemment, il y a également des avions et des hélicoptères qui y sont exposés, la pièce maîtresse étant un Boeing B-52D Stratofortress plutôt représentatif de l’époque de la guerre du Vietnam comme beaucoup d’autres aéronefs présentés à cet endroit. Ceux-ci proviennent essentiellement des forces armées coréennes et américaines, mais on peut aussi noter un MiG 19 nord-coréen ainsi qu’un Antonov An-2 portant des cocardes russes.

Les Canadiens auront très certainement un petit faible pour le De Havilland Canada DHC-2 Beaver aux couleurs militaires coréennes qui, contrairement à la toute grande majorité des aéronefs exposés, semble en très bon état et avoir été repeint il n’y a pas trop longtemps.

Malheureusement, ce n’est pas le cas de mon hélicoptère favori, l’Alouette III SA-319B Astazou 770301 de la Marine coréenne qui est un peu défraîchie et dont les plexis ont subi les dommages du temps. Pourtant, cet hélicoptère en particulier s’était illustré le 13 août 1983 en lâchant une torpille sur un bateau nord-coréen déguisé en chalutier japonais, en l’envoyant proprement par le fond. À noter que toute l’avionique et les équipements radar sont encore à son bord !

Beaucoup d’amateurs de la série "Plane Savers" se demandaient ce qu’était devenu Benjamin, un des étudiants de l’École nationale d’aérotechnique impliqués dans le projet de restauration du DC-3 C-FDTD. En fait, Benjamin a pris un congé d’école durant un an afin d’acquérir des compétences en métal en feuille et en réparations structurales chez Buffalo Airways à Yellowknife dans les Territoires du Nord-Ouest. Il travaille, notamment, sur le reconditionnement des gouvernes de profondeur des Curtiss C-46 Commando de la compagnie, un élément un peu plus délicat de cet avion emblématique. Étant un étudiant du programme de Techniques de génie aérospatial, cette expérience acquise "sur le terrain" sera effectivement très bénéfique pour la poursuite de ses études. Nul doute que Benjamin sera promis à un bel avenir en aéronautique ! Mais étant à Yellowknife, il s’implique également dans le projet de restauration du De Havilland Canada DH.83C Fox Moth CF-DIX de Joe McBryan, patron de Buffalo Airways et c’est l’objet de cette première vidéo d’une nouvelle série qu’il compte animer durant les prochaines semaines. Pour ma part, ayant passé deux semaines à Yellowknife le mois dernier dans le cadre de mes obligations de perfectionnement en avionique en qualité de professeur à l’ÉNA, je me suis aussi impliqué dans le projet du Fox Moth. Mais laissons Benjamin expliquer tout cela !

23 janvier 2020. Lorsque j’ai commencé à chercher sur Internet un billet pas trop cher entre Tokyo et Séoul, je suis tombé sur l’offre d’une compagnie aérienne coréenne à bas coût que je ne connaissais pas : T’Way Air. Comparé aux transporteurs traditionnels de la région comme ANA, Asiana, Japan Air Lines ou Korean Air, le prix était vraiment alléchant, même incluant le surcoût pour un bagage en soute. Mon collègue Pierre et moi avons donc opté pour la solution T’Way Air.

En ce jeudi matin, nous quittons Tokyo par le Narita Express que nous connaissons déjà pour l’avoir emprunté lors de notre visite du Musée des sciences de l’aéronautique. Arrivés au Terminal 2, nous suivons les indications pour les départs internationaux. Aucun moyen de se perdre tellement tout est clairement indiqué ! Nous arrivons dans l’immense hall des comptoirs d’enregistrement. Dorval, à côté, fait office d’aéroport subrégional !

Arrivés à l’enregistrement T’Way Air en bons québécois, c’est à dire deux heures et demie avant le départ, on nous tasse sur le côté pour donner priorité aux passagers des deux vols de la compagnie précédent le nôtre, l’un pour Guam, l’autre pour Jeju. Puis nous sommes invités à rejoindre la file d’attente. Après environ une demi-heure, nos bagages sont enregistrés et nous nous rendons vers les portes d’embarquement.

Narita fonctionne comme une usine ! Au contrôle de sécurité, "ça ne niaise pas" comme chez nous, et tout se déroule très vite malgré l'important débit de passagers. Pour le contrôle le des frontières, même chose : tu mets ton passeport sur le capteur d’une machine qui te prend ta photo, qui fait une reconnaissance faciale et qui t’ouvre le portillon, le tout en quelques secondes. Jusqu’au bout, l’efficacité à la japonaise !

Notre vol TW212 est prévu à la porte 70J et nous constatons que nous allons embarquer "à l’ancienne", c’est à dire par autobus et passerelle extérieure. J’espère donc pouvoir prendre une belle photo de notre Boeing 737-8BK (HL8047), mais le bus se stationne contre la passerelle d’embarquement qui est couverte. Heureusement, d’ailleurs, car il pleut (pour la première fois, en fait, de notre séjour débuté 16 jours plus tôt !) C’est donc loupé pour la photo de notre avion.

Le siège 28A m’est attribué et au 28B se trouve une honorable dame âgée qui s’avérera être assise au mauvais endroit. À 12h00, l’heure du départ, tout le monde n’est pas encore à sa place et il manque encore des personnes dans ma rangée. Arrivent cinq jeunes, visiblement pas stressés de mettre l’avion en retard, portant d’énormes manteaux d'hiver bien volumineux, plein de sacs encombrants et d'autres "bébelles" électroniques. Ils s’installent un peu comme ils peuvent et commencent à jouer immédiatement avec leurs ordinateurs et leurs téléphones intelligents. Les hôtesses leurs enjoignent à éteindre tous leurs gréements, ce qu’ils font, mais dès qu’elles ont le dos tourné, ils reprennent leurs occupations de plus belle, y compris durant le décollage.

Finalement, nous partons avec un quart d’heure de retard à cause des cinq zouaves de ma rangée ! Un moment donné, ils se fatiguent de leurs jouets électroniques et s’endorment jusqu’à l’arrivée … Le vol se déroule parfaitement et le personnel offre un excellent service à bord même s’il s’agit d’une compagnie à faible coût. N’ayant pas mangé depuis le déjeuner, je commande des nachos, mais il n’y en a plus. Je dois, donc, me rabattre sur des brownies accompagnés d’une canette de Carlsberg.

Après 2,1 heures de vol et avec une dizaine de minutes de retard, nous nous posons à l’aéroport de Séoul-Incheon. Le passage au contrôle des frontières est laborieux et prend beaucoup de temps. Nous récupérons ensuite nos bagages qui doivent nous attendre depuis un bon moment et nous embarquons dans un bus limousine VIP avec sièges en cuir à destination du centre-ville de Séoul.

22 janvier 2020. Tokorozawa est le berceau de l’aviation au Japon et c’était donc tout naturel d’y implanter un musée lui étant dédié. C’est à cet endroit, en effet, que le premier aérodrome a été établi au pays; la piste se trouvait, d’ailleurs, dans le parc aménagé devant le bâtiment du musée. Situé dans la banlieue de Tokyo, je me dois, bien entendu, d’aller le visiter. Pour s’y rendre, il faut prendre un train de la ligne Seibu-Shinjuku à partir de la gare de Shinjuku. Après environ une bonne demi-heure de trajet, je débarque à la gare de Koku Koen (dont le nom signifie justement "parc d’aviation").

Dès la sortie de la gare, on ne peut pas manquer le NAMC YS-11A JA8732 d’Air Nippon rappelant le passé aéronautique de Tokorozawa et incitant à visiter le musée non loin de là. Arrivé à ce dernier, en face de l’entrée, on peut voir le Curtiss C-46D Commando 91-1143 portant les couleurs de la Force aérienne japonaise d’autodéfense. En en faisant le tour, je me dis que dans un mois et demi, je devrais en voir deux en état de vol ! Mais on reparlera de ceci le moment venu … Tant le C-46 que l’YS-11 sont en très bon état et semblent bien entretenus même s’ils sont exposés aux éléments.

Le musée n’est pas bien grand, mais contient une collection malgré tout fort intéressante d’avions, d’hélicoptères, d’un planeur ainsi que de deux ailes libres. Pour des questions de place, plusieurs aéronefs sont simplement suspendus à la structure du bâtiment. Celle-ci est constituée d’arches métalliques recouvertes d’une sorte de toile translucide. Je trouve l’idée originale.

Dans des pièces connexes, on découvre un volet éducatif intéressant illustrant différents aspects de l’aéronautique, de l’aérodynamique (il y a une soufflerie fonctionnelle avec une maquette d’avion) ou de l’aérostation.

À l’étage, on peut visiter une très belle galerie retraçant l’histoire de l’aérodrome de Tokorozawa. De là, ainsi que des escaliers y menant, on peut facilement photographier les aéronefs pendant aux arches du bâtiment. Je vous propose, maintenant, en image, de faire le tour de ce musée que j’ai trouvé petit, mais qui vaut, malgré tout le détour.

Dans ma collection de diapositives, j’ai constaté que j’avais déjà une vue du C-46 prise au musée en novembre 1991 ainsi qu’une autre du YS-11A faite en décembre 1980 à Haneda lorsqu’il volait pour All Nippon Airways. Toutes deux proviennent d’échanges effectués à l’époque avec des correspondants locaux. Voici leurs numérisations.

Même si j’ai passé presque la moitié du mois de mars dans les Territoires du Nord-Ouest et que, du fait de la crise du COVID-19, il y a eu très peu de visiteurs en provenance des États-Unis, j’ai malgré tout fait quelques photos intéressantes à l’aéroport de Saint-Hubert. Chez Max Aviation, tout d’abord, il y a un nouveau Beechcraft King Air 200 (C-GISZ) tandis que progressivement, les King Air 100 reçoivent la nouvelle livrée de la compagnie. Du côté de Pascan, le Jetstream No. 879 que j’avais photographié il y a deux ans avec l’immatriculation N510DT et qui avait disparu depuis, est réapparu en voie de finition avec la nouvelle livrée de la compagnie. Il devrait porter l’immatriculation C-GJYR. Chez Héli-Inter, à noter le Bell 205A-1 C-GLHE sur patins hauts permettant l’installation d’une cuve à eau sous le fuselage pour la lutte contre les feux de forêts. À noter aussi la nouvelle livrée du Pilatus PC-12 C-GYBX d’Airmedic. Finalement, le seul nouvel appareil que j’ai manqué durant le mois dernier est le nouveau Boeing 737-200 de Chrono Aviation. Mais ce sera très certainement pour ce mois d’avril.

21 janvier 2020. Comme mentionné dans un billet précédent, de la tour d’observation du Musée des sciences de l’aéronautique à l'aéroport de Tokyo-Narita, il est possible de photographier les départs sur la piste 34L, ainsi que les approches sur cette même piste, à contre-jour dans ce dernier cas. Voici, donc, une sélection des avions vu durant notre visite. À noter l’Airbus A220-300 (ex-CSeries 300) de Korean Air.

Voici le dernier album de la série Buck Danny qui manquait aux critiques de la rubrique "Bandes Dessinées" de ce blogue. Il s’agit du dernier album réalisé dans son entièreté par le scénariste Jean-Michel Charlier. En effet, il décèdera avant d’avoir terminé les "Oiseaux noirs".

Critique de l'album "Les Agresseurs".

Pour lancer dignement ce 44ème album de la série Buck Danny, l’éditeur avait sollicité la Force Aérienne Belge afin d’organiser un événement se déroulant dans le bar de l’aéroport militaire de Melsbroek, l’AML, comme on disait alors. J’y avais été convié probablement en qualité de reporter pour les magazines belges Avianews et BA&RT. Toujours est-il qu’il y avait des invités de marque. En effet, outre le scénariste Jean-Michel Charlier, que je rencontrerai pour l’unique fois de ma vie, et le dessinateur Francis Bergèse ayant succédé avec succès à Victor Hubinon depuis plusieurs albums après le décès de ce dernier, étaient présent le Ministre de la Défense nationale, M. François-Xavier de Donnea, un colonel américain représentant la U.S. Air Force, et le pilote "Sergio" de la 350ème Escadrille de Beauvechain ayant officiellement apporté à Melsbroek le tout premier exemplaire du nouvel album à bord de son Lockheed F-16A Fighting Falcon. Bien entendu, tous se sont livrés à une séance de dédicaces, y compris dans mon exemplaire de la bd :

Du côté de la Force Aérienne, on n’avait pas lésiné sur les moyens. Melsbroek étant la base du transport aérien militaire belge, on pouvait admirer depuis la terrasse du bar de l’AML la panoplie complète dont disposait le 15ème Wing à cette époque : Boeing 727-29C, Dassault Falcon 20E, Hawker Siddeley HS.748-2A, Lockheed C-130H Hercules et Swearingen SA226T Merlin IIIA. Comme l’événement se déroulait en soirée, de puissants projecteurs éclairaient les appareils disposés en éventail face au bâtiment de l’AML. Puis, le Lockheed F-16A Fighting Falcon FA-18 de "Sergio" est venu se stationner devant l’ensemble des avions et, une fois le moteur coupé, le pilote est venu apporter le nouvel album de Buck Danny à l’assemblée. Bref, ce fut un lancement très réussi. Voici quelques numérisations de diapositives prises ce soir-là :

Laisser-passer d'accès à la base militaire de Melsbroek (PDF 2,59 Mo).

Invitation (PDF 14,1 Mo).

Renseignements au sujet de Buck Danny, Jean-Michel Charlier et Francis Bergèse (PDF 5,53 Mo).

Publicité pour le 44ème album de Buck Danny (PDF 12,7 Mo).

Brochure publicitaire pour la Force Aérienne Belge (PDF 18,9 Mo).

21 janvier 2020. De la gare de Tokyo, nous prenons le train Narita Express de 09h00 afin d’aller visiter le Musée des sciences de l’aéronautique situé à cet aéroport, l’un des deux plus importants de la capitale japonaise. Après environ 50 minutes de trajet, nous débarquons au Terminal 2 et nous rejoignons sans difficulté les embarcadères des bus.

Ayant préparé mon coup, je sais qu’il faut se rendre au quai numéro 28 pour prendre notre bus pour le musée. Mais, alors que tout va si bien en ce qui concerne les transports au Japon, ici, on est un peu perdu car plusieurs bus partent de ce quai 28 et tout est écrit uniquement en japonais y compris les horaires. Finalement, en nous aidant d’un panneau représentant les circuits des différentes lignes, nous comprenons que nous allons devoir attendre 40 minutes …

Il est donc pratiquement 11h00 lorsque nous arrivons au musée. À l’extérieur, plusieurs avions et hélicoptères civils sont exposés. Certains ont subi quelques dommages comme le Cessna 172 dont un aileron est complètement disloqué ou le Robinson R22 dont les pales ont une forme pas très inspirante. Néanmoins, on y trouve des aéronefs fort intéressants comme un Fuji FA-200 Aero Subaru, le premier Fuji FA-300, le prototype du NAMC YS-11 ou, encore, un Kamov Ka-26 et un Mitsubishi Sikorsky S-62A.

À l’intérieur, dans une grande salle, on peut voir une section de Boeing 747 ainsi qu’un pylône soutenant un moteur de ce type d’avion. Une grande maquette, toujours de Boeing 747, permet de comprendre le fonctionnement des gouvernes de vol en fonctionnement et une réplique de cockpit est également accessible au public.

Dans une autre salle, il y a plusieurs animations basées essentiellement sur la technologie et l’organisation d’un aéroport international. D’ailleurs, une grande maquette à l’échelle de l’aéroport de Narita y occupe une place importante. Et, coincé entre deux bâtiments, un nez de Boeing 747, décoré comme le prototype de Boeing à l’époque, peut parfois être visité. En fait, celui-ci a été découpé dans un ancien Jumbo de Singapore Airlines.

Dans un second bâtiment, il est possible d’essayer l’un ou l’autre simulateur de vol contre un petit montant. On trouve aussi à cet endroit une maquette d’intérieur d’hélicoptère MD Helicopters Explorer médical tel qu’utilisé au Japon sous la bannière "Doctor-Heli" ainsi que quelques moteurs.

Une fois le tour du musée effectué, nous sommes montés au sommet de la tour surplombant le bâtiment principal. Au dernier étage, plusieurs anciens pupitres et écrans de contrôle du trafic aérien sont exposés. On peut aussi observer assis au chaud tous les décollages et atterrissages sur la piste 34L de l’aéroport. Évidemment, à cet endroit, le photographe-spotter peut se "lâcher lousse" ! Et c’est donc là que nous terminons notre visite au Musée des sciences de l’aéronautique avant de reprendre un bus pour le Terminal 2.

Les plus anciens se souviennent de la compagnie américaine Braniff connue pour ses avions portant des couleurs variées et voyantes. Fuji Dream Airlines semble avoir suivi l’exemple, mais selon les goûts des Japonais ! Voici quelques exemples photographiés le 16 janvier dernier à Nagoya-Komaki :

16 janvier 2020. Suite à notre visite de la ligne d’assemblage et du musée du MRJ à l’aéroport de Nagoya-Komaki (à ne pas confondre avec l’aéroport international Chubu Centrair ou NGO), avec le groupe "Exploration-ÉNA", nous nous rendons dans un centre d’achat pour dîner. Une passerelle reliant ce dernier au Musée de l’aviation d’Aichi et offrant une belle vue sur la piste de l’aéroport, je décide de me passer de manger et de faire du spotting à cet endroit en attendant le groupe.

Après le dîner, une fois le tour des aéronefs du musée effectué (voir billet du 4 mars 2020), je monte sur le toit de celui-ci où est installée une magnifique terrasse surplombant l’ensemble de l’aéroport. L’intérêt de l’aéroport de Nagoya réside dans le fait qu’il est possible de voir des avions et des hélicoptères, des plus petits au plus gros, qu’ils soient civils ou militaires. De la variété et de l’animation, il y en a !

Une compagnie aérienne, la Fuji Dream Airlines, y opère des vols réguliers avec une flotte d’Embraer 170 et 175 colorés. Il y a aussi des avions d’affaires ainsi que des petits appareils privés. J’ai aussi noté un Cessna Caravan de la compagnie Kyoritsu Air.

Il y a également beaucoup d’hélicoptères; constamment ont lieu des décollages et des atterrissages, autant d’appareils d’opérateurs civils que gouvernementaux. Du côté militaire, on peut observer des mouvements de Mitsubishi Sikorsky UH-60J Blackhawk de la Force aérienne d’autodéfense du Japon.

Et en parlant de militaire, le côté est de l’aéroport est occupé par le 1 Yuso Kokutai, une unité de transport tactique comprenant, notamment, un escadron de Lockheed C-130H Hercules (401 Hikotai) et un autre de Boeing KC-767 avitailleurs en vol (404 Hikotai). Et au cours de l’heure passée sur la terrasse du musée, nous avons aussi été gratifiés du passage d’un Mitsubishi F-2B à basse altitude, en fait celui vu la veille à la base aérienne de Gifu !

Parmi tous les hélicoptères photographiés ce jour-là à Nagoya-Komaki, il y avait le Bell 412EP JA21AP de la Police japonaise Or, il se fait que j’avais déjà photographié ce même hélicoptère quasi 20 ans plus tôt à sa sortie de l’usine de Bell Helicopter à Mirabel (Saint-Janvier). Il portait alors l’immatriculation américaine N63901 et n’était pas encore peint.

Voici aujourd’hui les critiques de deux albums de la série "Biggles" que vous pouvez retrouver à la rubrique "Bandes dessinées" de ce blogue :

Critique de l'album "L'Oasis perdue 1".

Critique de l'album "L'Oasis perdue 2".