Films


Vous trouverez, ci-après, une série de films d'aviation existant en DVD que j'ai eu l'occasion de visionner et pour lesquels j'ai écrit une critique. Ils sont classés par titres.


Airport (1970)

L’aéroport international (fictif) de Lincoln, situé près de Chicago aux États-Unis, subit une importante averse de neige. Un Boeing 707 de la Trans Global Airlines, en quittant la piste d’atterrissage 29, s’enlise, obligeant le directeur de l’aéroport, Mel Bakersfeld (Burt Lancaster), à fermer cette dernière et à concentrer tous les vols sur la piste 22 au grand désarroi des habitants du village voisin subissant les nuisances sonores. Le décor est planté ! Mel Bakersfeld recrute Joe Patroni (George Kennedy), un expert de la TWA, pour extirper le 707 enlisé, mais, simultanément, doit gérer une crise de couple, subir les critiques acerbes de son beau-frère Vernon Demerest (Dean Martin) représentant un comité de pilotes, ainsi que le cas d’une adorable grand-mère passagère clandestine (Helen Hayes). Heureusement, il est épaulé par Tanya Livingston, (Jean Seberg) du service à la clientèle de la Trans Global Airlines. Dans un quartier défavorisé, un certain D.O. Guererro (Van Heflin), spécialiste en démolitions, prépare une bombe dans une valise et embarque dans l’autobus en direction de l’aéroport afin de prendre le vol 2 de la Trans Global Airlines vers Rome. Ce dernier est piloté par Vernon Demerest et à bord de ce Boeing 707, sa maîtresse, Gwen Meighen (Jacqueline Bisset), est agente de bord. Ce premier film de la série Airport sorti en 1970 est, sans aucun doute, le meilleur de tous d’un point de vue de la crédibilité des aspects aéronautiques, même si le scénario est un peu simpliste. On pourrait presque dire qu’il s’agit d’un documentaire superposé à une histoire de fiction. Directement inspiré de l’œuvre d’Arthur Hailey portant le même titre, la trame du film Airport est un peu lente durant la première moitié de celui-ci, mais va servir de fondation solide pour la suite et, surtout, pour le dénouement final. Techniquement, l’essentiel des vues de l’aéroport ont été tournées à Minneapolis-Saint-Paul International Airport. Toutes les vues de Boeing 707 ont été effectuées avec un seul appareil : le Boeing 707-349C immatriculé N324F (MSN 19354) et loué à la Flying Tigers Line. Par ailleurs, ce film innove également avec l’utilisation d’incrustations permettant de voir simultanément à l’écran plusieurs scènes se déroulant au même moment. Il s’agit, donc, d’un des grands classiques parmi les films traitant d’aviation, un de mes favoris.

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Airport 1975 (747 en péril)

Si le premier film de la série "Airport" était tout empreint de réalisme, le cru 1975 prend du plomb dans l’aile de ce côté-là. Mais nous sommes au début des années 1970 et les films catastrophes font recette. Le Boeing 747 Jumbo Jet étant en service depuis quelques années, il était donc impensable pour les producteurs d’Hollywood de passer à côté d’un film impliquant un de ces paquebots du ciel. Le scénario est assez simple à comprendre : un Boeing 747 de la compagnie Columbia Airlines effectue un vol de Washington-Dulles vers Los Angeles, mais doit être dérouté sur Salt Lake City du fait des conditions météorologiques régnant sur la côte du Pacifique. Simultanément, un petit Beechcraft Baron privé est également dérouté vers cet aéroport de l’état de Utah, mais, en approche, son pilote (Dana Andrews) est victime d’une crise cardiaque et le petit avion frappe le 747 de plein fouet. L’équipage du Jumbo Jet est tué dans la collision à l’exception du commandant de bord (Efrem Zimbalist, Jr.) qui est grièvement blessé. C’est l’agente de bord principale (Karen Black) qui prend les commandes de l’appareil, alors qu’il y a un trou béant causé par la collision à l’emplacement du premier officier. Elle est guidée par radio depuis le sol par le contrôle du trafic aérien, puis par son amant, le Capitaine Alan Murdock (Charlton Heston), qui est le chef instructeur de Columbia, ainsi que par le VP aux opérations, Joe Patroni (George Kennedy). Il est décidé d’amener un pilote à bord du 747 pour effectuer l’atterrissage avec le concours d’un hélicoptère de sauvetage militaire. Ce film est, en fait, une succession d’invraisemblances pour qui connaît un peu le monde de l’aéronautique. En voici quelques unes … Un vol partant de Washington tard le soir, ne pourrait arriver qu’en pleine nuit à Salt Lake City; or, il arrive le matin et utilise le nom de "red-eye flight" qui est surtout valable pour les vols vers l’est. L’indicatif d’appel du Baron ne correspond pas avec l’immatriculation de l’appareil (N9750Y, qui a été, semblerait-il, par la suite réellement impliqué dans une collision en vol). La collision de face avec le Baron aurait causé au minimum une déchirure sur une bonne longueur de fuselage, et non pas un simple trou bien localisé; par ailleurs, il y aurait eu fort probablement d’autres dégâts à la structure du 747. Le LearJet 24A (N1972L) amenant Alan Murdock et Joe Patroni à Salt Lake City ne prend que quelques minutes pour effectuer un vol de plusieurs heures. La vitesse maximale de l’hélicoptère Sikorsky HH-53 qui treuille un pilote en vol vers le 747 est de 170 nœuds alors qu’on demande à l’hôtesse de maintenir une vitesse entre 180 et 190 nœuds. Et la meilleure pour le TEA en avionique que je suis : un panneau de disjoncteurs du plafond tombe sur l’hôtesse et n’est tenu que par les fils; peu de temps après, devant "faire un peu de ménage" pour accueillir le pilote treuillé depuis l’hélicoptère, elle arrache le panneau avec une facilité déconcertante, ceci sans provoquer la moindre étincelle et surtout, tout continue à fonctionner normalement après. Question : pourquoi Boeing a donc mis ce panneau inutile dans les cockpits de 747 ?! Bref, vous avez compris, tout est assez risible dans ce film qui comporte aussi de nombreuses longueurs au début et des tonnes de clichés comme la bonne sœur qui se met à chanter pour la gamine gravement malade en déplacement pour une transplantation rénale, la grosse mamy maniérée avec son petit chien, ou la romancière célèbre et toute sa quincaillerie de bijoux. Alors, y aurait-il malgré tout quelque chose d’intéressant pour l’amateur d’aviation ? Je dirais que oui, surtout pour la séquence du transfert du pilote depuis le Sikorsky HH-53B 66-14431 de la U.S. Air Force (même s'il fait le bruit d'un Bell 206 !) vers le 747, qui est un modèle 123 d’American Airlines immatriculé N9675 et maquillé aux couleurs de Columbia Airlines. Celle-ci n’est pas du trucage ou le résultat d’effets spéciaux jusqu’à ce que le pilote treuillé arrive à proximité du cockpit du Jumbo. L’HH-53B et le 747 ont, en effet, une petite plage de vitesses compatibles, probablement aux alentours de 140 nœuds, pour réaliser une telle opération. On peut noter, d’ailleurs, que tous les dispositifs hypersustentateurs du Boeing sont déployés et que celui-ci maintient une attitude "nez haut" caractéristique des très basses vitesses. Tout au long de l’opération de sauvetage, le 747 est accompagné par le Cessna T-37B Tweet 67-14762 de la U.S. Air Force, un appareil militaire que l’on ne voit pas souvent dans des films. À noter aussi, quelques beaux plans du 747 en rase-mottes au-dessus des montages. Ce serait donc juste pour ces derniers aspects que l’amateur d’aviation pourrait trouver un quelconque intérêt pour "Airport 1975".

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Airport '77 (Les Naufragés du 747)

Puisque les deux premiers films ont bien fonctionné, pourquoi ne pas en faire un troisième ? C’est très certainement à cette conclusion qu’ont abouti les producteurs d’Hollywood afin de satisfaire un public, à l’époque, avide de films catastrophes. Si le premier épisode était excellent et parfaitement réaliste, le second, comme vous avez pu le lire dans ma critique précédente, accumulait bon nombre d’invraissemblances. En ce qui concerne le troisième, les choses ne s’améliorent pas à ce niveau-là ! Il s’agit, en fait, d’un luxueux Boeing 747 VIP appartenant à un riche homme d’affaires qui transporte dans ses soutes une importante collection de tableaux de maîtres et autres objets de valeur, tandis qu’aux ponts supérieurs se trouvent une brochette d’amis, un tantinet pezzouilles, ainsi que sa fille et son petit fils. Des pirates de l’air, infiltrés parmi le personnel présent à bord, prennent le contrôle du Jumbo Jet et plongent au raz de l’eau dans le triangle des Bermudes afin d’échapper aux écrans radar pour aller se poser sur un petit aérodrome discret des Caraïbes. Mais, en chemin, une aile frappe une plate-forme pétrolière et l’avion s’abîme en mer, puis sombre au fond de l’eau. Quand on regarde comment l’avion heurte la surface de la mer, il aurait dû simplement éclater en miettes. Puis, même s’il avait survécu, il aurait flotté de longues heures avant de couler. Bien évidemment, ceci n’aurait pas fonctionné avec le scénario simpliste des producteurs. Donc l’avion coule et s’en suit une opération de localisation et de sauvetage d’envergure réalisée par la U.S. Navy. Et c’est peut-être là le seul intérêt du film. Au cours de ces séquences, l’amateur d’aviation reconnaîtra des Lockheed S-3A et S-3B Viking ainsi que des hélicoptères Kaman SH-2F Seasprite et Sikorsky HH-52A Seaguard. Pour le reste, ce ne sont qu’invraissemblances, longueurs inutiles, clichés et scènes prévisibles. Bref, à classer dans la catégorie des films peu intéressants.

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Airport '80 Concorde

Aussi connu sous le titre "The Concorde, Airport '79", ce film est un épouvantable navet de première classe qui ne mérite même pas que j’en fasse sa critique.

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Always

Ce film "tout public" pourrait se caractériser en deux mots : fiction merveilleuse. Fiction, tout d’abord, car d’un point de vue aéronautique, beaucoup d’aspects ne sont pas crédibles et il existe plusieurs incohérences techniques. On image mal les bombardiers d’eau CL215 et CL415 du Service aérien gouvernemental fonctionner de la sorte ! Merveilleux, car c’est du Spielberg avec tout ce qui l’accompagne : les beaux plans, l’éclairage bien pensé, où tout ce que contient les décors semble parfait et, surtout, l’aspect fantastique de l’histoire. Pete Sandich (Richard Dreyfuss) et Al Jackey (John Goodman) sont deux pilotes de bombardiers d’eau très expérimentés et inséparables. Pete, lui, est aussi en amour avec Dorinda (Holly Hunter) qui anxieuse à chaque fois que celui-ci prend des risques pour combattre un feu avec son B-26. Un jour, tout ne se passe pas comme d’habitude … L’amateur d’aviation y trouvera son compte avec de très belles vues et séquences de Douglas B-26C Invader, de Consolidated PBY-5A Catalina ou de Fairchild C-119G Flying Boxcar, pour ne citer que ces exemples. Pour le reste, il suffit de se laisser s’emporter par la magie du film !

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Amelia

Amelia Earhart (1897-1939) est une aviatrice américaine qui s'est illustrée par une série de records à une époque où les femmes-pilotes n'étaient pas légions et où l'on doutait parfois de leurs aptitudes à piloter. En 1937, à bord d'un Lockheed Electra, elle entreprend d'effectuer le tour du monde avec le navigateur Fred Noonan. Le 2 juillet, elle disparaît dans l'archipel des îles Phoenix maintenant connu sous le nom de Kiribati. Bien que l'histoire d'Amelia Earhart soit fort intéressante, je trouve que le film manque totalement de punch même si les acteurs ont un excellent jeu, notamment Hilary Swank qui est une Amelia très convaincante. Je l'ai vu deux fois jusqu'à présent, et les deux fois, je me suis endormi! Pourtant certaines vues en vol sont magnifiques, telles celles au-dessus des chutes Victoria, mais elles n'arrivent pas à contrebalancer les longues scènes aux dialogues monotones. C'est dommage; je me serais attendu à mieux.

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American Made

Spectaculaire ! Tel est le mot résumant ce film d’action où le rôle principal est tenu par le Top Gun de service, Tom Cruise. Celui-ci interprète un pilote de la TWA, Barry Seal, qui, profitant de sa situation, effectue du trafic de cigares cubains avec le Canada. Un moment donné, le pilote est recruté par la CIA pour effectuer des missions de photographie ainsi que du trafic d’armes et de drogue en Amérique centrale et en Colombie. Vous n’aurez pas le temps de souffler durant ce film, tant le rythme de l’histoire est soutenu. Pour faire le lien entre tous ces trafics sombres, réalisés par Seal au profit de la CIA avec le cartel de Medellin ou avec les Contras du Nicaragua, avec la politique officiellement affichée des États-Unis, régulièrement, il y a des extraits d’authentiques entrevues ou discours de présidents des États-Unis où, notamment, Ronald Reagan passe littéralement pour un idiot de première classe ! Les scènes montrant des avions sont très bien réalisées et, pour certaines d’entre elles, Tom Cruise est lui-même aux commandes, car il n’est pas pilote qu’au cinéma ! L’avion vedette est le Piper (Ted Smith) Aerostar. Dans le film, on peut noter l’appareil immatriculé N164HH qui sera malheureusement accidenté lors du tournage en Colombie, faisant deux morts le 11 septembre 2015. Et pour les amateurs d’aviation générale, vous verrez aussi à l’œuvre un Cessna 414 Chancelor, un Beechcraft Bonanza, un Piper PA30 Twin Comanche ainsi qu’un Fairchild C-123 Provider opérant différents trafics.

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Battle of Britain (La Bataille d’Angleterre)

En 1940, le rouleau compresseur nazi a eu raison d’une bonne partie de l’Europe et l’Angleterre devient la prochaine cible en vue après la défaite de la France. Mais, entre les deux, il y a la Manche et pour la traverser, il faut d’abord obtenir la maîtrise du ciel. La Luftwaffe dispose à ce moment-là de plusieurs milliers d’avions tandis que du côté anglais, on parle d’environ 600 appareils et d’une majorité de pilotes ne disposant que d’une expérience insignifiante. Les Allemands attaquent donc les aérodromes britanniques ainsi que les stations de radar à portée de leurs bombardiers. "Jamais tant de gens n’ont dû autant à si peu (Never was so much owed by so many to so few)" déclarera Sir Winston Churchill à propos de l’engagement de la Royal Air Force au cours de cette bataille cruciale pour la suite de la Seconde guerre mondiale. Et c’est cette opiniâtreté des pilotes anglais, mais aussi des aviateurs alliés qui ont rejoint la RAF, à vouloir préserver l’Angleterre de l’invasion nazie qui est le fil conducteur de ce film extraordinaire pour l’époque. En effet, lors du tournage à la fin des années 1960, l’imagerie numérique et de synthèse n’existait pas. Tous les combats aériens ont donc dû être filmés réellement à partir, notamment, d’un ancien bombardier North American B-25 Mitchell spécialement modifié pour la prise de vue air-air. Par ailleurs, il fallait aussi des avions réels … Si en ce qui concerne les Hawker Hurricane et les Supermarine Spitfire, il y en avait en suffisance, parfois au prix de certains maquillages pour les faire passer pour des versions antérieures, pour les avions Allemands, c’était loin d’être évident. Mais le salut vint de la Force aérienne espagnole qui venait de mettre des Hispano Aviación 1112 Buchón en vente, des avions conçus à partir du célèbre Messerschmitt BF109 allemand. Simplement repeints aux couleurs de la Luftwaffe, ils sont ainsi passés aisément pour des BF109. Pour les bombardiers Heinkel He-111, la solution fut trouvée une nouvelle fois auprès de la Force aérienne espagnole qui utilisait encore à l’époque les CASA 2.111, copies quasi parfaites de leurs homologues allemands. Les avions furent simplement prêtés et maquillés aux couleurs de la Luftwaffe durant le tournage qui eut lieu en grande partie en Espagne. Pour les bombardiers en piqué Junkers Ju-88 Stuka, le problème était qu’il n’en restait aucun en état de vol. Pour les scènes où des escadrilles de Stuka attaquent des cibles au sol, on fabriqua pour la circonstance des modèles radiocommandés de grandes dimensions. Et pour dire que les producteurs ne reculaient devant rien, on fit même exploser un vieil hangar à l’aérodrome de Duxford en faisant simplement fi de ce morceau de patrimoine ! Il en résulte littéralement un chef d’œuvre cinématographique qui, bien qu’il comporte certaines imperfections, est unanimement cité comme étant un des meilleurs films de guerre jamais produit.

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Capricorn One

Nous sommes à la fin des années 1970. Pour relancer la conquête spatiale et l’image de la NASA, une mission vers Mars est prévue. Mais, tout juste avant le lancement de la fusée du Kennedy Space Center en Floride, les trois astronautes sont extraits en secret de leur vaisseau et discrètement évacués par hélicoptère et par avion vers une base militaire désaffectée située en plein désert. Dans un hangar, un décor représentant Mars sert de lieu de tournage pour donner l’illusion que la mission se déroule parfaitement sur la planète rouge. Bien entendu ce film donne de l’eau au moulin à ces "révisionnistes" qui croient mordicus que jamais aucune mission Apollo ne s’est effectivement posée sur la Lune. L’histoire, même si elle est simple, est bien menée. Le suspense est bien dosé. Mais ce qui nous intéresse d’un point de vue aéronautique, ce sont les belles vues d’un LearJet 24 (le plus beau modèle de LearJet, selon moi) décoré aux couleurs de la NASA ainsi que la poursuite des trois astronautes en cavale par deux Hughes OH-6 Cayuse aux couleurs militaires. Par la suite, un des astronautes ayant embarqué en catastrophe sur l’aile d’un vétuste Boeing 75 Stearman d’épandage agricole, les deux hélicoptères le prennent en chasse en vue de l’abattre. Ceci donne lieu à de spectaculaires évolutions dans un paysage désertique fait de montagne et de canyons. De belles scènes aériennes, donc !

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Le Ciel sur la tête

Toute l’histoire se déroule sur le porte-avions R98 "Clemenceau" de la Marine nationale française. Le navire, en route vers Brest après trois mois de mission au large de l’Afrique, se voit réaffecté à une nouvelle mission non précisée. Les avions Dassault Etendard IV et Bréguet Br.1050 Alizé, qui avaient quitté le bord et rejoint leur base à terre, ainsi que leurs équipages, sont rappelés sans délai. Une fois en mer, l’alerte nucléaire est déclenchée à bord de l’imposant navire. Il semblerait qu’un satellite de nationalité et de conception inconnues pouvant avoir des intentions belliqueuses soit situé non loin de la position du "Clemenceau". Tous les états-majors des grandes puissances sont sur le pied de guerre. Ce film, réalisé par Yves Ciampi, est absolument exceptionnel, car en pleine Guerre froide, les autorités militaires françaises ont donné accès au fleuron de la Marine nationale. Les images sont exceptionnelles pour l’époque et les séquences aéronautiques sur le porte-avions ont été tournées en conditions réelles au large de la Provence. Outre les deux types d’avions déjà cités, les amateurs noterons aussi la présence de deux Alouette III assurant le rôle de "Pedro", c’est à dire d’hélicoptères de sauvetage au cas où un pilote tombe à la mer. Un moment donné dans le film, il y aura, d’ailleurs, une petite rivalité qui éclatera entre les pilotes d’Etendard et ceux des Alouette … Parmi les acteurs beaucoup moins connus à l’époque de la sortie du film, il y a un certain Jacques Santi, interprétant le rôle de Majo, un pilote quelque peu indiscipliné. Quelques années plus tard, il interprétera un autre rôle de pilote qui lui conférera la notoriété : celui de Michel Tanguy dans la série des Chevaliers du Ciel de Jean-Michel Charlier.

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The Dam Busters

Durant la Seconde guerre mondiale, les Britanniques souhaitent anéantir les industries allemandes de la vallée de la Ruhr. Pour y parvenir, une option consiste à démolir plusieurs barrages afin d’inonder la vallée, chose impossible à réaliser avec des bombardements traditionnels. C’est là qu’un ingénieur tenant un peu du savant fou, le Dr. Barnes Wallis, suggère l’utilisation de bombes cylindriques lancées à basse altitude et qui rebondissent sur l’eau de retenue du barrage pour aller frapper directement celui-ci. Afin de pouvoir descendre le long de la paroi du barrage pour y causer le maximum de dégâts en explosant, la bombe est lancée de l’avion avec un mouvement de rotation contraire à l’avancement de celle-ci sur l’eau. L’idée est évidemment géniale, mais la mise au point est laborieuse. De nombreux essais sont effectués par des De Havilland Mosquito et des Avro Lancaster de la Royal Air Force avant d’obtenir des résultats fiables et reproductibles. Pour l’occasion, un nouvel escadron est créé, le 617, et le Wing Commander Guy Gibson en prend le commandement. Ce film réalisé en noir et blanc en 1955 par Michael Anderson est un des grands classiques des films de guerre et d’aviation. Pour le tournage, quatre anciens Avro Lancaster retirés du service actif ont dû être remis en état de vol et des fausses bombes ont été installées en dessous des avions. À cette époque, en effet, les bombes à rebonds étaient encore considérées comme top secrètes. Pas question de trop en montrer ! Certaines séquences nécessitaient aussi que les bombardiers volent à une altitude de 30 pieds au-dessus de la surface de l’eau des barrages. Un des Lancaster est même rentré à la base avec des branches d’arbres prises dans la roulette de queue ! Beaucoup de séquences aériennes sont donc à couper le souffle et d’une incroyable qualité. Ces vues aériennes ont, en réalité, été prises à partir d’un Vickers Varsity, un bimoteur de transport en service à la Royal Air Force à l’époque du tournage. "The Dam Busters" est un film exceptionnel, surtout pour l’époque à laquelle il a été réalisé.

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La Fille de l'Air

Inspiré d’une histoire vraie, ce film français raconte comment une jeune femme, après avoir appris à piloter un hélicoptère, aide son mari à s’évader de prison par la voie des airs. Alors, si le sujet est captivant, la réalisation l’est malheureusement beaucoup moins. Durant une grande partie du film, on a l’impression d’assister à un "derush" tellement les séquences sont longues et parfois inutiles, aidant en rien dans la dynamique du scénario. Le réalisateur aurait dû, à mon avis, beaucoup moins insister sur le préambule et beaucoup plus sur l’exploit de l’épouse à apprendre à maîtriser le pilotage d’un hélicoptère aussi rapidement et à mener cette opération d’évasion aérienne. Par ailleurs, quand vient le moment de l’évasion proprement dite, la succession des plans est très saccadée et sans réelle logique … Un coup l’hélicoptère vole plus bas que les bâtiments de la prison, un coup il est au-dessus des toits pour se retrouver plus bas l’instant d’après. Par contre, il y a de belles scènes réalisées en vol d’Alouette II, l’appareil qui avait été utilisé pour la véritable évasion ayant servi de trame de base au scénario. Pour l’amateur de ce type d’hélicoptère emblématique, c’est probablement le seul intérêt de ce film.

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The Final Countdown (Nimitz, retour vers l'enfer)

En 1980, le porte-avions nucléaire américain CVN68 USS Nimitz est pris dans une tempête électromagnétique qui le ramène dans le temps à la veille de l’attaque japonaise sur Pearl Harbour le 7 décembre 1941. Doté de ses moyens offensifs modernes, le bâtiment et sa flotte d’avions et d’hélicoptères seraient en mesure d’intercepter les escadres d’avions nippones et d’empêcher le désastre que l’Histoire a retenu. Voilà donc un film qui mêle science-fiction, histoire et documentaire au sujet des opérations aériennes d’un porte-avions. Bien évidemment, pour le passionné d’aviation, c’est plus ce dernier aspect qui fera l’attrait principal de ce film. En effet, toutes les prises de vues, tant du navire que des aéronefs sont réelles et beaucoup d’entre elles sont magnifiques, voire même spectaculaires. Par ailleurs, à l’époque du tournage, chaque porte-avions américain disposait d’une belle variété d’avions et d’hélicoptères souvent décorés aux couleurs de leurs escadrons respectifs. C’est ainsi qu’il y a de très belles vues de Grumman F-14 Tomcat, E-2 Hawkeye, A-6 Intruder et Prowler, de Lockheed S-3 Viking, de Sikorsky H-3 Sea King et de Vought A-7 Corsair II et F-8 Crusader. Au début du film, on aperçoit même en arrière-plan un North American RA-5C Vigilante, un appareil qui vivait ses derniers jours opérationnels au moment du tournage. À noter aussi la belle séquence d’un ravitaillement en vol de deux F-14 Tomcat par un KA-6D Intruder.

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Fire Birds (Les Oiseaux de feu)

Jake Preston (Nicolas Cage) est pilote d’hélicoptère Bell AH-1 Cobra à l’U.S. Army et, au cours d’une opération en Amérique du Sud contre le cartel de la drogue, un de ses collègues est tué par un Hughes 500MD (appelé « Scorpion » dans le film) piloté par un mercenaire répondant au nom d’Eric Stoller (Bert Rhine). Rentré au pays, il effectue sa conversion sur Boeing AH-64 Apache sous la supervision de l’instructeur Brad Little (Tommy Lee Jones) afin de participer à nouvelle opération visant à éradiquer le cartel de la drogue. L’accent de la formation sur Apache est mis sur le combat air-air afin de pouvoir contrer Stoller et son agile Hughes 500 meurtrier. Simultanément, Jake retrouve son ex, Billie Lee Guthrie (Sean Young), également pilote d’hélicoptère, et essaye de la séduire à nouveau. À l’heure actuelle, on considérerait, d’ailleurs, ses approches comme du harcèlement ! Ce film n’est pas bien compliqué à suivre et met clairement en avant le désagréable patriotisme américain où la bonne armée de l’Oncle Sam va aller seule faire régner l’ordre et les bonnes valeurs morales dans le monde. Ceci étant dit, pour l’amateur d’hélicoptères de combat, il y a de belles séquences en vol de Bell AH-1 Cobra et OH-58D Kiowa Warrior, de Boeing AH-64 Apache, de Sikorsky UH-60 Black Hawk ainsi que du fameux Hughes 500MD ennemi. À noter aussi l’apparition spectaculaire de SAAB 35 Drakken jouant le rôle des "méchants". Au moment de sa sortie, certains ont dit au sujet de ce film qu’il s’agissait du "Top Gun" des hélicoptères … Sauf que la trame de l’histoire est intellectuellement très faible et que le film, de manière générale, est beaucoup moins envoutant.

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First Man (Le Premier Homme)

Qui s’intéresse à la conquête spatiale connait forcément Neil Armstrong : "C'est un petit pas pour l’homme, mais un bond de géant pour l’Humanité" avait-il dit en posant le pied sur la Lune pour la première fois. Retraçant la vie de ce brillant ingénieur-pilote devenu astronaute, ce film de Damien Chazelle a été réalisé en 2018 avec d’importants moyens et effets spéciaux. Il débute directement dans l’action au moment où Neil Armstrong effectue un vol quelque peu tumultueux à bord de l’avion-fusée X-15. Immédiatement, ses talents de pilote sont mis en évidence de même que son sang froid et son aptitude à gérer des situations stressantes avec calme. Par la suite, on suit le cours de sa vie qui le mènera à devenir le premier homme à marcher sur la Lune (après Tintin, bien entendu !) Il passera, toutefois, par quelques épreuves de la vie comme la perte de sa fille, l’incendie de sa maison (scène enlevée du film) ou la perte de collègues astronautes décédés dans des accidents. Avec les séquences "bonus" du DVD, on se rend compte des importants et ingénieux moyens mis en œuvre afin que le film soit le plus réaliste possible. La NASA a même donné accès aux équipes de tournage sur son site du Kennedy Space Center afin de placer le spectateur dans le contexte historique réel. Bref, je qualifierais ce film de petit chef d’œuvre de réalisme rendant gloire à un homme hors du commun ayant marqué l’Histoire de l’Humanité.

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Flight of the Phoenix (2004)

On dit toujours qu’un remake d’un film est souvent moins bon que la version originale. Dans le cas du "Vol du Phoenix" ("Flight of the Phoenix"), je ne pourrais le jurer, car cela fait trop longtemps depuis la dernière fois que j’ai vu la version de 1965 où jouaient de grands noms du cinéma comme James Stewart, Richard Attenborough, Peter Finch ou Hardy Krüger. Pour cette nouvelle mouture 2004 réalisée par John Moore, à qui l’on doit aussi "Behind Ennemy Lines", c’est Denis Quaid qui tient la vedette en qualité de commandant de bord de ce Fairchild C-119 Flying Boxcar affrété par une compagnie pétrolière américaine qui s’écrase au milieu du désert de Gobi, loin de toute forme de civilisation. S’en suit cette histoire impossible où les survivants reconstruisent un nouvel avion à partir des restes de l’ancien à l’image d’un phoenix renaissant de ses cendres. D’un point de vue aéronautique, c’est techniquement irréalisable avec un appareil de la taille d’un C-119. L’histoire ne tient donc pas la route, mais avec la magie du cinéma, tout est possible et, de toute façon, le public s’en moque. J’ai par contre trouvé que, même si le scénario est connu d’avance, les scènes sont très bien filmées. L’amateur d’aviation y trouve également son compte avec, notamment, de belles vues du C-119 en vol prises à partir d’un hélicoptère. Quant au Phoenix, contrairement à celui de 1965, il n’a jamais volé, forcément, mais son moteur était fonctionnel pour le tournage de certaines séquences. De plus, il était capable de se déplacer de façon autonome. Un film à classer, donc, dans la catégorie des divertissements à voir sans trop se poser de questions.

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Gagarin - First in Space (Гагарин. Первый в космосе)

Il n’est pas courant de voir des films russes dans nos pays très influencés par le cinéma américain à grand spectacle. Alors profitons-en pour découvrir de nouveaux horizons cinématographiques ! Ce film réalisé par Pavel Parkhomenko en 2013 relate l’histoire et la préparation du premier vol d’un homme dans l’espace et est intéressant à plus d’un titre. Tout d’abord, la vie de Youri Gagarine y est présentée au sein de sa famille depuis son enfance en campagne dans les années d’après-guerre. À l’époque, la majorité des Russes subissaient encore le contrecoup des exactions de Staline ayant gouverné l’U.R.S.S. de la façon que l’on sait jusqu’à son décès en 1953. Le volet humain est donc prépondérant dans ce film, supplantant peut-être même le côté héroïque du personnage de Gagarine. Un autre aspect intéressant est de découvrir le côté pragmatique des Russes en matière d’ingénierie spatiale. Simplicité et efficacité, voilà la recette qui a permis au premier homme d’être envoyé en orbite le 12 avril 1961 autour de la Terre avec la capsule Vostok 1 au nez et à la barbe des Américains. Ce film est donc totalement différent d’une méga-production occidentale traitant d’un sujet semblable, telle "The Right Stuff (L’Étoffe des Héros)", mais n'en est pas moins une référence fort intéressante à avoir dans sa collection.

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The High and the Mighty

Autre film provenant de la collection de DVD de la Paramount dédiée à John Wayne, "The High and the Mighty" ("Écrit dans le ciel" en version française) est en 1954 un peu le précurseur des films catastrophes d’aviation comme le public américain semble les aimer. Un Douglas DC-4 de la compagnie fictive TOPAC-Trans Orient Pacific Airways (en fait le Douglas C-54A-10-DC Skymaster MSN 10538 immatriculé N4665V de Transocean Air Lines) doit effectuer un vol entre Honolulu et San Francisco. Tout se déroule sans problème jusqu’au moment où, ayant dépassé le point de non retour, l’hélice du moteur numéro 1 se détache forçant le support du moteur à plier, entraînant ainsi une trainée supplémentaire et une consommation accrue. Restera-t-il maintenant assez de carburant pour rejoindre la destination ? Plusieurs avions de secours sont envoyés à la rencontre du DC-4 au cas où ce dernier devrait amerrir en chemin. À bord, le commandant est pris de panique et c’est le premier officier incarné par John Wayne qui prend le contrôle de l’appareil. Mis à part les scènes spécifiquement aéronautiques, ce film est malheureusement long et ennuyeux à souhait. Des longueurs interminables décrivent la vie et les états d’âme de chacun des passagers, ce qui fait que cette réalisation tient plus du soporifique que du film d’action.

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The Hunters

Disons-le tout de suite, vous n’achèterez ou ne louerez pas ce film pour son scénario simpliste et prévisible. Imaginez, deux aviateurs américains se trouvent mutés dans un escadron de F-86 Sabre en Corée en 1952. Préalablement, ils se rencontrent au Japon. Il y a le Major Ceve Saville (Robert Mitchum), un vétéran pour qui toutes les occasions d’aller faire la guerre sont bonnes, et le Lieutenant Carl Abbott (Lee Philips) dont l’épouse Kristina (May Britt) attire tout de suite le regard du premier. Vous avez deviné la suite, bien entendu. Pour ce qui est du contenu "guerrier", les deux pilotes voleront ensemble et se donneront comme objectif de descendre un as ennemi arborant le code "7-11" sur son avion. Au cours d’une mission, le Lieutenant Abbott est abattu et le Major Saville fait fi des ordres pour aller le sauver. Pas difficile, ni à comprendre, ni à suivre. Par contre, pour l’amateur d’aviation, ce film est digne d’intérêt pour les scènes air-air. Souvent, celles-ci sont filmées dans un ciel où quelques nuages sont présents ce qui permet de se rendre compte de la vitesse des jets. Il y a aussi de magnifiques séquences de vol en formation, de décollages et de poursuites par des F-86 Sabre réalisées pour la plupart sans effets spéciaux. Quant aux Mig ennemis, nous sommes en 1958 et il n’en existe pas dans le monde occidental, surtout pour les besoins d’un film. Les producteurs ont donc eu recours à des F-84F Thunderstreak habilement maquillés et arborant l’étoile rouge.

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Island in the Sky (Aventure dans le Grand Nord)

Dans la collection de DVD de la Paramount dédiée à John Wayne, « Island in the Sky » semble être la seule diffusion existante de ce titre sur ce format. Il s’agit d’un film en noir et blanc de 109 minutes relatant l’atterrissage forcé d’un Douglas DC-3 (en fait un C-47 Skytrain) en zone subarctique canadienne en plein hiver. L’équipage du capitaine Dooley, interprété par John Wayne, se trouve confronté au froid et à la neige et doit préparer sa survie. Pendant ce temps, une opération de recherche et de sauvetage est entreprise par plusieurs autres équipages de C-47, mais celle-ci est compliquée dans le sens où l’endroit où l’avion de Dooley a été porté disparu est très vaste et inhospitalier. Toutefois, grâce à une balise Kingston (probablement T-74 CRT3), l’ancêtre des ELT actuelles, la localisation de l’infortuné appareil sera possible. Datant de 1953, le scénario de ce film est assez prévisible et sans grande surprise. Les amateurs de DC-3 et de C-47 seront servis, car seulement ce type d’avion est visible. Toutefois, beaucoup de plans identiques se répètent tout au long du film et les sons produits par les moteurs ne sont pas authentiques, ce qui est un peu dommage.

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Lancaster Skies

Douglas Miller, pilote de Spitfire ayant participé et survécu à la Bataille d’Angleterre, se voit muté dans les bombardiers où il doit remplacer le commandant d’un Lancaster qui a été tué lors d’une récente mission. Timide et distant, il a du mal à se faire accepter par l’équipage de ce Lancaster. Cet aspect des choses, tiré en longueur, fait que j’ai trouvé ce film diffusé en 2019 peu convaincant et manquant cruellement de scènes d’action réalistes. À la défense du réalisateur, il faut dire qu’il a été tourné avec un petit budget, mais n’empêche qu’on aurait pu s’attendre à quelque chose de plus dynamique. Heureusement que je n’ai pas payé ce DVD trop cher !

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Last Flight Out

Le 30 avril 1975, Saigon tombait aux mains des troupes nord-vietnamiennes après que les Américains aient évacué la ville dans un chaos indescriptible. Quelques jours auparavant, la compagnie Pan American effectuait son tout dernier vol à partir de l’aéroport de Tan Son Nhut. Pour beaucoup d’Américains ou d’amis des Américains, ce vol représentait l’unique espoir de quitter le pays et, ainsi, d’éviter la mort certaine, le Việt Cộng étant aux portes de Saigon. "Last Flight Out" relate l’organisation de ce vol, de sa préparation et rend hommage au personnel de la Pan Am, notamment son chef d’escale interprété par James Earl Jones, qui a tout mis en œuvre afin de sauver le plus grand nombre de personnes possible allant jusqu’à surcharger l’avion. Le film est bien monté et l’on ressent bien le stress augmentant au fur et à mesure que le moment fatidique de l’ultime départ approche. Les scènes tournées en extérieur, principalement en Thaïlande, sont très réalistes. Il semblerait, finalement, que la seule erreur importante du film réside dans le choix de l’avion. À l’écran, il s’agit d’un Lockheed L.1011 TriStar alors que dans la réalité, il s’agissait d’un Boeing 747. Disons, qu’on pourra ne pas en tenir rigueur aux producteurs !

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Marooned (Les naufragés de l’espace)

Une capsule spatiale de type Apollo est envoyée avec trois astronautes à bord, Jim Pruett (Richard Crenna), Clayton Stone (James Franciscus) et Buzz Lloyd (Gene Hackman), pour rejoindre une station spatiale américaine en orbite autour de la Terre. Si tout se déroule parfaitement pour le voyage aller de cette mission baptisée « Ironman One », après cinq mois passés dans l’espace, le voyage de retour tourne au drame lorsque les rétrofusées nécessaires au retour sur terre refusent de fonctionner. Une mission de sauvetage est rapidement organisée malgré certaines réticences du directeur de la NASA, Charles Keith (Gregory Peck). Mais celle-ci se trouve retardée à cause d’un ouragan se dirigeant vers Cap Canaveral en Floride où la fusée Titan devant envoyer le vaisseau de secours, piloté par le Colonel Ted Dougherty (David Janssen), doit être lancée. Vous voyez déjà, d’après cette brève description, qu’il y aura du suspense ! Mais je dirais que ce qui est le plus intéressant de ce film est le fait qu’il a été réalisé en 1969, année du premier alunissage d’Apollo ! En réalisant ce film, on peut dire que John Sturges était assez avant-gardiste sachant que la première station spatiale américaine Skylab sera lancée en 1973 et qu’il faudra encore attendre bien des années avant que des astronautes passent d’aussi longues périodes dans l’espace. À noter aussi le petit coup de pouce des Soviétiques venus aider les Américains avec un vaisseau Vostok, alors que nous sommes en pleine Guerre froide. Les effets spéciaux sont absolument époustouflants pour l’époque. Il n’est, dès lors, pas étonnant que l’Oscar pour les meilleurs effets visuels a été attribué à "Marooned" (littéralement "abandonnés") en 1970. Pour moi, il s’agit d’un des meilleurs films du genre.

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One of Our Aircraft is Missing

Ce film en noir et blanc date de 1942; il a donc été tourné durant la Seconde Guerre mondiale. Il relate l’histoire d’un équipage de bombardier Vickers Wellington de la Royal Air Force qui, de retour d’une mission au-dessus de Stuttgart en Allemagne, éprouve des difficultés en survolant les Pays-Bas et est obligé d’abandonner l’avion en sautant en parachute. Une fois au sol, cinq des six aviateurs se retrouvent et sont recueillis par des paysans hollandais qui, au départ, doutent de leur nationalité, mais qui, au bout du compte vont les aider à rejoindre l’Angleterre. Pour l’amateur d’aviation, ce seront les scènes mettant en œuvre les Vickers 416 Wellington au début du film, et celles de Short S.29 Stirling à la fin de celui-ci, qui seront intéressantes d’un point de vue « archives ». Pour le reste, c’est un film agréable à regarder sans trop devoir réfléchir.

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Paradise, Hawaiian Style

Dans cette comédie musicale, Elvis Presley incarne Rick Richards, un pilote de ligne licencié après une ultime histoire rocambolesque avec une agente de bord. Il rejoint son bon ami Danny Kohana, interprété par James Shigeta, sur l’île de Kauai à Hawaï qui possède une petite entreprise d’aviation de tourisme. Il lui propose de s’associer pour se lancer dans un nouveau service d’hélicoptères. Mais très vite Rick Richards attire les problèmes, tant avec quelques conquêtes locales qu’avec un inspecteur de la FAA qui le menace d’un retrait de sa licence, au point que l’entreprise pourrait rapidement se trouver en difficulté. Ce troisième et dernier film d’Elvis Presley tourné à Hawaï est intéressant pour le passionné d’hélicoptères, car il y a de nombreuses séquences de deux Bell 47J souvent prises dans de somptueux paysages ou sur des plages paradisiaques. Par contre, les invraisemblances techniques sont légions, mais, finalement, ça n’a pas beaucoup d’importance, car il s’agit d’un film de musiques et de chants exotiques qui est simplement divertissant à regarder.

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Le Pilote (Spin)

Eddie Haley est encore très jeune lorsqu’il perd ses parents dans un accident d’avion, dont un élément contributif a probablement été le côté téméraire de son père. Son oncle le prend en charge dans son grand ranch établi en Arizona, mais devant tout quitter pour des obligations militaires durant de longues années, il confie l’éducation de l’enfant au couple d’assistants fermiers qui l’élèvent comme leur propre fils. Quelques années plus tard, au collège, Eddie retrouve une amie d’enfance d’origine mexicaine, Francesca, avec qui une relation semble difficile à établir. Un moment donné, l’oncle revient au ranch et apprend à Eddie à piloter sur le Piper J3C Cub qui était remisé dans un hangar. Ce film, agréable à regarder en famille, est une histoire essentiellement sentimentale, mais axée, malgré tout, sur le thème de l’aviation. En effet, l’oncle d’Eddie est lui-même pilote, comme feu son frère, et possède un magnifique Boeing Stearman. Forcément, le jeune adolescent suivra la lignée familiale débutée par le grand-père lors de la guerre 14-18. Ne vous attendez donc pas à des scènes aéronautiques spectaculaires, mais, plus modestement, à de très belles vues, notamment air-air, du Stearman et du Cub.

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The Right Stuff (L'Étoffe des Héros)

Ce film réalisé par Philip Kaufman et sorti en 1983 débute à Edwards Air Force Base dans les zones désertiques de la Californie alors que Chuck Yeager s’apprête à passer le mur du son pour la première fois le 14 octobre 1947. Par la suite, avec l’implication des médias toujours avides de sensationnalisme, l’attention du public délaisse les pilotes d’essais pour se porter sur les débuts de la conquête spatiale américaine à la traîne, à l’époque, par rapport à toutes les "premières spatiales" réalisées par l’U.R.S.S. Évidemment, au début de la Guerre Froide, ceci entraîne une certaine frustration aux États-Unis, surtout auprès de la classe politique. En réaction, le programme Mercury de la NASA est créé et sept pilotes sont recrutés pour devenir les premiers astronautes américains à être envoyés dans l’espace. Nous allons donc assister à leur entraînement et à leurs premiers vols à bord des capsules spatiales Mercury. Le film se clôture par un record d’altitude réalisé par Chuck Yeager à bord d’un Lockheed NF-104A Starfighter le 10 décembre 1963 et par le dernier vol de la capsule Mercury avec Gordon Cooper à bord le 15 mai 1963. Basé sur le livre du même nom écrit en 1979 par Tom Wolfe, la réalisation de "The Right Stuff" mélange subtilement faits historiques et adaptations souvent empreintes d’humour subtil. Bien entendu, pour le puriste, il y a quelques invraisemblances et interprétations pas tout-à-fait exactes de la réalité, mais dans l’ensemble il s’agit d’un bon divertissement destiné à un vaste public.

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Salyut-7 (Салют-7)

Salyut-7 était une station orbitale soviétique de seconde génération. Le programme Mir ayant pris du retard, le 19 avril 1982, Salyut-7 est lancé même s’il s'agit de la station de réserve de Salyut-6. En effet, à l’époque, l’U.R.S.S. tient à garder à tout prix son avance en matière de stations orbitales. Salyut-7 permet ainsi d'expérimenter l’amarrage d’autres modules en prévision de l’assemblage de MIR dans l’espace. La station accueille même un astronaute français et un autre indien en plus des équipages soviétiques qui se relayent tout au long de la vie de la station jusqu’en 1986. Mais, le 11 février 1985, le contact est perdu avec Salyut-7. Cette dernière dérivant en orbite, tous les systèmes semblent éteints. Ne voulant pas perdre la face aux yeux du monde, les Soviétiques se doivent de tenter quelque chose. Étant inhabitée à ce moment-là, les cosmonautes Vladimir Dzhanibekov et Viktor Savinykh sont envoyés en juin 1985 à bord du Soyouz T-13 afin de tenter de remettre la station en état de fonctionnement et de la replacer sur une orbite contrôlée. Ils arrivent à s’arrimer à la station au prix d'une manœuvre pour le moins acrobatique. Une fois à bord, ils constatent qu’il n’y a plus de génération électrique et que l’intérieur du vaisseau est glacial. Un capteur situé à l’extérieur de la station est mis en cause et une réparation impliquant des sorties extravéhiculaires est initiée. Mais tout ne se passe pas comme prévu … En 2017, le réalisateur Klim Shipenko s’inspira de cette réparation pour le moins mouvementée pour produire un excellent film portant tout naturellement le titre "Salyut-7". Le suspense de l’action de cet épisode méconnu de la conquête spatiale est totalement maîtrisé et les prises de vues sont, en général, assez réalistes, même si visiblement elles ont été exécutées avec du matériel à plus petit budget que certaines productions hollywoodiennes. Le jeu des acteurs et actrices est, lui aussi, très bon. À noter, également, un clin d’œil au passage à la stupidité de certains médias américains ! Bref, un bon film à voir bien calé dans son fauteuil !

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Spacewalker (Время Первых)

Dans les années 1950 et 1960, les Américains et les Soviétiques se livrent à une lutte sans pitié à qui détiendra les "premières" en matière de conquête spatiale. Et, au cours de ces années-là, ces derniers dament le pion à chaque fois à l’Oncle Sam: premier satellite envoyé en orbite (Spoutnik 1, 1957), premier homme dans l’espace (Yuri Gagarine, 1961), première femme dans l’espace (Valentina Terechkova, 1963). Il reste donc maintenant à réaliser la première sortie extravéhiculaire dans l’espace … Et c’est le cosmonaute Alexeï Arkhipovitch Leonov qui réalise cet exploit le 18 mars 1965 au cours de la mission Voskhod 2. Celle-ci se déroule parfaitement jusqu’au moment où un premier ennui technique apparaît, mettant en péril la rentrée de Leonov dans le vaisseau spatial. Et plusieurs autres suivront lors du retour sur Terre et, même une fois au sol, ce ne sera pas nécessairement gagné pour Leonov et son collègue Pavel Belyayev … Voskhod 2 sera, en fait, l’équivalent d’Apollo 13 question problèmes en tous genres. La survie des deux cosmonautes sera due au fruit de leur débrouillardise ainsi que du soutien de l’équipe au sol dirigée par Sergueï Pavlovitch Korolev. Si ceux-ci avaient respecté strictement les procédures et les ordres, les deux cosmonautes auraient immanquablement péri ! Ce film russe de 2017 réalisé par Dmitriy Kiselev est absolument magnifique, un véritable chef d’œuvre du genre selon moi. Les effets spéciaux dans l’espace sont d’un réalisme impressionnant. Par ailleurs, la version du DVD que j’ai acquise comporte une entrevue excessivement intéressante avec Leonov (décédé le 11 octobre 2019).

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Spitfire (1942)

L’histoire débute au début de la Bataille d’Angleterre, premier fait d’arme du célèbre avion de chasse britannique Supermarine (puis Vickers) Spitfire. Filmé au début de la Seconde Guerre mondiale, il est sorti en 1942. En fait, plus que l’histoire de l’avion lui-même, il raconte la carrière de l’ingénieur R.J. Mitchell qui a été à l’origine de sa conception, notamment suite à ses succès connus avec des hydravions de course ayant gagné la Coupe Schneider à plusieurs reprises. En fait, le Spitfire a été imaginé suite à une visite de Mitchell en Allemagne peu après l’arrivée au pouvoir d’Hitler. À cette occasion, il a eu l’opportunité de rencontrer Willy Messerschmitt. Suite à cette visite, il convainc les autorités britanniques de la menace potentielle que représente l’Allemagne nazie et sa machine de guerre. Il propose donc la mise au point d’un nouvel avion de chasse capable de contrer, le cas échéant, des attaques aériennes allemandes. Il s’agit donc essentiellement d’un film documentaire, légèrement romancé. La qualité de la copie DVD est absolument remarquable bien qu’étant en noir et blanc.

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Strategic Air Command

Robert "Dutch" Holland (James Stewart) est un colonel de la U.S. Air Force qui s’est trouvé une nouvelle passion pour le baseball où il est devenu joueur professionnel. Ancien pilote de bombardier Boeing B-29 Superfortress, il fait partie de la réserve. Un moment donné, le Strategic Air Command le rappelle pour une période de 21 mois, ce qui l’oblige à temporairement abandonner son sport favori. Sa déception est vite oubliée car, rapidement, il devient commandant de bord d’un bombardier Convair B-36 Peacemaker, puis, un peu plus tard, d’un Boeing B-47 Stratojet. Son épouse, Sally (June Allyson), est volontaire et le suit dans ses affectations. Elle passe, toutefois, par une série d’états d’âme propre à la femme d’un aviateur qui donnera lieu à quelques longueurs inutiles. Voilà planté le scénario, assez simpliste, finalement. Fort heureusement, ce n’est pas celui-ci qui est le plus intéressant dans ce film. Réalisé en 1955, pour l’amateur d’aviation, il offre des vues absolument extraordinaires de B-36 et de B-47, des bombardiers stratégiques peu connus qui furent, tout deux, assez rapidement remplacés par le Boeing B-52 Stratofortress, qui est toujours en service opérationnel à l’heure actuelle. Dans certaines séquences, on peu aussi noter d’autres avions représentatifs de cette époque comme le Douglas C-124 Globemaster II ou le Boeing KC-97 Stratotanker effectuant l’avitaillement en vol d’un B-47. Bien entendu, l’objectif derrière cette démonstration est de faire la promotion de l’armée de l’air américaine et du Strategic Air Command, mais, indirectement aussi, de justifier, auprès du contribuable US, les sommes énormes englouties dans le développement et la production de masse des bombardiers stratégiques. D’ailleurs, à de nombreuses reprises dans le film, les acteurs répéteront que "si tu veux éviter la guerre, il faut la préparer" ! On imagine aussi que les plans larges où apparaissent des lignées impressionnantes de B-36 ou de B-47 sont également destinés aux Soviétiques, leur faisant, ainsi étal de l’arsenal de la U.S. Air Force. Nous sommes en pleine Guerre froide, ne l’oublions pas ! D’un point de vue aéronautique, le film est généralement assez plausible à ce détail près : le colonel Holland change de bombardier stratégique comme le commun des mortels change de modèle d’automobile … On ne le voit jamais suivre des formations pour obtenir ses qualifications de type ! Mais ceci n’a, tout compte fait, pas grande importance et est largement compensé par les vues ainsi que les séquences extraordinaires de B-36 et de B-47.

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Those Magnificent Men in their Flying Machines

Nous sommes en 1910 en Angleterre, soit un an après que Louis Blériot ait traversé la Manche pour la première fois. Influencé par son probable futur gendre qui est passionné d’aviation, lord Rawnsley, propriétaire du plus important quotidien du Royaume-Uni, décide d’offrir un prix de 10.000 Livres Sterling au vainqueur d’une course aérienne entre Londres et Paris. Il n’en faut pas plus pour attirer une multitude de pilotes de partout au monde, notamment, d’Arizona, de France, d’Italie, de Prusse ou, encore, du Japon sans compter plusieurs candidats britanniques, dont Richard Mays, épris de Patricia Rawnsley et qui est à l’origine de l’idée de l’organisation de cette compétition. Ce film britannique, sorti en 1965 sous le titre « Those Magnificent Men in their Flying Machines (ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines) », se révèle être une comédie burlesque teintée d’un bout à l’autre d’humour anglais comme on l’aime. Les différentes nationalités des pilotes engagés dans cette course aérienne y sont délicieusement croquées quasi sous forme caricaturale. Ce film est drôle du début jusqu’à la fin et si l’histoire d’amour de Patricia Rawnsley est prévisible dès le commencement, le suspense de la compétition demeure intact jusqu’à l’arrivée à Paris. On peut voir, revoir et revoir encore cette comédie sans s’en lasser. Elle se révèlera être un excellent exercice pour les muscles zygomatiques, ce qui est assez rare pour un film d’aviation ! Par ailleurs, des photos prises au cours du tournage sont disponibles sur le DVD. En les regardant, on constate que la réalisation du film a nécessité des moyens techniques considérables, particulièrement en ce qui concerne les avions. En effet, des répliques d’anciens appareils ont dû être construites, certaines pouvant même voler pour effectuer les prises de vues aériennes. Ce film est donc également hors du commun en ce qui a trait à sa réalisation.

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Thunder Birds (Pilotes de chasse)

Nous sommes en 1942 et les États-Unis viennent d’entrer en guerre suite à l’attaque de Pearl Harbour le 7 décembre 1941. Des films de propagande visant au recrutement de pilotes sont réalisés et "Thunder Birds" est l’un de ceux-ci. L’histoire a pour cadre une base d’écolage élémentaire située à Glendale en Arizona et nommée "Thunderbird Field # 1" où les recrues défilent à un rythme effréné. Celles-ci ne viennent pas que des États-Unis, puisqu’on retrouve des candidats-pilotes venus de Chine ou du Royaume-Uni, par exemple. D’ailleurs, la trame du scénario est basée sur une rivalité pour obtenir les faveurs d’une belle jeune dame de la région entre un jeune pilote britannique, ayant des difficultés à maîtriser sa peur du vol, et son instructeur américain. Sur le plan aéronautique, le film est assez intéressant car il montre de très belles vues en vol de Boeing PT-17 Stearman, Vultee BT-13 Valiant et North American T-6 Texan, ce qui est plutôt rare pour un film de guerre où il est plus l’habituel de voir des chasseurs ou des bombardiers en action. Qui plus est, c’est en couleur ! Certaines cascades aériennes ont été réalisées par Paul Mantz, un célèbre pilote spécialiste de la chose qui se tuera lors d’un vol effectué avec le "Phoenix" lors du tournage du premier film du même nom. Bref, voilà une oeuvre que l’on peut suivre sans problème, même de façon distraite, et, à la limite, que l’on peut regarder uniquement pour les vues aériennes.

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Top Gun "Maverick"

En commandant ce DVD, je ne m’attendais pas à grand chose de ce film, considéré comme étant la suite de "Top Gun" sorti en 1986 et qui avait enthousiasmé les foules à l’époque, y compris moi-même. Et j'ai bien eu raison de ne pas avoir trop d’attente de cette prise deux … Tout d’abord, le scénario est très (extrêmement) faible (il faut que ceux qui votent pour De Santis ou Trump puissent malgré tout comprendre quelque chose et y trouver le plus grand bonheur cocardier possible !) Dans un pays étranger, forcément pas ami des États-Unis, bien que possédant des Grumman F-14 Tomcat en plus de Sukhoi Su-57, une usine d’enrichissement d’uranium planquée dans un bunker menace la sécurité du monde et doit être éliminée. Évidement, l’accès a cette usine est loin d’être aisé et seuls les "meilleurs pilotes du monde" issus de Top Gun vont pouvoir l’accomplir. Et devinez qui est nommé pour entraîner ces pilotes ? … La tête brûlée de Pete "Maverick" Mitchell qui vient tout juste d’effectuer un vol d’essai à Mach 10 d’un prototype ultra secret d’avion hypersonique avant de le démolir ! Tout le reste de l’histoire est, évidemment, totalement prévisible. Ensuite, l’essentiel du film est un "copier-coller" de son prédécesseur, les Boeing F/A-18 Hornet ayant remplacé les Grumman F-14 Tomcat, au point que certaines scènes aériennes sont quasi identiques ! Par ailleurs, il y a de nombreux liens relatifs aux personnages avec le Top Gun original, ce qui rajoute une couche de "réchauffé" et de lourdeur. Par contre, il y a quelques bons points comme les séquences aériennes de synthèse qui sont assez réalistes, notamment lorsque les F/A-18 sont aux prises avec les Su-57. Mais ce n’est pas ça qui, à mon avis, sauvera ce film, pur produit américain puéril destiné aux foules sentimentales.

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The Way to the Stars

Disons-le d’emblée, il s’agit d’un film ennuyeux, "plate" comme on dit au Québec. L’officier-pilote Peter Penrose est affecté durant l’été 1940 à l’Escadron 720 à la base de la Royal Air Force d’Halfpenny Field. Ne cherchez pas ces références dans des documents historiques, elles sont purement fictives. L’essentiel de l’histoire tourne autour de la vie des pilotes de l’Escadron, leurs amitiés, leurs amours, leurs morts en mission. En 1942, l’Escadron 720 est envoyé au Moyen Orient et une escadrille américaine succède aux Anglais à Halfpenny Field. Toutefois, quelques militaires britanniques, dont, Peter Penrose, demeurent sur place comme contrôleurs au sol. S’en suit de nouvelles amitiés, de nouveaux amours et de nouveaux morts en mission … Question aviation proprement dite, on peut voir au début du film des Bristol Blenheim ainsi qu’un Avro Anson. Par la suite, l’Escadron 720 reçoit des Douglas DB-7 Boston, version destinée à la RAF du A-20 Havoc. Ce type d’appareil n’étant pas très courant, il s’agit, finalement du seul intérêt réel de ce film pour l’amateur d’avions. Quant aux Américains, c’est avec des Boeing B-17 Flying Fortress qu’ils débarquent à Halfpenny Field. Malheureusement, toutes les séquences purement aéronautiques sont très courtes.

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Dernière mise à jour : 12-06-2023.

© Pierre GILLARD