DVD
Vous trouverez, ci-après, une série de DVD que j'ai eu l'occasion de visionner et pour lesquels j'ai écrit une critique. Ils sont classés par sujets, puis par titres.
Hélicoptères
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DVD réalisé pour la compagnie Air Zermatt en Suisse, il présente les activités de la société et tout particulièrement le sauvetage en montagne comme le titre le laisse supposer ("Entre ciel et terre, les sauveteurs volants de Zermatt"). Au fil des années, Air Zermatt en tant qu'opérateur d'hélicoptères, s'est taillée une réputation enviable de sérieux et de qualité des services offerts à sa clientelle. Dans ce DVD, une très grande majorité de scènes montre les Lama et Alouette III d'Air Zermatt en oeuvre dans le massif du Mont Cervin, que ce soient des images récentes ou d'archives. D'autres séquences présentent aussi les autres modèles d'hélicoptères actuellement en service. Les commentaires sont en allemand, en anglais ou en français. C'est un DVD que quiconque aimant la montagne et les hélicoptères devrait avoir dans sa collection. Vous pouvez le commander directement chez Air Zermatt. Air Zermatt. Zone : 2. Existe aussi en cassette VHS. |
Aviation en Belgique
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Il s’agit d’un DVD produit par la Défense Belge afin de commémorer la fin de la télédiffusion de reportages militaires en 2011. En fait, Télévox a vu le jour en 1974 sous la forme de deux programmes mensuels destinés, alors, aux FBA (Forces Belges en Allemagne) ainsi qu’à leurs familles. Durant la majeure partie de son histoire, la réalisation des reportages de Télévox et la présentation des émissions a été confiée à des miliciens ayant reçu des formations en audio-visuel ou en journalisme. Bon nombre des grands noms des chaînes nationales belges y sont passés lors de leur service militaire obligatoire. On peut, d’ailleurs, en reconnaître quelques-uns lors de la première séquence du DVD qui est en fait un montage réalisé avec les nombreux présentateurs qui se sont succédés à l’antenne de cette émission. Malgré la fin du service militaire et le retrait des troupes belges d’Allemagne, Télévox a continué de fonctionner sur les deux chaînes nationales avec du personnel d’active ou civil. Toutefois, en 2011, la décision a été prise de continuer à diffuser des reportages uniquement via le canal Internet sur le site de la défense www.mil.be. Comme le nom l’indique, le DVD est un recueil de quelques reportages significatifs et l’amateur d’aviation belge risque d’y trouver son compte non seulement lors des reportages réalisés lors du premier vol sur Alpha Jet du prince Philippe de Belgique (1982) et au sujet des 60 ans de la Force Aérienne (2005), mais aussi lors de séquences au sujet du Service Médical (2010), de la Marine (1987) ou encore lors d’un reportage relatant la présence militaire belge en Afghanistan(2011). Même l’amateur canadien pourra aussi voir quelques bonnes vues intéressantes d’un Sea King à la feuille d’érable en action lors d’une mission STANAFORLAND. Ce DVD étant destiné aux anciens membres de Télévox, il sera peut-être plus difficile à trouver, mais si vous arrivez à mettre la main sur un exemplaire, n’hésitez pas à l’acquérir si l’aviation militaire belge est un de vos sujets de prédilection. Belgian Defence Audiovisual & Multimedia, février 2011. Zone : toutes, PAL. |
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De la nostalgie d'un bout à l'autre durant 119 minutes ! La SABENA était la fierté d'un pays. Cette compagnie a été une pionnière pour établir des liaisons régulières avec l'Afrique. Elle a été la première au monde à développer un réseau de lignes régulières par hélicoptères. La qualité de son service à bord créaient l'envie des compagnies concurrentes. Hélas, tout s'est arrêté le 7 novembre 2001; Swissair, qui détenait une part de la société belge entraîne la SABENA dans son lamentable crash. Ce DVD est composé d'une série de films de courte durée provenant d'archives fort intéressantes. Il y a, notamment, un film assez extraordinaire au sujet des premiers Boeing 707 exploités entre Bruxelles et Léopoldville ainsi qu'entre Bruxelles et New York. D'autres documents nous expliquent les coulisses de la maintenance des aéronefs et de l'exploitation de lignes aériennes. Bref, même si l'on n'est pas Belge, on appréciera ce DVD qui est accompagné d'un fort beau livret d'une centaine de pages contenant des entrevues avec des anciens membres du personnel, des photos et des explications au sujet des différents films contenus sur le DVD. Vous pouvez passer votre commande par le site Cinematek. Cinematek 2009. Zone : toutes. |
Aviation au Canada
Un parmi les nombreux titres de la série World Air Routes, ce DVD est consacré plus particulièrement à Air Labrador et à ses avions Beechcraft 1900 et De Havilland Canada DHC-6 Twin Otter. Si on en juge par le nombre de sujets couverts par cette série diffusée par Just Planes Videos, il doit y avoir une clientèle aimant ce genre de reportages quasi exclusivement filmés dans les cockpits. Pour ma part, je qualifierais ce DVD de soporifique. Il s'agit, ni plus, ni moins, d'un derush de 109 minutes tourné dans les postes de pilotage à l'exception de quelques scènes filmées à l'extérieur ou de rares vues de la cabine des passagers. Il n'y a aucun dynamisme dans les plans et aucun moyen de suivre l'évolution des vols. Mis à part un mot de bienvenue et l'entrevue d'un TEA, il n'y a pas de commentaires ni de fond musical. Ce DVD est donc destiné aux "accros" exclusivement. Zone : 1. |
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Ce coffret de deux DVD contient 13 épisodes d'une série de reportages diffusés sur les réseaux PBS aux États-Unis ainsi que sur Global Television Network et CHEK au Canada. D'autres réseaux internationaux devraient, sous peu, également diffuser les émissions "The Aviators". Chaque épisode dure 25 minutes et contient des reportages divers et variés ainsi que des entrevues, notamment avec Jeff Skiles, premier officier de l'Airbus A320 qui s'est posé sur la rivière Hudson. Les sujets, qui sont souvent intéressants, concernent principalement l'aviation générale et récréative. L'amateur d'aviation autant que le grand public devraient donc apprécier cette série car l'approche est très générale. Un essai intéressant, réalisé pour trois épisodes, consiste à faire atterrir un avion de ligne Embraer par, successivement, un pilote commercial, un pilote privé et une personne n'ayant jamais piloté ... dans un simulateur de vol, bien entendu ! Un autre sujet fort intéressant concerne la compagnie Westjet qui fait l'objet de reportages à multiples facettes. Finalement, le principal reproche qui pourrait être émis au sujet de cette série se situe au niveau technique. Tout d'abord, le son laisse souvent à désirer lors des entrevues et pourrait, de manière générale, être bien meilleur. Ensuite, les réalisateurs et monteurs semblent avoir manqué de variété de plans différents, car régulièrement, ce sont les mêmes séquences qui reviennent d'un reportage à l'autre. Enfin, un peu trop de sujets, bien que très intéressants, ont été tournés à Sun'n Fun et à Oshkosh ce qui donne un résultat manquant un peu de diversité visuelle. Évidemment les producteurs ne disposent pas des mêmes moyens que les grosses stations comme Radio-Canada ("Pour l'amour du Ciel") et il s'agit d'un début. Gageons que ces quelques imperfections seront corrigées lors des prochaines saisons et que la série gagnera encore en qualité. Par ailleurs, il serait peut-être intéressant d'envisager un jour une version française, non seulement pour le marché québécois, mais aussi pour le reste du monde francophone, essentiellement en Europe où beaucoup d'amateurs d'aviation sont intéressés par ce qui se passe au Canada. Zone : 1. |
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Ce coffret de deux DVD est la suite du précédent et contient également 13 épisodes de 25 minutes composant la seconde saison de ce recueil de reportages vidéo. Tout comme ce fut le cas pour la première saison, les sujets sont destinés tant aux amateurs d'aviation qu'au grand public néophyte. Techniquement, la qualité du son a été nettement améliorée, mais il manque toujours de variété dans les images. Certains sujets, tel celui fort intéressant à propos des hélicoptères de la police de Los Angeles (LAPD), manque à mon avis cruellement de séquences dynamiques. Par contre, j'ai beaucoup aimé le reportage au sujet du Heavenly Airpark, un village disposant d'une piste d'atterrissage où l'on peut avoir son avion à la maison. Fort intéressante également, la gestion du trafic aérien à Oshkosh, WI, lors du plus grand rassemblement d'avions au monde où 3000 mouvements peuvent être enregistrés en une journée; à certains moment, deux avions peuvent se poser simultanément sur la même piste en toute sécurité grâce à la bienveillance de nombreux contrôleurs aériens de la FAA tout de rose vêtus ! Il y a aussi de très bonnes images au sujet des courses Red Bull, mais, une fois encore, ce sont souvent les mêmes séquences qui sont répétées. Plusieurs reportages traitent de sujets militaires aux États-Unis comme Miramar ou le C-130 "Fat Albert" des Blue Angels. Même les amateurs d'émissions culinaires se régaleront à la vue de la séquence à propos d'un hamburger à 100 dollars à Greenville en Caroline du Sud. La suite sur votre lecteur DVD ! Zone : 1. |
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Le concept des deux premières saisons se répète lors de la troisième, c’est-à-dire 13 épisodes de 25 minutes chacun. Par contre, ce qui me semble caractériser cette série-ci est peut-être un caractère orienté plus vers les néophytes de l’aviation à l’exception d’une brève capsule "sécurité" destinée essentiellement aux pilotes privés et diffusée dans chaque épisode. Mon impression générale est que la série s’essouffle un peu et devient un peu monotone par moments. Néanmoins, plusieurs reportages m’ont toutefois fort intéressés; parmi ceux-ci j’ai noté le traitement des bagages à l’aéroport de Dallas Love Field, la présentation de la patrouille Black Diamond Jet Team, le B-29 Superfortress "Fifi" de la Confederate Air Force ainsi que la conversion d’antiques DC-3 avec des turbomoteurs Pratt & Whitney Canada. Il y a aussi quelque chose qui me dérange un peu avec "The Aviators"; lors du générique de fin d’épisode, on peut noter que les producteurs ont reçu des subventions des gouvernements du Canada et de l’Ontario alors que la très grosse majorité des sujets sont tournés aux États-Unis. Ne serait-il pas légitime pour le contribuable canadien de voir plus de reportages portant sur l’aviation au Canada ? Espérons-le pour la quatrième saison de cette série qui demeure malgré tout intéressante et distrayante. Zone : 1. |
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Voici donc la quatrième saison de cette série de documentaires en 13 épisodes de 25 minutes chacun. Je m’attendais un peu, suite à mon impression au sujet de la troisième saison, à une certaine lassitude ou à une monotonie des sujets, mais je dois bien l’avouer, j’ai malgré tout trouvé les épisodes de 2013 globalement plus intéressants que ceux de l’an dernier. Parmi les reportages marquants, je citerais : le SR-71, la rencontre avec Sean D. Tucker (pilote de voltige), la calibration des systèmes ILS par NAV Canada, les présentations au sujet des AWACS et des KC-135, l’hydravion Republic Sea Bee et leurs propriétaires nostalgiques, ainsi qu’une description de différents aspects de la gestion de l’aéroport de Fort Worth au Texas. Par le choix de sujets et de séquences variés, les réalisateurs réussissent à combler, je pense, les attentes d’un public tant néophyte qu’averti comme cela semble de mise depuis la première saison. J’ai, par contre, trouvé les petites capsules "Fly Safe" un peu superflues. En résumé, je trouve que cette quatrième saison reprend un peu du poil de la bête par rapport à la précédente. Zone : 1. |
"Aviature" est un documentaire de 48 minutes réalisé en 2000 par Bruno Boulianne et produit par André Gladu au sujet des pilotes de brousse. Celui-ci date un peu, mais il n’en demeure pas moins d’actualité car ce métier particulier d’aviateur n’a pas trop changé depuis l’origine même si les aéronefs ont malgré tout un peu évolué, quoique les Beaver, les Otter et parfois encore d’antiques DC-3 sont encore largement utilisés dans le Grand Nord Québécois. La grosse évolution réside plutôt dans les cartes (il fallait les dessiner soi-même à l’époque !) et surtout dans l’avènement du GPS qui a donné un peu plus de "confort" dans la navigation au-dessus des lacs, des rivières et des forêts. Le reportage est constitué exclusivement d’entrevues de pilotes de brousse bien connus ici au Québec entrecoupées de séquences présentant certains aspects de la vie quotidienne avec quelques belles vues d’avions légendaires tels que ceux cités plus haut. À aucun moment, il n’y a de commentaires en voix "off"; ce sont uniquement les anecdotes, les sentiments face au danger et les facettes du métier racontés par les pilotes qui servent de fils conducteur au reportage. Le montage est simple, sans artifice et sans musique rythmée. C’est probablement un peu ennuyeux pour le néophyte, mais dans ce cas-ci, c’est plus le contenu que la présentation qui importe et sur ce plan-là, on est gâté avec les commentaires de pilotes québécois réputés tels que Thomas Fecteau ou Jean-Marie Arsenault. |
L’Avro CF-105 Arrow était censé devenir le meilleur intercepteur au monde. Mythe pour les uns, réalité pour les autres, on ne le saura jamais vu que le programme a été arrêté par le gouvernement conservateur de l’époque avec John Diefenbaker à leur tête. Toujours est-il que le 20 février 1959 restera marqué dans les mémoires comme étant le "vendredi noir", avec le licenciement de plus de 13.000 employés du manufacturier suite à l’interruption immédiate de la production du CF-105 à Malton. Même à l’heure actuelle, cet avion hors normes continue de susciter l’intérêt chez les amateurs d’aviation. Avec cet ensemble de quatre DVD produit par AV House, les "Avroïtes" devraient se régaler, car il contient énormément d’archives intéressantes et souvent inédites. Le premier DVD, intitulé "Arrow From Dream to Destruction" dure 85 minutes et présente, à partir de 10 heures de films produits par Avro, les cinq Arrow qui ont effectivement volé. On trouve également sur ce DVD une séquence au sujet du dévoilement de l’Arrow et une présentation des maquettes volantes qui ont servi au développement de l’avion. Le second DVD de 82 minutes porte le titre "Flying Arrows – CF-105 Test Program" et montre des séquences tant au sol qu’en vol liées aux essais de l’Arrow. Un autre reportage, plutôt inédit, présente les essais de sièges éjectables effectués dans le désert de l’Utah. Vraiment très intéressant ! Quant au troisième DVD, "Building the Arrow plus Testing the Arrow Design", il présente de façon détaillée tout le processus de développement et de production en 79 minutes. Enfin, le quatrième DVD "CF-105 – Avro Arrow Enthusiast Edition" de 104 minutes est une compilation de dérushes de films originaux 16 mm d’Avro avec de nombreuses séquences totalement inédites comme la réalisation minutieuse à l’échelle d’une maquette représentant l’usine et la production du Arrow. Vraiment intéressant pour les maniaques de cet avion emblématique ! |
Le CF-100 Canuck a été le seul avion à avoir été produit en série par Avro. Décliné en plusieurs séries, il a aussi été le seul jet militaire entièrement conçu et réalisé au Canada à avoir volé pour l’Aviation royale canadienne. Le DVD comprend deux films originaux produits par Avro totalisant 60 minutes. Ce n’est pas long, me direz-vous, mais ce n’est pas cher non plus ! Les deux films présentent essentiellement la production à Malton, ON, ainsi que les tests en vol. Certaines séquences de tirs de roquettes ou à l’aide des mitrailleuses sont particulièrement impressionnantes et intéressantes. Le second film présente également les différents avions anglais contemporains du CF-100. Un bon DVD d’archive, donc. |
Le 9 mai 2012, le Boeing 720-023B C-FETB de Pratt & Whitney Canada effectuait son dernier vol de Saint-Hubert à Trenton. Bien entendu, Henry Tenby voulait réaliser un beau reportage au sujet de cet événement historique et, ne pouvant être présent ce jour-là à aucun des deux aéroports, avait engagé deux cameramen professionnels pour couvrir tant le départ au Québec que l’arrivée en Ontario. Malheureusement, on peut dire que les deux ont manqué leur coup, particulièrement celui qui était posté à la tour de contrôle de Saint-Hubert. Par ailleurs, et c’est bien dommage, ni Pratt & Whitney Canada, ni le service des relations publiques de la base de Trenton n’ont souhaité participer à la réalisation du reportage. Ce qui fait, qu’en bout de ligne, le DVD est souvent loin du résultat que l’on aurait pu espérer. Heureusement que, pour sauver quelque peu les meubles, le réalisateur a réussi à mettre la main sur des séquences vidéo amateurs qui, parfois, sont même meilleures sur le plan de la technique de prises de vues que celles des cameramen professionnels ! Celles-ci viennent donc compléter le reportage qui, au bout du compte, et incluant quelques annonces pour d’autres sujets, dure 60 minutes. Néanmoins, même si le côté technique est un peu décevant, sur le plan historique, le DVD est fort intéressant du fait du caractère unique de l’événement. C’est donc là que réside l’attrait pour cette production d’Henry Tenby. |
Buffalo Airways est une compagnie bien connue des passionnés d'aviation car elle opère actuellement des avions de légende comme le DC-3, le DC-4 ou le Curtiss C-46 Commando. Durant les années nonante, le photographe et caméraman Henry Tenby a eu l'occasion de réaliser quelques envolées à bord des DC-3 et DC-4 de cette compagnie d'aviation hors du commun. Inutile de préciser qu'il s'agit toujours de vols vers des terrains de fortune souvent réalisés en graviers. Lors d'un des vols filmés, un DC-3 équipé de skis se pose sur un lac gelé alors qu'il fait -30°C. Bref, si vous désirez voir des choses qui sortent de la routine habituelle de l'aviation commerciale, vous devez visionner ce DVD. D'un point de vue technique, les prises de vues sont généralement bonnes avec, toutefois, des longueurs. De nombreuses séquences air-air de DC-3, de DC-4, mais aussi de Canso ou de C-46, rendent ce DVD attrayant. Par contre, le son laisse sérieusement à désirer au point, à certains moments, d'en être désagréable. Mais que les audiophiles de moteurs radiaux se rassurent, il y a malgré tout des séquences sonores acceptables. |
Entre 1970 et 1997, les Forces canadiennes ont utilisé cinq Boeing 707-347C connus sous leur nom militaire de "CC-137 Husky". Ces avions avaient la grande particularité d'être polyvalents car pouvant transporter des passagers, du fret et servir de ravitailleur en vol grâce à deux Misson Pods installés en bout d'ailes. Ces cinq Boeing ont été largement utilisés tant lors d'opérations militaires que lors de missions humanitaires. Ils servaient également à la liaison régulière entre le Canada et l'Allemagne où étaient stationnées des troupes canadiennes. AirlineHobby.com, sous la houlette d'Henry Tenby, propose deux DVD au sujet de ces avions sous les couleurs canadiennes. La qualité des images, provenant essentiellement des archives de la Défense, sont très bonnes et les sujets intéressants. Parfois il s'agit de reportages montés, parfois de derushes. Le son est généralement de bonne qualité, mais, quelques fois, le commentaire est en peu mis en sourdine. Sur le premier DVD, on va assister tout d'abord à un bref rappel historique du transport militaire de passagers avant de se remémorer le pont aérien qui avait été mis en place entre Hong Kong et le Canada au profit des boat people vietnamiens. On assiste, par après, au départ d'un des Boeing de l'aéroport de Québec. Vient ensuite un reportage très intéressant sur le convoyage transatlantique de chasseurs CF-5 de Bagotville accompagnés par un CC-137 qui effectuera plusieurs ravitaillements en vol durant le trajet qui mènera les avions canadiens à Andoya en Norvège. Le DVD, qui dure 60 minutes, se termine par plusieurs petites séquences tournées à Trenton, à Lahr ou lors de vols de passagers. |
Ce second DVD de 75 minutes continue dans la lignée du premier. Il couvre principalement la période de 1990 à 1992. Souvenez-vous, c'était l'époque de la Guerre du Golfe au cours de laquelle les CF-18 Canadiens étaient déployés à Doha au Qatar au côté de F-16 américains basés ordinairement en Espagne et de Mirage F-1 français. Bien entendu, les CC-137 furent mis à contribution, non seulement pour effectuer les rotations de personnel, mais aussi, sur place, pour effectuer des missions de ravitaillement en vol des CF-18. Le DVD se poursuit avec des séquences tournées en Yougoslavie ainsi que lors de missions humanitaires à Kiev et après le passage de l'ouragan Andrew en Floride. Il se conclut par quelques vues d'E-3 Sentry (AWACS) et de Boeing 707 de l'OTAN prises en vol ainsi qu'à Geilenkirchen en Allemagne où ces appareils sont basés. Ces deux DVD devraient plaire tant aux fans de Boeing 707 qu'aux amateurs intéressés par l'histoire des Forces canadiennes. Même s'il y a quelques longueurs présentes essentiellement sur le second DVD, l'ensemble demeure excellent et dynamique comparé à d'autres productions du genre. |
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Ce reportage de 30 minutes réalisé par Vic Pelletier dans la série des « Histoires oubliées » nous présente un pilote hors du commun qui fut un des pionniers de l’aviation au Québec. Paul Lapointe eut la piqûre de l’aviation lorsqu’il vit passer l’escadrille italienne d’Italo Balbo au-dessus de son village en 1933 alors qu’elle se rendait à Montréal lors de son périple depuis l’Italie vers les États-Unis. Il devint pilote au cours de la Seconde guerre mondiale où il vola sur différents types d’avions, le Spitfire, notamment. Une fois la paix revenue, Paul Lapointe développa les activités aériennes au départ de l’aéroport de Rimouski et fut à l’origine de la création de Québecair. Ce DVD est un incontournable pour qui s’intéresse à l’aviation au Québec. Le montage est bien fait quoique, parfois, les avions apparaissant à l’image ne sont pas nécessairement représentatifs du contexte de la narration. Par contre, il y a quelques vues très intéressantes des premiers avions de Québecair. L’ensemble est réalisé de façon dynamique avec plusieurs entrevues avec des membres de la famille de Paul Lapointe ainsi qu’avec certains amis ou collaborateurs de celui-ci. Outre la possibilité d’acquérir le DVD à un prix tout à fait honnête, la location par visionnement en ligne est également possible au départ du site des Histoires oubliées. Les Productions Vic Pelletier Inc. Zone : 1. |
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La mention suivante est clairement indiquée sur la couverture de la pochette de ce DVD : "Noise Hazard - 86 minutes of ear-splitting Dart engined HS748s". Que ceux qui ne parlent pas anglais se rassurent, ils vont comprendre tout de suite ce dont il s'agit ! En effet, le Hawker Siddeley (Avro) HS.748 est un avion de la catégorie des Fokker F-27 et Handley Page Dart Herald, des appareils tous mus par des turbomoteurs Rolls-Royce Dart dont le bruit épouvantable reste gravé dans les mémoires de tous ceux qui de près ou de loin ont pu approcher des avions équipés de ce type de moteurs. Le DVD réalisé par Henry Tenby ne peut nous faire manquer cet aspect des choses et vous serez très certainement amené à diminuer le volume lors du visionnement. Ceci étant dit, le sujet couvert est très intéressant car le HS.748 a été un avion fort apprécié au Canada tant pour le transport de passagers sur des lignes régionales que pour le transport de fret. De plus, étant "haut sur pattes", cet avion britannique a démontré des aptitudes indéniables à opérer à partir de pistes sommaires ou en gravier, ce qui fait qu'il a été fort apprécié dans le nord du pays. Enfin, chose rare pour de la mécanique anglaise me diront certains, il s'est taillé une bonne réputation en matière de fiabilité. Mais, de plus en plus, il faut parler du HS.748 au passé car ses moteurs d'ancienne génération sont très gourmands en carburant et le rendent moins compétitif par rapport à des appareils plus récents tels l'ATR ou le Dash 8 qui sont plus chers à l'achat, mais moins dispendieux en opération. Henry Tenby a donc voulu réaliser une sorte d'hommage aux HS.748 utilisés au Canada et le résultat est convaincant si on aime ce genre de production. Les images sont en général de bonne qualité de même que le son assourdissant. Toutefois, lors de certaines prises de vues en extérieur, le vent soufflant dans le microphone vient un peu gâcher ces séquences. Des avions de plusieurs compagnies ont été filmés, notamment Air North, Calm Air et First Air. Les séquences ont été réalisées tant à l'extérieur durant différentes phases (démarrage, roulage, décollage et arrêt) ainsi qu'à bord de vols passagers ou cargo, ce qui rend l'ensemble assez varié. |
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Imaginez ! En 2009 (moment du tournage), des avions datant de la Seconde Guerre Mondiale volant en service régulier, tant pour le transport de passagers que de fret. C'est effectivement possible et c'est à Yellowknife, dans les Territoires du nord-ouest canadien, que l'on peut encore voir ça. La compagnie opérant ces reliques s'appelle Buffalo Airways et est mondialement connue de tous les amateurs d'avions ayant un intérêt pour les vieux avions, tels les DC-3, DC-4, C-46, CL-215 et L.188. L'occasion est donc trop belle pour présenter sous forme de série télévisée le quotidien de cette entreprise familiale lors de la saison la plus dure: l'hiver. Durant plusieurs mois, des missions de transport diverses sont filmées, les acteurs étant simplement le personnel de Buffalo, pilotes, techniciens et équipes au sol. 13 épisodes de 45 minutes chacun sont réalisés pour la première saison de cette série sortant un peu de l'ordinaire télévisuel traditionnel. Au cours du temps, nous pouvons voir les conditions de travail souvent éprouvantes pour le personnel, tel le changement d'un moteur de Curtiss Commando par -30°C avec les moyens du bord sur un aéroport éloigné. Très intéressant également, le vol de convoyage de deux bombardiers d'eau Canadair CL-215 de Yellowknife à Izmir en Turquie avec son lot de problèmes tant mécaniques que liés aux conditions atmosphériques. D'un point de vue technique, les images sont parfaites, les plans excellents et le tout monté de façon dynamique. Toutefois, d'épisodes en épisodes, ce sont régulièrement les mêmes images qui reviennent comme s'il manquait un peu de séquences différentes. Mais, entendons-nous, c'est du détail quand on considère les moyens importants mis en oeuvre pour réaliser cette série. Le son est également très bon sachant qu'il n'est pas toujours évident de capter correctement les conversations dans un système d'interphone. D'ailleurs, lorsque les conversations ne sont pas très bonnes, des sous-titres ont été ajoutés afin de faciliter la compréhension. Par contre, je trouve que l'on entend pas assez le son grave et puissant des moteurs en étoile (j'appelle ça de la musique !) de ces merveilleux avions. Si je trouve le tout d'excellente facture, il y a toutefois un côté énervant et désagréable lorsqu'on regarde les 13 épisodes en rafale. En effet, cette série a été montée pour les chaînes de télévision nord-américaines, History Television, notamment, et pour que "l'Américain moyen" se souvienne de ce qui s'était passé trois minutes avant qu'il ne revienne de s'être soulagé la vessie durant une pause publicitaire, on fait régulièrement des résumés de l'épisode en cours. Ce qui fait que l'on peut estimer le rendement réel d'un épisode à un peu plus de 35 minutes. Un autre aspect désagréable est le côté exagérant et souvent trop dramatique de la narration chère aux émissions américaines "à sensation". Mais dans son ensemble, cette série est à voir et le coffret de trois DVD de la première saison est un indispensable à tout amateur d'aviation. En bonus avec le coffret, il y a quelques entrevues et des vues du tournage. |
Pourquoi changer une recette qui fonctionne ? La saison deux d'Ice Pilots NWT a donc été réalisée par les producteurs dans la lignée de la première saison. Mes commentaires au sujet de ce second coffret de trois DVD sont donc en tout point semblables à ce que j'ai déjà écrit au sujet du premier. Pas la peine d'en dire plus. Je mentionnerais, toutefois, quelques épisodes intéressants comme la recherche d'un Canadair CL-215 au Venezuela ou d'un Lockheed Electra à Coventry en Angleterre ainsi que les atterrissages d'un DC-3 muni de skis sur un lac gelé ou d'un autre sur une piste de fortune en sable. La série se termine au printemps avec le départ à la retraite du chef-pilote, Arnie Schreder. Pour le reste, on commence à sentir une certaine répétition et ce qui devient franchement agaçant, je trouve, c'est le commentaire. Comment vais-je le supporter une troisième saison ? |
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Je suis arrivé à supporter le commentaire de cette troisième série d’Ice Pilots ! Est-ce que c’est parce que je m’y suis habitué ou est ce que par ce que je l’écoutais d’une façon distraite en admirant quelques magnifiques plans des C-46, CL-215, DC-3, DC-4 et Electra de Buffalo Airways, je ne sais pas. Quant au contenu des épisodes, ça devient un peu le "Dallas" de Yellowknife; les rampies deviennent copilotes, Buffalo Joe les fait suer et, après avoir passé quelque temps dans la compagnie, donnent leur démission. Les séquences à retenir seront le remake du film "The Dambusters" avec un DC-4 piloté par Arnie Schreder dont ce sera la dernière apparition en relativement bonne santé. On le reverra amaigri et amoindri, mais ayant toujours le sourire, lors du dernier épisode après avoir subi un traitement contre le cancer. La mission à Resolute Bay et Alert avec un Lockheed Electra donnera lieu à de très belles image du Grand Nord canadien. Enfin, les deux derniers épisodes mettront en vedette les Canadair CL-215 lors d’attaques contre des incendies de forêts. C’est d’ailleurs bien dommage qu’il n’y ai pas plus de séquences à leur sujet car ça change un peu de la monotonie des autres épisodes. Petit cerise sur le gâteau des belles images de la série, la séquence où Buffalo Joe sort son Norseman CF-SAN. Ce coffret de trois DVD est donc à recommander seulement si vous êtes un fan de la série où si vous aimez les belles images d’avions sortant de l’ordinaire. |
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Rendu à la quatrième saison, après avoir vu les premiers épisodes, une certaine impression de déjà vu s’empare très vite du téléspectateur même s’il existe des séquences inédites, comme l’accident d’un Lockheed L.188 à l’atterrissage à Yellowknife, ou émouvantes, comme la cérémonie de dispersion des cendres d’Arnie Schreder, ancien chef-pilote de la compagnie Buffalo Airways décédé du cancer. Le commentaire ne s’améliore guère avec le temps puisque la série est toujours destinée au même public dont je parlais lors de ma critique de la première saison. Bref, il n’y a pas grand-chose à dire au sujet de cette série. Heureusement que les images demeurent spectaculaires car il s’agit bien, selon moi, du seul intérêt de ces trois DVD. J’ai toutefois bien aimé la séquence assez unique du transport d’un CL-215 sur un navire à destination de la Corée du Sud. Intéressantes aussi, les quelques minutes "bonus" lorsque Joe McBryan effectue un vol avec son Norseman CF-SAN pour aller chercher des pièces d’un Lockheed 10 accidenté au bord d’un lac, il y a de nombreuses années. Pour résumer, je donnerais le même commentaire que pour la saison précédente : un coffret à acquérir exclusivement pour les images ou si vous êtes un fan de la série. |
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À 160 miles nautiques au nord de Yellowknife dans les Territoires du Nord-Ouest, il existe une piste en gravier connue sous le nom de "Salamida". En 1993, elle fut le théâtre d'un pont aérien destiné à y acheminer du matériel devant servir à la mine de diamant Koala. Un des avions utilisés pour transporter de l'équipement lourd et volumineux fut le Lockheed L100-30 Hercules C-GHPW de la compagnie NWT Air. Alors que beaucoup de gens connaissent la version militaire C-130 (CC-130 au Canada), peu savent qu'il existe aussi une version civile tel l'appareil dont il est question dans ce DVD. Tout comme pour les Hercules aux couleurs militaires, les L100-30 civils sont également réputés comme étant des camions du ciel. Vous pourrez le constater tout au long des séquences proposées : bulldozers en pièces détachées, camions, matériel de forage, bref tout ce qui peut rentrer dans la soute de l'avion est livré à Salamida. Le DVD est très intéressant car il montre également l'élinguage des véhicules et du matériel lourd vers la mine Koala par le Boeing-Vertol 234 Chinook d'Helifor. Une séquence de cette opération est même filmée à partir d'un autre hélicoptère, ce qui est exceptionnel. Des prises de vues d'atterrissages et de décollages de DC-4 de Buffalo Airways ainsi que de Twin Otter de Ken Borek Air rendent le documentaire de 63 minutes varié. Les images sont de bonne qualité et le son est acceptable à l'exception de quelques enregistrements et une entrevue effectués à l'extérieur où le vent est venu perturber le microphone. En résumé, Henry Tenby a réussi couvrir cette opération de transport dans le nord du Canada de façon attractive et variée, ce qui fait de ce DVD une très belle réussite dans le genre. |
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Il s'agit d'un très beau coffret de trois DVD produit par Radio-Canada dans les deux langues nationales à l'occasion du centenaire de l'aviation au Canada. Les deux premiers DVD reprennent les quatre épisodes de l'émission "Pour l'amour du ciel" ayant été diffusés durant l'automne 2009 tandis que le troisième contient des entrevues et reportages "bonus", qui n'ont pas été diffusés. DVD #1 : contient les épisodes 1 et 2. "Premier vol" montre plusieurs premiers vols, tel un enfant qui prend l'avion pour la première fois, un pilote de chasse qui passe un test en vol sur un CF-18 ou la réplique du Silver Dart qui prend les airs afin de commémorer le centenaire de l'aviation au Canada. "Conquérir le territoire" est, selon moi, l'épisode le plus intéressant de la série car il relate différents aspects de l'aviation de brousse, tant au niveau des avions, comme le Beaver ou le CL415, que des pilotes tel Pierre Vallières, qui pose son Twin Otter sur des pistes non préparées, ou Thomas Fecteau pionnier de l'aviation dans le nord du Québec. DVD #2 : contient les épisodes 3 et 4. "Ligne de vie" démontre les côtés indispensables de l'avion et de l'hélicoptère, que ce soit pour effectuer le sauvetage de marins finlandais dans une mer démontée, rapatrier de Cuba une personne victime de malaises cardiaques ou être le lien médical avec les populations isolées de la Baie d'Ungava. "Braver le danger" est consacré, notamment, aux pilotes effectuant des démonstrations aériennes, tels nos extraordinaires "Snowbirds", aux pilotes d'essais ainsi qu'à leurs épouses et familles. DVD # 3 : contient des entrevues avec les réalisateurs, des responsables techniques et quelques pilotes. Il y a également plusieurs séquences intéressantes et non commentées qui sont complémentaires aux sujets abordés dans les quatre épisodes. Enfin, il y a quelques images d'archives non sonores assez inédites, incluant le premier vol du Beaver en 1947 ainsi qu'une évacuation sanitaire effectuée avec un Norseman de la Saskatchewan. De manière générale, cette série est extrêmement bien filmée et de nombreux moyens ont été investis par Radio-Canada afin que le résultat sorte un peu de l'ordinaire. D'un point de vue technique, c'est donc une très belle réussite sauf, peut-être, un montage un peu trop dynamique à certains instants de l'épisode "Ligne de vie" où des plans sont passés en accéléré, ce que je trouve énervant. Quant au contenu, bien qu'excellent en grande majorité, il pêche parfois par un texte un peu sensationnaliste comme, par exemple, lors de la séquence au sujet du Commandant Robert Piché. Par ailleurs, aucune mention n'est faite au sujet des dizaines de milliers de techniciens et ingénieurs qui, au Canada, conçoivent, produisent et entretiennent des aéronefs de toutes tailles alors que le commanditaire de l'émission était, justement, l'industrie aérospatiale. Pourrait-on suggérer à Radio-Canada que ceci fasse l'objet d'une nouvelle série d'émissions ? En tous cas, il n'en demeure pas moins que ce coffret doit faire partie des archives de tout amateur d'aviation au Canada qui se respecte. Un grand bravo à Radio-Canada pour cette initiative ! |
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Ce DVD est chronologiquement le premier d’une série produite par Henry Tenby au sujet de Trans-Canada Air Lines (TCA), précurseur d’Air Canada. Le principe consiste à dénicher des documents filmés d’époque et à les compiler pour le plus grand plaisir des amateurs d’aviation canadienne. Comme son nom le laisse supposer, ce titre couvre la période des années 1940 avec deux films. Durant ces années-là, l’aviation était encore embryonnaire et réservée essentiellement à une classe aisée de voyageurs. Les deux documents démystifient quelque peu ce moyen de locomotion innovateur, mais tellement méconnu du grand public (ceci est encore vrai à l’heure actuelle, d’ailleurs !) En 1943, alors que le monde est en guerre, TCA a produit un film de 31 minutes intitulé "Swift Family Robinson" présentant en détail le périple d’une famille de Montréal à Vancouver à bord des Lockheed Lodestar qui équipaient, alors, la compagnie pour les vols intérieurs. Même si la qualité technique du document, théoriquement en couleur, s’est détériorée au fil du temps, il n’en demeure pas moins intéressant pour ses vues air-air des Lodestar ainsi que pour les images prises aux différents aéroports du pays. Par contre, la qualité du second film, intitulé "A New Map for Canada" et réalisé en 1947, est nettement supérieure, surtout pour les prises de vues aériennes. La trame de fond de l’histoire est un gamin qui dessine une carte du Canada alors que son père, pilote, explique simultanément la présence de TCA d’un océan à l’autre. Les images d’avions sont très intéressantes avec des vues de Lodestar, de DC-3 et de Northstar. Les couleurs sont bien présentes, quoiqu’un peu fades. Mais n’oublions pas qu’il s’agit de pellicules ayant 70 ans d’âge ! |
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Trans-Canada Air Lines (TCA) était la compagnie nationale canadienne avant qu’elle ne soit rebaptisée "Air Canada" en 1965 afin d’avoir un nom pouvant aisément se dire tant en anglais qu’en français. Dans les années 1950, TCA disposait déjà d’un important réseau de lignes aériennes tant continentales qu’intercontinentales. C’était l’époque des Douglas DC-3, Canadair North Star ainsi que des Lockheed Lodestar et Super Constellation. Avec ce DVD, Henry Tenby nous propose de nous plonger dans quelques documents extraits des archives d’Air Canada datant de cette époque où les voyages en avion de ligne étaient réservés essentiellement à une clientèle privilégiée. La première séquence du DVD est intitulée "Mr. Barnaby Sleeps in the Sky" et avait été réalisée par TCA pour sensibiliser le public à la sécurité du transport aérien. Le film est monté sous forme d’une comédie, mais, par contre, les séquences présentant les différents aspects sécuritaires des vols et de l’entraînement des pilotes sont, quant à elles, bien réelles et sérieuses. Le second film intitulé "No Barriers" ne se limite pas à TCA, mais présente l’aviation au Canada au début des années 1950. C’est ainsi que vous pourrez voir aussi des Canso, des DC-3, des Norseman ainsi que d’autres avions de brousse de l’époque ou encore des hélicoptères, des Bell 47 et des Sikorsky S-55, notamment. Il s’agit, à mon avis, de la portion la plus intéressante du DVD. "A Great Day for Flying" est le titre du troisième film qui présente la préparation et l’organisation d’un vol avec des vues de DC-3 et de North Star. Enfin, le quatrième film est intitulé "TCA 845". Le titre ne représente pas un numéro de vol, mais bien l’identification du formulaire de réclamations pour les passagers ! Dans ce document pour le moins inédit et destiné au personnel de la compagnie, le président de TCA, G.R. McGregor, explique différents cas de mauvais comportement d’employés qui se sont présentés ainsi que la manière de les éviter à l’avenir afin de satisfaire au mieux la clientèle. Le DVD se conclut par une séquence de promotion d’un autre titre de la série au sujet du Viscount sous les couleurs de TCA. Sur le plan technique, il semblerait que la numérisation des anciens films originaux fut loin d’être évidente, mais le résultat vaut la peine car, finalement, dans ce cas-ci, c’est la valeur historique du document qui compte. |
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Le Vickers Viscount est un avion britannique en avance sur son temps. À l’ère des avions à moteurs à pistons tels que le North Star et le Constellation, voici qu’arrive un quadriturbopropulseur sous les couleurs de Trans-Canada Air Lines. Elle est, d’ailleurs, la première compagnie nord-américaine à commander et mettre en service cet avion révolutionnaire, principalement au bénéfice du passager qui voit son confort singulièrement amélioré avec d’immenses hublots et, surtout, sans les vibrations induites par les moteurs à pistons. Le DVD de 88 minutes présente des films d’archives fort intéressants. Deux parmi ceux-ci traitent du Viscount en général, de ses premières mises en service et de ses ventes internationales. Les trois autres séquences sont spécifiques aux Viscount en service à la TCA. La première montre le déroulement d’un vol de livraison depuis l’Angleterre jusqu’à Montréal. La seconde est un reportage au sujet de la mise en service du Viscount chez TCA et de ce que cela entraîne comme adaptations au sein de la compagnie, que l’on parle des aspects opérationnels, de la formation des équipages ou des techniciens, par exemple. Et la dernière, qui est ma favorite, évoque le fonctionnement de TCA à l’heure du Viscount. Intitulée "Red Carpet" (tapis rouge), on y voit, notamment, le système de réservation par téléphone et au comptoir ainsi le transfert de l’information d’un site à un autre par télétype. Les côtés opérationnels et techniques sont également abordés dans cette séquence que je caractériserais d’archéologie aéronautique ! Comme dirait ma compagne Louise, tous les jeunes travaillant dans l’aviation à l’heure actuelle devrait la visionner pour se rendre compte des conditions technologiques de l’époque. |
Aviation en général
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Filmé en IMAX dans 18 pays et sur 7 continents, ce film réalisé par Brian J. Terwilliger pour le National Geographic est, en fait, une réflexion au sujet de la place de l’avion, même inconsciente, dans nos vies au quotidien et dans l’évolution de l’humanité. Certaines scènes sortent absolument de l’ordinaire, comme les vues sous-marines de l’atterrissage d’un De Havilland Canada DHC-6 Twin Otter sur flotteurs aux Maldives. Le suivi du parcours d’une fleur coupée au Kenya et qui se retrouve trois jours plus tard dans un vase sur une table dans chalet en Alaska en plein hiver est également une séquence fort originale montrant à quel point le transport aérien peut être efficace. Les images sont fantastiques et le seul petit reproche que je pourrais faire est qu’on aurait aimé avoir encore plus de belles vues d’avions ! Mais cette œuvre, car c’est bien comme cela qu’il faut l’appeler, est agréable à regarder grâce, notamment, en version anglaise, à la narration d’Harrisson Ford d’un texte dont la qualité se situe bien au-dessus de la mêlée des habituels commentaires de documentaires nord-américains. La version du DVD en ma possession permet d’écouter le récit en anglais, en français et en mandarin (!). Par ailleurs, 12 petits reportages et séquences additionnelles, représentant plus de 100 minutes de visionnement, sont également présents sur ce DVD. Ceux-ci sont fort intéressants et montrent certains aspects du tournage et de la réalisation du film, ainsi que des vidéos promotionnelles de partenaires de la réalisation, Airbus et FedEx. Zone : non communiquée. |
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Réalisé et produit par Brian J. Terwilliger, bien connu pour son film "Vivre à l’ère des avions", ce documentaire est un petit bijou. Pour ma part, je le classe en tête de toutes les productions du genre traitant d’aviation générale, car il s’agit littéralement d’une ode dédiée à ce secteur de l’aéronautique, certes moins spectaculaire que l’aviation militaire ou l’aviation commerciale. "One Six Right" est, en fait, le numéro de la piste la plus souvent utilisée de l’aéroport de Van Nuys (KVNY) en Californie. Celui-ci, situé dans la région de Los Angeles, est un des plus achalandés au monde et est entièrement dédié à l’aviation générale (pas question d’y voir le moindre vol commercial ou à bas coût là !) 232.000 mouvements y sont enregistrés chaque année et pas moins de 200 entreprises et commerces y sont établis. Ce serait, d’ailleurs, un excellent modèle à suivre pour le développement notre aéroport de Saint-Hubert ! Dans le documentaire, tous les aspects de l’aviation générale sont mis à l’honneur : les avions d’affaires, les hélicoptères, les avions privés, les warbirds et autres jets de collection, l’acrobatie aérienne, les écoles de pilotage, la lutte contre les feux de forêts et les vols médicaux. Certains effets spéciaux et prises de vues air-air donnent du dynamisme à l’ensemble. De nombreux témoignages, y compris de célébrités d’Hollywood, ajoutent beaucoup de crédibilité au récit. L’histoire détaillée de cet aéroport, qui débuta ses activités en 1928, permet de se rendre compte de l’évolution de ce qui fut autrefois le Los Angeles Metropolitan Airport. C’est là que, par exemple, le "Pregnant Guppy" a été construit par Aero Spacelines à partir d’une cellule de Boeing KC-97 Stratocruiser … à l’extérieur à l’aide de simples échafaudages ! C’est là aussi que les avions Bach ont été produits. En plus de tous ces aspects, le documentaire est aussi un plaidoyer pour le maintien des aéroports privés ou destinés à l’aviation générale. En effet, les États-Unis, et plus particulièrement la Californie, ont connu bon nombre de fermetures d’aéroports et d’aérodromes, dont certains ont marqué l’histoire de l’industrie aéronautique américaine comme Burbank, où des générations de Lockheed ont été produits. On rappelle, d’ailleurs, au passage, la douloureuse fermeture et la destruction des pistes de Chicago Meigs Field en 2003 lors d’un raid nocturne de bulldozers orchestré par un maire complètement débile (Richard M. Daley). Le danger de disparition est donc réel, y compris pour Van Nuys maintenant complètement entouré d’habitations et de lotissements. Et bien entendu, il est aussi question des plaintes liées au bruit des avions et des hélicoptères émises par les résidents des alentours … C’est partout pareil ! Dans le documentaire, on explique, donc, les mesures qui ont été mises en place afin de limiter les nuisances sonores pour les riverains. Bref, pour moins de 10$ sur Amazon, on est loin d’être perdant en acquérant ce DVD. Zone : non communiquée. |