30 juin 2005. Pour cette troisième journée de reportages réalisés au sujet de compagnies d’hélicoptères opérant des Lama dans le Val d’Aoste en Italie, je retrouve tôt le matin la petite équipe d’Air Green dont la base est située sur le site d’un ancien poste électrique à Saint-Denis.

En fait, j’avais déjà eu l’occasion d’effectuer un reportage au sujet d’Air Green à Saint-Denis quatre ans plus tôt et c’est ainsi que je retrouve Giuseppe, un technicien et assistant de vol que j’avais connu à cette occasion. Par contre, je rencontre pour la première fois le reste de l’équipe, dont notre pilote, Davide Cattaneo.

Après l’inspection prévol du SA315B Lama I-MURE, nous décollons pour Gressoney-Saint-Jean où un premier transport est rapidement effectué alors que les rayons du soleil n’éclairent pas encore le village. Puis nous nous rendons au col de la Seigne situé au pied du massif du Mont-Blanc, où nous allons passer une bonne partie de la journée.

Pour débuter, je me trouve à l’endroit où le Lama vient chercher les innombrables charges à monter au refuge en construction situé un peu plus haut en montagne. Le décor est majestueux et idéal pour la photographie d’hélicoptères en action.

Un moment donné, je suis invité à monter au chantier du refuge en construction et là, on vient encore d’augmenter d’un cran la beauté du décor devenu très minéral avec l’altitude. Quelques nuages épars viennent par moment agrémenter les images du Lama piloté par Davide à l’œuvre.

Une fois le travail terminé au col de la Seigne, nous redescendons à Courmayeur, à l’héliport situé à la sortie du tunnel du Mont-Blanc où nous nous étions posés deux jours plus tôt avec le Lama d’Helops.

Dans l’après-midi, nous nous rendons à Cogne où du matériel doit être monté à une étable située en altitude. Mais lorsque nous arrivons sur place, les fermiers n’ont encore rien préparé et, finalement, ce sont les assistants de vol et le pilote qui sont obligés d’aider à préparer les charges dans les filets.

Lors du premier voyage, j’embarque à bord du Lama accompagné du fermier, d’un assistant de vol ainsi que d’une chatte et de ses chatons ! En fait, le rôle de ces charmants minous sera d’éviter la présence de souris ou de rats à l’étable.

Une fois rendu à l’étable, j’assiste aux rotations du Lama. Des fois, l’une ou l’autre belle vache me sert d’avant-plan pour mes photos, donnant un cachet bucolique d’alpage à mes photos.

Et puis, nous rentrons à la base de Saint-Denis. Mais pour les deux techniciens-assistants de vol débute le nettoyage du Lama, de sa vérification et de sa préparation pour le lendemain. Quant au pilote, lui, il s’atèle à la rédaction de toute la paperasse requise après l’ensemble des vols effectués durant la journée écoulée. Et pour mois, il s’agit du terme de ces trois belles journées passées à voler en hélicoptère dans le Val d’Aoste. Une fois encore, je m’estime privilégié de pouvoir vivre de tels moments en montagne.

À Saint-Denis avant le départ :

En vol, vers le col de la Seigne :

Au col de la Seigne :

À Cogne :

Retour à Saint-Denis :

Ce matin, à l’aéroport de Saint-Hubert, Édouard Painchaud et moi-même avons assisté au départ d’un Boeing CF-18A Hornet de l’Escadron 433 de l’Aviation royale canadienne. Pour ne rien manquer, nous nous sommes confortablement installés à la terrasse du restaurant d’Air Richelieu, à l’ombre, en sirotant un jus Oasis bien frais !

Hier, la météo était peu encline à effectuer du travail à l’extérieur : averses de pluie et orages étaient au rendez-vous en plus du smog résultant de la fumée de feux de forêts. Mais le petit Jésus de la météo a toutefois fait une exception au-dessus du conteneur du Musée de l’aérospatiale du Québec à l'aéroport de Saint-Hubert … En effet, mis à part quelques gouttes au moment du dîner pique-nique, le reste du temps, il a fait sec même si l’air était très humide. Mais tout autour, nous pouvions observer de la pluie et entendre le grondement du tonnerre.

Le but de cette seconde journée de restauration du planeur Mortensen 1PM C-GUOW consistait à démonter "la baignoire", c’est à dire la cuvette dans laquelle le pilote prend place à l’avant du fuselage, ceci afin d'ensuite nettoyer les décennies de crasse accumulée en dessous.

Ce n’était, évidemment pas la tâche la plus agréable à effectuer (les restes d’un cadavre de souris ont même été trouvés !), mais les deux bénévoles du MAQ, Claudiu et Stéphane, s’en sont acquittés à grand usage d’huile de bras, de brosses de toutes tailles et de toutes formes, de savon et d’eau. À noter qu’aucune source d’eau n’étant disponible à proximité du conteneur du MAQ, ce sont des bidons contenant de l’eau de pluie récupérée à notre domicile qui ont été utilisés. Petite touche écolo au passage !

Bien entendu, pour le dîner, c’est Louise qui est entrée en jeu avec un pique-nique qui, une fois de plus, a fait l’unanimité, notamment ses tartelettes aux fraises et à la rhubarbe en guise de dessert. Le MAQ se doit de soigner ses bénévoles, non ?

Cette étape peu agréable des travaux de remise en état du planeur étant achevée, "maintenant on va pouvoir aller de l’avant dans la vraie restauration et le remontage" déclare Stéphane qui est le coordonnateur du projet. Ce sera pour le Jour 3 prévu un peu plus tard au cours de l’été car, avant, quelques travaux de peinture sont requis sur le conteneur.

Sélection de photos prises lors du Jour 2 :