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20 years of Alpha Jet in the Belgian Air Force
29 septembre 2012
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Si vous allez à un spectacle aérien et qu’il fait mauvais temps, mais que Marc Arys, policier de son état, est dans les parages, vous allez très vite oublier le ciel gris et la pluie tant son humour vous revigorera. Plus sérieusement, Marc a aussi publié quelques livres, dont ceux au sujet du Marchetti et du Fouga Magister sous les couleurs belges en collaboration avec Serge Van Heertum et dont vous pourrez trouver les critiques à la rubrique "bibliographie". Avec "20 years of Alpha Jet in the Belgian Air Force", il a travaillé en solo comme on dit dans l’aviation. Ce livre dédié à l’Alpha Jet à la Force Aérienne Belge accuse un certain âge, mais n’en demeure pas moins fort intéressant comme je le mentionne dans cette nouvelle critique. |
Numérisation de diapositives d’Alouette et de Lama (suite)
27 septembre 2012
Photo collection Kenneth Swartz |
Vous avez peut-être remarqué que je vous ai laissé durant quelques jours sans petits articles sur mon blogue. Ceci était dû au fait que j’ai consacré tout mon temps libre à terminer le traitement des dernières diapositives d’Alouette et de Lama de la collection de mon ami Kenneth Swartz que j’avais numérisées à la fin de l’année dernière. C’est ainsi que j’ai traité sur Photoshop environ 250 diapositives en un peu moins de 10 mois. Sachant qu’il me reste plusieurs milliers de diapositives et encore quelques autres milliers de photos et de négatifs de ma propre collection à numériser et à traiter, je pense m’être créé du travail pour plusieurs années ! Surveillez donc régulièrement les mises à jour de mon site "Alouette & Lama". |
Premier vol d'un NH90 belge
26 septembre 2012
Cliquez sur la photo pour obtenir une image en pleine grandeur.
Le 18 septembre dernier, le premier NH90 destiné à la Composante Air de la Défense Belge a effectué son premier vol à Marignane en France. Il s’agit d’un appareil de type TTH (hélicoptère de transport tactique) très proche de la version française "Caïman". Théoriquement, la version navalisée et de recherche et de sauvetage destinée à remplacer les quatre derniers Westland Sea King aurait dû être opérationnelle avant la version TTH, mais du retard a été pris dans l’intégration des systèmes à bord de cette version de l’hélicoptère européen. |
Le commandant Robert Piché à l'ÉNA
14 septembre 2012
Photo : Joëlle Vachon/ÉNA |
Tout le monde se souvient de cet atterrissage en vol plané d’un Airbus A330 d’Air Transat aux Açores suite à une panne de carburant causée par une fuite au-dessus de l’Atlantique durant la nuit du 23 au 24 août 2001. Le pilote aux commandes de cet avion ce soir-là était Robert Piché qui a ainsi sauvé la vie de 306 personnes. Dans les jours qui ont suivi, les médias ont propulsé Robert Piché à l’avant-scène tour à tour comme héros national, puis, après avoir été fouiller dans son passé, comme ancien trafiquant de drogue ayant été incarcéré aux États-Unis. Bien mal leur en a pris, car au Québec, c’est sa première image de pilote hors du commun que les gens ont retenu de lui. Pour ma part, après avoir lu et vu différents documents au sujet de l’origine du problème de fuite et de sa gestion dans le cockpit, je m’étais fait une idée cinglante de technicien et d’ingénieur, sans appel possible : pourquoi avoir agit de mémoire en appuyant sur le bouton de transfert de carburant sans évaluer la cause du débalancement de carburant entre les réservoirs des deux ailes (voir rapport en lien ci-après) ? Toutefois, le 4 février de cette année, j’ai eu l’occasion d’assister à une première conférence de Robert Piché et c’est là que les facteurs humains qui ont prévalu dans la gestion de l’incident me sont apparus et sont venus largement nuancer l’idée bien cartésienne que je m’en étais faite. Par la suite, j’ai rencontré Robert Piché à quelques autres occasions et à chaque fois, je me suis trouvé face à quelqu’un de profondément humain. Mon collègue Carl Garneau ayant eu le même sentiment à son propos, nous nous sommes dits qu’il fallait impérativement que Robert Piché vienne parler à nos étudiants de l’École nationale d’aérotechnique. C’est ainsi que, le mercredi 12 septembre 2012 vers 10h45, nous accueillons le commandant Piché à l’entrée de l’école dans le cadre d’une activité organisée par le groupe étudiant "Aéro-ÉNA". Une fois certains détails techniques réglés au sujet de la conférence devant se donner durant la pause de midi, j’ai le privilège de servir de guide à notre invité pour une visite de l’école qui débute par quelques laboratoires d’avionique. Nous continuons ensuite par les locaux militaires et les hélicoptères Bell CH-146 Griffon de l’EITA pour terminer par les hangars de l’ÉNA. En chemin, je propose à Robert Piché de monter à bord de notre Canadair Challenger C-FBEI. Instinctivement, il s’installe à gauche dans le cockpit. Pour ma part, je prends place dans le siège de droite. Il s’agit pour moi d’un moment assez unique; je suis assis dans le même cockpit que ce pilote extraordinaire et lui explique les particularités des systèmes avioniques de l’avion probablement assez différentes technologiquement de l’Airbus A330 qu’il a l’habitude de piloter ! |
Pour le repas du midi, nous avons opté pour une formule conviviale où se trouvent assis à la même table autour du commandant Piché quelques étudiants, des professeurs, des membres du personnel ainsi qu’un représentant de la direction. Une fois de plus, lors de nos échanges, ce sont les aspects humains de sa vie et de sa carrière qui sont évoqués. En parlant du film "Piché, entre ciel et terre" où il est incarné par Michel Côté, lorsque je lui demande quel est son sentiment de se voir interprété par quelqu’un d’autre, il me dit fort humblement : "je ne peux pas répondre à ça; je suis quelqu’un du peuple et je n’ai pas de réponse à cette question". Au terme du repas, nous descendons à l’Agora où Robert Piché entame sa conférence face à un public d’environ 200 étudiants, professeurs et membres du personnel de l’ÉNA. Durant plus d’une heure, en tant que brillant orateur, il captive l’attention de son auditoire par le récit des événements ayant mené à son atterrissage spectaculaire aux Açores 11 ans plus tôt. Puis, Carl et moi, avons l’honneur de lui remettre un souvenir de son passage à l’ÉNA sous la forme d’un petit moteur monocylindre fonctionnel muni d’une hélice et entièrement réalisé sur les machines-outils de l’école. |
Mais Robert Piché n’est pas encore au bout de sa journée à l’ÉNA. En effet, il effectue en début d’après-midi un vol en double-commande sur notre RV-6A en compagnie de Claude Hélie, une autre grosse pointure de l’aviation québécoise qui a été le pilote d’essai de cet avion entièrement réalisé par les étudiants, les professeurs et les techniciens de l’école. Une foule d’étudiants est présente pour l’événement de même que les médias, invités pour la circonstance. Je vous propose de lire à ce sujet le communiqué diffusé par mes collègues des communications sur le site du collège et pour lequel vous trouverez un lien ci-après. Juste avant de mettre le moteur en route, un journaliste, se croyant probablement fort brillant, demande à Robert Piché s’il a vérifié qu’il y avait assez de carburant pour effectuer le vol. Nullement choqué par la question, il répond tout simplement avec humour : "cet avion est capable de planer aussi bien qu’un Airbus A330 !" Bien évidemment, c’est cet extrait-là qui sera diffusé aux nouvelles de TVA alors que d’autres séquences auraient été probablement plus appropriées. De retour sur le plancher des vaches, Robert Piché passe encore plus d’une demi-heure à se faire prendre en photo tantôt avec l’un, tantôt avec l’autre, à signer des autographes, tout ceci en ayant un sourire et quelques mots sympathiques pour chacun. Vraiment, Monsieur Piché, vous m’impressionnez ! Photos prises lors de la visite du commandant Piché à l'ÉNA. Rapport d'indident du vol Air Transat 236. Communiqué de l'ÉNA au sujet de la visite du commandant Piché. Site de la Fondation Robert Piché. Information précédente au sujet du commandant Robert Piché. Information précédente au sujet du groupe étudiant "Aéro-ÉNA". |
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Dans les médias Cet événement à donné lieu à de nombreux échos dans les médias. Voici quelques liens vers des articles et des reportages à ce sujet : Reportage de Charles Faribault à TVA. Article du Journal de Montréal (À noter le choix de la photo … Décidément, le Journal de Montréal est meilleur dans sa rubrique des chiens écrasés !) Article dans le Courrier du Sud. Article dans la Relève de Boucherville. Reportage radio sur FM 103,3 (l'entrevue du commandant Piché est excellente, mais devinez qui a pris la photo avec le cellulaire de la journaliste !) |
Wings & Wheels à Saint-Mathieu-de-Beloeil
12 septembre 2012
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Dimanche dernier, pour la deuxième fois, j’ai assisté au Wings & Wheels organisé à l’aérodrome de Saint-Mathieu-de-Beloeil, événement destiné à tout public intéressé par l’aviation ou (non exclusif) par les anciennes voitures. Étant de service pour assurer la promotion de l’ÉNA, je m’y suis rendu avec Titine que j’ai stationnée à côté du RV-6A de l’école, ce qui fait que les deux aspects de la manifestation étaient couverts par notre présentation ! Malgré le vent, la météo était très bonne, surtout si on la compare avec la tempête et les orages de la veille. Tout au plus, les photographes devaient composer avec le passage de nuages, un peu plus denses durant l’après-midi. Le public était présent en nombre sans que la foule ne soit oppressante. Le tout s’est déroulé dans une ambiance décontractée où il était possible de rencontrer les fiers propriétaires tant des avions et des hélicoptères que ceux des véhicules anciens ou des hot rods. Bref, j’ai beaucoup aimé cet événement même si le fait de m’occuper de la promotion de l’ÉNA m’a quelque peu entravé dans la photographie des mouvements d’avions. Photos prises lors du Wings & Wheels à Saint-Mathieu-de-Beloeil. Information au sujet de la précédente édition du Wings & Wheels à Saint-Mathieu-de-Beloeil. |
Portes ouvertes chez Helicraft
8 septembre 2012
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C’est en 1969 qu’Helicraft vit le jour sous l’impulsion de Lucien Levrot, un pilote français maintenant décédé. Très rapidement, la compagnie établie à Saint-Hubert se tailla une excellente réputation en tant qu’école de pilotage. C’est d’ailleurs chez Helicraft que j’ai obtenu ma licence de pilote professionnel d’hélicoptères entre 1994 et 1996. J’ai donc encore très bien connu Lucien et le hangar de type Quonset Hut. Par la suite, plusieurs propriétaires se sont succédés et, depuis 2001, Helicraft appartient au groupe B Allard Inc. qui possède aussi les compagnies Coast-to-Coast Helicopters, Exact’Air, Héli-Excel, Heli-Inter et Mustang Helicopters. Après plusieurs transformations successives, les installations de la base de Saint-Hubert se sont agrandies de façon significative afin de pouvoir disposer de bâtiments et de hangars confortables permettant, notamment, d’effectuer la maintenance de la flotte d’hélicoptères du groupe. Hier, le public était convié entre 15h00 et 20h00 à venir visiter les nouvelles installations sises le long du chemin de la Savane et je dois dire que j’ai été impressionné par ce que j’ai pu y voir. Ceci démontre une fois de plus que Saint-Hubert est un lieu d’excellence aéronautique dont les élus et la population devraient se montrer fiers. |
"Aviature"
3 septembre 2012
Juste avant la longue fin de semaine de la Fête du travail, j’ai reçu par la poste le DVD intitulé "Aviature" que j’avais commandé à l’ONF quelques jours plus tôt. Ce documentaire dévoile un coin de la vie quotidienne des pilotes de brousse. Après l’avoir visionné deux fois afin de bien apprécier les commentaires de certains pilotes québécois bien connus, je vous en propose ma critique à la rubrique « DVD » : |
Larry Milberry et Hugh Halliday nous préparent un livre au sujet du Norseman
1er septembre 2012
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Si le DHC-2 Beaver est bien connu de tous, le Noorduyn Norseman l’est beaucoup moins alors que cet avion de brousse a été conçu bien avant, en 1935 en fait, et affichait déjà à l’époque des performances supérieures au futur avion légendaire de De Havilland Canada. Construit à plus de 700 exemplaires à Cartierville (Montréal), il a été, semblerait-il, totalement oublié des éditeurs de livres traitant d’aéronautique. Tout au plus trouve-t-on à son sujet quelques articles spécifiques, souvent d’excellente facture. En collaboration avec Hugh Halliday, Larry Milberry a entrepris la réalisation d’un livre qui devrait donner au Norseman la place qu’il mérite dans nos bibliothèques de passionnés d’aviation. Il constituera le cinquième volume de la série Aviation in Canada publiée par Canav Books et devrait être lancé en février 2013. Informations sur le blogue de Canav Books. |
Un C-130J dans le ciel de Saint-Hubert
31 août 2012
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Depuis hier, un Lockheed CC-130J Hercules des Forces canadiennes effectue des vols à partir de l’aéroport de Saint-Hubert. Cet appareil est, en fait, affecté au transport et au largage de l’équipe de parachutisme militaire des Skyhawks qui se produit ce vendredi et ce samedi au Festival culturel militaire de Montréal à 15h30. Parmi les autres activités à caractère aéronautique de ce festival se déroulant au Vieux port, notons le passage de CF-18 tous les jours à 13h30 jusqu’à lundi. À signaler à nos amis belges que l’équipe des Skyhawks devrait être présente au spectacle aérien de Sanicole (Hechtel) du 14 au 16 septembre 2012 pour ce qui semble être leur seule démonstration en dehors du Canada et des États-Unis cette saison. Information précédente au sujet de C-130 Hercules. Un CT-155 Hawk et deux CT-156 Harvard II aussi Mise à jour du 2 septembre. Également présents à Saint-Hubert durant la fin de semaine du travail pour le Festival culturel militaire, un British Aerospace CT-155 Hawk ainsi que deux Beechcraft CT-156 Harvard II venus de Moose Jaw en Saskatchewan. Dimanche, j'ai eu l'occasion de photographier le Hawk au roulage. Mais, alors qu'on l'attendait au retour de sa présentation au-dessus de Montréal sur la piste en service 06L, il s'est posé à contre-sens sur la 24R. Quant aux deux Harvard II, un seul était photographiable depuis le périmètre de l'aéroport et ils n’ont pas volé, le dimanche en tous cas. Photos du Hawk et d'un Harvard II. Autres photos prises à CYHU : Bell 206L C-GPIV - Beech C24R C-FBOC - Cessna 152 C-FRUF - PA31 C-GDBK. |
Une réplique d'un Blériot accidentée lors de son premier vol
31 août 2012
Le samedi 25 août dernier, la magnifique réplique d'un Blériot XI "militaire" construite par Pierre Racette a malheureusement été accidentée lors de son vol inaugural à Sainte-Hyacinthe. Fort heureusement, le pilote s'en est sorti indemne. Voici la vidéo de ce premier vol et de l'accident diffusée sur YouTube : |
Je vous propose ci-après quelques articles au sujet de cet avion ainsi que quelques photos de celui-ci prises au Centre Canadien du patrimoine aéronautique lors du début de sa construction ainsi qu'à l'École nationale d'aérotechnique lors de la journée de l'aviation des Cadets de l'air du 28 mai 2011 : La réplique du Blériot XI-2 de Pierre Racette: Un appareil d'exception (AviActu). Pierre Racette & Marcel Deschamps’s Blériot - 1913 Blériot XI Militaire Project (RoTec). Magnifiques photos du vol du Blériot de Jean-Pierre Bonin. Un vol inaugural qui se termine mal pour une réplique du Blériot (AviActu). La réplique du Blériot XI-2 de Pierre Racette (Ailes québécoises). |
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Première visite au parc Jacques-de-Lesseps à Dorval
18 août 2012
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Depuis le 25 mai 2012, un parc a été aménagé le long de la clôture au sud de l’aéroport de Montréal-Pierre-Elliott-Trudeau afin que le public puisse venir admirer les mouvements d’aéronefs. Situé le long de la rue Jenkins, il porte le nom de Jacques-de-Lesseps, premier aviateur à avoir survolé Montréal en Blériot le 2 juillet 1910. Quelques arbres, des bancs, des poubelles et un gradin garnissent le parc. Ce dernier fait face à la piste 06R/24L et est fort prisé par les photographes, surtout les deux dernières rangées. En effet, à cette hauteur, il est possible de photographier tous les avions circulant sur la voie de circulation "Alpha" ainsi que sur la piste sans être trop gêné par la double rangée de clôture. La lumière est bien placée jusqu’à environ 15h00, mais, par contre, il n’est pas toujours évident de photographier les jets d’affaires ou les plus petits avions qui rejoignent les FBO de l’avenue Ryan, car ils sortent loin sur la piste à la bretelle A1 (même avec un 400 mm, il restent petits !) et décollent très vite. C’est ce que j’ai pu constater hier en y effectuant une première visite malgré une météo plus qu’incertaine. Plusieurs panneaux explicatifs permettent aussi au public de s’informer sur la configuration de l’aéroport ainsi que sur les différents modèles d’avions que l’on peut y observer. On ne peut donc que bénir cette excellente initiative d’ADM. Espérons maintenant que vandales et autres tagueurs ne "modifient" pas l’aspect de cet endroit unique. Un autre espoir serait qu’un parc semblable soit aménagé sur le chemin Saint-François au nord de l’aéroport pour y observer le trafic de la piste 06L/24R après 15h00 ! Photos prises hier : Aéroport de Montréal - Aeromexico - Air Canada - Air Canada Express - Air Transat - American - Bombardier - Delta - First Air - Jazz - Porter - Royal Jordanian - SATA - SAG - Starlink - United - Westjet. Articles et photos au sujet du parc : Ciel Québécois - Veilleurs aéroportuaires - Jean-Pierre Bonin. |
Achèvement du transfert des photos de Fotopic sur Zenfolio
10 août 2012
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Hier je suis enfin arrivé à bout du transfert des quelques milliers de photos aéronautiques qui existaient sur la galerie Fotopic et qui étaient devenues inaccessibles depuis le 9 mars 2011 suite à la faillite du gestionnaire anglais du serveur. À ce jour, ce sont donc exactement 10728 images d’avions, d’hélicoptères ou de scènes aéronautiques que je vous propose sur la galerie Zenfolio. N’hésitez pas à l’explorer et à laisser un commentaire de temps à autre, ce sera toujours apprécié ! Galerie "Passion aviation". Galerie "Alouette & Lama". |
Un après-midi avec Air Glaciers
9 août 2012
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Peu avant midi le jeudi 19 juillet, je quitte la région de Domodossola non sans avoir effectué durant la matinée un ultime vol à bord du Lama I-FLAX d’Air Walser. En chemin, j’effectue une brève halte une fois de plus chez Air Zermatt à Raron où je prends encore quelques clichés du Lama HB-XII à l’extérieur avant de continuer ma route. À Sion, en l’espace de quelques minutes et avec un peu de chance, j’assiste à un atterrissage et à un décollage de la légendaire Alouette III HB-XCB qui, comme sa collègue de Lauterbrunnen, est toujours utilisée pour le sauvetage en montagne. Ayant finalement vu ce qui avait à voir chez Air Glaciers à Sion, je décide de me rendre à la base de Collombey exploitée également par cette compagnie. La sympathique préposée à l’accueil à Sion prévient même sa collègue de Collombey de ma venue. Lorsque j’arrive sur place, je constate la présence sur l’héliport d’un Sikorsky S-76B privé que je ne manque pas de photographier. Nicolas, un assistant de vol, se souvenant d’un reportage que j’avais effectué en 2009 à Yvorne lors duquel il était présent, me propose de l’accompagner en camion pour aller voir un Lama soulever un petit chalet servant pour l’entreposage de matériel de ski dans les environs. Christian, le pilote, qui se souvient, lui aussi, de mon reportage réalisé trois ans auparavant, joue d’habileté pour, dans un premier temps, lever et déposer le toit du chalet dans une prairie voisine. La seconde étape consiste à déplacer le corps du chalet d’une quinzaine de mètres sur la propriété et, enfin, dans un troisième mouvement, le toit est replacé sur le chalet à son nouvel emplacement. Une fois les élingues et sangles rangées, mon retour s’effectue à bord du Lama. Une fois de plus, je suis toujours agréablement surpris par l’accueil reçu de la part du personnel et des dirigeants des compagnies opérant dans les Alpes. Qu’ils en soient tous mille fois remerciés car, grâce à eux, je passe des moments extraordinaires. Après avoir pris congé de mes amis d’Air Glaciers, je me rends à Lausanne où je passe la nuit avant de prendre l’avion le lendemain matin à Genève Cointrin. C’est ainsi que je clôture mon tour des Alpes 2012. Photos prises le 19 juillet avec Air Glaciers. Toutes les photos au sujet d'Air Glaciers. |
Tour des Alpes
8 août 2012
Comme chaque fois que c’est possible, je passe une partie de mes vacances dans les Alpes pour effectuer des reportages au sujet des hélicoptères Alouette et Lama qui, au fil des années, voient leurs effectifs se réduire à cause de l’arrêt de production de composants critiques, du coût prohibitifs des pièces de rechange et du projet surprenant d’Eurocopter de retirer le certificat de type de ces hélicoptères en 2018. Cette année, les deux compagnies ciblées sont Air Walser à Trontano, près de Domodossola en Italie et Heli Rezia établie à San Vittore dans les Grisons en Suisse italienne dont je vous ai déjà parlé dans des articles précédents. Mais, lors de mon périple, je visite également d’autres sociétés, héliports ou aéroports. C’est ainsi que mon "tour des Alpes 2012" a pour point départ et d’arrivée l’aéroport de Genève Cointrin où je loue une voiture. La première étape "hélico" cette année a lieu le samedi 7 juillet chez Heliswiss à Gruyères où je photographie un Agusta-Bell 206 et un Schweizer 300. Le Lama HB-XTD à bord duquel j’ai volé à plusieurs reprises est toujours présent dans le hangar de même qu’un Ecureuil B3. Je passe l’après-midi du même jour chez Air Glaciers à Lauterbrunnen où j’immortalise les mouvements des hélicoptères résidents (Ecureuil et EC130), l’Alouette III HB-ZEQ utilisée pour le secours en montagne ainsi qu’un Agusta A109SP DaVinci privé. Le lundi 9 juillet, ma journée débute rapidement encore chez Air Glaciers à Lauterbrunnen pour saluer un ami pilote puis à la B.O.H.A.G. à Gsteigwiler où le directeur de la maintenance en vacances a laissé des photos d’Alouette et de Lama prises en Inde à mon attention. Je continue mon chemin vers Alpnach dont je vous ai aussi déjà parlé et ensuite à l’aéroport de Stans-Buochs où se situe l’usine Pilatus. Je parcours en voiture le périmètre de l’aéroport pour me rendre dans la foulée dans les bâtiments de la société Alpinlift avec qui je passerai l’après-midi pour assister à une opération de débardage avec leur Lama. Malheureusement, je manquerai de peu un ami français venu lui aussi faire des photos sur cet aéroport suisse ce jour là. Le lendemain-matin, je suis reçu à la compagnie Wucher Helicopter de Ludesch en Autriche qui dispose d’une flotte intéressante d’hélicoptères dont des Lama, l’objet de ma visite. Un sympathique employé m’emmène voir deux Lama opérationnels ainsi que deux autres appareils cannibalisés pour les pièces, l’un portant une immatriculation du Costa Rica et l’autre du Pérou. Je ne pensais pas rencontrer autant d’exotisme dans ce petit patelin d’Autriche ! Il me dit que les deux Lama sont utilisés exclusivement pour l’élagage des arbres à l’aide du dispositif de scies circulaires (voir vidéo ci-dessous). Un peu plus tard dans la matinée, j’effectue un bref arrêt chez Rhein Helikopter à Balzers au Liechtenstein où je photographie un Cabri G2. Je continue mon chemin en passant par Samedan où je fais halte chez Heli Bernina, un ancien opérateur de Lama, dont une employée efficace s’empresse de m’envoyer par courriel des photos des ces anciens hélicoptères. Finalement, j’aboutis à San Vittore chez Heli Rezia où je passerai trois magnifiques journées. Du lundi 16 juillet au jeudi 19 juillet, ce sera chez Air Walser que j’aurai l’occasion d’assister à de belles opérations de travail aérien effectuées avec un Lama. Toutefois, aucun vol particulier n’étant prévu le mardi 17 juillet, je me rends avec un ami pilote de la compagnie chez Air Zermatt à Raron où je photographie (enfin) l’EC135 dehors ainsi que le Lama HB-XII en révision générale. Gerold Biner, le CEO de la compagnie, me montre fièrement les documents de bord de cet appareil qui compte maintenant plus de 18 000 heures de vol ! On nous présente aussi le Bell 429 HB-ZSU tout neuf et arrivé en Suisse le vendredi 13 juillet depuis le port d’Anvers en Belgique. Photos d’Alouette et de Lama : Air Glaciers Lauterbrunnen – Air Zermatt Raron – Souvenirs – Wucher Helicopter. Autres photos d’aviation : Aérodrome d’Ambri – Aérodrome d’Interlaken - Aérodrome de Lodrino - Air Glaciers Lauterbrunnen – Air Zermatt - Anciens avions – Avions d’affaires des Caraïbes – Avions d’affaires portugais - Avions d’affaires suisses - Avions privés européens – Avions privés des États-Unis - Forces Aériennes Suisses – Heli Alps - Hélicoptères privés suisses - Heliswiss Gruyère – Heli TV - Rhein Helikopter. |
Comment construire une maison en une journée avec un Lama
3 août 2012
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Le mercredi 18 juillet 2012, j’ai accompagné une équipe de la compagnie italienne Air Walser et son hélicoptère Lama sur un chantier de construction d’une maison située à flanc de montagne et surplombant le lac Majeur à Trarego Viggiona. La suite dans l’article repris en lien ci-après. Pour la petite histoire, le Lama utilisé pour cette opération est immatriculé I-FLAX et un des plus anciens appareils de ce type convertis à partir d’une Alouette II. Article "Comment construire une maison en une journée avec un Lama" (PDF 5,1 Mo). Photos prises lors de la construction de la maison. |
Photos à l’aéroport de Bruxelles, à l’héliport de Leeuw-Saint-Pierre et à la base aérienne de Beauvechain
2 août 2012
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Au cours de mon séjour en Europe cet été, par deux fois, j’ai été prendre des photos des avions en approche finale pour la piste 25 gauche de l’aéroport de Bruxelles-National et à chacune de ces occasions, j’ai eu la chance de voir du trafic sortant un peu de l’ordinaire ainsi que quelques nouvelles compagnies qui manquaient à ma collection. Lors de mon départ pour le Canada, depuis le terminal, j’ai aussi photographié l’ancien bâtiment de l’aéroport avec une lumière matinale intéressante. Je me suis également rendu à deux reprises à l’héliport de Leeuw-Saint-Pierre où j’ai pu photographier quelques hélicoptères belges intéressants. Enfin, j’ai effectué une brève visite privée au 1er Wing de la Composante Air de la Défense Belge à Beauvechain où j’ai pris quelques photos des hélicoptères Agusta A109BA. Photos prises à l'aéroport de Bruxelles-National en 2012. Photos prises à l'héliport de Leeuw-Saint-Pierre : Heli Service Belgium - Opérateurs commerciaux - Hélicoptères privés. Photos prises à la base aérienne de Beauvechain. Informations précédentes au sujet de : l'aéroport de Bruxelles National - Leeuw-Saint-Pierre - Beauvechain. |
Le Centre canadien du patrimoine aéronautique célèbrera les 70 ans de l'Escadron 425 ce samedi
1er août 2012
Image : RCAF-ARC |
Le Centre canadien du patrimoine aéronautique établi à Sainte-Anne-de-Bellevue accueillera ce samedi bon nombre d'invités de marque afin de commémorer les 70 années d'existence de l'Escadron 425 "Alouette". Il est également prévu que deux CF-18 viennent effectuer quelques passages au-dessus du Centre. |
L’Agusta Westland AW139 : un monstre de puissance
29 juillet 2012
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Alors que je suis en reportage chez Air Walser le 16 juillet dernier, un Agusta Westland AW139 de la compagnie Air Green se pose à Trontano pour déposer un patient et le transférer à bord d’une ambulance routière. En effet, cet hélicoptère immatriculé I-NOST est utilisé au Piémont pour effectuer du secours aérien et est équipé à cette fin de tout le matériel de sauvetage requis dont un treuil. En ce qui me concerne, c’est la première fois que j’approche de près un AW139 et je dois dire que je suis immédiatement impressionné par l’espace disponible en cabine ainsi que par l’avionique agencée autour de quatre écrans EFIS. Moins visibles, en dessous des capots, deux turbomoteurs Pratt & Whitney Canada PT6C-67C sont capables de fournir chacun en permanence une puissance de 1531 chevaux, ce qui permet d’utiliser cet hélicoptère dans les conditions d’altitude et de chaleur élevées. Ce que l’on sait moins à propos de l’AW139, c’est qu’il avait été envisagé un moment donné que la chaîne de production en Amérique du Nord soit établie à Mirabel. En effet, en 1998, lorsque la conception d’un hélicoptère de 15 places destiné à remplacer la famille des Bell Huey, 205, 212 et 412 a été lancée, le projet, alors connu sous la désignation d’AB139, devait être réalisé conjointement par Agusta et Bell. Dès lors, il eut été possible qu’une ligne d’assemblage des appareils soit implantée à l’usine montréalaise de Bell. Mais l’accord entre les deux partenaires fut rompu et, ensuite, l’italien Agusta fusionna avec l’anglais Westland. L’hélicoptère fut dès lors renommé AW139 et construit à Vergiate en Italie ainsi qu’à Philadelphie aux Etats-Unis. Au Canada, on peut voir régulièrement des appareils de ce type effectuer du secours aérien en Ontario sous les couleurs d’Ornge. Ci-après, vous trouverez une vidéo fort intéressante, même si elle est en italien, au sujet de la conception et de la réalisation de l’AW139. |
Vol avec le Lama HB-ZWA
28 juillet 2012
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Le vendredi 13 juillet 2012 est un jour de chance. Renato Belloli, directeur d’Heli Rezia, me propose d’effectuer un petit vol photo dans les environs de la base de San Vittore avec le Lama immatriculé HB-ZWA. Les doubles commandes sont installées à ma plus grande joie; ce sera seulement la troisième fois de ma vie que je piloterai un Lama. Par ailleurs, au moment de décoller l’appareil, je suis un peu anxieux car cela fait aussi sept ans que je n’ai plus vraiment piloté un hélicoptère. Mais tout se passe comme si j’avais volé la veille; le Lama reste bien stable en stationnaire. Ce qui me fait dire que l’hélico, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas ! Non loin de San Vittore, nous choisissons une clairière située au sommet d’un flanc de montagne et d’où je peux prendre de belles photos d’action du Lama que Renato me présente en vol sous différents angles. Quelques minutes plus tard, une fois plusieurs rafales de prises de vues terminées, j’embarque à nouveau dans l’hélicoptère et j’effectue le vol du retour sans autre problème en suivant les conseils prodigués par Renato. Voilà donc un superbe souvenir de pur bonheur qui restera à tout jamais gravé dans ma mémoire. Merci Renato ! Photos du Lama HB-ZWA d'Heli Rezia. Photos souvenirs après le vol avec le Lama HB-ZWA d'Heli Rezia. |
Travail aérien avec Heli Rezia
27 juillet 2012
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Heli Rezia est une sympathique compagnie d’hélicoptères établie sur l’aérodrome de San Vittore dans le canton des Grisons et qui dispose de trois appareils prévus pour effectuer du travail aérien : un Écureuil B2, un Ecureuil B3 et un Lama. Étant venu pour un reportage au sujet de ce dernier à l’invitation de M. Renato Belloli, je vous en parlerai ultérieurement. Au cours de mon séjour chez Heli Rezia, j’ai toutefois l’opportunité de voler sur l’Écureuil B2 immatriculé HB-XVM le mercredi 11 juillet 2012. Je suis immédiatement étonné des aptitudes de cet hélicoptère pour effectuer du levage en basse et moyenne montagne avec des charges, certes, légèrement inférieures à celles du Lama et du B3, mais qui s’acquitte de ses tâches sans faiblesse. Le pilote, Nicola Terribilini, manie l’hélicoptère de main de maître en utilisant exclusivement plusieurs miroirs installés à l’avant de l’appareil. En effet, contrairement au B3, le B2 n’est pas équipé du dispositif de fenêtre au plancher permettant d’avoir une vue directe sur la charge depuis le siège du pilote. Nous passons la journée à transporter tantôt des charges, tantôt des personnes dans les magnifiques vallées des Grisons et du Tessin. À l’heure du midi, nous nous posons sur une aire gazonnée située dans une bretelle d’accès à l’autoroute face au centre commercial COOP de Tenero pour aller y prendre le dîner. Ce qui est absolument incroyable, c’est qu’aucune personne à l’allure "officielle" ou aucun représentant des forces de l’ordre ne viendra nous demander quoi que ce soit. Par ailleurs, mis à part deux cyclotouristes, personne ne s’arrête pour regarder ce qu’il se passe; le trafic des véhicules se poursuit comme si de rien n’était. Nous sommes en Suisse et l’hélicoptère fait partie du quotidien au même titre que l’autobus postal. La journée, qui avait commencé sous le soleil se termine en évitant autant que possible, les averses orageuses de même quelques précipitations de faible grêle. Le lendemain après-midi, c’est avec Alessio Martinoni et l’Écureuil B3 HB-ZCM que je pars sous un magnifique ciel bleu. Nous effectuons le même genre d’opérations que la veille avec le B2, avec en prime le levage d’une vache morte. La journée se clôture sur l’aérodrome d’Ambri où Heli Rezia dispose d’une base secondaire établie dans un hangar bétonné ayant abrité des Vampire à l’époque de la "Suisse paranoïaque". Et le troisième jour, ce sera encore Alessio Martinoni et l’Écureuil B3 ZCM que j’accompagnerai durant l’après-midi pour quelques levages et transports de personnes. L’auteur tient à remercier Monsieur Renato Belloli ainsi que toute l'équipe d'Heli Rezia pour ces magnifiques moments passés en leur compagnie. |
Défilé aérien en C-130
22 juillet 2012
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Tout comme l’an dernier, la presse spécialisée était conviée hier par la Défense Belge à se rendre à l’aéroport militaire de Melsbroek pour participer au défilé aérien de la Fête Nationale. À l’exception de deux collègues volant sur l’Airbus A330, cette année nous avons tous été invités à bord d’un Lockheed C-130H Hercules. Ce type d’avion a été mis en service par la Force Aérienne en 1972 au sein de la 20ème Escadrille du 15ème Wing pour remplacer les Fairchild C-119. Ce qui fait que, vous comptez bien, il a maintenant à son actif quarante ans de missions réalisées sous tous les cieux de la planète. Au cours de sa carrière, il a notamment participé à de nombreuses missions humanitaires, principalement en Afrique ainsi qu’à des évacuations de ressortissants étrangers au Zaïre. Il a aussi transporté du matériel et effectué des largages au profit des paracommandos tout en subissant plusieurs mises à niveau technologiques au fil des années. Vers 14h50, nous sommes appelés pour nous présenter à l’embarquement et on nous présente une vidéo au sujet des mesures de sécurité particulières à ce type d’avion. Notre appareil est le CH-04 et sera un des quelque 40 aéronefs prenant part au défilé aérien. Les avions de transport sont particulièrement mis à l’honneur cette année avec la participation d’un C-130H néerlandais, d’un C-160D Transall allemand (qui se présentera face au Roi avec un peu de retard …) et d’un Airbus A400M, futur remplaçant des C-130 en Belgique. Du côté belge, il y a trois C-130H, dont le nôtre, deux Embraer 135/145, l’Airbus A330, un Falcon 20E et le Falcon 900. Comme autres appareils particuliers, il y a encore un hélicoptère NH-90 néerlandais, trois Embraer Xingu français et un Eurocopter EC120 d’Helidax illustrant la collaboration étroite entre la Défense belge et les forces armées des pays voisins. Notre altitude de vol pour le passage au-dessus de Bruxelles est de 1200 pieds. Une fois en vue de la capitale, la formation des trois C-130 se ressert. Le CH-05 est le leader tandis que le CH-12 est à droite de la formation et notre CH-04 à gauche, ce qui est la meilleure position pour les prises de vues si l’on souhaite photographier à la fois les avions et le Palais Royal. J’ai de la chance d’être dans le cockpit pour ce moment crucial et le grand angulaire est de mise pour cadrer les deux autres C-130 et le Palais Royal. Une fois que nous quittons Bruxelles, les trois avions de notre formation effectuent un petit survol de la Belgique et réalisent, notamment, un passage au-dessus de la ville d’Anvers avant de rejoindre Melsbroek. De retour à l’aéroport militaire, notre formation effectue un passage face aux installations du 15ème Wing suivi d’un break avant de se poser sur la piste 25 droite après une heure et quarante minutes de vol. L’auteur tient à remercier chaleureusement Madame Sofie Naeyaert ainsi que messieurs Peter Dewael, Jozef Vanden Broeck et Philippe Van Huyck pour l’organisation de ce reportage. Merci aussi à tout l’équipage du CH-04 pour son excellente collaboration à la réalisation des prises de vues à bord ainsi qu’à Gérard Gaudin pour les informations transmises. Photos du défilé aérien en C-130. Article, photos et vidéo sur le site lunak.be. Articles et photos sur le site des Ailes Militaires Belges. Articles et photos sur le site Sierra Bravo Aeropictures (SBAP). |
Débardage avec Alpinlift
20 juillet 2012
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Le lundi 9 juillet, j’arrive en tout début d’après-midi dans les bureaux de la compagnie Alpinlift Helikopter AG située à Stans-Buochs. En fait, ceux-ci sont situés dans un bâtiment de l’entreprise Frey AG qui a, notamment, construit le système de commande du funiculaire du château de Ljubljana que j’ai emprunté avec Louise il y a quelques semaines. Le monde est petit, n’est-ce pas ? Je rencontre le propriétaire, M. Sascha Kempf, et un des pilotes, M. Guido Baumann, qui me proposent d’aller voir le Lama HB-ZGP qui effectue du débardage non loin de là, au pied du Stanserhorn, dans une région connue sous le nom de "Kälti". Nous voilà donc partis avec un SUV aux couleurs de la compagnie. Après un quart d’heure de route et de petits chemins de montagne, nous arrivons dans une clairière située dans un tournant d’un sentier gravillonné qui sert d’aire de posé pour l’hélicoptère. Notre véhicule se stationne à proximité du petit camion avitailleur et je commence sans attendre à photographier le Lama en action. Celui-ci va chercher en montagne des troncs d’arbres morts suite à différentes tempêtes ayant sévit récemment dans la région. Il les dépose ensuite dans la clairière et, immédiatement, l’assistant de vol détache les câbles métalliques ayant servi à attacher les troncs au crochet télécommandé au bout de l’élingue. Quasi simultanément, une pelle mécanique munie d’un grappin hydraulique déplace les troncs pour les ranger soigneusement le long de la clairière. L’ensemble de l’opération visant à dégager l’emplacement doit se faire très vite, car les rotations sont très courtes. Pour le pilote, Sergio Albertella, à cause d’un vent ascendant, le risque de vortex est permanent. C’est donc en redoublant de précaution qu’il doit descendre les arbres dans la clairière fort exigüe en regard de la longueur de certains troncs. Il me confiera qu’il préfère nettement le Lama à l’Écureuil B3 dans ce genre de circonstance. À quelques reprises, l’hélicoptère se pose pour ajouter du carburant, puis redécolle dans la foulée. Vers 15h30, l’opération s’achève et Sergio laisse sa place à Guido Baumann qui s’envole pour une autre mission. Le reste de l’équipe redescend dans la vallée avec les véhicules; le débardage, c’est fini pour aujourd’hui. L’auteur tient à remercier messieurs Sascha Kempf, Sergio Albertella, Guido Baumann ainsi que toute l’équipe d’Alpinlift Helikopter AG pour l’excellent accueil reçu lors de ce reportage. |
Alpnach
14 juillet 2012
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Pour la troisième fois de ma vie, je me rends en ce lundi 9 juillet 2012 à la base militaire d’Alpnach en Suisse, mais pour la première fois, il règne un soleil radieux. Première étape, l’Alouette III spécialement décorée pour le dernier vol de ce type d’hélicoptère sous les couleurs militaires et qui est désormais transformée en monument à l’entrée de la base. J’en prends vite quelques photos, puis je me rends à un petit enclos situé le long de la piste de décollage des hélicoptères militaires et destinés aux photographes. Cet endroit m’avait été indiqué et recommandé par un ami français fréquentant les lieux régulièrement. Durant l’heure que je passe sur place, je photographie deux Eurocopter EC635P-2+, l’appareil ayant succédé à l’Alouette III. Malheureusement, ils se poseront tous les deux sur la partie de la base située du côté de la montagne et donc à contre-jour. Par contre, peu après midi, je photographie décemment le décollage d’un AS332M1 Super Puma. On m’avait aussi informé de la présence de plusieurs Alouette III entreposées dans les cavernes de la montagne et qu’avec un peu de chance, je pourrais en apercevoir lorsque les militaires leur font "prendre l’air" à l'extérieur, mais ce n’est pas le cas. Je quitte donc les lieux pour l’aérodrome de Stans-Buochs situé non loin de là, prochaine étape de cette journée en Suisse. |
Vers un "musée" de l’Aviation Légère à Beauvechain ?
7 juillet 2012
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Il y a un an, je vous avais parlé du déménagement de la salle de traditions de l’Aviation Légère (LtAvn) et du Wing Heli de Bierset au sein du Musée et du centre historique du 1er Wing à Beauvechain. Sous la houlette de quelques anciens, dont notamment Fernand Davin, les choses ont progressé en une année. À l’extérieur, le Britten-Norman B-11 a été installé à côté d’un missile Nike et d’un Mig 21. Actuellement, ses moteurs et sa dérive n’ont pas encore été remontés. L’Alouette II Artouste A34, qui était également exposée à l’entrée du Quartier nord de Bierset avec le BN-2, a été transférée dans une hangarette de la base. À l’intérieur du bâtiment affecté à la LtAvn, tout le matériel et les archives provenant essentiellement de la Salle de traditions sont entreposés. Le problème est que le grenier du bâtiment, qui devait être utilisé pour la préservation et l’exposition de matériel, est actuellement condamné pour cause de présence de poussières d’amiante (il est vrai qu’en Europe, on panique vite avec ça alors qu’au Québec, nous avons des mines à ciel ouvert où il est possible d’en respirer à pleins poumons !) Il en résulte qu'une seule pièce est visitable et sert, notamment, pour le tri des archives et des réunions de l’association BDRW. Néanmoins, le moral est bon et la volonté de faire quelque chose de bien pour la préservation du patrimoine de l’Aviation Légère et des Air O.P. est bien présente; on ne peut, d’ailleurs, que s’en réjouir. Fait intéressant, les anciens présents lors de ma visite le 3 juillet dernier ne parlent plus de "salle de traditions", mais bien de "musée". Alors, pourquoi pas pour rappeler les heures de gloire de ce qui eut jadis le statut d’arme et qui, récemment encore, a vu son parc d’hélicoptères une fois de plus amputer de quelques appareils pour répondre aux différentes mesures d’austérité imposées à la Défense belge. Photos de la section LtAvn du musée de Beauvechain. |
"Je te plumerai"
11 juin 2012
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Il y a quelques jours, je vous parlais du lancement du livre "Je te plumerai" relatant l’histoire de l’Escadron 425 "Alouette" qui a eu lieu à Saint-Hubert le 1er juin dernier. Celui-ci tombe à point nommé car ce célèbre escadron canadien vient de fêter les 70 ans de sa création lors d’une cérémonie ayant eu lieu à Bagotville le 8 juin 2012. Fort de son expérience acquise avec les quatre volumes consacrés à l’Avro CF-105 Arrow, Marc-André Valiquette, associé cette fois-ci à l’historien en titre de l'escadron, Richard Girouard, a réalisé un magnifique ouvrage qui fera office de référence dans l’ensemble des livres dédiés à l’histoire de l’aviation militaire canadienne. Maintenant que j’ai terminé sa lecture d’un bout à l’autre, je vous propose de lire ma critique à son sujet à la rubrique "bibliographie". |
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© Pierre GILLARD 2005-2014