Hier, je représentais l'ÉNA à la cinquième campagne de valorisation des métiers de l'aérospatiale auprès des écoles secondaires de Laval et des Laurentides. Cet événement se tenait durant deux jours complets dans les locaux de l'ÉMAM situés à l'aéroport de Mirabel. Une fois mon kiosque rangé au terme de la journée, j'ai profité de l'occasion pour tenter de prendre quelques photos d'avions. Je dis bien "tenter", car à cet aéroport du nord de Montréal, rien n'est facile pour le spotter-photographe. Il y a, tout d'abord, le soleil qui est souvent à contre-jour aux rares endroits où il est possible de photographier. Fort heureusement (si je puis dire), le ciel était couvert ... Ensuite, comme je viens de le mentionner, c'est la rareté des "bons endroits" qui est agaçante. Malgré tout, hier j'ai eu un peu de chance. Entre deux bâtiments de la zone de fret, j'ai pu photographier un Airbus A300 de UPS par-dessus le grillage. Étant prévoyant, j'ai toujours une petite échelle avec moi pour ce genre de situations. Un peu plus loin, sur la rue Irénée Vachon, j'ai pu prendre quelques vues d'un Airbus A319 de la compagnie russe Donavia, mais immatriculé par Air Canada, ainsi qu'un Convair 580 de Nolinor Cargo. Un autre Convair en version passager était aussi sur le tablier, mais quelques grillages m'ont empêché de le photographier. J'ai ensuite terminé mon tour de l'aéroport sans rien voir d'autre d'intéressant avant de reprendre la route en direction de la Rive-Sud. En chemin, j'ai effectué un arrêt à Mascouche où j'ai encore pris quelques vues en approche finale d'un Cessna 172 privé ainsi que d'un Piper Aztec de Cargair.

Information précédente au sujet de Mirabel.

Le dimanche 11 mars dernier, tôt le matin à Dorval, Louise et moi embarquons à bord du vol TS158 à destination de l'île de Sainte-Lucie à bord du vol Air Transat TS158. Dans la file menant à l'enregistrement des bagages, je retrouve un de mes collègues de l'ÉNA avec sa famille en partance pour Holguin à Cuba. Notre avion est l'Airbus A310 immatriculé C-GTSF ayant volé dans le passé au Portugal ainsi que pour Wardair Canada; il porte la nouvelle décoration de la compagnie. Le vol est ponctuel, l'équipage sympathique et le repas simple, mais correct. Après un peu plus de quatre heures et 30 minutes de vol, nous atterrissons à Vieux Fort Hewanorra, l'unique aéroport de Sainte-Lucie pouvant accueillir des gros-porteurs. Un autre Airbus A310 d'Air Transat est le seul avion de ligne présent mis à part le nôtre; il effectue la liaison avec Toronto et décolle peu de temps après notre arrivée. Juste à côté de notre appareil, se trouve un Britten Norman BN-2 Islander anonyme, tout blanc et immatriculé J8-UVF (jusqu'à présent, mes recherches sur Internet ne m'ont pas permis de l'identifier). Un Eurocopter AS350 Ecureuil de St. Lucia Helicopters décolle d'une aire de posé toute proche. Deux jets d'affaires, dont un Gulfstream, complètent le portrait. Je prends quelques photos de ce que je peux avant de rentrer dans l'aérogare pour les formalités d'usage. Nos vacances débutent.

Une semaine plus tard, le 18 mars, nous voilà de retour à Vieux Fort Hewanorra où je constate que le tablier est encombré de jets d'affaires de toutes tailles. J'arrive à photographier un Global Express (dont le numéro de série suit immédiatement celui de Guy Laliberté!) ainsi qu'un CL-605 Challenger en embarquant. Par contre, je manque un ShrikeCommander immatriculé à Saint-Vincent et Grenadines. Nous rentrons à Montréal avec le vol TS159, cette fois-ci avec l'Airbus A310 immatriculé C-GSAT et portant lui aussi la dernière décoration d'Air Transat. Même qualité du service qu'à l'aller; absolument rien à redire. Par contre, les passagers du vol à destination de Toronto auront eux à composer avec un retard de plus de deux heures. À l'arrivée à Dorval après un vol d'un peu moins de cinq heures, la chef de cabine remerciera son équipage pour sa longue journée de travail (plus de neuf heures de vol, car il ont effectué l'aller et le retour!) ce qui sera souligné par les applaudissements nourris des passagers très satisfaits de la qualité du service d'Air Transat qui n'a définitivement plus rien à voir avec la réputation qu'il avait dans le passé.

Photos au sujet d'Air Transat.

Photos de l'aéroport de Vieux Fort (UVF/TLPV).

Historiques : C-GTSF - G-GSAT.

Information précédente au sujet d'Air Transat.

Depuis quelques mois, je prépare une nouvelle rubrique destinée au site "Alouette & Lama". Celle-ci présente des fiches contenant les historiques individuels d'un maximum d'hélicoptères des modèles Alouette II, Alouette III et Lama ainsi que de leurs versions indiennes, roumaines ou suisses. Ces fiches sont agrémentées de photos tachant d'illustrer les différentes couleurs ou livrées portées par ces appareils tout au long de leur vie. Bien évidemment, une telle rubrique ne peut fonctionner qu'avec l'aide d'autres passionnés et collectionneurs de partout dans le monde. Je tiens à les remercier très sincèrement pour leur contribution continuelle. C'est grâce à ce soutien que ce site est devenu une référence mondiale au sujet de ces hélicoptères extraordinaires.

Rubrique "Historiques individuels".

Information précédente au sujet du site "Alouette & Lama".

Photo : Jean-Marie Vander Vorst

Juste avant de partir la semaine dernière en vacances, j'ai terminé le transfert des photos au sujet de l'Aviation Légère de la Force Terrestre Belge (LtAvn), du Wing Héli et des hélicoptères du 1er Wing de la Composante Air de la Défense belge. Ces 790 photos, qui étaient hébergées sur Fotopic.net, n'étaient plus accessibles depuis la disparition de ce site il y a maintenant plus d'un an. Je les ai donc toutes transférées sur Zenfolio. Il me reste toutefois à compléter certaines légendes et à ajouter les traductions néerlandaises de celles-ci, ce que j'espère pouvoir terminer durant les mois à venir. Par ailleurs, je devrais régulièrement ajouter de nouvelles photos au gré de l'avancement du projet de livre au sujet de l'historique de ce qui fut une arme souvent méconnue, mais combien essentielle de l'Armée belge.

Galerie de photos LtAvn.

Information précédente au sujet des transferts d'images sur Zenfolio.

Capture : FR3

Hier, lors de la diffusion de l'émission "Faut pas rêver" au sujet du Brésil et animée par la belle Tania Young sur TV5, un reportage fort intéressant a été présenté au sujet des nombreux hélicoptères utilisés comme taxis aériens à São Paulo. Comme dans beaucoup de pays émergents, au Brésil, la population de nouveaux riches s'accroît au même rythme que la densité de circulation et la criminalité dans les grandes agglomérations du pays. Pour cette catégorie de privilégiés disposant de confortables moyens, le mode de transport le plus sûr est la voie des airs. Le reportage présente donc la journée d'un pilote de la compagnie Helimarte, sorte de chauffeur de taxi des temps modernes, transportant des clients d'un héliport à l'autre.

Vidéo du reportage de Bertrand Edel et Christian Auxemery.

Photo : Collège Édouard-Montpetit

Voici la reproduction intégrale d'un communiqué de l'ÉNA au sujet d'un groupe d'étudiants fort actifs :

Saint-Hubert, le 6 mars 2012. C’est l’effervescence dans le local du groupe étudiant Avion Cargo à l’École nationale d’aérotechnique alors que les étudiants se préparent à la compétition SAE Aero Design – une compétition de modèles réduits téléguidés – qui aura lieu du 16 au 18 mars 2012, à Van Nuys, en Californie. "Notre objectif est de terminer dans le top cinq", a partagé avec enthousiasme et détermination, Maxence Leroux-Lapierre, président du groupe étudiant. Cette année, les étudiants ont misé sur l’efficacité et la performance. Ils ont opté pour un monoplan. "En fait, l’avion de cette année est une version améliorée de l’avion qui nous a permis d’atteindre le top six en 2010", a fait savoir Maxence. Lors de la compétition, le prototype doit effectuer plusieurs vols. À chacun des vols, du poids s’ajoute pour atteindre un poids maximum visé de 22 livres. Le décollage et l’atterrissage doivent se faire dans une limite de 200 pieds. Le succès de l’avion résulte certainement d’un travail d’équipe organisé. Chacun y trouve sa place. "Le travail s’organise selon les talents de chacun. Nous avons tous des techniques et des savoir-faire différents à apporter", a mentionné Maxence. C’est donc pour les étudiants l’occasion de mettre en pratique les connaissances apprises en salle de classe. Pour Maxence, sa participation au groupe étudiant avion cargo le mène plus loin. "C’est un projet qui nous donne une vue d’ensemble sur le processus de conception et de réalisation d’un avion". Même si la majorité du travail s’effectue avant le départ, l’adrénaline sera sans aucun doute au rendez-vous de la compétition. "Tout commence dès que notre avion décolle. Quelle fierté de le voir voler!", a partagé Francis Pelletier, qui prendra part à la compétition pour la deuxième fois. Le pilote, François Daigle, aura lui aussi beaucoup de pression sur les épaules. À suivre! Chaque année l’ÉNA se démarque de par la qualité de la construction de son modèle réduit et des innovations apportées année après année. Encore une fois, les étudiants démontrent leur savoir-faire et leur capacité à rivaliser avec des universités. Mathias Dauphinais, Maxence Leroux-Lapierre, Guillaume Dubois-Pellerin, Simon Longtin Martel, Philippe Perron, Francis Pelletier, Jonathan Laflamme et Igor Krucko, des étudiants des programmes de maintenance d’aéronefs et de construction aéronautique, seront accompagnés d’Emmanuel Chalifoux, professeur en construction à l’ÉNA. Pour suivre l’aventure des étudiants d’Avion Cargo pendant leur compétition, n’hésitez pas à consulter la page Facebook de l’ÉNA.

Communiqué du 29 mars 2012.

Gros branle-bas dans les hangars de l'École nationale d'aérotechnique hier en fin de matinée afin de recevoir le ministre de l'Industrie du Canada, Christian Paradis. Celui-ci est venu lancer officiellement devant la presse le processus de révision des programmes et des politiques d'aide au secteur de l'aérospatiale. Vous pourrez trouver de plus amples informations au sujet de ce lancement aux liens repris ci-dessous.

Photos du discours du ministre à l'ÉNA.

Article sur "lapresse.ca".

Article sur "lesaffaires.com".

Communiqué sur "plandaction.gc.ca".

Reportage de Radio-Canada.

Site "Examen Aérospatiale".

Information précédente au sujet de l'ÉNA.

"Voici. Je n'irai pas par quatre chemins. J'ai décidé d'arrêter de produire la revue Plein Vol pour de multiples raisons. Ce numéro est le dernier de mes concoctions (...)" Ainsi débute l'éditorial de la dernière parution du célèbre magazine canadien francophone "Plein Vol". Diane Autran, après avoir été à la barre de la rédaction durant douze années a décidé de jeter l'éponge. Dans son dernier écrit, elle mentionne notamment la lutte de tous les jours qu'il faut mener dans le monde de l'édition afin de trouver des annonceurs qui permettent de maintenir un magazine à flot. Souvent, les grosses entreprises du secteur de l'aérospatiale se désintéressent de ce genre de publications alors qu'elles devraient avoir le devoir moral de les soutenir financièrement, puisqu'on parle régulièrement en leur faveur dans les colonnes de ces magazines. Tout comme c'est le cas pour d'autres éditeurs renommés tels que Larry Milberry de Canav Books ou Marc-André Valiquette d'Imaviation, aucun subside n'est à entrevoir de la part des gouvernements. Mais, d'un autre côté, c'est aussi ce qui permet de bénéficier d'une liberté de presse, de récits justes et de grande qualité sans influence externe. Les temps sont donc durs pour le monde de l'édition spécialisée en aérospatiale. Alors que les magazines de cuisine et mondains pullulent dans les rayons des librairies, les revues d'aviation ne sont pas légions, surtout celles en langue française. Et c'est bien ce qui est dommage dans le cas de Plein Vol. Si aucun repreneur n'est trouvé, ce sera un pilier de l'aviation francophone au Canada qui disparaîtra, car ne l'oublions pas, dans ce pays, il y a deux langues, même en aviation ! Diane, ce fut un plaisir de collaborer avec vous, ne fut-ce que modestement, à la réalisation de plusieurs numéros de Plein Vol. Puisse l'avenir vous réserver tout le succès que vous méritez dans vos nouvelles entreprises. Votre gentillesse de tous les instants et votre professionnalisme devraient vous y aider. Merci Diane pour ce magnifique magazine produit en français durant douze années au Québec !

Site du magazine Plein Vol.

Information précédente au sujet de Plein Vol.

Invité par le groupe d'étudiants "Aéro-ÉNA", le mercredi 28 mars prochain à 12h30, j'animerai au local C36 de l'École nationale d'aérotechnique une projection de diapositives d'aéronefs prises essentiellement durant les années septante, quatre-vingt et nonante. Environ 200 clichés devraient être projetés comme on le faisait il y a encore quelques années avant le développement de la photographie numérique. Cette sélection provient de ma collection qui compte environ 50000 diapositives soigneusement rangées et classées dans mon sous-sol. Les vues sélectionnées représenteront tant des appareils civils que militaires photographiés par moi-même ou par des correspondants aux quatre coins du monde. L'entrée est gratuite, mais une contribution volontaire destinée à financer les activités du groupe "Aéro-ÉNA" sera appréciée.

Agrandissement de la miniature d'un Boeing 737 de la compagnie TEA.

Information précédente au sujet d'Aéro-ÉNA.

Information précédente au sujet d'anciennes diapositives.

Quatrième et dernier tome au sujet de la tragédie d'Avro Canada et du CF-105 Arrow réalisé par Marc André Valiquette, je trouve que celui-ci est aussi probablement le plus intéressant de la série. Je vous explique pourquoi dans ma critique à la rubrique "bibliographie".

Critique du livre.

Information précédente au sujet de "L'anéantissement d'un rêve".

Aujourd'hui se tenait l'Assemblée générale des Aviateurs et pilotes de brousse du Québec à l'École nationale d'aérotechnique établie sur l'aéroport de Saint-Hubert. Disposant d'une matinée de libre, j'en ai profité pour assister à la première partie de cette journée bien chargée et animée, notamment, par Gaston Lepage. Ceci m'a permis de revoir plusieurs amis dont Gilbert Boulanger qui était un des deux invités d'honneur, l'autre étant l'astronaute et député Marc Garneau devant faire une conférence durant l'après-midi au sujet de l'association Vols d'espoir. Trois membres avaient effectué le déplacement avec leur avion.

Photos de l'Assemblée générale de l'APBQ.

Annonce de l'APBQ.

Article "La délirante aventure de l'Alouette affolée" de Gilbert Boulanger (PDF 12,4 Mo).

Information précédente au sujet de Gilbert Boulanger.

Quatre professeurs et directeurs de TEDA Polytechnic à Tianjin en Chine étaient en visite à l'École nationale d'aérotechnique du 10 janvier 2012 jusqu'à ce matin. Ils accompagnaient et supervisaient un premier groupe de 24 étudiants chinois venus à Saint-Hubert en vue d'obtenir une AEC en avionique à l'école durant les deux prochaines années. Hier, j'ai eu l'occasion, en compagnie de Monsieur André Marcil, directeur de la formation continue du Collège Édouard-Montpetit, de pouvoir accompagner cette délégation lors d'une visite chez Bell Helicopter à Mirabel ainsi que chez Bombardier au Plant 3 de Dorval. Ce qui a pu être vu dans ces deux usines se révéla fort intéressant pour nos amis chinois. Il faut savoir, en effet, que Tianjin devient actuellement un des pôles aéronautiques en Chine avec plusieurs autres villes telles que Harbin, Shanghai, Shenyang ou Xi'an, par exemple. En effet, Airbus y a implanté une ligne de production d'A320 et AVIC y développe une gamme de nouveaux hélicoptères civils connus sous la bannière d'Avicopter. Un besoin important en formations spécialisées en aéronautique apparaît donc et TEDA Polytechnic souhaite se doter d'une expertise en la matière en ayant choisi l'ÉNA comme partenaire.

Photos des visites.

Photos chez Bell Helicopter.

Photos chez Bombardier.

Sur le blogue "Wang888".

Informations au sujet de ma visite en Chine en 2011 sur mes blogues aéronautique et "Découverte".

Ce dimanche avait lieu la journée portes ouvertes d'hiver de l'École nationale d'aérotechnique. Plus de 600 personnes ont arpenté les couloirs, laboratoires et hangars de cette institution renommée au Québec. En plus des kiosques des différents programmes et des activités de l'école, plusieurs entreprises oeuvrant dans le domaine de l'aéronautique étaient aussi présentes afin d'attirer les jeunes vers des carrières aéronautiques. Parmi elles, celle qui a créé l'événement de la journée était Bell Helicopter. En effet, à 12h30 précises, une liaison en direct avec Dallas a été établie afin d'assister à la présentation officielle du tout nouveau Bell 525 à la convention de la HAI. Cet impressionnant hélicoptère de 16 places est le plus gros de la gamme civile proposée par le manufacturier américain et sera construit à l'usine d'Amarillo au Texas. Certains pourraient se demander si ceci aura une influence négative sur l'emploi à l'usine de Mirabel qui, jusqu'ici, produisait tous les appareils civils de Bell, mais les deux représentants de la société présents à l'ÉNA m'ont confirmé que non, car les carnets de commandes pour les 407GX et 429 étaient bien remplis et que le 412 continuait à bien se vendre. Selon eux, 180 hélicoptères sont à l'heure actuelle vendus et devront être assemblés à Mirabel en 2012. Ce qui fait que Bell Helicopter au Canada est actuellement en mode recrutement. Voilà donc une bonne nouvelle, une de plus, pour les étudiants et futurs étudiants de l'ÉNA.

Photos de la journée portes ouvertes.

Communiqué de presse de Bell Helicopter.

Information précédente au sujet de l'ÉNA.

Image : Dreamworks LLC

Tout le monde connaît l'histoire de ce film de Steven Spielberg où Leonardo DiCaprio joue le rôle d'un escroc, Frank Abagnale Jr., qui s'est fait passer tour à tour pour un professeur, un pilote de la Pan Am et un docteur. On pourrait penser que telle imposture est inimaginable à l'heure actuelle et surtout pas dans le domaine de l'aviation où l'on dit souvent que "toute le monde se connaît". Et pourtant, en France, un certain Jean-Pierre Gaillard, déjà condamné à plusieurs peines suites à différents délits, s'est fait nommer directeur de l'aéroport de Limoges sur base d'un CV bidon où il prétendait, notamment, avoir été pilote de chasse à la Marine Nationale et être titulaire d'un diplôme d'ingénieur de l'ENAC. Absolument incroyable ! Notez qu'ici au Québec, nous avons feu Conrad Racine dont la biographie invraisemblable "Du ciel aux enfers" a été écrite par un certain André Barrière et publiée sans scrupule par une filiale du groupe Quebecor.

Article du Figaro.

Informations au sujet du film "Catch me if you can" (IMDb).

Information précédente au sujet du livre "Du ciel aux enfers".

Mon collège Pierre Ménard, professeur et coordonnateur au Département de maintenance à l'École nationale d'aérotechnique, est un passionné d'aviation depuis qu'il est gamin. Quand il était jeune, il collectionnait, entre autres, les jetons représentant des aéronefs que l'on trouvait dans les boîtes de Jell-O de l'époque. Ayant perdu des jetons au fil du temps, il a toutefois eu l'occasion récemment de racheter une collection complète sur e-Bay qu'il partage maintenant avec nous, nostalgiques du temps passé, sur son site :

Site de Pierre Ménard.

Journée portes ouvertes à l'ÉNA :

En parlant de l'École nationale d'aérotechnique, c'est ce dimanche 12 février 2012 qu'aura lieu la traditionnelle journée portes ouvertes d'hiver. Parlez-en à vos amis et venez nombreux !

Information précédente au sujet de l'ÉNA.

Pour la seconde fois, la Fondation Aérovision organisait un dîner-conférence au restaurant "l'Ancêtre" à Saint-Hubert. Cette fois-ci, l'invité du jour était Robert Piché, devenu célèbre pour avoir effectué un atterrissage spectaculaire en vol plané aux Açores avec un Airbus A330 d'Air Transat qui était tombé en panne de carburant au-dessus de l'Atlantique le 24 août 2001. Même si le thème annoncé était "comment surmonter sa peur en avion", le Commandant Piché a surtout relaté son incroyable aventure. Quiconque est un professionnel de l'aviation au Canada a entendu parler de cette affaire et s'est fait une idée au sujet des actions prises par Robert Piché d'après tout ce qui a été dit et écrit un peu partout, moi y compris. J'étais donc très intéressé de l'entendre et je dirais que ce qui m'a le plus marqué au cours de cette conférence, ce sont les aspects humains vécus par cet homme bien plus que les aspects techniques dont il a fait mention. Il a aussi relaté les facteurs de chance qui ont contribué ce jour-là à ce que cette fuite de carburant ne tourne pas en catastrophe. J'ai été toutefois surpris d'apprendre, que même une fois au sol, l'équipage n'était pas convaincu d'avoir vécu une panne sèche et qu'il croyait que tout cet incident était dû à des bugs des ordinateurs de bord. J'ai beaucoup apprécié les qualités d'orateur ainsi que l'humour du Commandant Piché. Son côté altruiste m'a aussi séduit; fort de ses expériences vécues au cours de sa vie, il a créé sa propre fondation afin que d'autres puissent se sortir de certaines dépendances de notre monde moderne. Bref, ce fut une excellente initiative de la Fondation Aérovision qui m'a permis de découvrir un Robert Piché humain alors que tout ce que je connaissais de lui étaient des rapports à caractère technique.

Photos du dîner-conférence.

Site de la Fondation Robert Piché.

Information précédente au sujet de la Fondation Aérovision.

La compagnie Chamonix Mont-Blanc Hélicoptères d'Argentière, près de Chamonix en France, a récemment dévoilé son nouvel hélicoptère Eurocopter AS350B3 baptisé "Lilymarie" et décoré de manière "audacieuse". Si je vous parle de ceci aujourd'hui, c'est que le directeur de cette compagnie, qui en est également le chef-pilote, est Pascal Brun que je connais depuis les années quatre-vingt alors qu'il volait à l'époque sur un Lama du SAF. J'admire beaucoup Pascal pour sa ténacité et sa volonté à persévérer malgré certains mauvais coups que la vie lui a réservés.

Site de Chamonix Mont-Blanc Hélicoptères.

Régulièrement, je vous propose des commentaires au sujet de DVD traitant d'aviation. Mais jusqu'à présent, je ne sais pour quelle raison, je ne vous ai encore rien écrit au sujet de films disponibles en DVD bien que je dispose d'une intéressante collection de titres. Je vous propose donc aujourd'hui de débuter une nouvelle série de critiques d'oeuvres du septième art avec "Amelia". Ce film raconte en fait l'histoire de la célèbre aviatrice américaine Amelia Earhart disparue de 2 juillet 1937 avec son Lockheed Electra alors qu'elle tentait d'effectuer un tour du monde. Pour les prises de vues des scènes aéronautiques, la réalisatrice Mira Nair a fait appel au Suisse Daniel Koblet, passionné d'avions anciens et basé à Bex, qui pour l'occasion a effectué un périple jusqu'en Afrique du Sud à bord d'un Lockheed L-12 Electra Junior à peine différent de celui d'Amelia Earhart. Je vous propose ci-dessous un lien vers un reportage à ce sujet.

Critique du film.

Site officiel d'Amelia Earhart.

Reportage "Itinéraire d'un aviateur gâté" (TSR).

Article "Amelia Earhart, la belle engloutie" (Grands reporters.com).

Depuis 2008, on nous dit que c'est la crise. Mais de ces jours-ci, certains manufacturiers divulguent leurs résultats réalisés en 2011 et, assez curieusement, dans certains secteurs de l'aéronautique, c'est tout le contraire qui apparaît. Commençons par Bombardier. Si le nombre global d'avions vendus enregistre une légère diminution de 256 à 245 (- 4,3 %), celui du nombre d'avions d'affaires a cru en passant de 155 à 163 unités (+ 5,2 %). Chez Embraer, par contre, dans le même segment, le nombre de jets d'affaires livrés passe de 144 en 2010 à 99 en 2011(- 31,3 %). N'ayant pas les chiffres de Cessna, de Dassault et de Gulfstream Aerospace, trois autres gros joueurs dans le monde du Biz-jet, il est impossible de définir une tendance générale. Dans le domaine de l'hélicoptère, Eurocopter annonce une augmentation des ventes de 12 % en 2011 ainsi que les commandes d'une bonne centaine d'hélicoptères de plus par rapport à 2010 (de 346 à 457, + 32,1 %). Chez Robinson, la croissance est encore plus incroyable avec 356 hélicoptères vendus en 2011 contre 162 en 2010 (+ 119,8 %). Lors de ma récente visite en Belgique en janvier dernier, le représentant local du manufacturier m'a effectivement confirmé une augmentation des ventes pour cette gamme d'hélicoptères. Je n'ai pas trouvé de chiffres pour Bell Helicopter, mais la commande récente de 15 Bell 429 (plus 5 options) par la police turque est une excellente nouvelle surtout pour l'usine de Mirabel. Pas encore de résultats non plus chez Agusta-Westland et Sikorsky; il faudra ici aussi attendre un peu pour voir se dessiner une tendance. Néanmoins, il n'en demeure pas moins surprenant qu'en temps de crise certains manufacturiers voient leur carnet de commande grimper, parfois de façon significative. Est ce que l'avion d'affaires ou l'hélicoptère serait un investissement plus sûr que les placemenents en bourse pour certaines entreprises? C'est une question que l'on pourrait se poser. Mais, de toutes manières, c'est tant mieux pour les emplois dans le secteur de l'aéronautique.

Communiqué de Bombardier Aéronautique.

Communiqué d'Eurocopter (PDF 64 Ko).

Communiqué de Robinson Helicopter Co. (PDF).

Optimisme à la CAMAQ :

Selon le Comité sectoriel de main d'oeuvre en aérospatiale, plus de 3600 emplois seront offerts cette année au Québec dans le secteur de l'aéronautique. Plus de détails dans le communiqué lié ci-dessous (mise à jour 28 janvier 2012):

Communiqué de la CAMAQ (PDF).

En passant l'autre jour devant la base militaire de Saint-Hubert, j'ai constaté que l'Avro CF-100 No. 18760 n'était plus sur son socle où il était installé depuis une bonne vingtaine d'années. En lisant le journal local "Rive-Sud-Express", on apprend que l'avion aurait quitté l'aéroport le lundi 5 décembre 2011 chargé sur des camions à destination d'Ottawa. Selon les informations dont je disposais, cet aéronef historique appartenait à la Fondation Aérovision, mais renseignement pris auprès de son président, le Ministère de la Défense avait effectivement prêté le CF-100 à la Fondation au terme de sa carrière. Toutefois, en 2004, du fait que l'appareil ne se trouvait plus sur un terrain militaire, il en avait repris possession, du moins sur le papier, car l'avion est demeuré sur son socle jusqu'en décembre dernier. Une source au sein de l'Escadron 438 m'a spécifié que le CF-100 serait parti pour le Musée de l'aviation et de l'espace du Canada à Ottawa. J'ai donc contacté le musée en question afin de confirmer ce fait et de me communiquer leurs intentions, mais, à ce jour, je n'ai obtenu aucune réponse. Il est donc dommage de voir ainsi partir un aéronef qui fait partie du patrimoine aéronautique québécois. En effet, à partir de 1968, ce CF-100 modifié en banc d'essais volant avait effectué les tests en vol du moteur Pratt & Whitney Canada JT15D au départ de l'Aéroport de Saint-Hubert. En juin 1982, il avait effectué son dernier vol. Il ne reste maintenant plus qu'à espérer, qu'un jour, cet appareil puisse revenir à Saint-Hubert et y être exposé dans de bonnes conditions.

Photos du CF-100 18760.

Article du journal Rive-Sud-Express.

Mise à jour du 12 juin 2012 : Le CF-100 # 18760 a été aperçu le 2 juin 2012 dans un dépôt du Centre de guerre aérospatiale des Forces canadiennes probablement à Shirley’s Bay à Ottawa.

Mise à jour du 12 octobre 2012 : Le CF-100 # 18760 a été vandalisé à Ottawa :

Reportage de CTV.

J'ai accompagné aujourd'hui 15 étudiants de l'École nationale d'aérotechnique pour la traditionnelle visite d'industrie annuelle aux Hélicoptères Canadiens situés aux Cèdres. Comme d'habitude, l'accueil fut chaleureux et la présentation de la compagnie ainsi que le tour des ateliers fort intéressants. Cette société employant plus de 500 personnes a actuellement le vent en poupe et connaît une croissance régulière. Elle est donc à la recherche constante de nouveaux techniciens diplômés par l'ÉNA. Étant à ma deuxième expérience en ce qui concerne cette visite, j'ai suggéré que, cette fois-ci, sur la route du retour, nous nous arrêtions au Centre Canadien du Patrimoine Aéronautique à Sainte-Anne-de-Bellevue, ce qui a été accepté. Dans l'autobus, j'ai posé la question aux étudiants pour voir si l'un d'entre eux connaissait éventuellement le centre; je n'ai obtenu aucune réponse positive, d'où la pertinence d'y faire halte. Sur place, nous avons été accueillis et guidés par plusieurs membres fort sympathiques du CCPA qui ont longuement répondu aux nombreuses questions des étudiants. Nul doute que nous y reviendrons régulièrement.

Photos des visites.

Photos du Centre Canadien du Patrimoine Aéronautique.

Information précédente au sujet des Hélicoptères Canadiens.

Information précédente au sujet du CCPA.

Juste avant les fêtes, j'ai acquis le coffret DVD de la seconde saison de la série télévisée Ice Pilots NWT. Je viens de terminer le visionnement des 13 épisodes et je dois dire qu'il y a une certaine répétition par rapport à la première saison. Mais c'est normal, car le concept fonctionne bien (la saison 3 est d'ailleurs en cours de diffusion). Néanmoins, pour le passionné de vieux avions, on ne peut se lasser des belles images de C-46, CL-215, DC-3, DC-4 ou L.188 Electra même si le contexte de réalisation est destiné à un large public néophyte et a tendance à l'exagération.

Critique du coffret DVD.

Site officiel des Ice Pilots NWT.

Information précédente au sujet d'Ice Pilots NWT.

En fouillant l'autre jour dans une armoire de l'appartement de mes parents à Bruxelles, j'ai mis la main sur ce qui a dû être mon premier livre d'aviation. Intitulé tout naturellement "Les avions" et édité par Casterman en 1964, il a été réalisé par l'illustrateur Alain Grée. En le parcourant, je constate son extraordinaire qualité de vulgarisation qui en faisait un ouvrage tout indiqué pour de jeunes enfants en âge de lire.

Critique du livre.

Site d'Alain Grée.

J'ai commencé à faire de la photographie aéronautique de façon régulière et systématique lors d'un spectacle aérien à Florennes en Belgique le 23 juin 1979 avec un appareil reflex 35 mm Praktica entièrement manuel que j'avais reçu à prêter pour l'occasion. Le mois suivant, je me suis acheté mon premier boîtier Minolta, un XG-2 semi-automatique, avec une optique standard 50 mm et un téléobjectif 135 mm. Dès ce moment-là, j'ai eu le matériel de base pour débuter en photographie aéronautique. Par la suite, mon équipement s'est accru au fil des années et, en 2005, j'ai franchi l'étape du numérique. C'est donc fort de ces plus de trente années d'expérience que je viens de rédiger un article qui s'adresse aux étudiants du groupe "Aéro-ÉNA" ainsi qu'à toute personne qui souhaiteraient débuter en photographie aéronautique.

Article (PDF 2,66 Mo).

Information précédente au sujet d'Aéro-ÉNA.