Ce matin, j'ai profité de la première journée à peu près ensoleillée de mon séjour en Belgique pour aller prendre des photos le long de la piste 25 gauche de l'aéroport de Bruxelles-National. Il fallait être chaudement vêtu car le vent était à la limite du désagréable, mais, de toute façon, rien ne pouvait arrêter un photographe motivé après plus d'une semaine passée dans la grisaille et la pluie ! J'ai donc passé trois heures bien emmitouflé dans ma parka à observer un trafic somme toute pas très dense. Néanmoins, j'ai malgré tout eu la chance de pouvoir photographier quelques avions moins communs pour moi tels un Airbus A319 Royal Jordanian, un Airbus A330 de Qatar Airways et un autre de Turkish Airlines, un Bombardier Q400 d'Air Baltic, un Boeing 737 de Pegasus Airlines ainsi qu'un Pilatus PC-12 privé immatriculé à l'Ile de Man. Bien entendu, j'ai aussi vu quelques avions plus réguliers (Aegean Airlines, Alitalia, British Airways, Croatia Airlines, FlyBE, Iberia, Lufthansa, Ukraine International) ainsi que les compagnies locales, Brussels Airlines et Jetair Fly.

Toutes les photos prises à l'aéroport de Bruxelles-National.

Information précédente au sujet du spotting.

C'est invité par un sympathique collègue professeur belge, Monsieur Jean-Pol Tonet de la Haute Ecole Provinciale de Hainaut, que je me suis rendu hier sur le site historique de l'Université du Travail Paul Pastur de Charleroi. Le but de ma visite était de photographier l'Alouette II G92 qui fut cédée en 1999 par la Gendarmerie à cette école formant des bacheliers en techniques aéronautiques. Cet hélicoptère est désormais abrité sous la magnifique verrière centenaire à côté d'un moteur de F-84F Thunderstreak, de tronçons de F-16 et d'autres machines industrielles souvent fort anciennes. Tout comme pour un avion Siai également propriété de l'institution, l'Alouette est utilisée par les élèves pour des exercices d'apprentissage pratiques sur aéronefs. En photographiant hier cet hélicoptère, je terminais ainsi la série des cinq Alouette II de l'ex-Gendarmerie à la retraite. En cliquant sur les liens ci-après, vous pourrez ainsi toutes les voir. Pour la petite histoire, tout le monde étant en congé, Monsieur Tonet a dû faire ouvrir le bâtiment tout spécialement afin que je puisse prendre mes photos. Qu'il en soit mille fois remercié !

Photos de l'Alouette II G92 à Charleroi.

Photos du bâtiment historique de l'Université du Travail.

Les autres Alouette de la Gendarmerie :

Alouette II G90 à Ostende.

Alouette II G93 à Etterbeek.

Alouette II G94 à Melsbroek.

Alouette II G95 à Diegem.

Information précédente au sujet des hélicoptères Alouette.

Depuis quelque temps, je vous parle régulièrement de diapositives numérisées. Pour le visiteur cliquant sur l'image dans la galerie Zenfolio, l'image parait bonne, mais combien de personnes se posent la question du travail requis pour obtenir un tel résultat. Il faut savoir que numériser et traiter une diapositive Agfachrome, Fujichrome ou Ektachrome, par exemple, requiert environ un quart d'heure car on peut utiliser une fonction du logiciel de numérisation permettant d'éliminer directement les griffes et les poussières présentes sur la pellicule originale. En ce qui concerne le Kodachrome, le travail est bien plus conséquent. En effet, du fait de la composition multicouche de ce type de film, il n'est pas possible d'utiliser la fonction éliminant griffes et poussières. Le travail doit donc se faire manuellement. Personnellement, pour éliminer les poussières, j'évite de passer une brosse sur la diapo ou d'envoyer un jet d'air comprimé sur ses surfaces pour ne pas la rayer. Je préfère donc passer un peu plus de temps pour effectuer des corrections numériques que de risquer d'endommager l'original. Dès lors, pour une diapositive en bon état et relativement propre, il faudra compter au total environ une demi-heure de travail de numérisation et de traitement avec le logiciel Photoshop (béni soit Monsieur Adobe !). Mais lorsque la diapositive est en mauvais état, on peut compter une heure de travail, parfois plus, comme dans le cas de l'exemple ci-dessous où pas loin de deux heures ont été requises pour obtenir le résultat final. A l'avenir, donc, lorsque vous cliquerez sur une image provenant d'une diapositive numérisée, ayez une pensée pour la personne qui a passé du temps pour qu'elle paraisse correctement !

Information précédente au sujet d'anciennes diapositives.

Informations au sujet de mon scanneur Nikon Coolscan V ED.

Prenant le vol Air Canada AC832 à destination de Bruxelles en ce jour de Noël, j'ai eu droit à une série rocambolesque de mésaventures, heureusement sans conséquence, si ce n'est un retard d'une heure et 45 minutes à l'arrivée. Venu à l'aéroport de Dorval par la navette d'autobus 747, je m'installe bien en avance à proximité de la porte 52 où se trouve l'Airbus A340 HB-JMO de Swiss International Air Lines qui ne tardera pas à partir. En attendant l'arrivée de notre Boeing 767 C-GHLA, je contemple le trafic des avions et les mouvements de véhicules, féeriques sous une averse de neige. J'aperçois, notamment le Boeing 737 de Jetair Fly immatriculé OO-JAQ loué à Canjet durant la saison d'hiver. Je tente quelques photographies avec une sensibilité de 1600 ASA; on verra bien à l'autopsie ce que ça donnera ! Notre 767 en provenance de Toronto se range à la porte 52 avec un retard de 30 minutes environ. Nous embarquons. Le moment du départ venu, après s'être excusé du délai, le commandant de bord nous explique que l'APU (Auxiliary Power Unit) de l'appareil ne fonctionne plus et qu'il va falloir démarrer un moteur à la porte à l'aide d'un générateur à air extérieur. Un premier véhicule arrive, mais tombe en panne. Le commandant nous annonce qu'un second générateur est en route, mais qu'un délai supplémentaire de 10 minutes est à prévoir. Il spécifie ensuite, en se voulant rassurant, qu'il sera rattrapé durant le vol. Quelques instants plus tard, en effet, un autre véhicule se range le long du fuselage de l'avion et quelques tuyaux sont rapidement connectés à celui-ci. Le moteur numéro 2 est lancé et le groupe de démarrage s'éloigne sans perdre de temps. Nous sentons ensuite des petits mouvements de va-et-vient. Nouvelle annonce du commandant : le tracteur sensé nous pousser patine sur la neige. On est à la recherche d'un engin plus lourd et plus puissant. Re-10 minutes d'attente. Finalement, nous quittons la porte 52. Le moteur numéro 1 est démarré sans encombre et nous nous dirigeons vers l'aire de dégivrage. Nous passons à côté de l'Airbus A380 d'Air France qui monopolise une bonne partie des nacelles mobiles. Un peu plus loin, un autre appareil du même type appartenant également à la compagnie nationale française est stationné; c'est la première fois que je vois deux A380 simultanément à Dorval. Etant assis à côté d'un hublot, je contemple le travail exigeant du déglaçage des ailes. Nous rejoignons ensuite la piste 06 gauche et nous décollons. Le confort et le service me laissent un peu perplexe comparé à ceux offerts sur les ailes d'Air Transat ou de Canjet, par exemple. Notre agent de bord a une barbe de trois jours, le bouton du col de chemise défait, la cravate un tantinet desserrée et n'esquissera jamais aucune tentative de sourire tout au long du vol. Où est donc le prestige de l'uniforme chez Air Canada ? Le repas est bon, mais a un goût de "trop peu". Quant au petit-déjeuner, je le qualifierais de ridicule; j'en arrive à apprécier les mets servis sur les vols nolisés ! Je constate aussi que le Boeing 767 n'est pas très confortable. Il n'y pas vraiment plus de place qu'à bord des Airbus A310 d'Air Transat et les compartiments destinés aux bagages à main sont exigus, ce qui cause bien du soucis à quelques passagers au moment de l'embarquement. Mais le vol en lui-même se déroule sans aucun autre problème. A l'aéroport de Bruxelles, il faudra que j'attende près d'une heure avant de récupérer ma valise. Bref, suite à cette expérience un peu "broche à foin" (comme on dit au Québec), ce n'est pas moi qui vanterai Air Canada dans l'immédiat d'autant plus que c'est le billet entre le Canada et l'Europe qui m'a coûté le plus cher à ce jour.

Un vol retour dans la norme

Le vol de retour Air Canada AC833 vers Montréal, qui s'est déroulé le 9 janvier 2012, était, quant à lui, bien plus dans la norme. L'avion était à l'heure, le repas très bon (bien que toujours aussi peu copieux) et l'équipage correct, mais sans plus (mise à jour 10-01-2012).

Article à lire : "Le plaisir de voyager en avion ... Quel plaisir ?" (PDF 3,7 Mo).

Information précédente au sujet de vols Montréal-Bruxelles.

Information précédente au sujet de la qualité des vols Canjet.

Ayant reçu il y a quelques jours ce coffret de deux DVD contenant les 13 épisodes de la seconde saison de la série de reportages télévisés "The Aviators", je vous livre mes impressions à la rubrique "DVD".

Critique du coffret de DVD.

Information précédente au sujet de la série "The Aviators".

Poursuivant le transfert sur Zenfolio des images qui étaient sur le serveur Fotopic, je viens de terminer de télécharger plus de 400 photos de matériel avionique et de tableaux de bord d'aéronefs. Cette galerie continuera d'être alimentée par des vues prises au gré des opportunités qui se présenteront.

Galerie de photos de matériel avionique.

Information précédente au sujet des transferts d'images sur Zenfolio.

Tout le monde connaît (ou devrait connaître) Neil Aird pour son site extraordinaire au sujet de ces avions mythiques que sont les De Havilland Canada DHC-2 Beaver. Mais en furetant davantage sur son site, on peut trouver des pages insolites comme celle intitulée "Stateside 66" qui est une sélection de photos aéronautiques prises aux États-Unis en 1966. Personnellement, ce genre de photos m'a souvent fait rêver, car pour le jeune Européen des années soixante et septante, les États-Unis représentaient toujours le rêve et la vie moderne. Merci Neil de partager ces magnifiques souvenirs avec nous !

Lien vers la page "Stateside 66".

Lien vers www.dhc-2.com.

Continuant sur sa lancée, Larry Milberry nous présente son quatrième volume de la série Aviation in Canada. Ce dernier ouvrage traite plus particulièrement des opérations de bombardement et des missions côtières effectuées par des équipages canadiens à l'étranger durant la Seconde Guerre Mondiale. Espérons l'auteur poursuivra encore son travail extraordinaire durant de nombreuses années, car sa contribution à l'écriture de l'Histoire de l'aviation au Canada est inestimable.

Critique du livre.

Informations au sujet du livre sur le site de Canav Books.

Information précédente au sujet de Canav Books.

Diapositive : Kenneth Swartz

Mon ami de longue date, Kenneth Swartz de Toronto, m'a récemment prêté un classeur contenant l'entièreté de sa collection de diapositives d'Alouette et de Lama afin que je puisse la numériser et diffuser les images sur mon site dédié à ces hélicoptères. Première constatation, environ un cinquième de sa collection est constituée de diapositives que j'avais prises moi-même en Europe et que j'avais échangées avec lui dans le passé alors que je vivais en Belgique et lui à Vancouver ! Disposant forcément de ces diapositives-là, je me suis mis à la tâche de numériser toutes les autres dont je n'étais pas l'auteur. Ceci représente plus de 200 captures que j'ai réalisées en trois semaines. Les clichés originaux ont été pris un peu partout dans le monde, mais essentiellement au Canada, aux États-Unis et en Suisse par différents photographes dont Paul Bannwarth, Oscar Bernardi, Anton Heumann, John Kimberley, Brent Wallace et, bien entendu, Ken Swartz lui-même. Tous ont bien gentiment accepté que leurs photos soient diffusées sur le site Alouette & Lama et je tiens à les en remercier. Il me reste maintenant à traiter toutes ces numérisations avec Photoshop, un travail représentant environ une demi-heure à une heure de "plaisir" par image lorsqu'il s'agit de Kodachrome, ce qui est le cas pour la grande majorité des diapositives numérisées. En effet, ce type de diapositive, du fait de sa constitution multicouche, n'autorise pas l'usage de fonctions automatiques du logiciel du scanneur permettant d'enlever les poussières et les griffes présentes sur la pellicule. Tout doit être traité manuellement. Ceci devrait me donner de l'ouvrage durant plusieurs mois encore avant d'épuiser l'ensemble des numérisations réalisées. Après cela, je pourrai commencer à numériser ma propre collection de diapositives et de négatifs d'Alouette et de Lama représentant plusieurs milliers de clichés. Vous pourrez suivre régulièrement l'évolution de mes travaux au sujet de ces hélicoptères en visitant la page des mises à jour du site. J'en profite, enfin, pour lancer un message : si, vous aussi, vous disposez de photos, de diapositives, de documents ou de tout autre objet ayant un lien avec les hélicoptères Alouette et Lama, contactez-moi afin d'en faire profiter le plus de passionnés possible par l'intermédiaire du site. Tout prêt ou envoi sera sincèrement apprécié.

Photos d'Alouette et de Lama.

Dernières mises à jour du site Alouette & Lama.

Information précédente au sujet des Alouette et des Lama.

Information précédente au sujet d'anciennes diapositives.

Jeudi dernier, le groupe Aéro-ÉNA était invité par Pratt & Whitney Canada à visiter son centre d'essais en vol implanté à l'aéroport de Mirabel ainsi que ses deux Boeing 747SP servant de bancs d'essais volants. Arrivés à 11h00, après avoir vu partir le premier 747, nous faisons connaissance avec notre guide, Monsieur Pierre Trépanier, qui s'avérera ne pas être avare en commentaires techniques pertinents tout au long de la visite. Première consigne : "pas de photos", ce qui est bien compréhensible vu que nous sommes dans un lieu au sommet de la technologie mondiale. Seconde consigne : "si l'alarme d'incendie retentit, nous évacuerons par l'entrée principale et nous nous rassemblerons dans le stationnement !" Ceci est tout aussi compréhensible, car en matière de santé et sécurité au travail, rien n'est laissé au hasard chez Pratt & Whitney Canada. Nous arrivons dans le premier hangar où se trouve le 747SP destiné à tester tous les moteurs de moins de 20000 livres de poussée ainsi que les turbopropulseurs. Quelques explications sont données et ... l'alarme d'incendie se fait entendre ! Nous évacuons. J'aurai ainsi l'heureuse surprise, dans le stationnement, de retrouver avec plaisir quelques anciens collègues de travail d'ExelTech; c'est vrai que dans cette société, c'était un peu comme dans une famille : on ne s'oublie pas. De retour dans le hangar, Monsieur Trépanier nous présente le 747SP spécialement modifié pour emporter un moteur à tester sur une petite aile installée à la droite du pont supérieur de l'avion. Nous visitons l'intérieur de l'appareil également. Quel espace et quel confort par rapport au Boeing 720 utilisé auparavant ! Tout a été conçu afin de ne pas répéter les erreurs du passé en utilisant les connaissances et l'expérience aquises sur tous les bancs d'essais volants depuis le Beech 18. Même les hangars ont été bâtis et aménagés de manière à minimiser les dépenses énergétiques, notamment en matière de chauffage. Les deux 747 étant différents, chaque hangar a donc été organisé spécifiquement pour un des deux appareils. La visite est extraordinaire. Imaginez ! Vous êtes dans un centre d'essais en vol et dans un avion où l'on teste de la technologie que l'on retrouvera sur les aéronefs de demain. Le groupe Aéro-ÉNA s'estime donc très chanceux d'avoir pu ainsi être invité par Pratt & Whitney Canada dans un lieu aussi intéressant et est excessivement reconnaissant envers le manufacturier d'avoir organisé cette visite exceptionnelle.

Des nouvelles du Boeing 720

Lors de notre visite chez Pratt & Whitney Canada, il nous a été confirmé que l'avion a été cédé à un musée et qu'un accord avec ce dernier est en voie d'achèvement. Son départ de Saint-Hubert devrait donc intervenir prochainement. Cet avion historique sera donc préservé.

Information précédente au sujet du Boeing 720 C-FETB.

Accueil et raffinement chez Hélibellule

L'étape suivante de notre déplacement à Mirabel nous mène au FBO "Hélibellule" où nous sommes attendus par Valérie Delorme pour une visite des installations au concept avant-gardiste qui, autrefois, servaient de garage d'entretien des véhicules transbordeurs de l'aéroport. La plupart des étudiants découvrent ainsi une facette de l'aviation qui leur était inconnue jusque-là. Dans le hangar, ils admirent de magnifiques hélicoptères appartenant à des clients privés et font connaissance avec le MRO Mirabel Heli Support spécialisé dans la maintenance d'appareils Eurocopter. Tout le monde est ensuite convié à un buffet dans l'espace restaurant du FBO avant de prendre la route du retour.

Photos du groupe Aéro-ÉNA.

Photos d'Hélibellule.

Information précédente au sujet d'Aéro-ÉNA.

Étant un peu à l'avance pour une visite chez Pratt & Whitney Canada à Mirabel, avec quelques étudiants du groupe Aéro-ÉNA, nous nous baladons face à l'aérogare déserte. L'ambiance est crue tant par la vision de cet édifice de verre qui fut la fierté du Québec que par le vent froid qui balaye sans répit le débarcadère dénué de toute vie. Des mauvaises herbes poussent dans les fissures du macadam où ne circule plus aucun véhicule. L'ambiance est surréaliste car, lorsque l'on regarde au travers des vitres, on constate que tout est resté en place depuis la fermeture définitive de cette aérogare en octobre 2004. Certains étudiants ne sont jamais venus à l'aéroport de Mirabel; ils ont droit à une leçon d'archéologie aéronautique !

Photos de l'aéroport de Mirabel.

Dossier de Radio-Canada : "Mirabel, la naissance d'un éléphant blanc" (mise à jour 27-02-2013).

Information précédente au sujet d'Aéro-ÉNA.

Photo : Daniel Liron

Le 19 novembre 2011, la communauté de Saint-Victoret en France avait mis les petits plats dans les grands afin de commémorer Jean Boulet, célèbre pilote d'essais décédé le 15 février dernier. À cette occasion, un mémorial a été inauguré en présence de nombreux invités et personnalités. Mon ami Daniel Liron relate cet événement dans un article diffusé sur le site Alouette & Lama.

Article "Saint-Victoret honore Jean Boulet" de Daniel Liron (PDF 5,6 Mo).

Photos de la cérémonie.

Photos des Alouette du musée de Saint-Victoret.

Information précédente au sujet de Jean Boulet.

Le 17 juillet 2002, je me promenais avec mon ami croate Stipe à proximité du port de Zadar lorsqu'un Grumman Goose a effectué plusieurs circuits au-dessus de nous avant de se poser sur l'eau. Puis il est venu faire un tour non loin de nous en hydroplanant. J'ai à peine eu le temps d'en prendre une mauvaise diapositive à contre-jour qu'il a redécollé. Par contre, mon ami, ne pensant jamais voir quelque chose d'aéronautique lors de cette balade, avait laissé son appareil photo à la maison ! Il semblerait que, fortuitement, j'ai ainsi photographié un événement assez unique. En effet, ce Goose était immatriculé au Canada (C-FVFU, MSN B-101), semblait être opéré par un Allemand et portait les titres de la compagnie croate European Coastal Airlines. Celle-ci a débuté ses activités en 2000 avec l'intention de lancer un service de navette par hydravions le long de la côte ainsi que vers les îles croates. Son intention était d'ouvrir une escale à Zadar et j'ai probablement été témoin d'un rare vol d'essai vers cette ville en 2002. Actuellement, ECA semble être en plein développement et est en passe de réussir son projet. Cette anecdote est revenue à ma mémoire il y a quelques jours lorsque mon ami Stipe m'a demandé une numérisation de la diapositive prise à cette occasion pour la placer sur un forum d'aviation en Croatie.

Diapositive du Grumman Goose C-FVFU.

Information précédente au sujet d'anciennes diapositives.

Photo : archives ExelTech Aerospace

Depuis la disparition du serveur Fotopic en mars dernier, ma collection de photos de Quebecair n'était plus accessible jusqu'à aujourd'hui. En effet, je viens tout juste de terminer le transfert de celle-ci sur Zenfolio. Il me restera, toutefois, à compléter les légendes et surtout à continuer de numériser d'autres photos en ma possession. J'en profite, toutefois, pour lancer un appel à tous: si vous avez des photos au sujet de Quebecair et que vous seriez disposés à les partager par le biais de cette galerie, n'hésitez pas à me contacter. Par ailleurs, essayant petit à petit de retrouver l'historique de cette compagnie, je recherche toute information pertinente au sujet de celle-ci. À cet effet, j'ai préparé deux questionnaires qu'il vous est loisible de compléter et de me renvoyer. Ne laissons pas le patrimoine aéronautique du Québec s'envoler à l'heure où certains publient des livres qui racontent n'importe quoi au sujet de Quebecair !

Photos au sujet de Quebecair.

Questionnaire destiné au personnel ayant été employé par Quebecair.

Questionnaire destiné aux anciens passagers ayant volé sur les ailes de Quebecair.

Information précédente au sujet de Quebecair.

C'est hier qu'ont été inaugurées les nouvelles installations du Centre technologique en aérospatiale devant bon nombre de personnalités et de représentants de l'industrie aéronautique canadienne. Délaissant les interminables discours de circonstance, je me suis plutôt intéressé au Piaggio P.180 Avanti utilisé par la société Marinvent comme laboratoire volant et qui était stationné devant le hangar où se déroulait la cérémonie. Outre son extérieur avant-gardiste, cet appareil permet d'effectuer des tests sur des systèmes avioniques ainsi que des simulations en vol. J'ai été assez étonné d'apprendre que ce biturbopropulseur pouvait monter jusqu'à 41000 pieds, ce qui nécessite des masques à oxygène particuliers pour l'équipage. J'espère pouvoir vous en dire plus sur cet avion hors du commun dans le cadre d'un prochain article.

Photos de l'inauguration.

Photos du Piaggio P.180 Avanti de Marinvent.

Photos de l'avionique du Piaggio P.180 Avanti de Marinvent.

Communiqué officiel (PDF).

Photo : Lohman Helicopter LLC

Depuis le 9 mars 2011, le serveur Fotopic sur lequel je plaçais toutes mes images a cessé de fonctionner suite à la faillite de son gestionnaire au Royaume-Uni. Depuis lors, je n'ai reçu aucune nouvelle quant au rétablissement du service. Ayant entre-temps ouvert un compte sur Zenfolio, j'ai entrepris la tâche de transférer les 526 photos d'Alouette et de Lama qui étaient sur Fotopic, un travail assez fastidieux, surtout pour transcrire toutes les légendes, qui s'est achevé hier. Mais ce n'est qu'une goutte dans l'océan, car j'avais plus de 10000 photos sur Fotopic. Petit à petit, j'espère malgré tout pouvoir un jour toutes les transférer sur Zenfolio, un hébergement qui me donne entière satisfaction jusqu'à ce jour.

Galerie de photos d'Alouette et de Lama sur Zenfolio.

Information précédente au sujet des Alouette et des Lama.

Capture : site de Radio-Canada

Il y a quelques mois, je vous avais parlé sur ce blogue des "journalistes qui savent tout, mais ne connaissent rien". Je pensais que Radio-Canada était un peu au-dessus de la mêlée, mais je dois dire que j'ai été assez déçu par le reportage intitulé "Insécurité aérienne" diffusé hier à l'émission "Enquête". Celui-ci parlait du Système de gestion de la sécurité, le SGS (ou SMS-Safety Management System en anglais) qui a été très mal présenté sous forme d'un exemple ridicule le comparant à une auto-dénonciation d'un excès de vitesse. Ayant participé à la mise en place d'un système SGS dans une des plus grandes entreprises de maintenance aéronautique canadienne entre 2006 et 2008, je suis un peu choqué de voir comment des journalistes méconnaissants de la chose peuvent raconter des idioties, embrouiller le public et, surtout, lui faire peur inutilement. C'est tout simplement lamentable. Même si le SGS a ses limites pour les petites entreprises, le Canada, avec le SGS, fait office de précurseur dans le monde de l'aviation en matière d'amélioration de la sécurité aérienne. En fait, le reportage a traité de deux points distincts en faisant un amalgame dangereux pour un public néophyte. Le premier, qui représente la grosse erreur du reportage, a trait au système SGS qui s'ajoute aux nombreux contrôles et inspections que Transports Canada effectue auprès des exploitants et MRO. Un SGS implanté dans une compagnie ne la dispense pas de contrôles des agents du Ministère des transports contrairement à ce que le reportage laisse sous-entendre. Le deuxième point est le manque de ressources humaines chronique chez Transports Canada. Un inspecteur que j'ai rencontré il y a quelques jours m'a toutefois confirmé que, malgré ce fait, Transports Canada ne relâche pas la vigilance et que, toujours selon lui, le nombre d'amendes et de retraits de certificats d'opérations pour manquement à la sécurité était en hausse. Un bel exemple est celui d'Aéropro au Québec que j'avais évoqué sur ce blogue. Il est donc dommage que des médias ayant pignon sur rue, tel Radio-Canada, répandent ainsi de fausses informations au sujet de l'aviation auprès du grand public par l'intermédiaire d'émissions à fort taux d'écoute.

Reportage d'Enquête au sujet du SGS.

Le groupe étudiant "Aéro-ÉNA" est à l'honneur dans la dernière édition du "Monde d'Édouard-Montpetit", le magazine des employés du Collège Édouard-Montpetit et de l'École nationale d'aérotechnique. La première activité importante réalisée par le groupe fut l'organisation de la semaine du Souvenir et l'invitation de Gilbert Boulanger à l'ÉNA la semaine dernière. À ce sujet, voici quelques mots sympathiques envoyés par Larry Milberry, historien renommé en aviation canadienne, suite à cette première activité :

"Wonderful, Pierre. It's so great what you and ENA have been doing for our aviation heritage. There is no other aerospace college in Canada doing any of this great stuff. I wish the others would wake up. Also, 425 has been a very rare squadron over the years, always showing great support for air force heritage. Most other squadrons are not on the history radar screen, some may as well not have any heritage (...) I'm not surprised to hear that 425 has a history book project on the front burner these days. Your students sure are getting a well-rounded education and they will thank ENA some day for that. ENA and 425 rock! Larry".

Extrait du "Monde d'Édouard-Montpetit" (PDF 320 Ko).

Information précédente au sujet d'Aéro-ÉNA.

Depuis quelques années, le CCPA établi à Sainte-Anne-de-Bellevue multiplie les actions en vue de préserver le patrimoine aéronautique du Canada et du Québec en particulier. En ce samedi 12 novembre 2011, dans une aile des bâtiments occupés par l'association ayant servi dans le passé d'étable, on procédait à l'inauguration de la Galerie d'Art d'Aviation Godfrey Stewart Pasmore en présence de ce dernier. Celui-ci, au cours de sa vie, a collectionné les peintures représentant des scènes aéronautiques en ayant, toutefois, un petit faible pour les représentations d'avions produits à l'époque par Fairchild Aircraft Ltd à Longueuil. Dans un premier temps, l'ensemble des oeuvres avait été entreposé au Musée de l'Aviation et de l'Espace du Canada à Ottawa avant de rejoindre Sainte-Anne-de-Bellevue où, désormais, le grand public pourra les admirer à compter du 19 novembre 2011. Cette galerie vaut le détour car les peintures sont très bien mises en valeur et souvent accompagnées de fort beaux modèles réduits ou de dioramas donnant une troisième dimension aux sujets illustrés.

Photos de l'inauguration de la galerie.

Photos du Centre Canadien du Patrimoine Aéronautique.

Invitation à l'inauguration (PDF 287 Ko).

Parl'Avion (PDF 297 Ko).

Planetalk (English, PDF 587 Ko).

Information précédente au sujet du CCPA.

Il y a quelques jours, un sympathique visiteur belge du site Alouette & Lama m'a envoyé une très belle série de numérisations de timbres provenant de différents pays. Profitant de l'occasion, j'ai donc refait la présentation de la rubrique "Philatélie" dans le cadre du processus visant à améliorer l'apparence du site. N'hésitez pas à la visiter car il y a de très beaux timbres représentant ces hélicoptères mythiques.

Page "Philatélie" du site Alouette & Lama.

Information précédente au sujet du site Alouette & Lama.

Information précédente au sujet des Alouette et des Lama.

Imaginez donc : 37 missions de bombardement effectuées durant la Seconde guerre mondiale, quatre avions réalisés en construction amateur, participation au développement d'un kit d'ailes à géométrie variable et pilotage d'un CF-18 à l'âge de 88 ans, voici quelques éléments de la vie de "l'Alouette affolée" Gilbert Boulanger. C'est donc avec une certaine émotion qu'il fut en ce mercredi 9 novembre 2011 l'invité d'honneur de la semaine du Souvenir organisée à l'École nationale d'aérotechnique par le groupe étudiant Aéro-ÉNA. Arrivé à l'école vers 9h15 et accompagné par sa fille Mariann, Gilbert Boulanger fut accueilli par quelques étudiants du groupe ainsi que les professeurs Carl Garneau et Pierre Gillard avant de rencontrer brièvement le Directeur général du Collège Édouard-Montpetit, Monsieur Serge Brasset. Il fut ensuite convié à une visite de l'école qui débuta par la bibliothèque où le personnel en charge de celle-ci avait préparé une remarquable exposition en son honneur ainsi que sur le thème du coquelicot et du Souvenir. Après avoir visité quelques laboratoires du département d'avionique, Gilbert Boulanger fit le tour des installations militaires de l'EITA où il marqua un certain intérêt pour les technologies utilisées sur les hélicoptères Bell CH-146 Griffon. Vinrent ensuite les hangars d'avions de l'école où il se remémora des souvenirs ou des faits historiques pour bon nombre des appareils croisés. Tout au long de son parcours dans les couloirs, il émit également des commentaires ou raconta des anecdotes au sujet des personnes intronisées au Panthéon de l'Air et de l'Espace dont les panneaux explicatifs sont actuellement exposés à l'école grâce à la participation de la Fondation Aérovision. Après un bon repas pris à la cafétéria, ce fut le moment de débuter sa conférence à l'auditorium. Celle-ci commença avec un peu de retard afin de permettre aux étudiants de procéder à un vote de grève pour le lendemain. Après avoir été présenté par l'étudiant Frédéric Faucher et avant d'entrer dans le vif du sujet, c'est-à-dire son vol en CF-18 l'an dernier à l'Escadron 425 Alouette de Bagotville, il fit quelques commentaires au sujet de la démocratie destinés particulièrement aux étudiants présents. Dans l'assemblée, outre des étudiants fort intéressés, on pouvait noter des militaires en uniforme de l'Escadron 438 et de l'EITA ainsi que des membres de la Fondation Aérovision dont un autre pilote intronisé au Panthéon, Monsieur Paul Gagnon. Au terme de la conférence (dont vous trouverez le texte intégral dans un lien ci-après), deux prix de présence offerts par la librairie coopérative de l'ÉNA furent tirés et remportés par deux étudiants de l'école qui reçurent chacun un exemplaire du livre "L'alouette affolée", la biographie de Gilbert Boulanger relatant son enfance et sa période de guerre. La journée se clôtura par la suite de la visite des hangars de l'école où l'invité fut fort intéressé par le Van's RV-6A entièrement réalisé à l'école. Dans le hangar des hélicoptères, il s'entretint avec l'étudiant Mathieu Gagnon qui, avec Frédéric Faucher et Shahriar Nowroozi, avait participé à la préparation de cet événement particulier sans pouvoir y participer car ayant des cours durant toute la journée sans interruption. C'est satisfait de sa journée passée à l'ÉNA et impressionné par la taille et l'équipement de l'école que Gilbert Boulanger, toujours accompagné par sa fille, reprit le chemin de Sherbrooke où il réside.

Photos de la visite de Gilbert Boulanger.

Article "La délirante aventure de l'Alouette affolée" de Gilbert Boulanger (PDF 12,4 Mo).

Information précédente à ce sujet.

Vendredi dernier, le 4 novembre 2011, un troisième Cessna 172 est arrivé à l'École nationale d'aérotechnique par la voie des airs depuis Moncton au Nouveau-Brunswick. Il s'agit de l'appareil immatriculé C-GUZC acheté après que l'école eut émis une offre au curateur de la faillite du Moncton Flying Club dépendant de l'école de pilotage Moncton Flight College. Le matin, deux pilotes, un professeur et un technicien sont partis de bonne heure de Saint-Hubert à bord du Cessna 172 C-GQIT pour rejoindre Moncton avec une escale à l'aéroport de Québec-Jean-Lesage pour y faire le plein de carburant. "QIT" et "UZC" sont ensuite revenus ensemble, toujours en effectuant une escale à Québec pour le carburant, pour se poser à Saint-Hubert aux environs de 23h00. UZC rejoindra le Cessna 172 C-FOSJ pour effectuer des pratiques de maintenance au sol ainsi que des points fixes. Sous peu, il devrait recevoir une nouvelle avionique destinée à remplacer l'équipement radio de bord assez désuet.

Photos du Cessna 172 C-GUZC.

Information précédente au sujet de l'ÉNA.

Photo : Richard Girouard

À compter de demain 7 novembre 2011 jusqu'au 13 novembre 2011, beaucoup d'activités se dérouleront à l'École nationale d'aérotechnique. Tout d'abord, organisée par le groupe étudiant Aéro-ÉNA, une semaine du souvenir aura lieu dans les couloirs de l'école. Avec le soutien de la Fondation Aérovision, une partie du Panthéon de l'Air et de l'Espace sera exposée afin de commémorer les pilotes canadiens qui ont participé au second conflit mondial. Le mercredi 9 novembre à partir de 12h00, Gilbert Boulanger, DFC, viendra donner une conférence à l'auditorium à laquelle tous les étudiants et le personnel, tant de l'ÉNA que du Collège Édouard-Montpetit, ainsi que les membres de l'Escadron 438 sont conviés. Durant toute la semaine, une exposition dédiée à ce mitrailleur de queue à bord de bombardiers durant la Seconde guerre mondiale sera organisée à la bibliothèque de l'école. Un accent particulier sera mis sur son vol effectué en CF-18 de l'Escadron 425 l'an dernier à l'âge de 88 ans notamment grâce au récit qu'il a écrit suite à cette opportunité extraordinaire (voir lien ci-après). Et enfin, pour clôturer cette semaine riche en événements, le dimanche 13 novembre 2011 aura lieu la traditionnelle journée portes ouvertes d'automne de l'ÉNA.

Article "La délirante aventure de l'Alouette affolée" de Gilbert Boulanger (PDF 12,4 Mo).

Critique du livre "L'alouette affolée" de Gilbert Boulanger.

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Information précédente au sujet d'Aéro-ÉNA.

Information précédente au sujet de l'ÉNA.

Je m’attendais à voir beaucoup d’avions d’Air Jamaica, mais ce sont principalement des compagnies des États-Unis et du Canada que l’on peut voir à Montego Bay. Parmi les visiteurs les plus réguliers, citons Air Tran (737), Jet Blue (A320) et Sun Country (737). Bien entendu, les compagnies américaines régulières ont des liaisons quotidiennes telles qu’American Airlines (737/757), Delta Air Lines (757, MD88) et US Airways (A319/A320/A321/ERJ190). Quant à United Airlines, je n’ai vu que deux Boeing 737 le samedi midi. J’ai également vu une fois un Airbus A320 de Spirit Airlines. Question fret aérien, Federal Express vient tous les jours de la semaine en ATR72 de même qu’IBC Airways en Saab SF340 ou en Metroliner. Côté canadien, on peut voir quotidiennement à l’heure du midi un Airbus A319 d’Air Canada (deux vols en A320 le samedi) ainsi qu’un Boeing 737 de Westjet (deux vols le samedi également). Bien entendu, durant les fins de semaines, Air Transat, CanJet et Sunwings effectuent des vols nolisés. Je pensais voir aussi beaucoup de compagnies des Caraïbes, mais seule Cayman Airways vient de temps à autre en Boeing 737. Quant à Air Jamaica, j’ai vu durant la semaine quatre Boeing 737 exploités conjointement avec Caribbean Airlines de Trinidad et Tobago, mais plus aucun Airbus car tous disparus des inventaires. De l’Europe, j’ai noté le dimanche un Boeing 777-200 de British Airways, un Boeing 767 de First Choice ainsi qu’un Airbus A330 de Thomas Cook, mais je peux en avoir manqué. Le jeudi midi, j’ai vu un 767 de Thomson Fly tandis que le vendredi après-midi est arrivé un Airbus A330 d’Air Berlin. Le samedi ont atterri un autre Boeing 767 de First Choice, le Boeing 767 immatriculé OO-JAP (volant pour Jetair Fly et Thomas Cook depuis Bruxelles) et un Boeing 747-400 de Virgin Atlantic. De temps à autre, quelques jets d’affaires américains viennent se poser à Montego Bay; j’ai ainsi eu l’occasion de noter quelques Cessna Citation, un Astra et un Dassault Falcon 20. Au rayon des turbopropulseurs, en plus des vols quotidiens des Beechcraft 90 de Jamaica Air Shuttle, le dimanche, j’ai aussi vu un Dash 8 anonyme tandis que le vendredi, c’était un Jetstream 32 de la compagnie SAP de République Dominicaine. Au cours de mon séjour, même si le trafic se répétait d’un jour à l’autre, j’ai quand même eu la chance de pouvoir voir quelques décorations spéciales : 737 WestJet "La garantie qui tient", 757 Delta "Skyteam" et A319 U.S. Airways "Steelers". À plusieurs reprises, j’ai également photographié un Bell 206B et un 206L de la compagnie Island Hoppers ainsi qu’un Bell 407 du groupe touristique Sandals, tous immatriculés aux États-Unis. Quelques Cessna locaux, dont une majorité de 206, complètent l’inventaire. Ne pouvant être présent à tout instant (notez qu’au restaurant, nous avions toujours une table donnant sur la mer me permettant de continuer à prendre mes photos même durant les repas !), j’ai aussi manqué quelques avions, notamment un Airbus A320 de USA 3000 et un ATR42 cubain. Bien entendu, ce rapport ne concerne que les vols diurnes car plusieurs avions continuent d’arriver une fois la nuit tombée. De plus, durant l’automne, il ne faut pas s’attendre à un trafic soutenu; ce n’est pas Heathrow ou "LAX" et on peut parfois patienter plusieurs heures avant de voir un avion "consistant". Par contre, on m’a dit que, l’hiver, le trafic était plus achalandé et beaucoup plus important. Dans tous les cas, il est souvent intéressant de consulter les horaires des arrivées sur le site de l’aéroport afin de ne pas poireauter pour rien (attention, la connexion Wi-Fi de l’hôtel Royal Decameron est très chère). Mais, de manière générale, midi a toujours été la période la plus dense en trafic durant mon séjour à Montego Bay.

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