Suite à l'annonce fort médiatisée du premier vol du nouveau chasseur (ou bombardier ?) J-20 chinois et des nombreuses discussions qu'elle a engendrée sur la capacité ou non des Chinois de concevoir et de produire un chasseur de la cinquième génération, je vous propose une vidéo sur l'aviation de chasse actuelle de ce pays.

Image : Transports Canada

Le premier numéro de 2011 du bulletin "Sécurité aérienne-Nouvelles" (TP185) publié par Transports Canada traite de plusieurs sujets qui devraient nous intéresser à différents titres. Tout d'abord, un article intitulé "Fausses captures d'alignement de piste en vol automatique" devrait intéresser tous les techniciens en avionique ainsi que les pilotes, bien entendu. Il traite de problèmes répétitifs intervenus à l'aéroport de Winnipeg. On peut ensuite trouver à la rubrique "Opérations de vol" une étude au sujet de l'accident qui s'était déroulé à Saint-Louis alors qu'un Cessna 150 partit de Saint-Hubert avait accroché un câble téléphonique lors d'un survol à très basse altitude de la rivière Yamaska le 4 mai 2009. Toujours dans la même rubrique, un article de la plume de Tom Bennett nous parle des conséquences légales de jauges de carburant qui ne sont pas en état de service. Enfin, dans les "rapports du BST publiés récemment", on revient sur l'atterrissage train avant rentré du Challenger C-FURG qui est maintenant à l'ÉNA (je vous en avais déjà parlé dans un commentaire sur ce blogue il y a quelques mois). Bonne lecture !

TP185F Numéro 1/2011 (PDF 8,5 Mo).

Information précédente au sujet du TP185.

6 janvier 2011. Lors de la préparation de mon voyage en Chine, j’avais cherché à localiser en vain le Musée de l’Aviation de Pékin avec les images satellites Google et, par hasard, j’étais tombé sur ce qui semblait être un cimetière d’avions établi sur un site universitaire. Une fois sur place, je prends donc le métro jusqu’à la station Xitucheng et je me rends à l’endroit relevé sur l’image satellite. Je me suis tellement familiarisé à celle-ci que je reconnais les bâtiments et que je n’ai aucun mal a trouver le dit cimetière d’avions. Il s’agit d’un grand quadrilatère ceinturé par une clôture grillagée d’environ 2,5 mètres de haut situé sur un parking de voitures. À l’intérieur, un bric à brac de toutes sortes d’avions chinois, soviétiques et américains. La majorité d’entre-eux sont rendus à l’état d’épaves, mais, toutefois, quelques-uns ont l’air en meilleure condition. Assez rares et inattendus, un Northrop P-61 Black Widow et un Harrier de la Royal Air Force. Quelques fusées, moteurs et équipements de piste complètent cet inventaire assez peu banal. À côté du grillage se trouve une guérite avec un policier chargé de surveiller le site. Afin d’être certain de ne pas me voir jeter dans une geôle chinoise, je demande donc à ce représentant de l’ordre public si je peux prendre des photos et il me répond par l’affirmative avec un grand sourire. Étant assez grand, je peux malgré tout réaliser quelques vues «à l’aveugle» par-dessus le haut grillage. Je prends également quelques autres clichés au travers de celui-ci en essayant de déjouer le maillage. Ayant terminé et bien content, je m’en retourne remercier et saluer le policier avant de me mettre en quête de ce fameux musée. Après quelques palabres avec un jeune étudiant chinois bien sympathique, j’apprends que le musée a été démoli et qu’un autre est en cours de construction. Tant pis, on reviendra une autre fois ! Il semble, toutefois, que certains avions présents dans le cimetière proviennent de l'ancien musée disparu.

Photos du cimetière d'avions.

Plan d'accès (Google, PDF 1,2 Mo).

Beijing Aviation Museum.

À l'École nationale d'aérotechnique nous disposons de trois Aero Commander. Ce sont des avions qui ont eu une excellente réputation de "tout terrain" et qui disposent d'une capacité d'emport très intéressante ce qui fait, qu'un moment donné et bien involontairement, ils ont rencontré un certain succès chez les trafiquants de drogue. Mais ce que l'on attend certainement le moins d'un tel appareil, c'est qu'il puisse effectuer des manoeuvres acrobatiques. Pourtant, avec Bob Hoover aux commandes, c'est possible et impressionnant.

Image : Flight Care

Les visiteurs réguliers de ce blogue savent combien je peux avoir la plume acerbe lorsqu’il s’agit de la qualité et de l’accueil déficients rencontrés lors de mes déplacements aériens. Aujourd’hui, en ce 23 janvier 2011, peu avant d’embarquer à l’aéroport de Bruxelles National dans le Boeing 767 d’Air Canada qui me ramène à Montréal, je prends la décision ferme de faire mention de tout service dépassant la «moyenne habituelle» à laquelle le passager voyageant en classe économique est confronté car, s’il faut dénoncer les déficiences, il faut également mentionner les actions visant à rendre la vie du voyageur plus agréable. En effet, ce matin, en arrivant à l’enregistrement des bagages, j’ai reçu un excellent accueil de la part des deux employés de Flight Care qui se sont occupés de moi. Leur gentillesse, leur politesse et leur courtoisie faisaient changement par rapport au traditionnel «passeport, alstublieft-s’il vous plait». Un grand bravo et merci donc à ces deux employés modèles de Flight Care.

Avec un peu de retard pour cause de séjour en Belgique et en Chine, je tiens à vous souhaiter ce qu'il y a de mieux pour l'année 2011. Mais qui dit nouvelle année, dit aussi bilan de l'année écoulée. Allons-y donc avec les statistiques des galeries "Passion Aviation" sur Fotopic. En 2010, 93273 images ont été "cliquées" alors qu'il y avait 5527 photos différentes. Le plus haut score enregistré concerne la galerie "Passion Aviation" avec 23419 photos "cliquées" suivie par "ÉNA Passion" avec 19613 photos "cliquées". Si on tient compte de toutes les galeries Fotopic sans distinction, on parle alors d'un total de 148457 photos "cliquées" et de 10031 photos réparties sur toutes les galeries. Je tiens donc à remercier très chaleureusement tous les visiteurs, réguliers ou non, qui me confortent dans l'idée qu'une photo, c'est fait pour être partagée.

Détail des statistiques 2010 (PDF 63 Ko).

Il y a quelque temps, j’avais écrit un article intitulé « Le plaisir de voyager en avion. Quel plaisir ? » où je mentionnais les difficultés pour rejoindre l’aéroport de Montréal Pierre-Elliott-Trudeau. Depuis quelques mois, la STM a créé une ligne spéciale portant le numéro 747 et reliant la station de métro ainsi que la gare routière de Berry-UQAM, situées au centre-ville, à l’aéroport. J’ai donc décidé de l’essayer et, première constatation qui était prévisible, c’est un peu lent si on compte le temps mis pour rejoindre la station de métro Berry-UQAM. En effet, un dimanche, depuis mon domicile situé à Longueuil, la durée totale du trajet incluant le trajet en métro fut double de celle qui aurait été mise en voiture. Toutefois, l’absence du stress de la circulation et le prix tout à fait raisonnable de sept dollars (bientôt huit !) vaut bien, à mon sens, le trajet plus long. On ne peut donc que louer ce service offert par la STM, le premier du genre vraiment efficace et abordable en attendant la navette ferroviaire. Le seul petit bémol que je pourrais mentionner est le fait qu’il faut payer le montant du trajet uniquement avec de la monnaie si on achète son billet directement dans l’autobus. Dans les stations de métro, vous pouvez acheter au même prix un billet « un jour », valable 24 heures sur tout le réseau de la STM, qui vous donne accès aussi à la ligne 747 et que vous pouvez régler avec une carte de débit ou de crédit. Un bon point, donc, pour le transport en commun, mais on pourrait penser à l’étape suivante qui consisterait à instaurer un système semblable à partir de Longueuil et de Laval.

Image : Royal Army Museum

Le 9 octobre dernier, le groupe Exploration ÉNA de l'École nationale d'aérotechnique a effectué l'entretien de trois avions canadiens au Musée de l'Air de Bruxelles : l'Avro CF-100, dont l'exemplaire du musée a été basé à l'époque à Saint-Hubert (CYHU), le Bristol Bolingbroke construit à Longueuil et le De Havilland Canada DHC-3 Otter OO-SUD ayant participé aux Expéditions Antarctiques Belges. Un ami vient tout juste de m'envoyer un lien vers les photos prises à cette occasion.

Galerie de photos.

Information précédente à ce sujet.

Il existe des sociétés et des collectionneurs qui possèdent des avions militaires. Parmi les plus connus venant de pays de l'ancien Pacte de Varsovie, l'Aero L-39. Certains font aussi voler des Mig, tel le Mig 15 ou le Mig 21, mais un Mig 29, c'est nouveau. Ce Fulcrum civil a effectué son premier vol le 10 décembre dernier au Quincy Regional Airport en Illinois. Prénommé "Natasha", le chasseur était piloté par Fred "Spanky" Clifton, un ancien pilote de la U.S. Air Force qui avait déjà eu l'opportunité de voler sur des Mig 29 allemands lors d'un échange à l'époque où il était militaire. "Croyez-le ou non, mais il n'est pas facile d'importer un Mig 29 aux États-Unis et de le faire voler" déclare Don Kirlin, président et fondateur de la compagnie Air USA qui est le propriétaire, non seulement de cet avion hors du commun, mais aussi d'autres anciens appareils militaires. Selon Monsieur Kirlin, trois autres Fulcrum devraient suivre ...

Il y a des avions de légende. Il y a aussi des avions qui font leur temps et puis disparaissent des cieux. Le DC-3, ou le C-47 en version militaire, est sans aucun doute un avion de légende. De nombreux exemplaires continuent de voler un peu partout dans le monde et, ce, 75 ans après que le premier prototype ait effectué son premier vol le 17 décembre 1935 au départ de l'aéroport de Santa Monica en Californie où étaient situées les usines de la Douglas Aircraft Company. Plus de 16000 exemplaires de cet appareil et de ses dérivés, dont, notamment, le Lisunov Li-2 russe, furent construits. Cet avion a été conçu suite à l'expérience acquise avec le DC-2 et donnera naissance à toute la série d'avions Douglas. Il est intéressant de noter qu'après la Seconde Guerre Mondiale, la conversion d'anciens C-47 militaires en appareils civils donna du travail à l'usine de Canadair de Cartierville durant plusieurs années.

Site "The DC-3 Hangar".

Wikipedia.

Reportage de Télé-Bruxelles.

Ce matin, je viens de terminer d'assister au premier cours "Eurocopter EC120 Initial Maintenance Course" donné par les instructeurs d'Eurocopter Canada à l'École nationale d'aérotechnique. Ce cours intervient dans le cadre du protocole d'accord signé le 14 juin dernier entre l'école et la filiale canadienne du constructeur européen. Des professeurs ainsi que des techniciens venus, non seulement du Québec, mais aussi d'Alberta et de Colombie-Britannique, ont ainsi été qualifiés sur cet hélicoptère ainsi que son moteur Arrius 2F. Simultanément, un cours AS350B3 et EC130B4 était également donné dans les locaux de l'ÉNA par Eurocopter. J'ai, bien entendu, profité du cours sur l'EC120 pour photographier bon nombre de détails et de composants tant mécaniques qu'avioniques et électriques.

Photos du groupe.

Photos de détails et de composants "mécaniques" de l'EC120B.

Photos de détails et de composants "électriques et avioniques" de l'EC120B.

Information précédente à ce sujet.

Les producteurs de cette émission diffusée sur certains canaux américains et canadiens anglophones avaient promis que le coffret DVD de la première saison serait envoyé avant Noël aux personnes l'ayant commandé en prévente il y a quelques mois, et ils ont tenus parole. En effet, il y a quelques jours, j'ai reçu ce coffret contenant deux DVD représentant les 13 épisodes de la première saison de cette nouvelle série de reportages traitant d'aviation en Amérique du Nord et intitulée "The Aviators". Le temps de les visionner et voilà que je vous livre mes commentaires "à chaud" au sujet de cette série de reportages à la section "DVD" :

Commentaires au sujet du coffret de DVD.

Image : Bell Helicopter

Je reviens sur une nouvelle diffusée discrètement il y a quelques jours dans certains médias suite à une recommandation du coroner Jean Brochu suggérant au gouvernement québécois de doter la Province d'un service d'aide médicale urgente par hélicoptères suite au décès d'une jeune fille après une noyade. Si de manière générale, l'aide médicale urgente au Québec fait pâle figure en comparaison avec les SAMU européens, force est de constater que l'intervention médicale par hélicoptère est à peu près inexistante. Pourtant, les dimensions et les caractéristiques géographiques de la Province sont telles qu'un service d'ambulances par hélicoptères serait le moyen le plus efficace pour intervenir rapidement dans les contrées éloignées en secours primaire. Dans d'autres provinces, de tels services existent déjà depuis de nombreuses années, tels Ornge en Ontario et Stars en Alberta. Au Québec, on fait figure de région sous-développée en la matière. Il y a bien Air Médic qui s'est essayée, mais a dû assumer une faillite suite à des idées de grandeur et à l'acquisition de deux hélicoptères de type Dauphin très chers à opérer. Cette association éprouve maintenant bien du mal à retrouver la confiance des donateurs et c'est compréhensible. La Sûreté du Québec, quant à elle, dispose de quelques hélicoptères, mais ceux-ci sont essentiellement destinés à effectuer des missions de police. Seul le Bell 412 peut effectuer des interventions médicales de temps à autre, mais le délai de mise en oeuvre est souvent tel que son intérêt en tant qu'ambulance volante en secours primaire est très limité. Ayant personnellement collaboré lors des débuts de l'hélicoptère médicalisé de l'Hôpital Saint-Jean de Bruges en Belgique, le MUGHeli, j'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi un tel service ne voit pas le jour au Québec alors qu'il serait beaucoup plus utile que dans un pays dont la plus grande distance représente 350 Km et qui est doté d'un important réseau routier. Il serait peut-être temps que le gouvernement québécois aille de l'avant et dote le Service aérien gouvernemental de plusieurs hélicoptères modernes, rapides et bien équipés qui seraient basés à proximité de sites hospitaliers en région afin d'assurer un service efficace aux citoyens. Ainsi le Québec quitterait l'âge de la pierre en matière d'aide médicale urgente.

Reportage de LCN.

Article de Canoë Infos.

Entrevue avec le coroner Brochu sur LCN.

La patrouille acrobatique des Forces canadiennes, les Snowbirds, effectuera des démonstrations à Saint-Hubert durant le dernier week-end du mois de mai 2011. C'est ce que l'on peut découvrir dans le calendrier de la patrouille récemment dévoilé.

Calendrier des Snowbirds.

Site Internet des Snowbirds.

Les deux patrouilles acrobatiques militaires des États-Unis ont également dévoilé leur calendrier 2011. Les voici :

Calendrier des Blue Angels.

Calendrier des Thunderbirds.

À noter que les Thunderbirds effectueront l'an prochain une tournée européenne et seront présents à l'Airshow de Coxyde en Belgique les 6 et 7 juillet 2011.

Hier, Jean-Marie Vander Vorst nous a quitté après avoir été admis à l'Hôpital de la Basilique à Bruxelles. Jean-Marie a débuté en tant qu'élève-pilote à l'Aviation Légère en 1956 (Promotion 56B). En novembre 1959, il devint le premier pilote militaire belge à être qualifié sur Alouette II à Dax, en France, avant d'être envoyé en mission en Afrique. Il gravit ensuite tous les échelons de commandement en étant Chef de Corps de la 17ème Escadrille entre 1973 et 1975 et Commandant de la Section de l'Aviation Légère entre 1981 et 1988. Au fil du temps, Jean-Marie et son épouse Anny sont devenus des amis. Il y a quelques semaines encore, j'échangeais des courriels avec Jean-Marie au sujet de détails concernant la présentation d'Alouette II françaises à Evere à la fin des années cinquante. C'est donc avec beaucoup d'émotions que je tiens à offrir toute ma sympathie à Anny.

Quelques photos de Jean-Marie Vander Vorst.

Informations sur le site www.bdrw.be

Je n'ai pas l'habitude de vous présenter beaucoup de vidéos sur ce blogue, mais je ne pouvais pas manquer de vous recommander celle-ci, car elle vaut la peine. Il s'agit d'une présentation un peu cocardière, admettons-le, au sujet du Rafale embarqué à bord du porte-avions français Charles de Gaulle. Pour les amateurs d'Alouette III dont je suis, il y a quelques plans au sujet de cet hélicoptère au tout début de la séquence. Pour rappel, le premier aéronef à s'être posé sur le Charles de Gaulle était justement une Alouette III.

Image : Fondation Aérovision

C'est une soirée toute empreinte d'émotions, des vraies (pas comme lors de galas télévisés où tout le monde pleurniche), qui s'est déroulée à la Salle Jean-Louis-Millette située au Collège Édouard-Montpetit à Longueuil ce mardi 23 novembre. Il s'agissait, en fait, de l'édition 2010 de l'intronisation au Panthéon de l'Air et de l'Espace, 7ème gala du genre organisé de main de maître par la Fondation Aérovision Québec. Pour débuter, un hommage fut rendu aux "Early Birds" du Québec, en fait les premiers aviateurs québécois des débuts de l'aviation au Canada. Comme d'accoutumée, plusieurs pilotes de brousse ont été intronisés cette année. Parmi ceux-ci, il y a Roland Ferguson dont les mérites et certaines anecdotes ont été racontés par son neveu, Guy Carbonneau, qui s'est avéré être un meilleur orateur de sujets aéronautiques que de hockey ! Johnny May, quant à lui, est originaire de Kuujjuaq et depuis 45 ans, à Noël, il largue des bonbons au-dessus de sa ville natale. C'est grâce à des hommes comme Johnny May que des populations reculées du Nunavik québécois peuvent recevoir régulièrement vivres et équipements ainsi que des soins médicaux ou encore être évacuées vers des centres hospitaliers si nécessaire, peu importe les conditions atmosphériques. De l'émotion, vous disais-je : toute la famille de ce pilote extraordinaire, ainsi que le président de la compagnie Air Inuit, avaient fait le déplacement jusqu'à Longueuil pour la circonstance et pour lui rendre hommage. Autre pilote de brousse et d'hélicoptères, Jacques Blouin était représenté par sa fille lors du gala. Marcel C. Dubuc a été un des premiers pilotes embarqués sur portes-avions et fut le premier commandant de l'Escadrille No. 18 qui devint par la suite la 438ème et dont les traditions se perpétuent actuellement au sein de l'Escadron 438 des "Wildcats" de Saint-Hubert. Il a donc été intronisé au Panthéon en 2010 de même que Charles Gavan Power qui fut ministre de la défense aérienne durant la Deuxième Guerre mondiale. Ce dernier eut gain de cause auprès des Britanniques afin de créer des escadrilles canadiennes distinctes de la Royal Air Force. Il permit aussi la formation du premier escadron francophone : le 425 des "Alouettes". Frederick R. Kearns a été pilote de Spitfire durant la Seconde Guerre mondiale. Engagé comme simple commis chez Canadair, il termina comme Président et Chef de la direction de la compagnie. Il fait désormais partie des intronisés. Dernière personnalité sélectionnée pour la "cuvée" 2010 du Panthéon, l'astronaute Julie Payette qui ne put être présente à la cérémonie, mais qui fit parvenir une vidéo touchante vantant l'éducation et la passion. Probablement le moment le plus émouvant de la soirée, à mon avis, fut la remise du Trophée Robert Piché au Lieutenant-Colonel Gilbert Thibault pour avoir réussi un exploit de pilotage ayant permis de sauver des vies. Commandant de bord d'un hélicoptère CH-149 Cormorant, le Major Thibault et son équipage a treuillé 16 marins d'un cargo finlandais en perdition dans des conditions climatiques très précaires le 23 janvier 2003. Dans son allocution, le pilote déclara se sentir très humble de recevoir ce trophée car ce fait fut la réussite de tout un équipage et non pas d'une personne. Par ailleurs, selon lui, la médiatisation de cette opération de sauvetage l'a mis à l'avant-plan alors que de nombreux équipages des Forces canadiennes accomplissent quotidiennement des opérations semblables en toute discrétion. Cette soirée d'intronisation au Panthéon de l'Air et de l'Espace 2010 se termina en rencontres en toute simplicité et convivialité avec les intronisés du jour qui étaient présents. Mais il fut aussi possible de parler avec plusieurs anciens intronisés, tels Gilbert Boulanger et Paul Gagnon, ainsi que d'autres passionnés comme notre ami "Avroïste" Marc-André Valiquette. Bravo à l'équipe d'Aérovision et à son sympathique président, Lucien Poirier, pour cette magnifique soirée !

Information précédente au sujet de la Fondation Aérovision.

Un peu plus d'un an après que l'annonce eut été faite lors des retrouvailles des Pionniers de Quebecair à Sainte-Hyacinthe, une vitrine d'exposition de photos et d'objets à l'effigie de la compagnie aérienne québécoise a été inaugurée ce dimanche 14 novembre à l'École nationale d'aérotechnique par Paul Gagnon. Plusieurs anciens membres de la compagnie ont effectué le déplacement à Saint-Hubert pour cet événement qui s'est déroulé à l'occasion d'une journée portes ouvertes organisée à l'ÉNA. Cette exposition devrait demeurer en place durant une année. Espérons qu'elle soit l'étincelle qui permettra de réaliser bientôt une salle du souvenir ou un petit musée Quebecair. En attendant, la vitrine devrait susciter l'intérêt des étudiants et du personnel de l'école sur le glorieux passé aéronautique de la compagnie nationale du Québec. Par ailleurs, Gilles Dionne, un ancien de Quebecair, a entrepris de rédiger un historique complet au sujet de la compagnie. Afin d'étoffer celui-ci de faits et de commentaires originaux, appel est fait aux anciens membres du personnel de Quebecair ainsi qu'aux personnes ayant effectué des vols à bord de ses avions afin de compléter un questionnaire.

Photos de l'inauguration.

Questionnaire à l'attention des anciens membres du personnel de Quebecair.

Questionnaire à l'attention des passagers ayant volé avec Quebecair.

Information précédente à ce sujet.

Il y a quelques jours, je terminais la lecture du livre "l'alouette affolée" écrit par Gilbert Boulanger, un vétéran de la Seconde guerre mondiale. Cet ancien mitrailleur de bombardiers de l'Escadrille 425 des "Alouettes", à 88 ans, a encore bon pied, bon oeil au point que, toujours passionné d'aviation, il a eu le privilège de pouvoir effectuer un vol d'une heure à bord d'un CF-18 biplace hier à la base aérienne de Bagotville.

Reportage de Radio-Canada.

Article sur Cyberpresse.ca.

Information précédente au sujet de Gilbert Boulanger.

Du 4 au 12 novembre 2010 se tient à la bibliothèque de l'École nationale d'aérotechnique une exposition de quelques unes de mes photos prises lors de l'arrivée du Challenger C-FURG à Saint-Hubert le 18 août 2010.

Photos de l'arrivée du Challenger C-FURG.

Information précédente au sujet du Challenger C-FURG.

Photo : Exploration ÉNA

Un article au sujet du groupe Exploration-ÉNA, qui a visité récemment la Belgique, est diffusé sur le blogue du service de la Mobilité étudiante de l'École nationale d'aérotechnique. Intitulé "Explo-ÉNA - J'ai encore plus le goût de travailler comme technicien", il est signé par Caroline Déchelette. On y apprend que les étudiants-explorateurs ont bien apprécié leur séjour dans le "Plat Pays" de Jacques Brel.

Article sur le blogue de la Mobilité étudiante.

Information précédente au sujet d'Exploration ÉNA.

Le spécialiste de la maintenance de Boeing 737, la société Premier Aviation de Trois-Rivières, devrait ajouter sous peu un second hangar à ses installations. Suite à des investissements gouvernementaux, le MRO s'engage également à créer 325 nouveaux emplois en plus de consolider les 225 existants. Cette bonne nouvelle vient quelque peu panser la plaie laissée béante par la disparition d'ExelTech.

Reportage de Radio-Canada.

Article sur Cyberpresse.ca.

Le samedi 6 et le dimanche 7 novembre prochains, la Fondation Aérovision Québec Inc. invite tous les amateurs d'aviation ainsi que toutes les personnes intéressées à ses journées portes ouvertes visant à montrer ses nouvelles installations situées à Saint-Hubert. Vous trouverez toutes les informations nécessaires dans le communiqué émis par la fondation.

Communiqué de la Fondation Aérovision Québec Inc.

Information précédente au sujet de la Fondation Aérovision.