Lorsqu’on arrive au Kennedy Space Center, on pourrait imaginer que le complexe destiné aux visiteurs a été conçu par le même architecte que Disney World. Il ressemble davantage à un centre ludique qu’à un haut lieu de la science et de la technologie. Ayant effectué la visite il y a maintenant 32 ans, je ne reconnais absolument rien des lieux, mis à part le parc où sont exposées plusieurs fusées, dont une Saturn V ayant été utilisée pour le programme Apollo.

L’attraction principale du complexe des visiteurs est, sans aucun doute, la navette spatiale Atlantis, l’une des quatre survivantes après les accidents de Challenger et de Columbia. Il s’agit, pour ma part, de la troisième que j’ai l’occasion d’approcher en moins d’un an ! Mais, après avoir vu Discovery au musée Smithsonian Udvar-Hazy à Washington-Dulles en juillet et Enterprise sur l’USS Intrepid à New York en octobre, Atlantis est sans conteste celle qui est la mieux présentée. En effet, elle est exposée comme si elle était à l’œuvre dans l’espace, sa large soute étant ouverte et laissant voir, notamment, les deux bras canadiens. Les deux animations présentées avant de pouvoir accéder à la navette sont également attrayantes.

Le complexe des visiteurs dispose aussi d’une salle Imax qui diffuse tout au long de la journée des films 3D dont certains sont très spectaculaires, tel celui relatant la réparation du télescope Hubble réalisée au cours de plusieurs missions de la navette spatiale. La sensation est extraordinaire : le spectateur est littéralement placé dans l’espace pour observer les différentes manœuvres.

Au complexe des visiteurs, on trouve encore un gigantesque mémorial dédié aux astronautes ayant perdu la vie au cours de missions spatiales, un avion Northrop T-38A Talon de la NASA (N969NA), un grand magasin de souvenirs à l’effigie de la NASA ainsi que diverses attractions notamment celle visant à recruter du monde pour aller sur Mars ou pour s’engager à la NASA. Par contre pas un mot au sujet des avantages sociaux ou du plan de retraite …

Une activité qui m’a quelque peu déçu par rapport à ma visite en 1984 est le parcours du site en autobus. Si le confort et la qualité des présentations à bord des véhicules s’est sérieusement améliorée, le tour, par contre, se limite maintenant à pas grand chose. Fini les arrêts aux pas de tirs ainsi qu’au Vehicle Assembly Building. Si nous sommes passés à côté de deux plates-formes de lancement entreposées dans un recoin du site, nous n’avons pas vu de Crawler, par exemple.

Par contre, l’autobus effectue toujours un arrêt au complexe Saturn V où les présentations sont intéressantes et assez spectaculaires. L’une d’elles se déroule dans le centre de contrôle Apollo reconstitué et l’autre … sur la Lune où l’on assiste à l’alunissage et au décollage du LM ! Dans un vaste hall se trouve une fusée Saturn V dont on peut facilement se rendre compte de la taille de cet engin et de ses différents étages. Si ma mémoire est bonne, elle était exposée en 1984 à proximité du Vehicle Assembly Building. Par contre, je trouve que le module lunaire LM n’est pas mis en valeur, car pendant simplement au plafond au-dessus de la cafétéria.

Pour terminer, je ne résiste pas à l’envie de vous parler de cet Américain au profil opposé à celui d’un athlète olympique qui était assis à côté de moi lors d’une présentation Imax 3D. En effet, durant toute la durée de la projection, il a filmé l’écran avec son téléphone cellulaire sans penser une seule seconde que les images enregistrées allaient être floues ! Peut être a-t-il voté le lendemain aux primaires de Floride pour un célèbre milliardaire?

Lorsque l’on arrive à l’aéroport de Melbourne en Floride, on ne peut manquer de noter la présence de quatre Boeing 747-400 de la défunte compagnie russe Transaero qui a cessé ses activités le 25 octobre 2015. Il s’agissait de la première compagnie aérienne privée de Russie qui avait été fondée en novembre 1991. Sa flotte comprenait essentiellement des Airbus et des Boeing, mais comptait aussi deux Tupolev Tu-214. Elle avait également passé commande pour quatre Airbus A380 et quatre Boeing 747-8 pour remplacer certains 747 plus anciens. Toujours est-il que quatre de ses Jumbo Jet finissent leur vie à Melbourne où ils sont actuellement cannibalisés pour leurs composants ayant encore du potentiel. Par la suite, on imagine qu’ils seront simplement ferraillés sur place.

Toutes les photos de Transaero.

En mai 2005, Transaero avait lancé une liaison régulière entre Montréal-Pierre-Elliott-Trudeau (Dorval) et Moscou-Domodedovo effectuée en Boeing 767. Il s’agissait de la première ligne aérienne de cette compagnie russe vers le Canada. Un peu plus tard, en juin 2006, elle avait ouvert une liaison vers Toronto-Pearson. Si cette dernière existait encore au moment de la cessation de ses activités, je n’ai pas trouvé d’informations au sujet du moment où le vol entre Montréal et Moscou a été suspendu. Je ne pense pas qu’il ait duré fort longtemps.

13 mars 2016. Me rendant en Floride avec une collègue afin de suivre une formation au sujet des systèmes Satcom, le service de la mobilité de l’ÉNA nous a trouvé un vol sur WestJet (WS1088, Boeing 737-7CT C-GUWJ). Ayant, dans le passé, bien aimé le service à bord des avions de cette compagnie canadienne, j’étais curieux de voir s’il était resté semblable et, surtout, je voulais le comparer à celui d’Air Canada qui ne me plait plus depuis plusieurs années. Et bien, je dois dire que je n’ai pas été déçu. Contrairement à son concurrent, lorsqu’on embarque à bord d’un avion de Westjet, les accoudoirs et les ceintures de sécurité sont bien placés rendant le premier contact accueillant. Le siège 12F m’ayant été attribué, j’étais donc en charge de la porte de secours située au-dessus de l’aile droite. Il s’agit, en fait, de la meilleure place à bord ! En effet, il n’y a pas de siège 11F, ce qui fait que je disposais d’une double longueur pour allonger mes jambes. Par ailleurs, afin de recevoir les informations relatives à la manipulation de la porte de secours, j’ai été invité à rentrer avec les premiers passagers. Une fois en vol, nous avons eu droit à des grignotines, une boisson et à un petit paquet contenant deux authentiques spéculoos belges ! Le personnel de cabine était bien attentionné envers les passagers, et, en quittant l’avion à Orlando, le commandant de bord, un certain Daniel, m’a autorisé à prendre quelques vues du cockpit. Finalement, le seul point négatif de ce vol aura été la longue attente à Dorval avant de passer les douanes américaines. De ce fait, certains passagers sont arrivés en retard et l’avion a décollé 25 minutes après l’heure prévue. Définitivement, agrandir un aéroport par l’intérieur n’est pas la bonne option.

Photos : Westjet - Avionique Boeing 737 - Photos prises en vol.

Données concernant le vol WS1088 (FlightAware, PDF 2,78 Mo).

Devant nous rendre à Melbourne, nous avons pris possession de notre voiture de location à l’aéroport d’Orlando. La première étape aéronautique de notre parcours fut le petit aéroport de Merritt Island, mais, malheureusement, un haut grillage ceinturant le site ne permettait pas de prendre de bonnes photos des avions présents, essentiellement de petits monomoteurs. Toutefois, J’ai malgré tout pu photographier à peu près décemment le décollage d’un Bell OH-58A Kiowa du Sheriff du Comté de Brevard (N911BP). Par la suite, pour rejoindre Melbourne, nous avons pris la route A1A qui longe la base de Patrick Air Force Base où j’ai pu observer de loin cinq Lockheed C-130H Hercules qui, d’après les décorations des dérives provenaient de plusieurs unités différentes. Le lendemain, nous verrons également depuis le Kennedy Space Center un MC-130J Commando II décoller de cette base et survoler le site de la NASA.

Le 16 mai 2000 a été un jour important pour moi puisque c’est cette journée-là que je suis entré officiellement au Canada comme résident permanent. Disposant jusque-là d’un permis temporaire, il me fallait sortir du pays pour y rentrer à nouveau avec mon nouveau statut. En jargon d’immigration, on appelle ça "faire le tour du poteau". La frontière des États-Unis étant toute proche, Louise me propose donc d’aller nous balader du côté de Stowe au Vermont pour joindre l’utile à l’agréable. En chemin, sur l’autoroute 89, j’aperçois un Kamov Ka-26 ! Nous empruntons la première sortie possible et nous retrouvons l’héliport de Mansfield Heliflight où est stationné cet étrange hélicoptère. Assez curieusement, il porte l’immatriculation hongroise HA-MPX et je ne connais pas la raison de sa présence au milieu du Vermont profond (il est d’ailleurs toujours là actuellement comme en atteste la vue satellite de Google). Il n’y a non plus personne à qui le demander, même si la porte de l’AS350B AStar N869AC, également sur la plate-forme de l’héliport, est grande ouverte. Je prends donc des photos de ces deux hélicoptères, et nous continuons notre chemin vers Stowe. Sur la route du retour, nous nous arrêtons au petit aérodrome de Swanton et, deuxième surprise aéronautique de la journée, je note la présence d’un Fouga Magister tout gris et ne portant aucune immatriculation. Par ailleurs, la verrière arrière de l’habitacle est peinte en blanc; serait-ce donc un "ancien Belge" ? Il faut que j’en ai le cœur net ! Je m’adresse donc à un technicien travaillant dans le hangar tout proche et, ensemble, nous allons relever le numéro de série de l’avion : 269. Il s’agit donc bel et bien du MT-12 de la Force Aérienne Belge. Le technicien m’informe que son propriétaire l’a acquis en Israël, ce qui est logique puisqu’un lot de Fouga belges avait été acheté par ce pays. Nous nous remettons en route vers la frontière canadienne afin de terminer les formalité d’immigration et nous rentrons ensuite chez nous, plus que satisfaits de cette journée aux aspects aéronautiques pour le moins inattendus.

Photos : Mansfield Heliflight - Anciens jets.

Le mardi 1er mars dernier, il régnait une magnifique lumière sur la région de Montréal, ce qui m’a amené à aller photographier le DHC-3 Otter C-GFUT de la compagnie Norpaq qui passe l’hiver derrière le hangar d’Handfield Aviation à l’aéroport de Saint-Hubert. Sur place, je retrouve Mathieu, un des trois propriétaires de l’appareil et qui a été mon étudiant il y a déjà quelques sessions. Certains avions pimpants, car bien entretenus, peuvent parfois cacher un riche passé et c’est le cas de ce Otter comme en atteste son histoire compilée par le spécialiste de ce type d’avion, Karl E. Hayes, et transmise par Neil Aird. Portant le numéro de série 404, il est livré à l’Aviation royale canadienne avec la matricule 9422 le 7 décembre 1960. D’abord affecté à l’Escadron 424 d’Hamilton, ON, en février 1964, il est transféré à l’Escadron 411 de Downsview, ON. Entre octobre 1965 et mars 1966, revêtu d’une livrée blanche, il est un des trois Otter expédiés au Cachemire avec l’Air Transport Unit (ATU) 117 dans le cadre d’une mission au profit des Nations-Unies. Par la suite, il retourne à l’Escadron 411 le 27 mai 1966 après avoir retrouvé ses couleurs militaires. Il demeure dans cette unité jusqu’au 21 août 1981, moment où il est retiré du service et entreposé à Mountain View, ON, en attendant d’être vendu aux enchères en février 1982. Et c’est Buffalo Airways aux Territoires du Nord-ouest qui l’acquiert et l’immatricule C-GFUT en septembre 1982. Toutefois, il quitte rapidement la flotte de Buffalo Joe pour rejoindre celle de Cargair en juillet 1984. En août 1998, il est vendu à Nordplus (1998) Ltée qui l’exploite depuis sous la bannière de Norpaq Aviation à partir de la région de Shefferville, QC. En 2012, chez Recon Air à Geraldton, ON, son moteur en étoile est remplacé par un turbomoteur Garrett TPE331-10 de 900 chevaux lors d’une remise à neuf de l’appareil incluant, également, une nouvelle peinture distinctive de la compagnie. Selon la saison, il peut être équipé de roues, de skis ou de flotteurs.

Site de Neil Aird au sujet des Otter.

Toutes les photos du Otter C-GFUT.

À la fin du mois de juin 2000, j’ai été invité par les Forces armées de Malte (AFM-Armed Forces of Malta) à effectuer un reportage au sujet de leurs cinq hélicoptères Alouette III. J’avais eu l’occasion d’effectuer un très beau vol photo au-dessus de la capitale La Valette, privilège uniquement réservé aux aéronefs militaires. Ayant récemment numérisé les négatifs ainsi que quelques diapositives pris à cette occasion, j’ai remis en pages l’article écrit à l’époque pour le magazine français "Le Trait d’Union". Il reflète donc l’état des choses en juin 2000.

Article (PDF 8,6 Mo).

Photos des Alouette III de l'AFM.

Information précédente au sujet des Alouette et des Lama.

Durant le mois écoulé, j’ai manqué un certain nombre d’avions d’affaires, provenant essentiellement des États-Unis, soit pour cause de météo peu favorable à la photographie, soit pour la simple raison que j’étais en classe à ce moment-là. Voici donc ma sélection du mois suivie de deux belles photos prises par mon ami Édouard Painchaud.

Image : Bombardier

De ces jours-ci, dans la presse, on ne parle que de la lettre d’intention d’Air Canada pour une commande ferme à Bombardier de 45 CS300 ainsi que pour 30 options. On parle aussi du premier ministre du Québec qui, advenant la concrétisation de la dite commande, affirme vouloir retirer les poursuites intentées à Air Canada suite à la délocalisation d’une partie de la maintenance de sa flotte à l’étranger après la fermeture d’Aveos, pour autant que le transporteur s’engage à effectuer l’entretien des nouveaux CSeries dans la Belle province. On se questionne aussi sur l’attitude que prendra prochainement le nouveau gouvernement fédéral quant à fournir une aide financière pour le programme CSeries. Suivra-t-il les traces de sa contrepartie provinciale alors que, durant la campagne électorale, le parti actuellement au pouvoir avait milité contre le CSeries aux couleurs de Porter Airlines à Toronto ? Mais tout le monde a oublié de parler d’une chose essentielle : le CSeries est beau, très beau même ! Cette merveille de technologie que l’on dit bien en avance sur la concurrence, est tout simplement élégante. Même si le plus bel avion de ligne jamais créé demeurera pour toujours la Caravelle, le CSeries devrait se placer dans mon classement (plus que subjectif) juste derrière. Cet important oubli est donc maintenant corrigé !

Site officiel du CSeries.

Photos du premier vol du CS300.

Information précédente au sujet du CSeries.

Hier, à l’École nationale d’aérotechnique, une partie des hélicoptères prenaient l’air à l’extérieur du hangar sous les flocons de petites averses de neige intermittentes. Parmi les appareils présents à l’extérieur, il y avait un Schweizer 333 privé immatriculé C-FLXN. Il s’agit d’un hélicoptère plutôt rare qui porte encore les titres "Police" rappelant son propriétaire précédent à San Antonio au Texas où il était immatriculé N584PM. Coïncidence, il était stationné à côté de l’EC120B Colibri C-GLSP de l’école qui, dans le passé, avait été utilisé, lui, par le Sheriff de San Bernardino en Californie. Des retrouvailles d’ex-policiers US, donc ! Plus tard, dans l’après-midi, étant monté à la tour de contrôle surplombant l’école pour voir atterrir un Cessna Citation Excel d’Airsprint (C-FBXL), au même moment, arrivait un Bell 429 de la Garde côtière. Il s’agit de l’appareil immatriculé C-GCQG, le premier 429 de cet organisme fédéral qu’il m’est donné de photographier.

Photos d'hélicoptères : Privés canadiens - ÉNA - Garde côtière.

Continuant à numériser systématiquement mes anciens négatifs, voici une petite séquence de photos prises chez Heliswiss Gruyère :

Photos Alouette et Lama : Heliswiss - BOHAG.

Photos autres hélicoptères : Heliswiss - BOHAG.

Air France a récemment retiré du service ses Boeing 747. Ainsi, le 11 janvier dernier, un terme a été mis à l’exploitation commerciale du Jumbo Jet au sein de la compagnie nationale française après une ultime liaison Mexico-Paris. Trois jours plus tard, une tournée d’adieu a été organisée au-dessus de la France pour commémorer les 45 ans de service de cet avion sous pavillon français. Mais, le 27 janvier, un vol visant à réaliser un film et des photos spectaculaires avec la Patrouille de France a été effectué au-dessus d’Istres en Provence. Vous pouvez en voir une séquence impressionnante ci-après. Par ailleurs, Montréal a accueilli quasi continuellement les 747 d’Air France et, après que l’A380 ait été affecté à d’autres lignes, le transporteur français nous prive ainsi d’un autre géant des airs. Après la vidéo, vous trouverez deux photos du Jumbo Jet F-GEXB portant deux livrées différentes, prises à Dorval et qui font désormais partie de l’histoire.

Reportage sur Aerobuzz.fr.

Date :

Imm. :

Type :

MSN :

Vol :

Dép.:

Arr. :

Temps :

24/02/1995

F-GITC

747-428

25344

AF046

CDG

YMX

7,7

05/03/1995

F-GISE

747-428(SCD)

25630

AF047

YMX

CDG

5,7

22/04/1996

F-BPVM

747-128

20799

AF046

CDG

YMX

6,8

12/05/1996

F-GCBB

747-228B(SCD)

22272

AF047

YMX

CDG

6,3

21/06/1998

F-BPVS

747-228B

21326

AF347

YUL

CDG

6,3

Voici donc la sélection de photos prises à l’aéroport de Saint-Hubert en ce premier mois de l’année 2016 bien plus chaud que la normale.

Maintenant, voici quelques numérisations de négatifs pris à la fin septembre 2001, soit un peu plus de deux semaines après 9-11. Le trafic commençait à renaitre à CYHU ...

Selon moi, la Caravelle, c’est la plus belle ! En effet, aucun autre jet civil n’a ou n’a eu l’élégance de cet avion avant-gardiste français qui a effectué son premier vol le 27 mai 1955. C’est aussi à la même conclusion qu’a abouti Nils Andersson, un pilote passionné, qui a décidé d’acquérir la section avant de la Caravelle No. 58 F-BHRU "Poitou" d’Air France qui était littéralement abandonnée à La Ferté-Alais. Après avoir amené ce bout d’avion en piteux état dans les environs de Munich et investi des milliers d’heures de travail dans un méticuleux projet de restauration, actuellement, "Poitou" a une seconde vie en tant que simulateur de vol. Voici l’histoire de cette magnifique initiative relatée dans ce reportage vidéo fort intéressant :

Suite au visionnement de cette vidéo, j’ai été voir dans mes diapositives si je n’en avais pas, par hasard, une de "Poitou" et, oui, je l’avais photographiée à Bruxelles-National à mes tout débuts de photographe, le 1er décembre 1979. Voici donc sa numérisation :

Deux ans jour pour jour après ma dernière visite à la base des Hélicoptères Canadiens aux Cèdres avec un groupe d’étudiants de l’ÉNA, m’y revoici aujourd’hui avec un autre groupe particulièrement motivé et intéressé. Pour ma part, l’objet de ce déplacement était surtout relié à la préparation d’un cours au sujet des radiocommunications. La sympathique équipe de techniciens avioniques m’a ainsi présenté, notamment, les derniers équipements de transmission de position et de données par satellite qui permettent de suivre, quasi en temps réel, la position et l’état de la flotte entière des hélicoptères de la compagnie où qu’ils soient. La lumière étant excellente, j’ai également pris des photos de quelques appareils présents à l’héliport.

Toutes les photos des Hélicoptères Canadiens.

Depuis quelques semaines, un Cessna 208B Grand Caravan immatriculé N900HL est stationné à l’aéroport de Saint-Hubert. Ce matin, grâce à la gentillesse du personnel de Cargair, j’ai pu le photographier de près. En fait, cet avion, portant le numéro de série 208B-1295 et les couleurs de DHL, a volé durant toute sa vie dans les Caraïbes où il était exploité par Air St. Kitts & Nevis depuis 2007 pour le compte de la société de courrier express. Il avait remplacé, à l’époque, un autre Caravan (208B-0912) qui avait, d’ailleurs, eu la même immatriculation. Il est donc arrivé au pays du froid pour une seconde vie ! En effet, une petite recherche sur le site de Transports Canada permet de découvrir que cet avion est immatriculé C-GOXL par Parachutisme Adrénaline de Saint-Jérôme depuis le 14 janvier 2016.

Il y a quelque temps, je vous avais parlé de l’excellent film de Denis Boivin intitulé "l’Amour a des ailes". Sachez que, depuis quelques semaines, il est disponible en DVD et au téléchargement. Pour plus d’informations, cliquez ici. Par ailleurs, l’infatigable Erik Johannesson a mis en ligne, il y a quelques jours, encore un nouveau blogue au sujet des avions de transport à turbopropulseurs que vous pourrez découvrir en cliquant ici. D’autre part, son blogue au sujet des avions d’affaires canadiens a été retiré.

"Dragon" est l’indicatif radio des hélicoptères de la Sécurité Civile en France et le numéro qui suit correspond au département où est établie la base de l’appareil. Ainsi, "Dragon 59" était l’hélicoptère du Nord Pas-de-Calais basé en périphérie de l’aéroport de Lille-Lesquin. Du temps de l’Alouette III, je me rendais souvent à cette base du Nord de la France, car c’était celle qui était située la plus proche de la Belgique. Régulièrement, d’ailleurs, j’étais invité par le chef de base à assister à des exercices de sauvetage. Le 26 juin 2002, par exemple, j’ai ainsi pu voir une intervention des pompiers du GRIMP59 sur la tour de télécommunication de Villeneuve-d’Ascq. Au cours de l’opération, l’Alouette a effectué quelques treuillages de personnes et de matériel au sommet de l’édifice d’où j’ai pris une majorité de clichés. En liens ci-après, vous pourrez voir des photos de la base de Lille-Lesquin ainsi que les images prises à Villeneuve-d’Ascq. Il s’agit, en fait, de numérisations de négatifs de l’époque.

Photos de Dragon 59 : Base de Lille - Villeneuve-d'Ascq.

Toujours dans la foulée de la numérisation systématique de mes négatifs, voici quelques photos du Lama HB-XPJ de la compagnie Hélicoptère Service prises à Sion. La dernière fois que j’ai vu cet hélicoptère, c’était en mai dernier; il était entreposé dans les hangars d’Air Zermatt à Rarogne suite à son retrait du service en mars 2015.

Toutes les photos d'Hélicoptère Service.

Voici encore quelques images prises à l’École nationale d’aérotechnique. Certaines sont actuelles, d’autres datent de 2001 et ont été numérisées à partir de négatifs de l’époque.

Toutes les photos de l'ÉNA : Avions - Hélicoptères.

ExelTech était, dans les années 2000, un des principaux MRO au Canada, le troisième, en fait. Entre 2005 et 2008, j’étais en charge de la formation pour cette compagnie qui employait 550 personnes à Montréal ainsi qu’à Québec. Début 2010, l’entreprise a malheureusement cessé ses activités et a été contrainte à la faillite. Sa renommée était mondiale, ce qui fait que l’on pouvait souvent voir des appareils "exotiques" dans ses hangars. Ayant besoin d’une photo pour un cours, j’ai été rechercher quelques vues que j’avais prises de deux ATR-42 qui, fin 2005, ont été remis en état à Dorval pour la compagnie russe UTair. Ils étaient arrivés aux couleurs défraîchies de Continental Airlines et étaient resortis pimpant neufs, comme en attestent les quelques photos jointes à ce billet.

Photos : ExelTech YUL - ExelTech YQB - UTair.

Neil Aird, bien connu des amateurs d’avions De Havilland Canada pour ses deux sites au sujet des DHC-2 Beaver et des DHC-6 Twin Otter, est en train d’en construire un troisième traitant des DHC-3 Otter, cette fois-ci. Voici un lien, ci-après, vers ce nouveau site, ainsi que quelques photos personnelles prises ça et là de cet avion tout-terrain :

Site DHC-3 Archive.

Il y a quelques mois, je vous avais dit que j’allais reprendre le traitement des photos et la mise à jour régulière de mon site au sujet des hélicoptères Alouette et Lama. Ce devait être une promesse de politicien … Mais, le Nouvel An étant là avec sa flopée de bonnes résolutions, me revoilà au travail ! Pour débuter, voici quelques informations au sujet de l’Alouette II OH-HIS qui fête ce mois-ci le cinquantième anniversaire de sa mise en service en Finlande. Sippo Nevalainen m’a fait parvenir cette photo prise à la base aérienne de Turku où l’hélicoptère est en train d’être remis en état statique par une petite équipe de bénévoles. L’an dernier, ces derniers disposaient d’espace dans le bâtiment d’un musée local du transport, mais celui-ci ayant fermé ses portes, ce sont maintenant les Gardes frontières finlandais qui abritent cette belle Alouette II. Il faut dire que ce sont eux qui l’avaient mise en œuvre à l’époque !

Toutes les photos du remontage de l'Alouette II OH-HIS.

Historique de l'Alouette II OH-HIS No. 1945.

Un ami fureteur sur Internet de l’île de la Réunion m’a signalé la vente en Floride d’un lot de trois Alouette III Astazou ayant, dans le passé, volé pour l’Armée de l’Air française. Ayant pris contact avec le vendeur, Raptor Aviation, celui-ci m’a gentiment fait parvenir quelques photos de ces trois hélicoptères, dont un est en état de vol.

Page au sujet de la vente des trois Alouette III.

Historique de l'Alouette III N748GC No. 2020.

Historique de l'Alouette III N3194K No. 2025.

Historique de l'Alouette III N7UH No. 2096.

Le 1er janvier 2016 a signifié le retrait officiel et définitif des quatre dernières Alouette III de la Force Aérienne Royale Néerlandaise après un peu plus de 50 ans de bons et loyaux services. Au cours de cette période, on aura vu ces hélicoptères intervenir au Cambodge, en Iraq ainsi que dans l’ex-Yougoslavie. Avec ce retrait, il ne reste plus que quelques forces armées européennes à utiliser des Alouette III : l’Autriche, la Belgique (Marine), Malte, la France (Marine) et le Portugal (Force Aérienne).

Toutes les photos des Alouette militaires néerlandaises.

Un livre au sujet de l'histoire des Alouette III militaire néerlandaise.

Voici donc la sélection de photos d’aéronefs prises en décembre de l’an dernier à l’aéroport de Saint-Hubert. Comme vous pourrez le constater sur les images, la météo a été essentiellement grise et pluvieuse durant le mois écoulé.

Voici deux images sélectionnées parmi quelques numérisations de négatifs en couleur du Boeing 720B C-FETB de Pratt & Whitney Canada photographié le 9 juin 2001 lors d’un vol d’essai d’un moteur PW535. J’ai traité certaines de ces numérisations en noir et blanc, ce qui leur donne un certain aspect "rétro" intéressant.

Toutes les photos du Boeing 720B C-FETB.

Tradition oblige, chaque premier jour de l’an neuf, je vous propose une séquence vidéo que j’ai particulièrement appréciée. Cette année, place à l’exotisme avec les opérations aériennes d’hydravions aux Maldives …

Vidéo du 1er janvier 2015.

Au printemps dernier, j’avais assisté aux festivités organisées par la compagnie suisse Air Glaciers à Sion et Lauterbrunnen pour commémorer son 50ème anniversaire. Comme nous sommes encore en 2015 pour quelques heures, je termine l’année par cet article qui est un bref historique de l’histoire de cette compagnie d’avions et d’hélicoptères suisse.

Article (PDF 5,7 Mo).

Photos d'Air Glaciers : Alouette et Lama - Autres hélicoptères - Avions.

Information précédente au sujet d'Air Glaciers.