Durant ce début décembre, la météo grise et pluvieuse rappelle l’Angleterre plus que le Canada enneigé, mais, dimanche dernier, un brin de soleil a fait temporairement son apparition m’incitant à aller corriger des travaux d’étudiants dans la tour de contrôle de l’ÉNA. La fréquence VHF de la tour de contrôle est assez bien occupée par du trafic local lorsque, à un moment donné, j’entends un avion s’annonçant avec un indicatif allemand. Je suspends temporairement la correction pour voir arriver un Grob G-120TP (D-ETPG). Content de ma "prise" plutôt unique, je retourne satisfait à mes corrections. Un Cessna Citation X (N906QS) décolle, puis un second avion allemand se fait entendre à la radio. Il s’agit, cette fois-ci, d’un Grob G-520T Egrett (D-FHHH), un avion d’observation à haute altitude de grande envergure assez rare. Pour ma part, c’est seulement le troisième que j’ai l’occasion de voir et de photographier. Les corrections attendront; même si un vilain nuage est venu cacher le soleil poussant la sensibilité de mon appareil photo assez haut, l’Egrett est littéralement "mitraillé" sur la piste 06 gauche de l’aéroport. Je dois dire que j’ai un peu de mal, ensuite, à terminer mes corrections …

Photos : Prototypes allemands - Bizjets américains.

Discussion sur le forum "Pilotes Québec".

En juin 1991, au salon du Bourget en France, j’avais eu l’occasion de photographier deux Grob Egrett sous deux versions différentes. J’ai numérisé les diapositives prises à cette époque pour l’occasion.

En juillet dernier, vous vous en souvenez, j’avais été effectuer une série de reportages dans la région de Washington. Voici un article au sujet d’un héliport public opéré par GrandView Aviation et situé à la jetée No. 7 dans le port de Baltimore au Maryland.

Article (PDF 6,1 Mo).

Article de Kenneth Swartz : From Sea to Sky: GrandView Aviation profile (Vertical Magazine).

Information précédente à ce sujet.

Petit à petit, le projet fait son chemin. De l’ancien matériel avionique de l’École nationale d'aérotechnique devenu désuet continue d’arriver au local du groupe étudiant Aéro-ÉNA au point que la place pour l’entreposer commence à devenir quelque peu problématique. Un étudiant du programme d’avionique et membre très actif du groupe, Marc-André Brault (dont les moustaches sont dans le plus pur style Royal Air Force !) a entrepris d’établir un inventaire du matériel accumulé. À la lumière de ceci, on constate que l’on pourrait peut-être commencer au cours de la session prochaine à préparer un premier présentoir consacré au LORAN-C. Un de nos techniciens a également retrouvé deux bancs de tests Tomorrow A8 pour ce système, ce qui fait que nous pourrions éventuellement présenter certains récepteurs en fonctionnement. Par ailleurs, je profite une fois de plus de l’occasion pour vous mentionner que nous recherchons toujours tout ancien appareil avionique, instrument, documentation et brochures pour compléter notre collection. N’hésitez pas à prendre contact avec moi.

Discussion sur le forum "Pilotes Québec".

Information précédente au sujet de ce projet.

Information précédente au sujet de l'ÉNA.

3 décembre 2015. L’invité de la réunion trimestrielle du chapitre montréalais de l’Association canadienne de l’aviation d’affaires (CBAA) était la société américaine Satcom Direct spécialisée dans la fourniture de services de connectivité en aéronautique. Plusieurs représentants de celle-ci avaient effectué le déplacement à bord du Cessna 525B CitationJet 3 de l’entreprise (N651SD), un appareil hérissé de multiples antennes permettant une grande variété de modes de communication, qui était présenté aux invités dans le hangar de Starlink Aviation où se déroulait la réunion. Les possibilités actuelles proposées par Satcom Direct sont telles qu’il est envisageable, par exemple, d’appeler un correspondant sur son téléphone portable à bord de son avion où qu’il soit autour du monde. Il s’agit là d’une des multiples possibilités qui ont été présentées aux membres de l’ACAA. Pour conclure la soirée, le président de l’association, Rudy Toering, a fait le point sur les derniers éléments relatifs aux opérations aériennes selon le RAC 604.

Photos de la réunion du 3 décembre 2015.

Information précédente au sujet de l'ACAA.

Jeudi dernier, en chemin pour nous rendre à la réunion trimestrielle de l’A.C.A.A., un collègue et moi avons fait escale au parc Jacques-de-Lesseps à Dorval. Depuis mon dernier passage, une butte y a été aménagée permettant ainsi de ne plus avoir la clôture ceinturant l’aéroport présente systématiquement à l’avant-plan des photos prises à cet endroit. L’initiative est donc excellente, mais la météo régnant ce jour-là rappelait à mon collègue une colline sous le vent aux Îles-de-la-Madeleine! La lumière était également loin d’être optimale, poussant mes appareils photos à travailler à 1000 ISO ou plus. Toujours est-il que je m’étais arrangé pour faire coïncider cet arrêt avec le départ du Boeing 787 de Royal Jordanian (JY-BAF). Mais, bien entendu, nous avons également vu d’autres avions comme le Boeing 737-8AS C-FYQO portant les couleurs mixtes Air Transat/CanJet. Du côté des jets d’affaires, il y eut un Hawker 4000 (N699AK) et plusieurs Bombardier Challenger CL604 (C-FBCR, C-FNOQ et N604BC) ainsi que le Challenger 300 C-GIPZ d’Aviation CMP que j’avais photographié au décollage à Saint-Hubert juste avant de me mettre en route pour Dorval. Une fois le Dreamliner de Royal Jordanian parti, nous nous sommes précipités dans un Tim Hortons pour nous réchauffer avec une bonne soupe avant de rejoindre le FBO de Starlink pour notre réunion.

Photos : Aéroport de Dorval - Air Transat - Bizjets américains - Bombardier - Delta Air Lines - Royal Jordanian.

Il y a quelques semaines, je vous avais mentionné la présence d’un Pilatus PC-6 à l’édition 2015 du Cubtoberfest à Saint-Mathias-sur-Richelieu, un événement dont c’était le retour après plusieurs années d’absence. Et ce fut, il faut bien le dire, un franc succès tant les avions visiteurs, Piper Cub ou non, étaient nombreux. C’est aussi la raison pour laquelle ça m’a pris tant de temps pour trier et traiter les centaines d’images prises à cette occasion. Vous pouvez voir ma sélection en cliquant sur le lien ci-après :

Photos du Cubtoberfest 2015.

Photos de Jean-Pierre Bonin.

Photos de Pierre Langlois.

Discussion sur le forum "Pilotes Québec".

Quand on est photographe, c’est vrai que l’on ne figure que très rarement sur ses photos. Heureusement, parfois, il y a d’autres photographes qui vous prennent à l’œuvre et c’est ce qui est arrivé à Saint-Mathias lors du dernier Cubtoberfest. En effet, Patrick "Pique Nuage" m’a embarqué pour prendre des vues aériennes de l’événement à partir de son Cessna 172 dont la porte avait été démontée. Il n’en fallait pas plus pour que Jean-Pierre Bonin ainsi que Patrick ne me posent en pleine action ! Merci donc à ces deux amis pour leur collaboration.

Photos au sujet de "l'envers du décor".

La moisson du mois de novembre comprend un peu plus de photos que celle d’octobre, probablement du fait de meilleures opportunités. J’en profite pour vous faire part, si vous ne la connaissiez pas encore, de l’adresse de la galerie Flikr de Philippe Colin, un autre passionné photographiant essentiellement à Saint-Hubert et Dorval :

Galerie Flickr de Philippe Colin.

L’autre jour, un de mes voisins m’a fait parvenir une numérisation d’un magnifique diplôme que son père avait reçu après avoir franchi l’équateur au cours d’un vol avec la Pan Am lors d’un voyage à Rio de Janeiro le 9 mars 1952. Vous pouvez noter le côté somptueux de ce document portant le nom de "Jupiter Rex" (Roi Jupiter), une divinité romaine ayant parmi ses attributions de gouverner le ciel. L’avion représenté sur le diplôme est un peu caricatural, mais on pourrait croire qu’il s’agit d’un DC-4. Après une rapide recherche sur le Web, j’en ai trouvé un autre semblable, mais "plus moderne", avec le profil d’un DC-8. Actuellement, de manière générale, les équipages n’effectuent, semblerait-il, même plus une simple annonce aux passagers pour signifier le passage de l’équateur. Pensez-vous, c’est tellement devenu banal … Alors un diplôme, c’est complètement ringard ! C’est ça l’aviation moderne.

D’habitude, le trafic à l’aéroport de Saint-Hubert se limite quasi exclusivement à des appareils qui y sont basés. Tout au plus peut-on y voir quotidiennement quelques avions visiteurs incluant, parfois, l’un ou l’autre jet d’affaires. Mais, certains jours, pour quelques instants, on pourrait éventuellement se croire à Teterboro ! Et c’était le cas hier midi ou, en l’espace d’une heure et demie, nous avons pu voir arriver quatre bizjets : deux Cessna Citation XLS (N351CG et N623QS), un Cessna Citation Sovereign (C-GAWU) et un Raytheon Hawker 800XP (N885QS). Mais ce n’était pas tout … Aux étudiants du groupe Aéro-ÉNA qui montent avec moi le midi à la tour de contrôle située sur le toit de l’école, j’ai l’habitude de répéter inlassablement à la blague qu’un C-17 est censé venir, alors que la probabilité d’un tel événement est, vous en conviendrez, assez faible. Et bien, hier, un avion de ce type de l’Escadron 429 (177704) de Trenton, ON, est venu nous gratifier d’une approche avec remise de gaz ! Ce fut donc une pause de midi assez intéressante à laquelle nous avons eu droit. Dommage que ce ne soit pas de même tous les jours.

Depuis longtemps, je voulais embarquer à bord d’un porte-avions pour découvrir les différents aspects de ce type de navires hors du commun. L’occasion est venue le mois dernier lors d’un séjour de quelques jours à New York lorsque nous avons visité le USS Intrepid Air & Sea Museum. Même si j’avais déjà pu en observer quelques-uns de loin, comme le USS Ranger à San Diego en 1991, ou comme les Clemenceau et Foch à Toulon en 1997, ou, encore, comme le Kiev, devenu la pièce maîtresse d’un parc d’attractions à Tianjin en Chine en 2011, le USS Intrepid est vraiment le premier porte-avions à bord duquel j’ai le plaisir d’embarquer pour un tour du propriétaire.

Et celui-ci n’a pas une histoire banale. En effet, il s’agit d’un des 24 bâtiments de la classe Essex construits pour la U.S. Navy durant la Seconde guerre mondiale. Portant le code CV-11, il est lancé le 26 avril 1943 et participe activement aux combats dans le Pacifique au cours desquels il est, notamment, touché par une torpille et frappé par un kamikaze. Dans les deux cas, il tient le coup et termine la guerre. Il est décommissionné en 1947, mais ne sera au repos que pour cinq années, car il est ensuite remis en état. En 1957, il est modernisé avec l’ajout d’un pont avec une piste à angle. Parmi ses nombreuses missions, il participe à la récupération de la capsule Mercury et de son astronaute, Scott Carpenter, le 24 mai 1962. Ensuite, entre avril 1966 et février 1969, il retourne au combat, pour la guerre du Vietnam, cette fois-ci. Le 15 mars 1974, il est définitivement décommissionné après de bons et loyaux services, dont le petit résumé que je viens de vous livrer ne représente qu’une modeste partie de ses engagements. Depuis le mois d’août 1982, il est amarré à la jetée No. 86 à Manhattan où il sert de musée de l’air et de la marine. De 2006 à 2008, il est rénové et, depuis, le public a désormais accès à plusieurs zones intérieures du navire qui étaient, jusque-là, demeurées inaccessibles.

Un de mes étudiants, qui l’avait déjà visité, m’avait dit qu’environ deux heures seraient nécessaires pour en faire le tour et voir les différentes expositions. Finalement, Louise et moi avons passé pratiquement cinq heures à son bord ! Il faut dire que nous avons beaucoup aimé cette visite car, en ayant accès à l’intérieur du navire, nous pouvons nous faire une idée de comment se déroulait la vie à bord. Nous avons même goûté à un hot-dog à la vapeur, façon new-yorkaise, à la cafétéria qui est toujours en activité pour les visiteurs. Mais le moment le plus émouvant a très certainement été lorsqu’un bénévole m’a laissé manœuvrer la barre du porte-avions; la roue est l’originale qui était déjà en place lors de la Seconde guerre mondiale. Même si le mécanisme de commande du gouvernail a été désactivé, le fait d’avoir entre les mains cette relique, sensée commander la direction de ce navire de 266 mètres de long, est impressionnant.

Un autre aspect intéressant du porte-avions est sa belle collection d’avions et d’hélicoptères exposés principalement sur son pont, mais aussi dans son hangar. Certains des appareils présentés sont très rares comme le Lockheed A-12 Black Bird (60-6925), le Douglas F-3C Demon (133566), le Grumman E-1B Tracer (147212), le North American FJ-3 Fury (135868) ou, encore, le Piasecki HUP-2 Retriever (128519). On peut également noter la présence de plusieurs appareils étrangers tels le Dassault Étendard IVM de la Marine Nationale française (60), l’IAI C-21 Kfir (999734) portant à la fois les marques israéliennes et américaines, les MiG-17 (Lim-5 0327) et MiG-21 (4105) polonais déguisés en appareils nord-vietnamiens ou l’Aermacchi MB.339PAN (MM54439) de la patrouille acrobatique des Frecce Tricolori italienne. Bien entendu, il y a aussi le Concorde G-BOAD aux couleurs de British Airways qui est exposé sur le quai à côté du porte-avions.

Sous une espèce de grand abri Tempo installé sur la plage arrière du pont se trouve la navette spatiale Enterprise, celle des quatre survivantes qui n’a jamais été dans l’espace. Cette exposition est accessible moyennant un supplément au billet d’entrée "normal", mais vaut la peine, surtout si l’on a jamais eu l’occasion d’approcher une navette. Pour ma part, j’avais déjà eu l’occasion d’apercevoir brièvement Enterprise sur le dos de son Boeing 747 porteur au-dessus de chez nous à Bruxelles en juin 1983. Ce jour-là, il faisait assez nuageux et, par chance, je l’avais vue entre deux nuages. Elle avait ensuite continué sa route pour effectuer un passage au-dessus de la capitale belge avant de se rendre, si ma mémoire est bonne, au Salon du Bourget en France. À cette occasion, elle avait aussi survolé le stade Roland Garros où John McEnroe avait arrêté son match pour montrer au public ce qui symbolisait, à l’époque, le summum de la technologie spatiale américaine. Enfin, toujours est-il que j’ai été content de la revoir de proche, cette fois-ci. Simultanément, se déroulait, sous la navette, une exposition dédiée au télescope Hubble. J’ai été particulièrement intéressé par les outils utilisés par les astronautes pour effectuer les réparations et modifications d’Hubble dans l’espace.

Vous imaginez bien que je n’ai pas pu me contenir de prendre des centaines de photos lors de cette visite sur l’Intrepid ! Basés sur l’expérience de ma visite, voici quelques petits conseils aux photographes: munissez vous d’un grand angulaire; il vous sera fort utile. Pour ma part, j’ai beaucoup employé le 20 mm avec mon boîtier plein cadre. Prévoyez aussi du temps car certains avions et hélicoptères sont mieux éclairés tôt le matin et d’autres l’après-midi. Entre les deux, ce sera le moment de visiter l’intérieur du porte-avions ainsi que du sous-marin USS Growler faisant également partie de la collection du musée. Pour voir l’ensemble des photos que j’ai prises sur l’Intrepid, cliquez sur le lien ci-après :

Photos du porte-avions USS Intrepid.

Commentaires au sujet du sous-marin USS Growler sur le blogue "Découverte".

3, 9, 11 et 16 novembre 2015. Comme chaque année, les étudiants de première session du programme d’avionique de l’École nationale d’aérotechnique effectuent un vol à bord de deux Cessna 172 de l’école (C-GQIT et C-GUZC) afin de se familiariser aux moyens de radionavigation que sont les ADF, DME, ILS et VOR. Au cours de deux séances de préparation en classe, ils doivent tout d’abord établir tous les paramètres pour effectuer un circuit les menant de Saint-Hubert au VORTAC de Saint-Jean, puis à Beloeil avant de revenir effectuer une approche ILS à Saint-Hubert, ceci dans un sens ou dans l’autre selon les pistes en usage. Ensuite, une fois en vol au cours des séances suivantes, ils valident les paramètres de leur préparation. Il s’agit, évidemment, d’une activité fort appréciée des étudiants dont, pour certains, il s’agit tout simplement de leur baptême de l’air ! Cette année, et contrairement à l’an dernier, nous n’avons dû reporter ou annuler aucun vol pour des questions de météo. Il est à noter également l’excellente collaboration avec les contrôleurs du trafic aérien de NAV Canada à Saint-Hubert ainsi que des pilotes d’Air Richelieu, recrutés par l’ÉNA pour la circonstance.

Photos.

Information précédente au sujet de l'ÉNA.

En juillet dernier, j’avais eu l’occasion d’effectuer un reportage au sujet des deux Bell 429 de la Police du Comté de Fairfax en Virginie. Sur place, les policiers m’ont déclaré que ces deux hélicoptères sont parfaitement adaptés aux missions qui leur sont confiées, que ce soit du soutien aux forces de police ou de l’aide médicale urgente. Je vous parle de tout ceci dans un nouvel article :

Article (PDF 14,1 Mo).

Photos.

Information précédente à ce sujet.

Notre balade au cours notre second jour à New York nous amène en après-midi à l’héliport situé près de la célèbre Wall Street et connu aussi sous le nom de "Downtown Manhattan Heliport" (indicatif OACI : KJRB). C’est à partir de celui-ci que se déroulent tous les vols touristiques et l’animation y est donc permanente. Lors de notre passage, il n’y a pas moins de huit hélicoptères qui effectuent des rotations dans un ballet incessant au-dessus de la statue de la Liberté et de la rivière Hudson. Il y a trois Airbus Helicopters AS350B2 AStar (N130RU, N452LH et N646PT), un EC130T2 (N132TD), un Bell 206L-4 Long Ranger IV (N405MR) ainsi que trois Bell 407 (N76ZA, N410TD et N523PY). Ce qui est étonnant, c’est que jamais les rotors des hélicoptères ne sont arrêtés, même lorsqu’il y a un changement de pilote. L’avitaillement en carburant s’effectue également avec les rotors tournant. J’ai comme l’impression que les hélicoptères sont démarrés le matin et que les moteurs sont coupés le soir ! Un moment donné, un Agusta Westland AW139 privé (N71PS) vient également se poser pour repartir dans la foulée. Pendant que je prends des photos, Louise se rend vers le bâtiment de l’héliport où, par simple curiosité, elle souhaite aller consulter les prix et les tours proposés; jamais elle ne pourra franchir le seuil de la porte car une imposante dame la renvoie méditer sans ménagement ! Tu paies, sinon tu n’as rien à faire là. C’est le principe en vigueur, semblerait-il. Question matériel photo, mon 80-400 mm aurait été idéal à cet endroit, ce qui fait que j’ai été quelque peu limité avec mon 18-200 mm "de voyage", mais j’ai malgré tout pu prendre quelques clichés intéressants.

Photos : Hélicoptères privés - Helicopter Flight Services (HeliNY) - Liberty Helicopters - New York Helicopter Charter - Zip Aviation - KJRB.

Autres photos de New York : Manhattan - High Line.

Commentaires au sujet de New York sur le blogue "Découverte".

Il y a quelques jours, je vous avais parlé de l’héliport situé à l’extrémité de la 34ème rue Est. Je viens de vous relater notre visite à celui qui est situé près de Wall Street. Et bien, sachez qu’il en existe un troisième à Manhattan qui est établi sur la berge de la rivière Hudson au bout de la 30ème rue Ouest (indicatif OACI : KJRA). Sans être soutenu, il y a malgré tout un trafic régulier. Par contre, pour le photographe, ce n’est pas le meilleur endroit pour photographier des hélicoptères car il est entièrement ceinturé par de hauts grillages au travers desquels il est impossible de prendre des photos. La seule possibilité serait de se placer en hauteur sur la passerelle de la High Line avec un gros téléobjectif le matin, mais je n’ai pas eu l’occasion de vérifier cette option.

Un petit peu moins de photos que d’habitude pour le mois écoulé du fait, principalement, d’une charge de travail importante à l’ÉNA. Par ailleurs, mon 80-400 mm étant toujours en réparation après deux mois (merci au service génial de Nikon désormais à Mississauga en Ontario !), je suis assez limité pour prendre des photos à partir de l’école avec mon bon vieux 80-200 mm.

Il semblerait que cela faisait un certain temps que plusieurs souhaitaient que ce film IMAX du National Geographic soit présenté à Montréal. C’est maintenant chose faite car, depuis aujourd’hui le public peut le voir au Centre des sciences de Montréal. Hier, j’ai eu l’occasion d’assister à l’avant-première et, honte sur moi, il s’agissait de ma toute première expérience IMAX de ma vie ! Je dois dire que je n’ai pas été déçu de ma soirée, sauf, peut-être par le cocktail de pop-corn, bonbons et autres sucreries qui aurait pu donner à penser que l’événement était commandité par une association de dentistes. Mais en ce qui concerne le film en lui-même, je l’ai beaucoup apprécié même s’il y avait, à mon avis, un petit "goût de trop peu" en ce qui concerne les vues d’avions et quelques séquences un peu longues. J’ai particulièrement aimé le plan filmé sous l’océan aux Maldives où l’on voit les flotteurs d’un Twin Otter fendre les flots au cours d’un amerrissage. Autre séquence inusitée : un Ilyushin Il-76 atterrissant en Antarctique. Parfois, on est même porté à sourire ou à rire, notamment lors du tri des boîtes de carton dans une entreprise de courrier express bien connue. Le commentaire anglais est admirablement récité par Harrison Ford et est à la hauteur des images, souvent très spectaculaires, filmées à 97 endroits sur sept continents. En fait, la trame de la narration relate l’évolution des déplacements de l’homme au cours du temps et le bond spectaculaire du point de vue de la vitesse qu’a apporté l’aviation au cours des quelque cent dernières années. Elle montre ainsi plusieurs facettes de l’importance que représentent les avions de nos jours. Sachez encore que ce film IMAX, que je conseille vivement, est présenté avec la collaboration d’Aéro Montréal et d’Aéroports de Montréal.

Communiqué de presse (PDF 201 Ko).

Site officiel "Living in the Age of Airplanes".

Horaire.

Ayant participé à un RVA-camping à l’ancien aérodrome de Casey le mois dernier, je me devais d’en savoir un peu plus sur celui que l’on a appelé le "pilote de Casey" : Raymond Boulanger. J’ai donc acheté le livre du journaliste Daniel Renaud relatant son histoire pour le moins hors du commun. Profitant d’un long trajet en train entre New York et Montréal, j’ai littéralement dévoré cet ouvrage dont je vous livre ma critique à la rubrique "bibliographie".

Critique du livre.

Information précédente au sujet de l'aérodrome de Casey.

En automne, il est de ces belles journées ensoleillées qui font qu’il est difficile de garder un photographe à l’intérieur ! Aujourd’hui, c’était le cas et, même si je travaillais, j’ai malgré tout pu profiter de quelques moments de liberté pour aller assouvir ma soif d’images d’avions.

Photos : Cargair - ÉNA - Pratt & Whitney Canada.

Après un hiatus de quelques années, ce samedi 24 octobre 2015, un Cubtoberfest a été organisé à Saint-Mathias-sur-Richelieu. Mais comme son nom ne l’indique pas, ce RVA n’est pas exclusivement réservé aux Piper Cub; tous les types d’avions sont les bienvenus ! Et cette année, la "vedette" aura très certainement été le Fairchild Hiller PC-6/B1-H2 Turbo Porter C-FZIZ récemment acquis par un propriétaire privé québécois. Je vous propose, donc, quelques vues de cet appareil qui est, en fait, une version construite aux États-Unis sous licence de Pilatus en Suisse. Pour voir les autres photos prises lors de l’édition 2015 du Cubtoberfest, il faudra patienter un peu, le temps que je termine d’abord les très nombreux clichés pris à New York il y a quelques jours.

Photos du Cubtoberfest 2015.

Historique du PC-6 C-FZIZ (MSN 2009).

… Enfin, disons plutôt une carcasse de Bell 206LT TwinRanger ! En effet, c’est hier, sur une petite remorque, qu’un fuselage d’un hélicoptère de ce type portant les titres de Dart Aerospace a été livré à l’École nationale d’aérotechnique à Saint-Hubert. Même s’il est dépourvu de pratiquement tous ses composants, ce fuselage pourra malgré tout servir à des travaux pratiques intéressants pour les étudiants des trois programmes enseignés à l’ÉNA. Je ne manquerai évidemment pas de vous tenir informés de ses futures utilisations. Mais, en attendant, je recherche toute information au sujet de l’historique de cet appareil assez unique, puisque seulement 13 unités ont été produites. Toute photo serait également fort appréciée. Par ailleurs, assez curieusement, ce 206LT serait ainsi le second hélicoptère de ce type présent à l’aéroport de Saint-Hubert puisque la Sûreté du Québec y opère l’appareil immatriculé C-GSQA.

Photos du Bell 206LT de l'ÉNA.

Information précédente au sujet de l'ÉNA.

13 octobre 2015. Notre première balade lors de notre séjour à New York la semaine dernière a pour objectif de nous rendre le long de l’East River ainsi que dans les environs du siège des Nations Unies, de la tour Chrysler et à Grand Central Terminal. Nous empruntons, donc, la 34ème rue vers l’est et, une fois arrivés à l’extrémité de celle-ci, je décerne le vrombissement d’un hélicoptère dans le brouhaha général de la circulation et de plusieurs chantiers avoisinants. Je traverse rapidement la chaussée sous la FDR Drive et j’aperçois un Agusta Westland AW139 privé (N698V) effectuant un hot refuelling à l’héliport situé sur un quai de l’East River. Évidemment, je ne manque pas de le photographier ainsi que son décollage. L’héliport a été établi à cet endroit en 1972, soit quelques années après la fermeture du celui situé sur le toit du building de la Pan Am. Par la suite, il a été utilisé par New York Helicopter pour effectuer des navettes vers l’aéroport de JFK. Puis, suite à des plaintes pour les nuisances sonores causées par les hélicoptères, les mouvements ont été restreints. Il est actuellement l’un des trois héliports accessibles de Manhattan. Je devrais vous parler des deux autres très prochainement.

Photos d'hélicoptères privés américains.

En juillet dernier, j’ai eu l’occasion de visiter le splendide musée de l’Air Mobility Command situé sur la base militaire de Dover dans l’état du Delaware. Souhaitant prolonger ma visite par des repères historiques relatifs aux aéronefs exposés, j’ai acquis ce petit livre à la boutique du musée. Vous trouverez ma critique à son sujet à la rubrique "bibliographie" en cliquant sur le lien ci-dessous. Ne manquez pas non plus de revoir les photos que j’avais prises de ce musée hors du commun, notamment par la taille des appareils exposés, tel le Lockheed C-5 Galaxy.

Critique du livre.

Photos de l'Air Mobility Command Museum.

Information précédente au sujet du Musée de l'Air Mobility Command.