En me rendant à la librairie coopérative de l’ÉNA hier, j’ai noté sur les tablettes le dernier épisode de la célèbre bande dessinée "Buck Danny" que je n’ai pas manqué d’acquérir illico presto. Bien qu’il soit diffusé depuis la fin de l’an dernier, ayant été bien occupé ces derniers mois, j’avais tout simplement manqué sa parution. De retour à la maison, je n’ai évidemment pas tardé à le lire et je vous en propose une critique à la rubrique "BD" :

Critique de la BD.

Du 21 au 25 mai 2016. Samedi après-midi, je repeignais tranquillement mon entrée lorsque j’ai aperçu une formation de quatre Beechcraft CT-156 Harvard II effectuer un break au-dessus de l’aéroport. J’ai donc terminé rapidement la surface en cours de peinture et je me suis rendu sur place pour les admirer de près. En fait, les quatre appareils (156112, 156116, 156121 et 156125) étaient également accompagnés d’un British Aerospace CT-155 Hawk (155212) que je n’avais pas vu arriver. Les équipages étaient présents autour des avions et ceux-ci m’ont expliqué qu’ils étaient en vol de navigation cross country depuis Moose Jaw en Saskatchewan, leur base habituelle. Il s’agit d’un entraînement récurrent que les pilotes et les instructeurs doivent accomplir sur une base régulière. Alors, cette fois-ci, ils ont choisi Montréal comme destination au grand plaisir des quelques spotters-photographes du coin ! Le dimanche, le Hawk a quitté Saint-Hubert pour Ottawa pour revenir le lendemain. Le lundi, en début d’après-midi, trois des cinq avions, deux Harvard et le Hawk, ont quitté Saint-Hubert pour entreprendre leur vol de retour vers l’ouest du pays. Malheureusement, donnant cours à l’ÉNA, je n’ai pas pu assister à leur départ, si ce n’est au bruit ! Ce n'est finalement que mercredi matin que les deux derniers Harvard (156116 et 156121) ont décollé pour rentrer à Moose Jaw.

Toutes les photos des Havard et Hawk prises à l'aéroport de Saint-Hubert.

Diaporama au sujet des Harvard et Hawk à Saint-Hubert.

L’auteur tient à remercier les pilotes militaires ainsi que Samuel Robert d’Avjet pour l’accueil et les autorisations de photographie. Merci aussi à Philippe Colin.

Jeudi après-midi, j’ai été invité par les autorités de l’aéroport de Saint-Hubert à assister à la peinture de certains marquages au sol des pistes et des voies de circulation. Il s’agit d’une opération qui se déroule chaque année au printemps et qui prend environ deux semaines et demie à trois semaines pour être achevée selon les conditions météorologiques et la disponibilité des pistes. En effet, ces dernières doivent être fermées pendant l’opération de peinture et aussi durant 15 minutes après celle-ci afin qu’elle ait le temps de sécher quelque peu. Plusieurs centaines de litres de peintures blanche et jaune sont ainsi appliquées annuellement par un petit tracteur spécialement gréé avec l’équipement adéquat pour ce type d’opération. Il est ainsi équipé d’une cuve à peinture située à l’arrière et celle-ci est mélangée en permanence. Sur le flanc gauche du véhicule, on trouve une rampe de pulvérisation permettant l’application simultanée de peinture pour former jusqu’à quatre lignes parallèles. Un guide muni d’une roue est monté à l’avant-gauche du tracteur et permet à l’opérateur de s’aligner avec la ligne à repeindre. Il y a aussi un pistolet destiné à la peinture d’autres types de surfaces, comme des lettrages, qui seront réalisés à l’aide de masques. Les opérations se déroulent en étroite collaboration avec les contrôleurs du trafic aérien de NAV Canada, avec qui les opérateurs des véhicules de l’aéroport sont en liaison radio permanente sur la fréquence "sol". Ceci est primordial afin d’éviter qu’un avion ne soit amené à circuler sur une zone où se déroule des travaux de peinture. Voici donc une activité essentielle au bon fonctionnement d’un aéroport qui est rarement médiatisée. Vous pourrez voir toutes les photos prises au cours de ce reportage en cliquant sur le lien suivant :

Toutes les photos prises à l'aéroport de Saint-Hubert.

L’auteur tient à remercier Monsieur Michel Beaudoin ainsi que Michel et Rick pour l’organisation et la réalisation de ce reportage.

Le 14 octobre 2000, Pratt & Whitney Canada avait organisé sur son site de Saint-Hubert une journée portes ouvertes où plusieurs aéronefs étaient exposés au public. Bien entendu, il y avait l’Embraer EMB120ER Brasilia C-FPAW ainsi que le Cessna 560XL Citation Excel C-FPWC du manufacturier, mais aussi un Canadair (Boeing) CF-18 Hornet de l’Escadron 425 portant une décoration spéciale (188797), le Dash 8 Q200 navette de Bombardier (C-FBCS), un Beechcraft 1900D aux couleurs de US Airways Express (N44640), un Pilatus PC-12 de la GRC (C-GMPZ) ainsi que le Canadian Vickers Canso C-FPQK de la Fondation Aérovision qui avait été tracté jusque là pour l’occasion. Enfin, le Robinson R44 Astro C-FTUM de la compagnie Koptair effectuait des baptêmes de l’air. Vous pourrez voir des numérisations de négatifs couleur pris cette journée-là en cliquant sur le lien ci-après :

Toutes les photos de la journée portes ouvertes du 14 octobre 2000 (14 images).

Diaporama de la journée portes ouvertes du 14 octobre 2000.

Le 26 mai prochain, à 09h01 UTC précisément, entrera en vigueur un changement dans la structure de l’espace aérien de la région de contrôle terminale (TCA) de Montréal. "La nouvelle structure de la TCA permettra une décompression du trafic VFR en haussant les planchers de divers secteurs et le déplacement des frontières tout en maintenant le trafic IFR à l’intérieur de l’espace aérien contrôlé" peut-on lire dans un communiqué publié par NAV Canada. Hier, les responsables de cet organisme gérant l’espace aérien canadien, avaient convié pilotes et opérateurs de la région à une séance d’information à l’École nationale d’aérotechnique. Celle-ci s’est révélée fort intéressante car on a appris comment NAV Canada a évalué les modifications en tenant compte, par exemple, d’empiètements de trafic d’une zone de contrôle sur une autre nécessitant des coordinations entre les services ATC. C’est ainsi que, par exemple, la zone de Saint-Hubert s’est accrue vers le sud-ouest permettant ainsi les approches sur la piste 06L sans devoir interférer avec la zone de Dorval. À d’autres endroits, ce sont les plafonds et les planchers des zones qui ont été ajustés afin que les trafics IFR ou VFR, ces derniers avec ou sans transpondeur, puissent cohabiter en toute sécurité. Bref, ce qui a été présenté hier avait beaucoup de sens et démontrait également le fait que NAV Canada avait consulté un maximum d’intervenants afin de proposer un projet qui puisse accommoder le plus grand nombre d’utilisateurs dans les meilleures conditions.

Communiqué de NAV Canada (PDF 350 Ko).

Étude aéronautique de NAV Canada (PDF 49 Ko).

Brochure découverte dans mes archives en Belgique, ce petit prospectus datant de 1982 présente les différents aéroports régionaux du Royaume. On peut y trouver des informations intéressantes à leur sujet ainsi que les horaires des vols. Il est à noter qu’à l’époque on ne parlait pas de régionalisation des infrastructures aéroportuaires, d’aéroports flamands ou wallons! Je vous propose donc une numérisation au format PDF de cette brochure en cliquant sur le lien ci-dessous. Utilisez les commandes "affichage" et "une page" sur Acrobat pour la voir correctement à l’écran.

Brochure (PDF 12,62 Mo).

Hier, l’École nationale d’aérotechnique accueillait l’Aviation royale canadienne dans ses installations de l’aéroport de Saint-Hubert. L’objectif de cette journée était de présenter le matériel et les possibilités d’emploi au sein de la force aérienne aux étudiants de l’école. L’Escadron 438 était présent avec le Bell CH-146 Griffon 146429, des pilotes et plusieurs techniciens tandis que le centre de recrutement avait envoyé deux militaires afin d’expliquer aux jeunes les carrières existant au sein des Forces armées ainsi que les modalités de recrutement. Plusieurs d’entre eux se sont montrés fort intéressés et d’autres n’étaient même plus à convaincre : ils s’engagent ! La journée s’est parfaitement déroulée sous un magnifique soleil radieux et avec des températures qui nous ont permis d’abandonner nos manteaux d’hiver encore requis au début de la semaine. Un groupe de six étudiants volontaires ont encadré l’événement et Jozuë, l’un d’entre eux, ayant retenu toutes les explications des techniciens militaires, donnait à la fin lui-même tous les détails techniques du Griffon à ses collègues ! À noter aussi que, dans le cadre de cet événement, les responsables de la bibliothèque de l’ÉNA avaient mis en valeur plusieurs livres traitant d’aviation militaire au Canada tout au long de la semaine écoulée. Vous pouvez voir toutes les photos de cette journée en cliquant sur le lien ci-après :

Toutes les photos de la journée de l'ARC à l'ÉNA (42 images).

Diaporama de la journée de l'ARC à l'ÉNA.

Aujourd’hui, j’ai eu la surprise de pouvoir voir mon premier Quest Aircraft Kodiak 100, une sorte de mini Cessna Caravan. L’appareil en question, immatriculé N723, appartient au ministère de l’Intérieur américain et, équipé de flotteurs, il est opéré au profit du "Fish and Wildlife Service". Ne connaissant pas cet avion, si ce n’est de nom, j’ai été fouiller un petit peu sur le site du manufacturier et il semble être un bon petit camion tout-terrain. L’avionique est également intéressante, car il s’agit d’un cockpit Garmin G1000. Sur certaines images, j’ai vu qu’il y avait même un système de vision synthétique. Voici deux séquences vidéo qui illustrent bien le côté "jeep" du Kodiak 100 :

Il est des étudiants qui passent par l’École nationale d’aérotechnique et dont on se souvient longtemps. Icare Girard sera très certainement de ceux-là. En effet, terminant fin mai son DEC en avionique, on retiendra de lui essentiellement quelqu’un de passionné, autant par l’aviation que par la réalisation de court-métrages, et de socialement très impliqué dans les activités étudiantes. Je vous propose, donc, son portrait :

Portrait (PDF 1,3 Mo).

D’ordinaire, les films d’aviation sont tragiques, quelques uns romantiques, mais très rarement humoristiques. "Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines (Those Magnificent Men in their Flying Machines)" est l’un de ces rares derniers. Il a pour cadre une course aéronautique organisée entre Londres et Paris qui se déroule aux débuts du développement de l’aviation en 1910. Je vous propose un lien vers ma critique de ce grand classique d’humour britannique sorti en 1965 à la rubrique "films". Il est suivi par la bande annonce ainsi que par une collection de photos prises lors du tournage. À noter que toutes les vues aériennes semblent avoir été filmées à partir d’hélicoptères Alouette II.

Critique du film.

On ne peut pas dire que j’aurai photographié beaucoup d’aéronefs particuliers durant le mois écoulé à Saint-Hubert. Même si j’ai vu plusieurs jets d’affaires présents aux différents FBO de l’aéroport, bien souvent, ils n’étaient pas repris sur FlightAware, ce qui rendait leur photographie impossible, sinon par chance … que je n’ai pas eue.

Durant la semaine, chez Aviation BL, c’est un peu comme aux Galeries Lafayette : il s’y passe toujours quelque chose ! Un ami de Toronto, qui s’y était rendu mardi, m’avait informé de la présence de deux Cessna Caravan destinés au largage de parachutistes. Mercredi après-midi, je me suis donc mis en route pour Saint-Mathias. J’y ai, bien entendu, vu les deux Caravan en question (C-FDJN et C-GOXL) ainsi que plusieurs autres avions et hydravions intéressants. Un moment donné, un des techniciens m’a informé que le Beech 18 de Parachutisme Nouvel’Air de Farnham C-FBKD devait effectuer un vol d’essai après un entretien suite à son hivernage. C’est ainsi que j’ai eu droit à une séance de prises de vues privée de ce bel avion dans des conditions optimales avec un magnifique ciel bleu en arrière-plan ainsi qu’un un soleil généreux. Du côté de la rivière Richelieu, j’ai aussi assisté au décollage du Cessna A185F C-GAZA. J’ai donc été très satisfait de ma visite à Saint-Mathias où, finalement, il y avait une belle variété tant d’aéronefs que d’activités. Par ailleurs, en ce qui concerne le Caravan C-GOXL, il s’agit, en fait, de celui dont je vous avais parlé il y a quelques semaines sur ce blogue et qui était resté durant quelque temps à l’aéroport de Saint-Hubert. Vous trouverez, ci-après, quelques photos représentatives de ma visite. Pour voir toutes les photos prises à Saint-Mathias, cliquez sur les liens suivants :

Photos : Aviation 2000 (La Tuque) – Avions privés – De Havilland Canada – Parachutisme – Saint-Mathias.

L’auteur tient à remercier Messieurs Jean-Guy Bernier et Jean Tardif ainsi que l’ensemble du personnel d’Aviation BL pour l’excellent accueil reçu.

Cette année, le thème retenu pour la semaine de la culture à l’École nationale d’aérotechnique était "la mémoire". Il restait à l’arrimer à celui de l’aviation et l’idée m’est venue d’inviter le réalisateur Denis Boivin, connu pour son film "l’Amour a des ailes" au sujet de Thomas et Françoise Fecteau, dont je vous ai déjà parlé sur ce blogue. Sa réponse n’a pas tardé tant il était enthousiaste de venir rencontrer nos étudiants et nous lui en sommes très reconnaissants. Hier, il est donc venu de Québec à bord du Cessna 172 C-GYAD, un avion qui porte encore les couleurs et les antennes de Homing de son précédent opérateur, la Civil Air Patrol. Après un repas partagé avec les professeurs en charge de l’organisation de l’événement, il s’est rendu à la bibliothèque de l’école qui avait été aménagée en salle de conférence pour l’occasion. Et c’est là que Denis nous a gâté ! En effet, en lien avec le thème, sa présentation était orientée essentiellement sur les différents supports médiatiques utilisés au fil du temps par l’industrie du cinéma et de la télévision : 16 mm, 35 mm, bandes 2 pouces, U-Matic, Betacam, ainsi que tous les systèmes numériques. Il a aussi évoqué, exemples à l’appui, la dégradation de la qualité des supports magnétiques analogiques au fil du temps ainsi que la volatilité des données et des images numériques. La mémoire qui s’évanouit irrémédiablement … Et puis, cerise sur le gâteau, il nous a présenté une séquence expérimentale de huit minutes intitulée "Vol de nuit", qui est un savant mélange d’images récentes tournées à bord d’un Jetstream et de séquences d’anciens films, le tout avec une narration d’un extrait du texte d’Antoine de Saint-Exupéry. Moment magique, surtout si l’on sait que le réalisateur y a consacré 60 heures de travail pour le simple plaisir de nous la présenter en exclusivité ! L’assemblée a donc eu le sentiment d’avoir vécu un moment extrêmement privilégié avec Denis Boivin. Celui-ci, une fois la conférence achevée, a effectué une visite des hangars de l’école. Puis, avec un ami pilote l’ayant accompagné, il a repris la voie des airs vers Québec.

Photos de l'événement.

Diaporama de l'événement.

Information précédente au sujet de Denis Boivin.

Information précédente au sujet de l'ÉNA.

Il y a quelques semaines, j’ai terminé la lecture du dernier ouvrage de Larry Milberry consacré à l’histoire du célèbre fabricant de simulateurs de vol. Mais, en lisant ce livre publié par Canav Books, vous découvrirez que CAE n’a pas été impliqué que dans les simulateurs. Vous apprendrez également que le premier bâtiment de CAE était établi à l’aéroport de Saint-Hubert et existe toujours à l’heure actuelle comme en attestent les photos ci-après. Vous pouvez également les comparer avec les clichés de la page 7 du livre ! Je vous propose donc mes impressions au sujet de ce magnifique livre à la rubrique "bibliographie". Je vous suggère également de relire un article que j’avais réalisé au sujet du simulateur de vol "full motion" de l’Agusta A109BA de la Défense belge établi à Bierset. Il avait été développé et construit par CAE spécifiquement selon les exigences des militaires.

Critique du livre.

Article "Le simulateur Agusta A109" (PDF 9,8 Mo).

C’est à la base de Florennes que se dérouleront les Belgian Air Force Days durant le week-end des 25 et 26 juin 2016. Le thème retenu sera les 70 ans de la Force Aérienne Belge, devenue, depuis la Composante Air. Organisé par le 2ème Wing Tactique, cet événement devrait attirer pas moins de 80.000 spectateurs, surtout si la météo est de la partie. Les 20 ans d’opérations du F-16 à l’étranger ainsi que le 75ème anniversaire de la 350ème Escadrille seront également soulignés à cette occasion. On prévoit aussi la participation de plusieurs patrouilles acrobatiques. Pour de plus amples informations ainsi que pour connaître les détails du programme, n’hésitez pas à consulter régulièrement le site Internet de même que la page Facebook des Belgian Air Force Days.

Cet après-midi, une fois que les étudiants eurent terminé leur examen, j’ai fait le tour de l’aéroport, fidèle à mon habitude. Une fois arrivé chez Hélicraft/Héli-Inter, l’AStar C-GMIM décollait pour effectuer un vol d'entraînement avec le système de lutte contre les incendies Bambi Bucket. Voici donc quelques photos prises à cette occasion.

Photos d'Héli-Inter.

10 avril 2016. Enfin, un week-end un peu moins chargé en préparations de cours et où la météo est favorable ! Avec Édouard, nous nous décidons de nous rendre à Dorval, même si le trafic annoncé est loin d’être emballant. Pour ma part, l’objectif est de photographier le Boeing 777 d’Air China que je n’ai pas encore vu. Après une brève escale au parc Jacques-de-Lesseps, nous nous rendons en approche de la piste 24R. Arrivés peu après 13h00, le trafic est très calme à cet endroit; on pourrait quasiment dire inexistant ! Puis, timidement les avions commencent à arriver, mais il ne s’agit que de mouvements habituels. Vers 15h00, le soleil ayant changé de côté de la piste, nous faisons pareil. À peine arrivés à l’autre bout qu’arrive l’avion de Swiss International Airlines (HB-JNA). Je constate qu’il a une décoration spéciale ("People’s Plane") et étant concentré sur le cadrage, ce n’est que plus tard que je constaterai qu’il s’agit d’un Boeing 777 ! Puis le trafic habituel continue et, un moment donné, le 777 d’Air China (B-2047) est en vue. Immédiatement, je constate que lui aussi est décoré : il s’agit, en fait, d’une représentation commémorant les 50 ans de l’établissement de relations diplomatiques entre la Chine et la France en 1964. Nous avons donc de la chance aujourd’hui ! Et ce n’est pas tout. Un peu plus tard, un Boeing 737 de Sunwing roule pour aller décoller sur la 24R; il s’agit de l’appareil immatriculé C-FYBG qui est, en fait, le OO-JBG de JetairFly loué au Canada durant l’hiver. Je le photographie à contre jour et, malheureusement aussi, avec un flou de chaleur, même si la température dépasse à peine le point de congélation. Édouard, pour sa part, avait également vu le Boeing 737 OO-JAA, toujours aux couleurs de Sunwing, quelques semaines plus tôt. Nous photographions encore quelques avions et, une fois l’Airbus A330 (PH-AKD) de KLM posé, nous nous mettons en route vers Longueuil, satisfait de notre après-midi.

Photos : Air Canada – Air Canada Express - Air Canada Rouge - Air China – Air Transat - American - Avion Express – Delta - Jazz - KLM – Qatar – Sunwing – Swiss - United.

Pour changer un peu, voici quelques plans serrés sur de gros porteurs photographiés à Dorval et traités en noir et blanc. C’est toujours surprenant de voir des avions modernes sous cette forme !

19 mars 2016. Pour revenir de notre formation en Floride, le service de la mobilité de l’ÉNA nous avait trouvé un vol avec American Airlines incluant une escale à New York JFK. N’ayant jamais transité par cet aéroport légendaire, je suis donc bien content de ce choix. Par contre, j’avais déjà voyagé avec American Airlines en 2006 entre Montréal et Dallas-Fort Worth pour le travail et j’avais été assez déçu par le service, en fait inexistant. J’étais donc curieux de voir si les choses avaient évolué et je dois dire que j’ai été agréablement surpris. En effet, notre premier avion était un Boeing 737-823 (N867NN, vol AA76) dont la cabine était très moderne avec mood light, Wi-Fi et connexion Gogo. Par contre, il n’y avait pas d’écran individuel IFE comme c’était le cas avec le 737 de Malaysia Airlines. Le service à bord consistait simplement en une boisson, mais au lieu de ne recevoir qu’un petit verre comme sur bien des compagnies et le vol suivant entre New York et Montréal, nous avions droit à la cannette au complet. Notre second avion était un Embraer EMB145 d’Amercian Eagle assez ancien (N622AE, vol AA4112) qui avait, visiblement, "du millage" même s’il arborait la nouvelle livrée grise de la compagnie. Mon (petit) sac à dos étant trop volumineux pour les étroits coffres à bagages à main, il a dû aller en soute. C’est que l’EMB145 n’est vraiment pas un gros avion ! J’ai eu droit, par contre, à un très bon accueil de la part de l’unique agente de bord qui était littéralement tombée amoureuse de mon appareil photo Nikon D3200 rouge dès mon entrée à bord de l’appareil ! Finalement, nous avons décollé avec environ 25 minutes de retard sur l’horaire, mais le vol fut plaisant surtout, tout juste après le décollage, lorsque nous avons viré et que j’ai pu voir l’aéroport de JFK avec Manhattan en arrière-plan. L’arrivée à Montréal s’est effectuée en même temps que le coucher du soleil, un magnifique spectacle dont on ne se lasse pas en avion.

Photos : American Airlines – Aéroport de New York JFK - Images prises en vol.

Données concernant les vols AA76 et AA4112 (FlightAware, PDF 3,86 Mo).

J’ai mis notre brève escale à JFK à profit pour photographier quelques appareils d’American Airlines puisque nous étions dans le terminal de cette compagnie. Une fois à bord de l’Embraer d’American Eagle, j’ai aussi pu photographier quasi correctement le 777-328(ER) F-GZNE d’Air France aux couleurs de Skyteam. Par contre, je n’ai jamais eu l’occasion de photographier des appareils des nombreuses autres compagnies présents à l’aéroport.

Photos : Air France - American Airlines – Aéroport de New York JFK.

19 mars 2016. Lorsque le minibus de l’agence de location de voitures nous ramène à l’aéroport, j’aperçois dans une bretelle d’accès un B-52 en exposition. Quelques instants plus tard, j’ai un flash : je me souviens maintenant l’avoir déjà vu il y a 32 ans alors que nous allions prendre l’avion pour Atlanta (TriStar 1 Eastern Airlines "Whisperjet" N313EA !) au terme d’un voyage de deux semaines en Floride. Aujourd’hui, notre vol American Airlines nous mènera à New York JFK d’où nous prendrons un second vol pour Montréal. Étant bien à l’avance, fidèle à mon habitude et ayant dû convaincre ma collègue du bienfait de l’absence de stress de cette habitude (!), nous arrivons à notre terminal après avoir effectué le trajet en métro automatisé depuis l’aérogare B. Et, alors que nous n’avons pas vu la moindre goutte de pluie durant tout notre séjour, il se met à pleuvoir. Il me faut donc trouver un emplacement d’où je peux, à la fois photographier des avions au roulage, et dont la vitre n’est pas mouillée par la pluie. J’arrive finalement à en trouver un assez facilement et je me mets à l’œuvre ! Vous trouverez ci-après une sélection représentative de mes "prises du jour". La pièce un peu plus rare sera le Boeing 737-8K2 PH-HZL de Transavia loué à Sun Country, mais la palme de la variété de livrées différentes doit être accordée à Spirit Airlines dont les trois Airbus que j’ai vus de cette compagnie portaient chacun une décoration bien distincte (j’avais, par ailleurs, déjà photographié l’un des trois à BWI l’an dernier). Intéressants aussi les SAAB 340B de Silver Airlines qui venaient en entretien chez Discovery Air Technical Services à Québec il y a quelques années.

Photos : American Airlines – Delta Air Lines – Frontier - JetBlue - Silver Airways - Southwest - Spirit – Sun Country – United - Volaris.

À l’aéroport de Melbourne en Floride, on peut noter des vols réguliers de la compagnie Elite Airways équipée exclusivement de Bombardier CRJ200 et CRJ700. L’un de ceux-ci, que j’ai eu l’occasion de photographier lors de mon récent séjour, est immatriculé N155MW et il se fait que cet avion, portant le numéro de série 7021, était venu en entretien chez ExelTech à Dorval au début de l’année 2007 alors qu’il arborait les titres "Michael Waltrip Racing". Sur l’une des deux photos que j’ai prises de cet appareil à l'époque dans le Hangar 2, on peut constater que des techniciens préparent le masque pour peindre son immatriculation américaine N155MW alors que l’on peut encore apercevoir un "résidu" des marques allemandes D-ACLJ. En effet, sorti d’usine en mars 1993, il a débuté sa carrière sous les couleurs de Lufthansa City Line. Il est retourné chez Bombardier en septembre 2006 qui l’a immatriculé temporairement C-FLHX, avant d’être revendu à Michael Waltrip Racing Aviation en février 2007. Depuis le 14 mars 2015, il vole pour Elite Airways. Voilà donc une autre de ces coïncidences que la photographie d’avions nous réserve parfois.

Photos : Elite Airways - Avions d'affaires américains.

18 mars 2016. Depuis février 2011, Embraer dispose à Melbourne en Floride d’une ligne d’assemblage final pour ses Phenom 100 et 300, dont les ailes et les fuselages sont produits à Gaviao Peixoto au Brésil. Actuellement, huit appareils de ce type peuvent être produits chaque mois dans son usine de Floride. Progressivement des lignes d’assemblage final des Legacy 450 et 500 vont également être ajoutées aux installations. Le premier appareil de ce type "made in USA" devrait, semblerait-il, sortir de production à Melbourne aux environs du mois de juin. Sur le site, Embraer emploie environ 300 personnes pour la production du Phenom ainsi qu’une centaine d’ingénieurs au sein de son "Engineering and Technology Center USA". Mais ce dernier nombre pourrait doubler d’ici à 2017 et 600 nouveaux emplois pourraient être créés prochainement lors de la mise en place de la chaîne de montage des Legacy 450 et 500. Toujours est-il que lors de ma visite à l’aéroport de Melbourne, j’ai pu photographier quelques uns des avions d’Embraer présents ce jour-là.

Photos d'Embraer à Melbourne.

Pas trop de photos prises à Saint-Hubert durant le mois écoulé notamment à cause du fait que j’ai été en formation en Floride durant une semaine, comme relaté dans mes différents billets diffusés ces jours-ci sur ce blogue ainsi que sur le forum Pilotes Québec. La journée du 29 mars 2016 a endeuillé la communauté de l’aéroport avec la perte du Mitsubishi MU-2B-60 N246W aux Îles-de-la-Madeleine où l’équipage a péri, de même que Jean Lapierre et quatre autres personnes de sa famille présentes à bord. Bien entendu, la horde de journalistes "qui savent tout, mais ne connaissent rien", tels des vautours affamés se régalant des misères de ce bas monde, se sont lancés dans des affirmations imbéciles et inadaptées au sujet des circonstances de cet accident. Pour ma part, ainsi que pour tous les professionnels du monde de l’aviation, on attendra le rapport du BST avant d’émettre le moindre commentaire. Mes pensées vont donc aux familles et aux collègues des victimes durement touchés par cet horrible accident.

AAR Corp est une importante compagnie aux États-Unis qui propose une vaste gamme de services allant de la maintenant d’aéronef à l’exploitation d’avions et d’hélicoptères. Sa flotte semble être immatriculée sous le nom d’EP Aviation et Melbourne, en Floride, est une base intéressante, car elle permet de voir tant des hélicoptères que des avions de cette compagnie quelque peu hors du commun. Lors de mon passage, j’ai ainsi pu photographier trois CASA 212, deux Sikorsky S-61N, un Bell 214ST et un Bell 412, dont certains d’entre eux étaient entreposés ou en attente de remise en état de vol. Sur une autre aire de stationnement de l’aéroport à laquelle je n’ai pas eu accès, il y avait aussi des CASA CN-235. Voici donc quelques photos des aéronefs d’EP Aviation :

Toutes les photos d'EP Aviation : Avions - Hélicoptères.

Du 15 au 18 mars 2016, ma collègue Judith et moi avons assisté à une formation AeroIT portant sur les communications satellites et les réseaux à bord des aéronefs. Cette excellente formation était donnée à Viera, en banlieue de Melbourne en Floride, au siège social de Satcom Direct, un des spécialistes mondiaux dans la gestion des communications privées d’aéronefs. Au terme du cours, les responsables de l’entreprise nous ont fait visiter leurs installations à l’aéroport où se trouvent basés les trois jets servant autant à des déplacements de la direction et des équipes de ventes que pour des démonstrations effectuées auprès de clients potentiels. Lors de notre visite, deux des trois appareils étaient présents : le Cessna 525B CitationJet CJ3 N651SD (que j’avais déjà vu à Dorval lors d’une présentation de Satcom Direct à la CBAA il y a quelques mois) et le Falcon 50 N990MM. Manquait donc le second CitationJet. Ces trois avions sont, bien entendu, équipés des moyens de communication les plus modernes, la preuve étant le nombre d’antennes visibles à l’extérieur ! Par ailleurs, le cockpit du Falcon 50 a été mis à jour et comprend maintenant une avionique récente incluant des systèmes EFIS, FMS et RTU. Les installations actuelles consistent en trois hangars situés au nord de l’aéroport de Melbourne. Deux d’entre eux abritent également d’autres avions privés. Mais, sous peu, un vaste hangar devrait être bâti sur un terrain situé au sud de la zone aéroportuaire afin de pouvoir stationner l’ensemble de la flotte sous un même toit.

Toutes les photos de Satcom Direct.

Article de la NBAA au sujet de Satcom Direct.

L'auteur tient à remercier Jason, Josh et Mark ainsi que le personnel de Satcom Direct pour l'excellent accueil reçu.