17 mai 2015. Pour rentrer à Lausanne depuis le Val d’Ossola, j’effectue un crochet par Chamonix. Si, lors de mon passage par le col du Simplon, c’est tout simplement la purée de pois en altitude, au-dessus de la base de secours Jean-Jacques-Mollaret, par contre, il y a un immense "trou" bleu dans un ciel à l’allure très incertaine. Comme j’ai un peu de chance, la Gendarmerie doit effectuer un essai de treuil avec leur Eurocopter EC145 F-MJBK utilisé pour le sauvetage en montagne, ce que je ne manque pas de photographier.

Photos : Gendarmerie (Alouette) - Gendarmerie (EC145).

L’auteur tient à remercier le personnel de la Gendarmerie de la base Jean-Jacques-Mollaret pour l’accueil reçu et son aimable collaboration.

16 mai 2015. Après mes deux semaines passées avec Air Glaciers et Air Zermatt, un peu de repos est le bienvenu et je vais me "réfugier" dans un de mes B&B favoris à Masera près de Domodossola en Italie. Mais, même si je m’estime "en congé", je ne manque pas d’aller malgré tout voir ce qui se passe du côté de la compagnie Giana Helicopter établie aux limites du village. Je note la présence du Lama I-SESI et du Bell 407 HB-ZSP qui est revenu d’un vol quelques minutes plus tôt. Je prends ensuite ma voiture pour aller dire bonjour à mes amis d’Air Walser à Trontano où je vois pour la première fois le Lama I-ICGR, fait devenu très rarissime. En fin de journée, je passerai encore chez Eli Ossola à Domodossola, mais il est impossible d’y voir quoi que ce soit depuis la route ou le stationnement de l’entreprise, car il s’agit littéralement d’un camp retranché !

Photos : Air Walser - Giana (Alouette & Lama) - Giana (Bell 407).

Historiques des Lama I-ICGR (2671) et I-SESI (2053/20).

Photo : Aéroports de Montréal.

29 mai 2015. Si, comme je l’ai mentionné dans le billet précédent, j’ai été très satisfait de mon vol Bruxelles-Montréal avec Air Transat, l’arrivée à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau s’est déroulée dans un chaos digne de certains pays du tiers-monde. En effet, la zone des arrivées était saturée par le flot de passagers se dirigeant vers la zone de contrôle des passeports au point que des employés bloquaient le passage vers celle-ci dès la sortie de l’avion en ne laissant passer les gens qu’au compte-goutte. Attente, donc, peu agréable pour beaucoup après la fatigue accumulée au cours d’un long vol. Mais ce n’était que le début de l’illustration de la désorganisation régnant à l’aéroport ce jour-là. En effet, une fois le contrôle des passeports effectué, il a fallu attendre nos bagages. À trois reprises, des informations contradictoires nous ont fait changer de carrousel. À certains de ceux-ci (dont le nôtre), des bagages provenant de quatre vols pouvaient être livrés et ils étaient surchargés de valises au point que, pour des passagers de petite taille, il était même parfois dangereux de vouloir récupérer un bagage éloigné sans se faire emporter par le mouvement de la courroie transporteuse. Beaucoup de personnes s’impatientaient et questionnaient les rares employés de l’aéroport présents, sans succès, car ceux-ci étaient complètement dépassés par les événements. Finalement, 1 heure et 25 minutes après l’atterrissage, j’ai pu récupérer ma valise et quitter ce chaos dantesque. Par comparaison, lors de mon retour de Genève à Bruxelles-National, en une heure et 15 minutes, j’avais récupéré mes bagages, pris deux trains et rejoint l’appartement de mes parents en banlieue de la capitale belge ! Il est évident que cette situation vécue à Montréal-Pierre-Elliott-Trudeau donne une très mauvaise image de ce dernier auprès des voyageurs tant canadiens qu’étrangers, ternissant, par le fait même, l’image de la métropole. Il est probable que la limite au développement de l’aéroport par l’intérieur a été atteinte, mais les autorités continuent à vouloir accroître le trafic comme, par exemple, avec l’établissement de vols directs vers Pékin à partir du mois de septembre. Mais que va-t-il se passer si l’aéroport est incapable de gérer le flux de passagers transitant par celui-ci ? Cette situation est d’autant plus navrante qu’au même moment, l’aérogare de Mirabel est en voie de destruction alors que cet aéroport devait devenir un hub important en Amérique du Nord.

Information précédente au sujet de Dorval.

En cette fin avril, moins d’un mois après mon voyage en Asie, me voilà reparti pour l’Europe, cette fois-ci. Comme d’habitude, mon transporteur entre Montréal et Bruxelles est Air Transat et le service est semblable à mes vols précédents, tout à fait correct. Il me semble, toutefois, que le plat de pâtes aux tomates que j’ai commandé à l’aller me rappelle, un peu, certaines rations militaires. Par contre, le poulet à l’orange du retour n’était pas mauvais du tout sans, toutefois, être de la haute gastronomie. Mais nous sommes en avion, ne l’oublions pas, et je n’ai pas payé mon vol très cher, en fait le prix le plus bas depuis au moins une dizaine d’années. L’avion est un Airbus A310 (C-GLAT), comme habituellement utilisé sur cette destination. Au retour, j’ai droit à l’appareil immatriculé C-FDAT (le seul A310 "fille" d’Air Transat, car le seul à avoir un "F" comme première lettre d’immatriculation !), un des deux A310 de la flotte à bord duquel je n’ai jamais volé (l’autre étant C-GTSW).

Entre Bruxelles et Genève, j’ai choisi EasyJet pour une simple question de prix, Brussels Airlines ne proposant plus de tarif intéressant sur cette liaison fort fréquentée. C’est donc la première fois que je fais affaire avec une compagnie à bas prix. C’est vrai qu’à bord, des Airbus A319 (HB-JYC à l’aller et HB-JYG au retour) on est tassé, mais le vol ne dure qu’une heure et le confort n’est donc pas vraiment une priorité. Par contre, EasyJet faisant payer les bagages en soute, les gens s’arrangent pour avoir le bagage à main le plus grand possible répondant aux dimensions maximales permises, parfois même, un peu plus. Dans le cas de ceux qui exagèrent, la compagnie est intraitable : le bagage ira en soute moyennant monnaie sonante et trébuchante ! Connaissant également la capacité maximale des coffres à bagages à main, une fois un certain nombre de passagers ayant passé le contrôle d’embarquement, systématiquement, tous les bagages à main vont en soute, mais gratuitement s’ils respectent les exigences de dimensions. Quant au personnel de cabine, je l’ai trouvé bien attentionné et cordial ce qui ne semble visiblement pas contradictoire avec un vol à bas prix.

Photos : Air Transat - EasyJet.

Information précédente au sujet d'Air Transat.

Avant d’embarquer pour mon vol de retour vers Montréal, j’ai pris quelques photos au travers des vitres de l’aéroport de Bruxelles-National. Voici les deux plus intéressantes, car montrant les nouvelles couleurs portées par les avions de Thomas Cook et d’Ukraine International Airlines.

Pour la troisième fois en un mois, un miracle météorologique s’est produit lors d’une de mes participations à un événement aéronautique ! En effet, ce samedi 30 mai 2015, pour cette nouvelle Journée de l’aviation organisée par la Ligue des cadets de l’air du Québec et de la vallée de l’Outaouais à l’aéroport de Saint-Hubert, le soleil régnait en maître alors que les prévisions annonçaient de la pluie et des orages. Et c’est tant mieux, car ce ne sont pas moins d’un millier de jeunes cadets qui viennent ainsi annuellement assister à cet événement baptisé "donner des ailes à la relève" et qui peuvent embarquer à bord d’un avion ou d’un hélicoptère pour effectuer un baptême de l’air. Cette année, les cadets ont ainsi pu voler à bord de petits Cessna ou Piper, d’un ATR-42 de Pascan (C-GPEB), d’un Convair CV-580 de Nolinor (C-GQHB) ainsi que de deux Bell CH-146 Griffon (146467 et 146497) dont l’un d’eux provenait de l’Escadron 430 de Valcartier tandis que l’autre était issu de l’Escadron 438 local. Du côté des avions exposés en statique, la pièce maîtresse était le Boeing CF-18A Hornet 188739 de l’Escadron 425 de Bagotville, un avion que j’avais vu à Kleine-Brogel en Belgique en 1986 et dont je vous avais parlé, il y a quelques mois. J’ai aussi aperçu de loin un DHC-1 Chipmunk ainsi qu’un Fleet Finch des Vintage Wings of Canada, mais comme nous étions seulement trois personnes pour tenir le kiosque de l’École nationale d’aérotechnique cette année, je n’ai pas eu vraiment trop l’occasion de m’attarder pour prendre des photos. Par contre, ayant entendu l’autorisation de décollage d’un Agusta Westland CH-149 Cormoran (149912) à la radio, je me suis précipité à l’extérieur par la porte la plus proche et je n’ai pas manqué le passage effectué par cet hélicoptère de recherche et de sauvetage que l’on ne voit pas très souvent à Saint-Hubert. Par ailleurs, comme pour les éditions précédentes, plusieurs kiosques d’entreprises, d’organismes, de musées ou d’écoles étaient disposés dans deux hangars de l’ÉNA afin de susciter la passion de l’aviation auprès des jeunes cadets et de leur montrer les possibilités d’emplois fort intéressants existant dans le domaine de l’aéronautique tant civile que militaire. Il était également possible de visiter le hangar militaire de l’EITA ainsi que le Bell CH-146 Griffon présent à l’intérieur de celui-ci et destiné à l’instruction des techniciens militaires sur ce type d’hélicoptère. Ce fut donc une nouvelle réussite à mettre à l’actif des organisateurs de cette très belle journée. Vous pouvez voir toutes les photos prises lors de celle-ci en cliquant sur le lien ci-après.

Photos de la journée de l'aviation 2015.

Photos des éditions précédentes : 2014 - 2012 - 2011 - 2010 - 2009.

Le plus imposant des navires militaires néerlandais, le HNLMS Karel Doorman, était amarré au port de Montréal la semaine dernière. Son arrivée le mardi 26 mai 2015 précédait celle du Roi Willem Alexander et de la Reine Maxima venus au Canada le lendemain pour commémorer le 70ème anniversaire de la libération des Pays-Bas où les troupes canadiennes s’étaient illustrées, notamment l’Escadron 438 actuellement basé à Saint-Hubert. Pour les amateurs d’aviation, l’intérêt résidait par la présence de l’hélicoptère AS532U2 Cougar Mk. 2 S-447 de la Force Aérienne Royale Néerlandaise sur le pont du navire. Mes amis Jean-Pierre Brossard et Édouard Painchaud ont suivi de près cette visite. Vous pouvez voir leurs photos en cliquant sur le lien ci-dessous.

Photos du HNLMS Karel Doorman à Montréal.

Le premier numéro du webzine Plein Vol vient d’être diffusé aux formats flip book et PDF sur le site du magazine. Pour le consulter en ligne, cliquez sur le lien ci-dessous. Simultanément, les anciens numéros de Plein Vol, qui existaient sous forme papier, sont régulièrement ajoutés sous forme virtuelle. Bien entendu, les chroniques habituelles continuent à être alimentées, le tout étant accessible par la fonction "MENU". Il s’agit ainsi d’un bel outil à la présentation avant-gardiste unique au Canada francophone qui devrait susciter et entretenir bon nombre de passions pour l’aviation tant au pays qu’à l’étranger. Espérons que l’industrie de l’aéronautique au Québec soutiendra l’initiative permettant ainsi d’assurer sa pérennité.

Volume 16 Numéro 1.

Information précédente au sujet de Plein Vol.

11 au 14 mai 2015. Un des objectifs de mon voyage en Suisse était de réaliser un reportage au sujet du Bell 429 d’Air Zermatt (HB-ZSU) que j’avais eu l’occasion de voir à Raron en juillet 2012 alors qu’il venait d’être livré quelques jours auparavant. Je vous en reparlerai donc le moment opportun, notamment de l’opération de treuillage à laquelle j’ai pu participer. Un autre objectif était de revoir le dernier Lama de la compagnie, HB-XII, à bord duquel j’avais eu l’occasion de voler il y a maintenant 10 ans lors d’un vol touristique au Mont Cervin. En effet, l’autre Lama, HB-XPJ, a été retiré du service à la fin mars 2015 car nécessitant une importante révision qu’il n’était pas réaliste d’entreprendre. J’ai donc pris quelques photos de XII à Raron lors de vols d’entraînement. J’ai aussi eu l’occasion d’accompagner un pilote et des assistants de vol pour une série de levages de matériaux et de béton avec l’Ecureuil B3 HB-ZIA à Berisal sur la route du Simplon. Puis le lendemain, à Zermatt même, c’était à du transport d’ardoises sur la toiture d’un chalet avec l’Ecureuil B3 HB-ZVS auquel j’ai pu assister sous un ciel plus qu’incertain. Il faudra bien que je m’y fasse, le Lama est définitivement en voie de disparition dans les Alpes !

Photos : Alouette et Lama - Autres hélicoptères - 12 mai - 13 mai - 14 mai.

Quiconque s’intéresse à l’histoire de l’Aviation Légère (LtAvn) de la Force Terrestre belge sait que cette dernière a longtemps collaboré avec la Gendarmerie afin de lui fournir un appui aérien. Par contre, il est très difficile de trouver des photos illustrant cette collaboration surtout à l’époque des Auster et des Piper L-18C. Lors d’une visite au musée de la base de Beauvechain, j’avais déniché cette photo très intéressante et très rare dans la collection du Colonel Roggen. Elle a été numérisée et la voici ci-dessous. Afin d’illustrer le Chapitre 7 du livre virtuel au sujet de l’histoire de la LtAvn, je cherche évidemment d’autres photos ou documents montrant cette collaboration. N’hésitez pas à me contacter si vous en possédez. Ce sera très apprécié.

Devant me rendre le lundi 11 mai 2015 de Lauterbrunnen, dans le canton de Berne, à Raron, dans le canton du Valais, je prends ma route habituelle passant par Interlaken et le col du Grimsel. Mais arrivé près de Meiringen, un panneau m’indique que le col n’est pas encore ouvert. Il me faut, dès lors, faire demi-tour pour prendre le tunnel du Lötschberg, mais pas sans avoir été jeter un coup d’œil à la base militaire, bien entendu. J’ai vu sur le site des Forces Aériennes Suisses qu’il n’y avait pas de jets basés là durant toute la semaine et donc, je n’espère pas grand chose, à vrai-dire. Mais il peut toujours y avoir des surprises. Aujourd’hui, il s’agit du PC-12 HB-FOG d’Armasuisse qui, pour ainsi dire, attend que j’arrive pour décoller ! En même temps, l’EC145 HB-ZRE de la REGA effectue des circuits d’entraînement. Je ne manque pas l’occasion, évidemment de photographier valablement ces deux aéronefs avant de me remettre en route. Finalement, le détour valait la peine !

9 mai 2015. Tout comme pour la fête organisée la semaine précédente à Sion, dont je vous avais parlé il y a quelques jours, un petit miracle météorologique s’est également produit à Lauterbrunnen pour célébrer les 50 ans d’Air Glaciers, car la veille au soir, le ciel n’augurait rien de bon. Mais contrairement à Sion où les possibilités de démonstrations sont nulles à cause du trafic de l’aéroport, sur la base du canton de Berne, tout est possible et le résultat fut grandiose, rien de moins. Imaginez, ce ne sont pas moins de 21 hélicoptères qui ont rejoint la petite plate-forme. La veille, les employés de la compagnie avaient tout nettoyé de fond en comble (nous sommes en Suisse, pays de la propreté, ne l’oublions pas !) et même évacué à la pelle les bouses de vaches des prairies avoisinantes où les hélicoptères visiteurs allaient devoir se poser.

Air Glaciers avait quatre Ecureuil B3 (HB-XQJ, ZCZ, ZHY, et ZNA) et deux Lama présents (HB-XEO et XRE) à l’événement. L’un de ces deux derniers (XEO) était équipé d’un système de pulvérisation. C’était, d’ailleurs, le même appareil qui avait été exposé à Sion. Un des Ecureuil a effectué une démonstration de levage de quatre toilettes mobiles (!) tandis que les Lama ont démontré leurs capacités en sulfatage et en lutte contre les incendies à l’aide des fameux Bambi Buckets. Trois Ecureuil ainsi que le Lama XRE ont également effectués de nombreux baptêmes de l’air au-dessus de cette belle région de la Suisse.

Côté muscle, il y avait le Kaman K-Max HB-ZGK de Rotex venu du Liechtenstein qui a soulevé et promené un conteneur de 20 pieds à l’élingue. Pour ma part, c’est la première fois que je voyais un hélicoptère de ce type. Mon évaluation : c’est laid, efficace et relativement silencieux du fait de l’absence de rotor de queue.

En démonstration de levage, il y avait également le Bell 407GX HB-ZNW de la compagnie Alpinlift que j’avais vu, souvenez-vous, travailler l’an dernier à Krienz près de Lucerne. Pour varier, après les toilettes et le conteneur, l’hélicoptère construit à Mirabel a soulevé une voiture; une Smart, entendons-nous !

Le sauvetage était également très représenté avec des démonstrations successives d’un Agusta A109SP DaVinci (HB-ZRY) de la REGA, du Bell 429 HB-ZSU d’Air Zermatt et de l’EC135T1 HB-ZRK d’Air Glaciers qui jouait à domicile. Il est frappant de constater en regardant ces trois hélicoptères côte-à-côte combien l’Agusta a l’air d’un jouet par rapport aux deux autres !

Pour les nostalgiques dont je fais partie, l’Alouette II HB-XYB et l’Alouette III HB-XXM, portant encore les couleurs militaires suisses, ont suscité un très gros intérêt de la part de la foule. En début d’après-midi, elles ont décollé et sont revenues un peu plus tard en formation avec le Super Puma T-318 des Forces Aériennes équipé en SAR qui s’est également posé.

Et puis plusieurs hélicoptères privés ou d’autres compagnies sont également venus. On pouvait noter deux Robinson R44 Raven II (HB-ZJK et ZJW), deux Ecureuil B3 (HB-ZJR et ZKT), un EC120B (HB-ZMH), un EC130B4 (HB-ZIN) ainsi qu’un EC135P1 (HB-ZPQ).

Cet événement en a surpris probablement plus d’un de part son ampleur. Le public a bien répondu à l’invitation et est venu par centaines. Des navettes de minibus étaient organisées depuis un stationnement dans le village de Lauterbrunnen afin d’éviter la congestion de la petite route se rendant à l’héliport. Plusieurs kiosques d’Air Glaciers et d’autres entreprises suisses présentaient du matériel dont un Ecureuil B3 (HB-ZUT) en maintenance et complètement désossé. Il était aussi possible d’acheter l’un ou l’autre souvenir à l’effigie d’Air Glaciers.

Question repas, une grande grange avait été louée pour l’occasion et transformée en cantine où, il était possible de déguster de bonnes portions de raclettes et de saucisses. Bien entendu, le "bar Dauphin" n’était pas loin non plus.

Une chose qui m’a surprise est le fait que des compagnies concurrentes ont pris, parfois, une part active à l’événement. Ceci est particulier à la Suisse où la majorité des gens de l’industrie de l’hélicoptère se connaissent et souvent s’entraident. L’hélico, ici, c’est une grande famille. Difficile d’imaginer ça au Canada, par exemple ! Il faut aussi noter l’excellent encadrement de l’événement par le personnel d’Air Glaciers qui a effectué une remarquable prestation afin que tout se déroule parfaitement, en toute sécurité et pour le plus grand plaisir de chaque visiteur. Bravo, merci et à une prochaine fois ! D’ici là, je vous suggère de regarder les nombreuses photos prises à cette occasion en cliquant sur le lien ci-dessous :

Toutes les photos prises à Lauterbrunnen le 9 mai 2015.

Afin de préparer un prochain article au sujet des 50 ans d’Air Glaciers, j’ai assisté aux deux manifestations organisées par la compagnie suisse à Sion le 2 mai 2015 ainsi qu’à Lauterbrunnen le 9 mai 2015. Je devrais, d’ailleurs, vous reparler de cette dernière qui fut exceptionnelle sous peu. Durant la semaine comprise entre ces deux dates, j’ai eu l’occasion de prendre part à différentes opérations et missions aux bases de Sion, Collombey et Lauterbrunnen.

Vous ayant déjà parlé de ma visite à Collombey dans un de mes billets précédents au sujet de la préparation d’un Lama au sulfatage, je ne reviendrai donc pas sur ce sujet. À Sion, je suis resté deux jours et, du fait des conditions climatiques exécrables, je n’ai pu assister qu’à une seule opération de levage le mardi 5 mai à Nendaz. Elle consistait à monter des matériaux de toiture ainsi que des planches de bois sur le faîte de deux gros chalets en construction. Je me suis rendu sur les lieux en voiture plutôt qu’avec l’hélicoptère, l’Écureuil B3 HB-ZCZ, et ce fut une bonne chose car j’ai pu ainsi prendre mes photos à l’abri de la pluie par la vitre baissée ! Autrement il n’y aurait eu aucune autre option valable pour mes prises de vues. Finalement, pour les trois dernières rotations, un timide rayon de soleil a fait son apparition avant qu’une nouvelle averse ne débute.

À Sion, toujours, les responsables d’Air Glaciers m’ont fait visiter les deux nouveaux hangars de la compagnie inaugurés au début de l’année : l’un abrite les avions et l’autre, les hélicos. Quelle évolution pour le confort de travail du personnel si on les compare aux anciens hangars en bois utilisés jusque là ! Ces derniers, bien qu’emblématiques d’Air Glaciers, seront très probablement démolis afin de permettre le développement de l’aéroport.

Après la pluie est venu le beau temps. Les conditions ont donc été très bonnes lors de ma présence à la base de Lauterbrunnen dans l’Oberland bernois. Le jeudi 7 mai 2015, j’ai eu l’occasion de voir au Riederalp une opération visant à démonter des ensembles de poulies de pylônes de télécabines désuètes et à transporter d’anciens éléments enlevés de ceux-ci vers la vallée. Cette mission est, pour moi, inoubliable car le vol effectué avec l’Écureuil B3 HB-ZHY de Lauterbrunnen vers le Valais, où se trouve Riederalp, nous a fait passer par dessus le magnifique massif de la Jungfrau. Une fois sur place, les lieux étaient encore enneigés et ont ainsi donnés lieux à de très belles images.

Le vendredi 8 mai, j’ai accompagné deux pilotes pour des largages de parachutistes à 12700 pieds au-dessus de Lauterbrunnen. De là, la vue est impressionnante sur toute la région. J’ai bien distingué le Schilthorn où a été tourné le film de James Bond "Au service secret de sa Majesté", maintenant fréquenté par des hordes de touristes venus essentiellement en autocars. J’imagine que c’est aussi pour ce cadre magnifique que des parachutistes choisissent de sauter à cet endroit. Pour ma part, je me suis senti bien plus confortable à bord de l’hélicoptère (Écureuil B3 HB-ZNA) ! J’ai, d’ailleurs, toujours dit que je commencerai le parachutisme à 90 ans !

Après le second largage, sans revenir à Lauterbrunnen, nous sommes rendus à Grindelwald où se déroulaient des baptêmes de l’air. Quelques instants après notre arrivée, l’Écureuil B3 HB-ZHY nous a rejoint pour cette opération. Un peu plus loin, en hauteur, l’Écureuil B3 HB-ZKT de Swiss Helicopter (ex-BOHAG) effectuait du levage. Une fois les baptêmes de l’air terminés, je suis rentré à Lauterbrunnen avec ZHY.

En toute fin d’après-midi, alors que le ciel s’était obscurci et qu’une averse de pluie débutait, un secours était requis pour un base-jumper qui s’était fracassé contre une parois rocheuse située un rien en amont de la base. L’EC135 de sauvetage (HB-ZRK), qui a remplacé la mythique Alouette III, a décollé et les secouristes ont été transportés sur les lieux de l’accident en étant suspendus à la longue élingue. Le blessé fut ensuite amené sur la base la même manière avant d’être évacué sur un hôpital voisin. Fort heureusement, il s’en est tiré avec une jambe cassée, beaucoup de chance et, probablement, une grosse frayeur !

Ce n’est pas la première fois que j’effectue des reportages chez Air Glaciers. Et comme ce fut le cas pour toutes les autres occasions, le personnel de la compagnie effectue toujours son possible afin que tout puisse se dérouler dans les meilleures conditions et en toute sécurité. Un grand merci, donc, à tous ceux qui ont collaborés à la réalisation de ces reportages. Pour voir les photos des opérations décrites ci-dessus, cliquez sur les liens suivants :

Photos : 05-05-2015 Nendaz - 07-05-2015 Riederalp - 08-05-2015 Lauterbrunnen - Base de Sion - Base de Lauterbrunnen - Personnel - La Suisse alémanique vue du ciel.

6 mai 2015. En arrivant ce matin à Collombey, j’ai la chance d’assister aux derniers préparatifs d’un Lama d’Air Glaciers en vue de la saison de sulfatage qui débute de ces jours-ci dans les cantons du Valais et de Vaud. Le système d’arrosage est déjà installé sur l’hélicoptère (HB-XZU) lorsque j’arrive à la base. Celui-ci, de même que cinq autres kits, ont été entièrement inspectés, nettoyés, réparés et repeints au besoin durant l’hiver. Ceci inclut, par exemple, la réfection des collecteurs des moteurs électriques équipant les deux pompes du système de pulvérisation. Le principe de fonctionnement est assez simple à comprendre : deux citernes sont installées sur les flancs du Lama et contiennent le liquide à pulvériser. Celles-ci sont reliées entre elles par une canalisation de manière à équilibrer les niveaux des deux côtés de l’hélicoptère. Deux pompes électriques sont raccordées en parallèle sur cette canalisation et alimentent sous pression la barre de pulvérisation située en dessous de l’appareil. Cette dernière est munie d’une multitude de gicleurs sensés donner un débit constant et égal de l’un à l’autre. Pour activer les pompes, le pilote dispose d’un disjoncteur situé au tableau de bord et d’un interrupteur monté sur la commande de pas cyclique. Voilà, tout simple donc ! Mais la mise en œuvre requiert, malgré tout, quelques ajustements comme je peux le constater. Ainsi, il faut vérifier que les gicleurs fonctionnent tous et pulvérisent tous avec le même débit constant comme expliqué ci-dessus. Puis il faut étalonner la fenêtre permettant de voir le niveau contenu par les deux cuves. Ceci se fait par ajout de 100 litres d’eau à la fois et par le traçage d’une ligne correspondant à chaque centaine de litres sur la fenêtre de la cuve de droite. Si la contenance du système peut monter à 1000 litres, dans la pratique, pour le sulfatage sur les vignobles suisses, on ira au maximum jusqu’à 600 litres. Six traits sont donc tracés. Simultanément, des techniciens vérifient le Lama tel que requis pour n’importe quel vol. Puis vient un premier essai au sol pour vérifier le débit de pulvérisation. L’hélicoptère est démarré et mis au régime de 100%. Les pompes sont activées et on note le temps mis pour vider une quantité d’eau donnée. Le résultat obtenu doit correspondre à une fourchette diffusée par le manufacturier du kit. Tout est parfait aujourd’hui. Il ne reste plus qu’à effectuer un vol d’essai pour vérifier que l’installation fonctionne parfaitement et c’est O.K. également. Le Lama est donc prêt à débuter sa saison de sulfatage 2015 demain matin ! Air Glaciers dispose actuellement de cinq Lama équipés de la sorte. Dans les années qui viennent se posera la question inévitable du remplacement de ces vénérables hélicoptères, faute de pièces de rechange disponibles et du retrait envisagé de la certification de type entre 2018 et 2020 (merci Airbus Helicopters !) Actuellement, la compagnie évalue la possibilité d’utiliser des Ecureuil B2 ou B3, mais émet quelques craintes concernant la corrosion des produits d’épandage qui pourrait perturber le fonctionnement de l’électronique embarquée à bord de ces hélicoptères modernes, problème qui n’existait pas sur le Lama. Qui vivra verra !

Ma journée de reportage du lundi 4 mai 2015 chez Air Glaciers tombant à l’eau pour cause de météo … pluvieuse, je peux malgré tout tirer profit de ces conditions climatiques théoriquement peu propices à la photographie pour effectuer quelques prises de vues intéressantes de Boeing F/A-18C Hornet et de Northrop F-5E Tiger II des Forces Aériennes Suisses en activité ce jour-là à l’aéroport de Sion. En effet, du fait du taux d’humidité élevé, les F/A-18, lors du décollage, génèrent de belles traînées de condensation absolument photogéniques. J’en profite donc sans retenue ! Heureusement aussi que j’ai remplacé mes boîtiers Nikon D90 par des D610 beaucoup plus sensibles et plus performants. Le lendemain, la météo est un tantinet plus clémente. Conformément à la tradition qui veut que l’armée suisse prenne la pause de midi, je m’installe dans la prairie en face de la Maison François-Xavier Bagnoud du Sauvetage vers 11h30 pour photographier les approches, cette fois-ci. Par moment, un très pâle rayon de soleil éclaire les avions en approche. C’est ainsi qu’en une demi heure, je ne photographie pas moins de cinq F-5E et trois F/A-18 dont un biplace. Actuellement, le sort de la base militaire située au sud de l’aéroport demeure encore incertain même si des intentions semblent exister pour la fermer à partir de 2017. Mais, malgré cette incertitude, le ministère de la défense suisse participera à la prochaine réfection de la piste principale.

Hier, la compagnie d’aviation suisse Air Glaciers avait convié amis et curieux à fêter le cinquantième anniversaire de son existence à sa base de Sion. Si, la veille, la région avait subi de violentes averses de pluie, en ce samedi 2 mai 2015, un petit miracle météorologique s’est produit et le ciel fut bleu jusqu’en milieu d’après-midi, ce qui a permis à plusieurs centaines de personnes de venir voir le matériel et les aéronefs exposés au soleil. Il y avait, tout d’abord, l’EC135 HB-ZIR, un hélicoptère qui a succédé pour les missions de sauvetage chez Air Glaciers à l’Alouette III dont, malheureusement, aucun exemplaire n’était présenté au public. Si tout le monde connaît les hélicoptères de la compagnie valaisanne, ce que l’on sait moins, c’est que la flotte comporte également des avions dont le Beechcraft Super King Air 200 HB-GJI que le public pouvait visiter. On pouvait aussi voir un AS350B3 Ecureuil (HB-ZCZ) équipé d’un treuil permettant de lever un blessé sur une civière. Mais l’appareil qui a probablement rencontré le plus de succès, notamment chez les enfants qui pouvaient s’asseoir aux commandes, était sans conteste le SA315B Lama HB-XEO équipé d’un système de pulvérisation utilisé dans la région pour traiter les vignes. Pour les amateurs de technique, plusieurs composants à vocation didactique étaient présentés, dont un moteur Turbomeca Artouste IIIB, une BTP avec une tête-rotor ainsi qu’une BTA, tous provenant d’une Alouette III ou d’un Lama. Enfin, un camion-atelier complétait l’exposition statique externe. Pour ceux qui étaient intéressés, il était possible d’effectuer un baptême de l’air à bord de deux AS350B3 Ecureuil (HB-ZNA et HB-ZUT) ainsi que d’un Cessna U206 Stationair (HB-CGW). Mis à part durant une pause sur le coup de midi afin de permettre à tous de manger un coup, ces trois aéronefs n’ont pratiquement pas arrêté de voler durant toute la journée. À l’intérieur du hangar connexe à la Maison François-Xavier Bagnoud du Sauvetage, de grandes tables avaient été installées afin que le public puisse prendre confortablement un repas ou un verre. Une échoppe de souvenirs à l’effigie d’Air Glaciers a également rencontré un franc succès tout comme le "Dauphin bar", un des premiers AS360C Dauphin monomoteurs ("HB-1965") qui fut autrefois exposé chez un marchand d’automobiles de la région de Genève et qui a, ainsi, trouvé une nouvelle utilité. Pour ma part, j’ai beaucoup aimé ma journée passée à Sion qui m’a aussi permis de revoir plusieurs amis, dont trois passionnés d’hélicos venus spécialement du Tessin, ainsi que de faire connaissance d’autres amateurs d’aviation ou de photographie. Gros succès et organisation parfaite, donc, pour cet événement admirablement réalisé et encadré par le personnel de la compagnie, parfois venu d’autres bases. Bravo et merci Air Glaciers !

23 mars 2015. Pour nous rendre du centre du Vietnam au sud, l’organisateur du voyage a privilégié l’avion et nous a réservé un vol avec Vietnam Airlines, une compagnie dont j’avais apprécié les services l’an dernier entre Singapour et le Cambodge. Pour ce vol intérieur à bord de l’Airbus A321 VN-A390, le service sera, cette fois-ci, correct, mais sans plus.

Notre aéroport de départ est Da Nang (Đà Nẵng) que ceux qui s’intéressent à la guerre du Vietnam connaissent tous comme étant une ancienne base militaire américaine importante. De l’aérogare, nous pouvons encore voir des anciennes hangarettes datant de cette époque situées à l’est des pistes d’atterrissage. Elles sont encore utilisées aujourd’hui par la Force aérienne vietnamienne et j’y observe même deux Sukhoi Su-22MK Fitter K, dont l’un est préparé en vue d’un vol, semblerait-il. À bord de notre Airbus, en circulant en vue du décollage, je note encore d’autres hangarettes et vestiges US situés à l’ouest des pistes, cette fois-ci. Tout ceci me sera confirmé par la vue satellite Google.

Question trafic civil, j’aurai l’occasion de photographier deux Airbus A320 de VietJet Air (VN-A659 et VN-A686), deux Airbus A321 (le notre, VN-A390 ainsi que VN-A611) de même que deux ATR-72 (VN-B219 et VN-B220) de Vietnam Airlines. Enfin, in extremis, je photographierai aussi un Airbus A321 de JetStar Pacific (VN-A347) à l’atterrissage. Les conditions pour prendre des photos d’avions à Da Nang sont relativement bonnes une fois dans le hall d’attente des départs. Bien entendu, nous sommes derrière des vitres, mais celles-ci sont propres et pas vraiment teintées. Un 200 mm est suffisant pour le trafic circulant sur le tablier, mais pour les atterrissages ou les décollages, un 400 mm serait plus confortable, notamment pour les ATR. Ayant seulement un 200 mm peu performant à cette focale, vous constaterez que certaines images sont un peu "limites" question qualité. Mais on ne va pas spotter tous les jours à Da Nang !

Notre destination est l’aéroport de Tan Son Nhat (Tân Sơn Nhất) à Hô-Chi-Minh-Ville (Hồ Chí Minh-Ville, ex Saigon) par lequel j’avais transité à deux reprises l’an dernier et que nous atteignons après 1,1 heure de vol. Lors du débarquement, impossible d’effectuer la moindre prise de vue, même pas le Boeing 777 de Vietnam Airlines aux nouvelles couleurs situé juste à côté de notre avion. Ce n’est pas bien grave, car c’est encore par Tan Son Nhat que nous quitterons le Vietnam pour la Malaisie dans quelques jours et, fort de mon expérience de l’an dernier, je connais les bons emplacements dans l’aérogare pour prendre des photos des avions. Affaire à suivre, donc.

Hier, arrivant (comme d’habitude !) bien à l’avance à l’aéroport de Bruxelles-National pour prendre mon vol vers Genève, je vais pour la première fois "essayer" l’étage supérieur du stationnement pour prendre des photos d’avions. Heureuse initiative ! En effet, de cette position, je peux photographier, tout d’abord, le Boeing 767 OO-JAP aux couleurs de Condor. Je vais ensuite voir du côté du Hangar 40 et quelle n’est pas ma surprise d’y noter un Boeing 737 de Canjet immatriculé OO-CAN et portant les titres de JetAir Fly. Une petite recherche sur le site de Transports Canada me permettra d’apprendre qu’il s’agit de l’appareil qui était immatriculé C-FYQN et qui a été radié la veille de la matricule canadienne. Relativement bien situé pour la photo, le moment est immortalisé. Du haut du stationnement, je photographie encore l’arrivée d’un Airbus A320 de Vueling (EC-LVP), puis la pluie arrive, m’enjoignant à passer les contrôles et à aller m’installer dans l’aile A de l’aéroport. Le soleil revient ensuite ainsi que quelques bonnes surprises comme le Boeing 767 CS-TRW d’EuroAtlantic Airways, une compagnie que je ne connaissais pas. Dans la foulée, deux CRJ900 d’Eurowings (D-ACNL et D-ACNA) suivent dont un portant les titres de Lufthansa Regional (D-ACNA). Je photographie encore un Airbus A319 anglais d’EasyJet (G-EZDU), puis le nouvel Embraer OO-JVA de JetAir Fly, avant de rejoindre la porte d’embarquement assignée à mon vol EasyJet (A319 HB-JYC). Bref, je suis assez content de cette moisson de photos d’avions intéressants glanée en à peine deux heures de présence à Bruxelles-National.

Depuis quelque temps, le Beechcraft UC-45 Expeditor de l’ÉNA est exposé sur le stationnement à l’entrée de l’école pour commémorer le cinquantenaire de cette institution qui semble perdurer pour une seconde année. Toujours est-il que si vous souhaitez voir ou photographier cet avion historique en toute tranquilité, passez à Saint-Hubert un samedi ou un dimanche; il devrait rester au moins jusqu’au 24 mai 2015.

Comme chaque mois, je vous propose une sélection de photos prises le long des clôtures de l’aéroport de Saint-Hubert. (Re)voyez aussi les photos prises le 13 avril dernier qui avaient déjà fait l’objet d’un billet spécifique.

De son côté, mon ami Édouard a également pris les photos suivantes à Saint-Hubert :

Photo : Pierre Nadon.

Il y a quelques jours, j’ai été contacté par Pierre Nadon de Saint-Jérôme qui m’a informé de ses recherches de vestiges de l’ancien aérodrome de diversion de Casey au Québec. Souvenez-vous, celui-ci avait été sous les feux des projecteurs lorsqu’un Convair 580, bourré de plus de quatre tonnes de cocaïne et piloté par Raymond Boulanger, s’y était posé en novembre 1992. Par la suite, le pilote a avoué avoir déjà utilisé la piste de Casey pour un transport semblable avec 500 Kg de drogue à bord effectué avec un Beechcraft Super King Air 200 en août de la même année. Mais, ce n’est pas ceci qui intéresse Pierre Nadon, mais plutôt archiver sous forme de documents photographiques ce qui peut rester des bâtiments et des infrastructures de cet aérodrome construit en pleine guerre froide. Le sujet attire l’attention de beaucoup de passionnés d’aviation comme en témoigne l’intéressé : "C’est un sujet qui intéresse énormément de pilotes. Sur le forum Pilotes Québec, qui existe depuis 2004 (anciennement sous le nom "Ailes Québécoises"), c’est un des rares sujets avec autant de “clics”. En juin 2015 ce sujet aura deux ans, et, aujourd’hui, il est rendu à 73 845 “clics”, ce qui est phénoménal". Je vous propose, donc, de découvrir le résultat de ses recherches sur le forum Pilotes Québec. Ne manquez pas non plus de visiter son site Camping Master avec, notamment, un extraordinaire périple effectué en Cessna 172 en Terre de Baffin.

L'aérodrome de Casey sur Pilotes Québec.

L'aérodrome de Casey sur Camping Master.

RVA-Camping Casey 2015.

Suite à mon voyage au Vietnam, j’ai bien évidemment été fouiller dans ma bibliothèque pour y dénicher les quelques livres d’aviation en ma possession traitant de la guerre et d’endroits que j’ai eu l’occasion de voir comme Da Nang (Đà Nẵng) ou Tan Son Nut (Tân Sơn Nhứt). En voici un réalisé par Robert F. Dorr dont je vous propose une critique à la rubrique "Bibliographie". Il s’agit d’un bon ouvrage présentant en images et en action les principaux avions américains utilisés durant le conflit de 1965 à 1975.

Critique du livre.

Hier, j’ai ajouté les pages 39 à 99 du Chapitre 3 du livre virtuel au sujet de l'histoire de l’Aviation Légère de la Force Terrestre belge. Ces pages traitent essentiellement du détachement COMRU entre 1960 et 1962 au Ruanda et en Urundi (devenus le Rwanda et le Burundi depuis), puis de l’arrivée du Dornier Do-27 dans les escadrilles tant en Belgique qu’en Allemagne. Enfin, l’ajout se termine par les premières présentations en équipe lors de meetings aériens ainsi que par les premières conversions de pilotes sur hélicoptères effectuées à l’école de Brasschaat. J’ai aussi ajouté quatre annexes (9 à 12), ce qui fait que le livre compte actuellement déjà 208 pages … Et il en reste encore un gros morceau à faire avant d’arriver au bout ! J’en profite pour remercier, une fois encore, Henri "Rik" Cuypers pour la réalisation de la traduction néerlandaise des textes.

Livre virtuel - Photos.

Information précédente au sujet de l'histoire le l'Aviation Légère belge.

20 mars 2015. Alors que nous circulons en minibus sur la route côtière dans les environs de Da Nang (Đà Nẵng) au Vietnam, notre accompagnateur nous montre des hangarettes servant à abriter des aéronefs construites par les Américains lors de la guerre. Vif comme l’éclair en pareille situation (!), j’en prends quelques photos au vol comme je peux depuis notre véhicule en mouvement. L’aéroport de Da Nang, qui fut autrefois une base US très importante, étant situé plus à l’ouest, il est certain, selon mes estimations du moment, qu’il ne peut s’agir de vestiges de cette base.

Une fois de retour au Canada, je me mets à la recherche de cette mystérieuse base aperçue lors de notre voyage. La vue satellite des lieux de Google me permet, effectivement, de constater les vestiges d’un ancien aérodrome beaucoup plus petit que la base voisine de Da Nang. Après quelques essais sur Internet de noms de lieux indiqués sur l’image satellite, je découvre qu’il s’agit de l’héliport de Nuoc Man qui a été, durant la guerre, une base d’hélicoptères américains construite en août 1965 et destinée à désengorger Da Nang. Connue aussi sous le nom de "Marble Mountain Air Facility" du fait de sa proximité avec le site des Montagnes de marbre, je cherche quelques références à son sujet dans l’excellent livre "Vietnam, the Helicopter War" de Philip D. Chinnery. J’y découvre que cette base d’hélicoptères a d’abord été occupée par deux unités de Marines, les HMM-261 et 361 appartenant au groupe MAG-16. Par la suite, les premiers Boeing CH-46 Sea Knights y furent basés, mais l’environnement sablonneux des lieux a eu pour effet d’user prématurément les moteurs de ces hélicoptères. À la page 130 du livre, on y voit une très belle photo de la base où l’on note la présence de nombreux Bell UH-1E et Boeing CH-46 du groupe MAG-16. En avril 1969, les premiers Bell AH-1G Cobras y font leur apparition et il est mentionné que des North American OV-10 Bronco y sont également basés, d’où l’utilité de la petite piste encore visible sur l’image satellite. En 1970, l’auteur mentionne que les Sikorsky CH-53D Sea Stallion du HMH-463 sont également présents à Marble Mountain. Ils y resteront jusqu’en mai 1971, moment où ils seront redéployés sur une autre base. Un article sur Wikipedia nous apprend aussi que des Sikorsky UH-34D Sea Horse ont occupé la base et qu’un DC-8 de Seaboard World Airlines y a atterri par erreur avec 219 passagers et 13 membres d’équipage le 30 avril 1969 après que les pilotes eurent confondu la petite piste des Marines avec celle de Da Nang. Allégé au maximum, l’avion a pu redécoller par ses propres moyens. Le 1er juin 1971, la base a été cédée à la U.S. Army qui y a déployé le 11th Aviation Group jusqu’en août 1972 lorsque ce dernier a été relocalisé sur la base de Da Nang. Puis, de 1972 à 1975, elle a été occupée par la Force aérienne sud-vietnamienne.

Actuellement, l’ancien héliport militaire connaît une résurrection beaucoup plus pacifique. En effet, de ces jours-ci, la compagnie Central Vietnam Helicopter (Công ty Trực thăng miền Trung) débute des vols touristiques au-dessus de la région de Da Nang et des Montagnes de marbre avec un Airbus Helicopters EC130T2. Dommage que j’aie manqué ça !

Le beau soleil régnant, ce dimanche 19 avril 2015, avec mon ami Édouard, nous nous rendons à Dorval afin d’assouvir notre soif de photos d’avions. Une fois arrivés sur place, surprise, seule la piste 06L est en usage. Nous rejoignons donc la butte située derrière l’aréna de Pine Beach. À cet endroit, il possible de photographier très correctement les approches jusqu’à peu près 15h00. Mais, vu que les décollages s’effectuent à partir de là également, nous y restons toute la journée, car il est possible de prendre des vues des avions au roulage vers le seuil de piste jusqu’en soirée. Il faut, toutefois composer avec un grillage et des câbles électriques, mais c’est tout à fait faisable et Photoshop peut aider à enlever les disgracieux fils. Toujours est-il que le trafic est très conventionnel en ce qui concerne les gros-porteurs. Nous observons deux Boeing 737 de Sunwing "hybrides" (C-GEWI et OK-TVT), l’Airbus A330 C-GKTS d’Air Transat après "correction" du raté de peinture, ainsi que deux vols Cubana opérés par des Airbus A320 d’Avion Express (LY-COM et LY-VEQ). Je revois aussi le Boeing 777 de Qatar Airways (A7-BED) à bord duquel j’ai volé il y a quelques jours à peine entre Doha et Montréal. Pour ma part, j’observe également pour la première fois un Airbus A330 de Turkish Airlines (TC-JOB) à Dorval. Donc, du côté des airliners, rien de bien particulier. Par contre, en ce qui concerne l’aviation d’affaires, nous sommes choyés et nous constatons qu’à peu près la moitié des jets arrivant à Trudeau sont des Cessna Citation de différents modèles; ils viennent du Canada et des États-Unis, bien évidemment, mais aussi d’Allemagne (D-CHRB)! On note aussi le Bombardier Global Express du Cirque du Soleil (C-GCDS) qui amène probablement Guy Laliberté ou d’autres personnes importantes pour la vente d’une majorité des parts du cirque à des investisseurs étrangers le lendemain. Voici, donc, en images, les meilleures prises de ce beau dimanche passé à l’entrée de piste 06L :

Photos d'avions commerciaux : Air Canada - Air Canada Express - Air Canada Rouge - Air Creebec - Air France - Air Transat - American Airlines - Avion Express - Delta - Jazz - Porter - Provincial Airlines - Qatar - Sunwing - Turkish Airlines - United - US Airways - Westjet.

Photos d'avions d'affaires : Allemagne - Canada - Skyservice - USA.