8 et 9 août 2018. À Chicoutimi et dans la région du Saguenay, tout le monde connait l’histoire de la Petite Maison Blanche construite en 1890. Lors du Déluge des 19, 20 et 21 juillet 1996, son histoire avait fait le tour du monde. En effet, ces jours-là, la région du Saguenay subissait des terribles inondations et des ruptures de barrages. Et, alors que toutes les autres maisons du quartier avoisinant avaient littéralement été emportées par les torrents d’eau et de boue, la Petite Maison Blanche avait résisté. La raison : en 1947, ses propriétaires avaient renforcé ses fondations suite à une première inondation. Depuis, elle est devenue un symbole et actuellement, elle a été convertie en un musée. Pour ajouter au réalisme, à certaines heures, de l’eau coule en dessous de la porte d’entrée ! Avant séjourné dans un hôtel situé juste en face, voici quelques vues de la Petite Maison Blanche aujourd’hui.

10 juillet 2018. Comme il y a déjà deux ans, les membres du club photo de l’ÉNA se rendent au Vieux-Port de Montréal par la navette fluviale à partir de Longueuil afin de se promener le long des quais et dans la vieille ville. Le but de l’opération, est, bien entendu, d’assouvir sa soif de clichés qui donneront des heures de travail sur Photoshop ou Lightroom pour obtenir, on l’espère, quelques résultats intéressants. Évidemment, la balade se termine toujours en beauté par un repas dans un restaurant montréalais.

Pour cette sortie, j’ai décidé de "voyager léger" ou, en tout cas, le plus possible. On laissera donc les deux D610 à la maison et, pour l’occasion, on ressort de l’armoire le D90 équipé du 10-24 mm, une optique que j’aime beaucoup pour travailler en ville. Pour ne pas être trop démuni, je prends également mon D3200 avec son 18-200 mm "de voyage".

Comme d’habitude, il y a un peu à boire et à manger dans les vues que l’on prend. En tout cas, voici une sélection des photos prises cette journée-là, au moment où la Belgique affrontait la France en Russie pour une demi-finale de la coupe du monde de football.

Du 15 mai au 30 mai 2018. Après la Grèce, nous débarquons mardi en fin d’après-midi à Genève où nous louons une voiture pour les deux bonnes semaines à venir. Sans nous attarder, nous rejoignons Vétroz, près de Sion dans le Valais, où j’ai réservé une chambre dans la sympathique maison d’hôtes "À la Madeleine" où j’avais déjà été très satisfait il y a trois ans. Chantal et Pierre, les propriétaires, nous accueillent chaleureusement tout en nous faisant déguster probablement le meilleur Fendant que j’ai pu boire dans ma vie. Nous échangeons au sujet de nos expériences de voyages respectives puis, Louise et moi, nous allons souper dans un très bon restaurant italien situé à proximité. C’est là que Louise prend conscience du coût de la vie en Suisse : 80$ canadiens pour deux plats de raviolis (excellents, au demeurant !), un Coca-Cola et une bière-pression !

Le lendemain matin, je vais rendre visite à un ami à l’aéroport de Sion et, durant l’après-midi, sous la pluie, j’amène Louise pour un tour en voiture qui nous mène à Collombey, Champéry, Morgins, Châtel (en France), Villars-sur-Ollon, Bex et Saint-Maurice. Dans la soirée, nous nous rendons à Monthey pour une soirée assez décontractée chez de sympathiques et festifs amis suisses rencontrés lors de notre croisière de Moscou à Saint-Pétersbourg l’an dernier. Je dois dire que nous avons beaucoup de plaisir lors de ces retrouvailles et le souper est absolument délicieux !

C’est ainsi que le jeudi matin, le réveil est un peu retardé … Toujours est-il que nous nous mettons en route pour Zermatt. Depuis que je lui en parle, Louise a hâte de découvrir cette ville emblématique de la Suisse. Nous laissons la voiture dans le stationnement à Täsch et puis nous prenons le train-navette vers Zermatt. Nous nous installons dans le chalet d’un ami où j’ai déjà séjourné à deux reprises dans le passé.

Le vendredi, nous effectuons une promenade autour de la ville. Nous nous renseignons pour monter en télécabine au Trockener Steg, mais, la température étant de 3°C et ne disposant pas de vêtements adéquats, nous renonçons. À l’avenir, nous ne ferons plus de voyages "chaud-froid" nous obligeant aux compromis question habillement !

Même si Zermatt est très huppé, que l’on peut croiser dans ses rues et ruelles quelques prétentieux fringués style "montagnard" et des troupeaux de Chinois, j’aime toujours autant le charme de cette ville où des immeubles emblématiques côtoient des habitations plus récentes ainsi que de vieilles granges montées sur des pierres plates afin que les souris et autres rongeurs n’aillent pas saccager les récoltes.

Je passe la journée de samedi à Rarogne, dans la vallée, où la compagnie d’hélicoptères Air Zermatt organise un évènement pour fêter ses 50 années d’existence. Je vous en parle, bien entendu, sur mon blogue aéronautique. Pendant ce temps, à Zermatt, Louise flâne dans les boutiques à son aise et achète ce qu’il faut pour préparer une délicieuse fondue valaisanne à l’appartement que nous dégustons à mon retour.

Le dimanche, il pleut et nous nous contentons de nous promener dans la ville. Pour ma part, j’en profite pour écrire les textes pour mes blogues et articles. Et le lundi, après avoir encore fait quelques provisions durant la matinée, sur le coup de midi, nous prenons le train pour Täsch où nous retrouvons notre voiture.

Pour nous rendre à notre prochaine destination en Italie, nous devons emprunter le célèbre col du Simplon. À son sommet, les montagnes sont cachées par de gros nuages et il y a encore assez bien de neige. Nous ne nous éternisons pas et nous prenons le chemin de la descente vers Domodossola. C’est la première fois que je prends ce col et qu’il y a si peu de circulation. Je dépasserai un seul camion tout au long du parcours et au tout début de l’ascension. Pour le reste, il n’y a quasi personne dans notre direction, au contraire du sens opposé. Louise apprécie beaucoup le trajet et surtout la vue fort impressionnante à certains endroits.

À plusieurs reprises, je vous ai déjà parlé de Masera et de la Casa Tomà, une maison d’hôtes que j’avais toujours qualifiée de "petit paradis". Cette fois-ci, même si le coin est toujours aussi beau, l’atmosphère est plombée; la propriétaire, Elena, est décédée fin janvier d’une rupture d’anévrisme et sa famille semble avoir de la difficulté à s’en remettre, ce que l’on peut comprendre. Évidemment, je suis profondément atristé d’autant qu’Elena était toujours accueillante et se faisait un point d’honneur à toujours vouloir la note la plus élevée sur Trip Advisor ! Décidément, ce voyage continue à nous réserver de mauvaises surprises …

Toutes les photos de Masera.

Sans le vouloir, le mardi matin, nous faisons la grasse matinée … La chambre est tellement confortable. Nous allons faire quelques commissions à l’épicerie du village tenue par le fils d’Elena, puis j’amène Louise pour une première découverte de Domodossola. Comme il pleuvine, nous ne nous attardons pas trop et partons pour effectuer une balade en voiture dans les environs. Mon intention est d’aller au Val Formazza, mais, un moment donné, une barrière interdisant tout trafic pour s’y rendre nous oblige à effectuer une diversion.

Nous prenons, donc, la direction de Montecrestese et nous montons par des routes étroites jusqu’à la Frazzione Altoggio où je veux montrer à Louise les vieilles maisons et granges en pierres que j’avais découvertes trois ans plus tôt. C’est certain qu’à cet endroit, vous n’aurez pas d’autocars Traditours ou Sinorama ! C’est un des mes endroits favoris de la région.

Mercredi, je pars toute la journée faire de l’hélico avec des amis italiens et jeudi matin, avec Louise, nous nous rendons à la gare de Domodossola pour prendre le train à destination du lac Majeur (celui où il neige … enfin, bon, pas aujourd’hui, fort heureusement !) En fait, nous avons acheté un forfait "Lago Maggiore Express" qui nous fera faire en une journée un tour en train et en bateau en Italie et en Suisse pour 34€ par personne, soit à peine plus que le prix du train de Visp à Zermatt !

Le premier segment de notre périple du jour nous mène en train Trenord de Domodossola à Stresa en environ une demi-heure. De là, nous avons un peu de temps pour nous promener sur les berges du lac (mais pas trop !) avant d’embarquer sur le bateau "Verbania" de la compagnie NLM-Navigazione Lago Maggiore à destination de Locarno au Tessin.

Vous l’avez compris, nous allons parcourir un bon bout de chemin sur ce fameux lac Majeur ! Trois heures et demie, en fait. En quittant Stresa, nous nous faufilons entres les îles Borromées. Puis la "run de lait" se poursuit jusqu’en début d’après-midi. Lorsque nous approchons Locarno, il se met à pleuvoir alors que, jusque-là, nous avions bénéficié d’un magnifique soleil.

Une fois débarqués, nous avons un peu de temps avant de prendre le train panoramique de la compagnie Centovalli Vigezzina. Nous en profitons pour déguster une bonne glace au chocolat en cornet et déambuler dans le marché de Locarno. Puis nous allons contempler une dernière fois le lac Majeur avant de rejoindre la gare.

Le parcours qu’emprunte le chemin de fer panoramique, je l’avais déjà effectué plusieurs fois en voiture. Mais le voir à partir du train est une toute autre affaire au point que jusqu’à présent, je considère ce trajet entre Locarno et Domodossola comme étant un des plus beaux que j’ai pu effectuer de la sorte ! Une fois rendus, nous terminons la soirée dans un restaurant de la ville avant de rejoindre Masera.

Vendredi, dans la matinée, nous quittons Masera, repassons le Simplon et nous embarquons la voiture sur le train à Goppenstein pour passer le tunnel du Lötschberg et débarquer à Kandersteg. En effet, à cette époque de l’année, le col de la Grimsel est toujours fermé et pour rejoindre rapidement le canton de Berne, le meilleur moyen demeure le train passant sous la montagne. Nous poursuivons ensuite notre route par le lac de Thoune et Interlaken vers Lauterbrunnen et Stechelberg où nous allons loger. Dans l’après-midi, j’amène Louise pour une petite ballade à pied jusqu’au départ du téléphérique qui monte au Shilthorn et au Piz Gloria, là où a été tourné le film de James Bond "Au service secret de sa Majesté".

Outre le Shilthorn, Lauterbrunnen est aussi le point de départ des trains qui montent au sommet de la Jungfraujoch. Inutile de préciser que le coût de ces moyens de transport prestigieux n’est pas à la portée de toutes les bourses … Et donc pas de la nôtre ! Il nous faut donc nous rabattre vers d’autres options moins onéreuses.

En parcourant le site des cars postaux, je tombe un peu par hasard sur une suggestion d’excursion à Isenfluh, un petit village situé en hauteur non loin de Lauterbrunnen et à partir duquel on peu prendre un petit téléphérique "à l’ancienne" vers Sulwald. Voilà, donc, une idée pour ce samedi matin !

Pour rejoindre Isenfluh en voiture, il faut emprunter une petite route étroite dont l’élément particulier est un tunnel en spirale taillé dans le roc. Régulièrement, des évitements sont prévus afin que deux voitures puissent se croiser. Une fois dans le village, on laisse sa voiture dans un des stationnements.

Puis on embarque dans le téléphérique prévu pour huit personnes tout au plus. Il fonctionne à la demande et ne coûte que 12 francs pour un trajet aller-retour (150 francs pour le Shilthorn).

Une fois en haut, plusieurs possibilités de balades existent et il y a aussi un petit café-bistrot où l’on peut se désaltérer ou grignoter un snack. Les autocars ne pouvant accéder à Isenfluh, on ne trouve à cet endroit que des "locaux" ou de rares touristes. De là, on a également une très belle vue sur le massif de l’Eiger et de la Jungfrau. Pour descendre, s’il n’y a pas de préposé au téléphérique, il y a un téléphone pour appeler l’opérateur en bas et lui mentionner que l’on souhaite redescendre !

Redescendus d’Isenfluh, je suggère à Louise d’aller nous promener à Grindelwald, un autre village envahi par des hordes de touristes essentiellement asiatiques. Nous allons un peu au-delà, sur le site de l’ancien téléphérique du Wetterhorn bâti en 1908 et abandonné en 1915. La promenade est intéressante et on peut apprécier la roche façonnée au fil des millénaires par l’eau s’écoulant du Oberer Grindelwaldgletcher, un autre glacier qui fond littéralement à vue d’œil suite au réchauffement climatique.

Dimanche matin, il fait beau et j’amène Louise pour la promenade à pied le long de la rivière Weisse Lütschine de Stechelberg vers Traschsellauenen. Je l’ai déjà effectuée à plusieurs reprises et elle permet d’avoir une autre perspective sur les montagnes avoisinantes.

Lundi, nous quittons Stechelberg pour Lausanne par des chemins bucoliques. Nous effectuons, tout d’abord, le tour du lac de Brienz pour revenir à Interlaken. Puis nous passons par Zweisimmen, Saanen, Château-d’Œx et Gruyères où nous montons dans la vieille ville et au château avant de reprendre l’autoroute vers Lausanne où nous résiderons pour deux nuits.

Mardi, pour notre dernière journée complète en Suisse, nous visitons une région moins populaire de la Suisse; nous effectuons une balade en voiture nous faisant faire le tour du lac de Neuchâtel qui aboutit à La Chaux-de-Fonds. Cette ville est le haut-lieu de l’horlogerie helvétique et ses bâtiments sont bien caractéristiques du Jura. Les paysages sont moins accidentés que ceux que nous avons vus au cours des jours précédents, mais, sous un beau soleil, ils n’en sont pas moins magnifiques. Puis nous rentrons à Lausanne en passant par Payerne.

Mercredi, en reprenant l’avion à Genève pour Bruxelles, s’achève notre périple en Suisse et dans le nord de l’Italie. Même si je connaissais déjà la plupart des lieux visités, je ne me lasserai jamais des paysages montagneux des Alpes. Pour Louise, par contre, ce fut une belle découverte plus en profondeur d’un pays où elle était déjà venue brièvement il y a quelques années.

Hier, en début de soirée, j’étais affalé dans le divan en train de regarder paresseusement la télévision lorsque je vois passer un raton laveur devant la porte vitrée de la terrasse. Je me lève et je constate qu’il est allé rejoindre un de ses congénères caché dans un recoin. Puis, en regardant mieux encore, Louise et moi en comptons encore deux autres dans le jardin ! Évidemment, de l’état quasi léthargique, je passe immédiatement en mode "action" et je vais chercher un appareil photo à l’étage pour immortaliser la venue de ces bestioles à l’allure adorable. Il faut dire que ce sont quatre jeunes jouant ensemble et qui, même avec Louise et moi à moins d’un mètre, ne sont même pas effarouchés !

Du 10 mai au 15 mai 2018. Après la mésaventure du vol de mon portefeuille dans le métro d’Athènes, disons que le moral est moins bon et nous sommes pas mal moins enthousiastes qu’au début de notre voyage en Grèce. Toutefois, nous apprécions beaucoup l’hôtel Atrion à Héraklion où nous résidons et que nous rejoignons jeudi en fin de journée. Une fois le souper achevé, j’effectue quelques formalités sur Internet suite au vol.

Vendredi matin, nous partons en reconnaissance des environs, mais le moral n’y est pas vraiment. Tous les Grecs ont désormais des gueules de bandits ! Mais, malgré tout, pour essayer de me remettre d’aplomb, il y a les avions qui décollent continuellement de l’aéroport et qui me permettront de m’évader de mes idées noires comme je le relate sur mon blogue aéronautique. Nous nous promenons sur la longue jetée partant du fort Koules et protégeant le port, puis nous allons repérer la station d’autobus pour visiter Knossos et effectuer une excursion en car durant les prochains jours. Pour le reste : repos et formalités sur Internet.

Le samedi matin est consacré à la photo d’avions depuis la jetée et l’après-midi à l’achat d’une excursion au nord-est de la Crète pour le lundi ainsi qu’à la découverte du centre-ville d’Héraklion. Nous nous arrêtons déguster un café et un Capuccino glacés dans un bar-terrasse situé un peu à l’écart de la rue principale bordée de boutiques destinées aux touristes.

L’ambiance est différente d’Athènes; c’est plus relax et question vol, j’imagine que l’on ne doit pas trop savoir ce que c’est ici car, je voix deux voitures en stationnement, sans personne à bord, vitres ouvertes et sacoche bien visible sur le siège passager ! Serais-je devenu un bon observateur en la matière ?

Le dimanche matin, ne repartons voir les avions sur la jetée puis nous prenons un bus pour visiter le site historique de Knossos situé à environ six kilomètres de la périphérie d’Héraklion. Ma stratégie est de s’y rendre à l’heure du dîner afin d’éviter les gros groupes de touristes. Et une fois sur place, je constate qu’elle est valide : pas un seul Chinois à l’horizon, à peine deux ou trois groupes d’Européens accompagnés de leur guide sont présents sur le site de même que des visiteurs isolés.

C’est donc très à l’aise que nous visitons les ruines du palais de Knossos. Incroyable de s’imaginer que ces vestiges datent de l’âge du bronze ! Certains éléments ont été reconstitués par l’archéologue britannique Arthur Evans, un nom indissociable du site. Ceci permet de se faire une idée de la splendeur des lieux à l’époque. Par ailleurs, en déambulant à Knossos, je me rappelle les magnifiques projections de diapositives de mon professeur d'histoire et de géographie au secondaire, un certain Monsieur Paul Coessens. En effet, celui-ci passait ses vacances à prendre des vues un peu partout lors de voyages afin de nous les présenter ensuite en classe. Et, bien entendu, il était passé par la Crète et Knossos et a même écrit un livre à propos des îles grecques !

Lundi matin, nous quittons l’hôtel vers 07h15 pour prendre le bus qui doit nous amener en excursion dans le nord-est de la Crète. Le trajet est long, car le bus doit régulièrement quitter la route principale pour se faufiler dans des dédales de petites routes menant aux différents hôtels où résident les participants à l’excursion. Ces multiples détours nous font comprendre que nous avons raison de demeurer au centre d’Héraklion plus animé et moins "bêtement balnéaire".

Arrivés à Elounda nous embarquons sans tarder à bord d’un petit bateau baptisé "Apollonio". Même si le navire n’est pas grand, il compte malgré tout deux bars bien fournis ! Celui-ci navigue en direction de l’île de Spinalonga où nous débarquons. Ce lieu est connu pour sa forteresse et aussi pour sa léproserie (une histoire à découvrir).

On nous donne une heure pour visiter le site et je dois dire que j’effectue le tour quasi au pas de course pour finalement presque tout voir sans vraiment m’attarder nulle part. Comme je l’explique dans mon blogue aéronautique, je découvrirai, de retour à Longueuil, que la baie située entre Elounda et Spinalonga était une base d’hydravions pour la compagnie Imperial Airways qui y faisait escale durant les années 1930.

Nous embarquons à nouveau dans notre bateau qui me le cap vers la baie de Kolokytha bordée d’une plage. Bien entendu, c’est un lieu couru par toutes les excursions du genre et deux autres embarcations semblables à la nôtre ont déjà déversé leur flot de touristes. Inutile de préciser que la plage est bondée. Sur les berges, également, les organisateurs cuisent du barbecue pour tout le monde.

Un peu en hauteur, nous distinguons le toit d’une église. Louise et moi partons à sa découverte loin du brouhaha de la plage. Il s’agit, finalement, d’une jolie chapelle orthodoxe en pierre dédiée à Saint-Luc. Nous y passons un moment de calme avant de rejoindre le bateau pour y goûter le barbecue qui se révèle très bon. Une fois celui-ci achevé et presque digéré, l’Apollonio se remet en route pour Elounda où nous remontons dans notre bus "55" (les guides ont très lourdement insisté à maintes reprises sur ce numéro pour ne pas que nous nous trompions de véhicule !)

L’étape suivante est une halte d’une bonne heure à Agios Nikolaos (Saint-Nicolas), une ville touristique en bord de mer, mais qui dispose aussi d’un "lac sans fond" (en réalité 64 mètres de profondeur) communiquant avec la mer par un petit chenal. La place est sympathique et calme. Louise et moi prenons un punch aux fruits sur une terrasse ombragée en discutant de la différence de climats entre le Canada et la Grèce avec le sympathique serveur.

Puis, une fois le temps permis écoulé, nous rejoignons notre bus pour un voyage de retour comprenant toujours les multiples détours vers les différents hôtels des participants. Finalement, nous sommes assez satisfaits de cette excursion, certes, très "tourisme de masse", mais qui se révèle intéressante question rapport "découverte/prix".

7 mai 2018. Pour la première fois, je foule le sol grec. En effet, notre petit périple en Europe débute par Athènes. En ce milieu d’après-midi, à l’aéroport, il règne un magnifique soleil, mais après avoir rejoint le centre-ville en métro une heure plus tard, la pluie commence à tomber. Nous nous rendons directement à l’hôtel Ilissos, situé à une dizaine de minutes de marche du site de l’Acropole et où nous séjournerons dans la capitale grecque. Nous nous installons et, le soir, nous allons souper dans un restaurant bien sympathique sur la rue Drakou toute proche.

8 mai 2018. Alors que la météo annonçait du temps maussade, ce matin il fait magnifique. Fidèle à mon habitude, ne me documentant pas trop et évitant le plus plus possible de consulter une carte ou un plan afin de conserver un brin d’esprit de découverte, nous partons en direction de l’Acropole en empruntant les rues et ruelles du quartier. Arrivés sur la rue Mousson, un chemin nous invite à monter sur le flanc du mont Filopappou. Une dizaine de minutes plus tard, nous atteignons le sommet d’où s’offre probablement la meilleure vue possible sur le site de l’Acropole. Ainsi, par hasard, j’ai donc eu une bonne intuition.

Nous nous asseyons "confortablement" sur un rocher pour contempler la vue magnifique sur l’Acropole. Au loin, nous observons des milliers de touristes à la queue leu-leu grimpant en masse compacte vers le Parthénon tels des fourmis. Cette simple constatation nous incite à éviter de faire de même, surtout qu’il nous en coûterait 30€ par personne et que des échafaudages ainsi qu’une grue (cette dernière habilement escamotée sur les photos grâce à Photoshop !) gâchent la vue sur le Parthénon.

En redescendant du mont Filopapou, nous marchons autour du site de l’Acropole le long de l’aria Pagos pour rejoindre les vestiges de l’Agora romaine. Puis, sur la rue Andriopanou, nous nous arrêtons sur une des nombreuses terrasses pour prendre une bonne bière grecque Fix et un excellent morceau de Feta en croute avec du miel au sésame chaud.

Lorsque nous nous remettons en route, nous contournons le Thesseion (temple d’Hephaestus visible et accessible seulement contre monnaie sonnante et trébuchante) pour rejoindre notre hôtel dare-dare par l’Apostolou Pavlou, car de gros nuages menaçants et des grondements de tonnerre sont sur nos talons.

De retour à l’hôtel, nous faisons un brin de sieste, le temps de laisser passer l’orage. Puis nous nous remettons en route pour découvrir le quartier de Pláka où nous souperons sur la terrasse d’un restaurant au personnel fort sympathique qui tentera de nous apprendre quelques rudiments de grec ! Lorsque nous rejoignons l’hôtel, la nuit est tombée.

9 mai 2018. En cette belle matinée, Louise et moi embarquons à bord d’un tramway de la ligne 4 qui nous emmène le long du littoral de la capitale grecque. Le but initial de ce trajet est d’aller voir un cimetière d’avions situé à l’ancien aéroport d’Hellinikon, comme je le relate sur mon blogue aéronautique. Une fois cette visite achevée, nous reprenons un autre tramway jusqu’à l’arrêt "Trocadero" où nous allons nous promener à la Marina Flisvos. Malheureusement, vous n’aurez pas de photos de celle-ci car il est interdit d’en prendre à cet endroit. En effet, les riches n’aiment pas trop que l’on prenne des photos de leurs yachts, parfois impressionnants. Pour notre part, nous commandons un lunch accompagné d’une bière dans un des bars-restaurants de la marina. Puis, nous reprenons le tram pour le centre-ville et une halte à notre hôtel. Si jamais vous êtes en visite à Athènes, surtout ne manquez pas cette ballade en tramway le long des plages et des marinas car elle en vaut la peine et permet de découvrir au passage des quartiers autres que le centre touristique.

Nous repartons ensuite en métro jusqu’à la station "Panepistimo" pour voir la Bibliothèque nationale, l’Université et l’Académie des arts qui sont situées l’une à côté de l’autre. Puis, nous allons nous promener dans le quartier de Monastiraki pour rejoindre ensuite celui de Pláka où nous allons souper sur une terrasse.

Et pour clôturer la journée en beauté, nous remontons sur le mont Filopappou pour prendre des photos du site de l’Acropole éclairé par des projecteurs à la tombée du jour. Je suis particulièrement content, car j’ai exactement la lumière que je souhaitais pour ce genre de prises de vues. Et c’est à la noirceur que nous regagnons à pied notre hôtel situé non loin de là.

10 mai 2018. C’est la journée de notre départ vers la Crète. Toutefois, notre vol étant prévu en fin d’après-midi, nous disposons encore de toute la matinée pour visiter une partie du centre historique d’Athènes. Nous prenons donc le métro jusqu’à la station "Sangtama" pour débarquer face au Parlement en pleine relève de la garde qui est, en sois, assez folklorique. En effet, les soldats moustachus sont revêtus d’un uniforme particulier constitué, notamment, d’une jupe et de chaussures à pompons !

Nous allons ensuite déambuler tranquillement dans la fraicheur du Jardin national se trouvant tout juste derrière le Parlement. Nous descendons jusqu’au Zappéion pour nous promener dans le parc avoisinant. Puis vient l’heure du lunch une fois de plus dans le quartier de la Pláka avant de retourner à l’hôtel pour prendre nos sacs à dos.

La suite va bouleverser la quiétude de notre voyage. En effet, au moment d’embarquer dans le métro à la station "Seygrou-Fix" à destination de l’aéroport, trois gaillards semblent perdus et me bloquent l’entrée de la rame en consultant la carte du réseau située au-dessus de la porte alors que Louise est déjà à l’intérieur. Il s’en suit une petite bousculade, puis les trois hommes quittent la rame et celle-ci se met en route. En chemin, machinalement, je tâte la poche où se trouve d’ordinaire mon portefeuille et, de façon évidente, celui-ci a disparu. Ce n’est pas long avant que je fasse le lien avec ma rentrée mouvementée à bord du métro : j’ai été volé ! "Ô rage, ô désespoir" écrivait un certain et immédiatement, Louise et moi descendons de la rame pour retourner à la station "Seygrou-Fix". Je retourne fouiller le quai, mais en vain, bien entendu.

J’avise le préposé à la sécurité de la station et celui-ci me donne l’adresse du poste de la police touristique situé à deux pas de la station "Panepistimo" qui est seulement à trois arrêts de "Seygrou-Fix". Peu de temps après, nous arrivons au commissariat de police où, sans délai, on me donne un document à remplir. Quelques minutes plus tard, je le rends au policier de service qui note le numéro de dossier dans un grand registre qui ne doit servir qu’à des fins de statistiques ! Je reçois une copie du document et … c’est terminé. Ouf ! Nous avons une chance d’arriver encore à l’heure à l’aéroport.

Petite pause bilan : les voleurs n’ont pu récupérer qu’une partie d’argent comptant, soit environ 150€ alors que d’ordinaire j’ai bien moins que ça sur moi, mais, pour des circonstances trop longues à expliquer ici, j’avais un peu plus de "cash" sur moi que d’habitude, le reste étant bien enfouis dans mon sac à dos et partagé avec Louise. Dans le butin des malfrats se trouvent mes cartes de banque et de crédit. Les deux étant protégées par des codes "NIP", je ne m’en fais pas plus que ça sauf qu’à partir de maintenant, il va falloir vivre seulement sur la carte de crédit de Louise. Pour le reste, je suis aussi délesté de mon permis de conduire québécois, de ma carte d’assurance-maladie ainsi que de quelques autres cartes sans grand importance. Fort heureusement, ne mettant pas tous mes œufs dans le même panier, j’ai encore mon passeport et mon permis de conduire belge. Je peux donc continuer le voyage et c’est ce que nous faisons. Il est aussi frustrant de constater l’habileté des pickpockets : ceux-ci sont parvenus à relever le rabat muni d’un velcro de la poche de mon pantalon, d’ouvrir la tirette de la poche et d’extraire le portefeuille sans que je ne me rende compte de rien.

Prévoyant toujours d’être bien à l’avance pour prendre un avion, même avec le détour obligatoire au commissariat de police, nous arrivons, bouleversés, mais bien à l’heure à l’aéroport d’Athènes. Évidemment, durant les jours qui suivent, je n’arrêterai pas de repenser à ce vol et devrai résister à plusieurs occasions à l’envie de vouloir rentrer immédiatement à Longueuil. Mais toujours est-il que nous sommes en route pour notre prochaine destination : Héraklion en Crète !

Mais "plus fort que du Roquefort, comme dirait mon oncle Anatole", arrivé à notre hôtel à Héraklion, je consulte mes courriels et l’un d’entre eux provient d’un citoyen canadien en vacances à Athènes. Il me raconte qu’il a trouvé mon portefeuille en se promenant dans la rue et s’offre de me le renvoyer à Longueuil une fois de retour au Canada. C’est ainsi que, quelques semaines plus tard, je récupérerai mon portefeuille ainsi que tout son contenu, sauf l’argent. Dès lors, je n’aurai aucune formalité à accomplir pour récupérer de nouvelles cartes, permis et documents. Finalement, je m’en sors plutôt bien de cette mésaventure !

Pour la dernière fois, Louise et moi allons utiliser l'appartement de mes parents maintenant décédés comme pied à terre lors de notre voyage de cette année en Europe. En effet, celui-ci, situé à Jette, est désormais mis en vente. Voici quelques photos prises dans les alentours avant notre départ pour la Grèce.

26 février 2018. Lors de mon dernier séjour à Bruxelles, j’ai dû me rendre chez le notaire résidant à l’avenue Louis Bertrand à Schaerbeek. Étant bien à l’avance pour mon rendez-vous, j’ai été me promener sur cette avenue bordée de belles maisons dont certaines sont classées. Voici donc quelques photos prises à cette occasion.

Du 20 au 23 février 2018. Ce qui frappe en premier lieu lorsque l’on arrive dans la capitale italienne par l’autobus de l’aéroport, c’est qu’il n’y a pas de gratte-ciels. On passe de la banlieue au centre-ville sans constater de gros changements quant à la hauteur des immeubles.

Passant l’essentiel du mois de février à Bruxelles pour des raisons de nature familiale, je me suis, malgré tout, prévu quatre jours d’évasion à Rome, une ville que je n’ai encore jamais visitée. Pour m’y rendre, ce sera avec un billet "Check & Go" de Brussels Airlines que j’ai payé pas très cher en l’achetant en septembre dernier (voir blogue aéronautique) et, en ce qui concerne le logement, je me suis trouvé une chambre au 69 Via Daniele Manin à un prix également fort attractif sur Expedia. Celle-ci est très bien située à proximité de la gare de Roma Termini et à distance de marche des principaux attraits touristiques de la ville.

Arrivé sur le coup de midi le mardi, je passe l’après-midi à flâner sans plan ni objectif particulier, à me perdre, même, puis à me retrouver afin de prendre le pouls de Rome. Comme il fait beau, la balade est agréable. C’est drôle de voir certaines personnes, Romains ou touristes, emmitouflées dans de grosses doudounes ou parkas d’hiver alors qu’il fait 14°C ! Pour ma part, je porte une simple veste d’été sur mon T-shirt.

Le mercredi matin, le soleil est présent et je décide de faire le tour de la majorité des principales attractions touristiques de Rome, car de la pluie est ensuite prévue pour les jours suivants. La balade débute à la Basilica Papale di Santa Maria Maggiore qui se trouve au bout de "ma rue". J’aboutis ensuite au Mercati di Traiano où je flâne entre les différentes ruines.

Apercevant le Colisée au loin, je marche jusque là et j’en fais le tour. Ayant vu tellement de photos et de documentaires à son sujet, je le trouve moins impressionnant en réalité que l’image que je m’en étais faite. Toujours est-il qu’il y a beaucoup de monde même si nous sommes "hors saison". L’été, ce doit être l’horreur ! Bien entendu, l’essentiel de la faune touristique est chinois et c’est drôle d’en voir certains faire le tour des lieux en traînant leurs deux valises à roulettes qui, je l’espère, ont une garantie de 100.000 kilomètres !

Bien entendu, je longe les autres sites archéologiques connexes par des chemins où il ne faut pas payer. De toutes manières, à chaque attraction, il y a de longues files d’attente aux entrées et je ne dispose pas de trop de temps devant moi pour tout voir.

Je refais le chemin inverse pour me rendre à la Piazza Venezia en longeant les travaux de la nouvelle ligne de métro C qui passera au beau milieu de ces sites historiques. Et c’est là que je découvrirai le monument qui m’impressionnera le plus de tout mon séjour : Il Vittoriano, dédié à Victor-Emmanuel II et bâti au début du XXe Siècle. Surnommé "la machine à écrire" par les Romains, il n’a donc aucun lien dans le temps avec les ruines l’entourant.

Et de là, toujours à pied, je me rends au Vatican en faisant le tour du fort Sant’Angelo. Une fois sur la place Saint-Pierre, même si elle est très vaste, je la trouve également plus petite que dans mon imagination. Je note aussi l’interminable file d’attente pour visiter la chapelle Sixtine … Certaines personnes doivent probablement être dans la queue depuis le matin. Je trouve qu’il faut être fameusement motivé pour attendre de longues heures afin de voir l’œuvre de Michel-Ange seulement durant quelques minutes dans un troupeau compact de touristes !

Après avoir dégusté des cannellonis dans une brasserie située non loin du Vatican, je reprends ma balade romaine en longeant le Tibre. Je tente de me remémorer l’histoire de Romulus et de Remus tout en marchant vers l’Isola Teberina que je traverse grâce à deux ponts piétonniers.

Je flâne ensuite dans le quartier du Teatro Marcello avant de retomber sur la Piazza Venezia où je suis, une fois encore, impressionné par la majesté du Vittoriano. De là, je retourne tranquillement à ma chambre, ayant une bonne journée de marche dans les jambes.

Le jeudi-matin, le ciel est gris et de la pluie est prévue en fin de matinée. Je me rends donc rapidement à la célèbre fontaine de Trevi qui est, elle, comme je l’imaginais ! Une fois encore, on a l’impression que toute la Chine est là, saupoudrée par quelques autres nationalités (on entend malgré tout assez souvent parler français). Comme à chaque lieu d’intérêt touristique, il y a une présence policière et militaire bien visible, rendue malheureusement inévitable à l’heure actuelle.

Le second objectif de la matinée avant la pluie est le magnifique parc de la Villa Borghese où je me balade un bout de temps même s’il a l’air un peu triste sous la grisaille. Le bon côté des choses, c’est qu’il n’y a pratiquement personne du fait des conditions climatiques du moment. Tout au plus croise-t-on quelques promeneurs ainsi que deux cavalières de la brigade équestre des Carabinieri. Des gouttes commencent à tomber et je décide de quitter les lieux avant que les choses n’empirent. Mais je me ferai rincer comme il faut avant de rejoindre mon logement. Et durant l’après-midi, la pluie ne cesse de tomber me forçant à rester cloîtré à écrire les textes pour mes blogues !

Le lendemain matin, la pluie est toujours présente. Je joue donc les lève-tard et, après avoir quitté ma chambre, je me réfugie dans un café au coin de la rue pour y prendre un copieux petit-déjeuner. Celui-ci est fréquenté essentiellement par des Romains qui s’y arrêtent quelques minutes le temps de consommer un café. Une fois mon repas achevé bien à l’aise, je me rends à la gare Termini pour prendre un autobus vers l’aéroport de Fiumicino.

Ainsi s’achève ce séjour à Rome. En fait, je me rends compte que j’avais toujours écarté cette destination à cause de nombreuses histoires d’horreur que j’avais entendues à propos de vols dans la capitale italienne. Finalement, actuellement, peu de craintes sont à avoir en la matière; je dirais même que l’on se sent plus en sécurité à Rome qu’à Paris ou à Bruxelles. Quant à la circulation qui a la réputation d’être un enfer, oui, il y a probablement trop de voitures au centre-ville, mais c’est bien moins grave que je ne l’imaginais. Par contre, pour traverser une rue à pied dans un passage pour piétons, il faut jouer à l’influence, car les automobilistes italiens n’ont pas toujours le réflexe de s’arrêter spontanément. L’expérience de Phnom-Penh et d’Hanoi se révèle ici fort utile !

Sur le plan photographique, j’avais opté pour l’option la plus minimaliste possible : j’avais simplement emporté mon vieux Lumix ZS15. Et je dois dire que ce fut fort agréable de me promener durant de longues heures sans sac à dos, l’appareil photo simplement dans la poche. Et au bout du compte, le résultat est loin d’être décevant pour de la diffusion sur Internet. À méditer, donc, pour d’autres voyages où la légèreté sera un critère primordial.

Séjournant à Jette (commune de Bruxelles) une grande partie du mois de février pour des raisons familiales, j’ai toutefois la possibilité d’effectuer une escapade en ville à l’occasion d’une course dans un magasin situé le long du canal. Ayant eu la bonne idée de prendre mon petit Lumix ZS15 avec moi, je photographie, notamment, les berges du canal ainsi que le bâtiment Citroën bien connu des Bruxellois.

Ayant une seconde course à faire près de Tour et Taxis, je visite cet ancien complexe entièrement retapé et qui est, maintenant, de toute beauté. Il n’y a pas si longtemps encore, c’était un lieu mal famé et dangereux. Maintenant, il s’agit d’un endroit où il fait bon flâner dans un somptueux décor industriel, ce que je ne manque pas de faire ! Vous trouverez, ci-dessous quelques photos prises durant cette balade bruxelloise.

À deux reprises, en allant rendre visite à ma tante habitant près de la basilique de Koekelberg, j’en profite pour faire le tour de cet imposant édifice et de rapidement visiter son intérieur. À une certaine époque, j’étais impliqué dans les mouvements de jeunesse établis dans ses sous-sols et c’est donc avec une certaine nostalgie que je vois passer devant moi une troupe scoute …

21 janvier 2018. Disons le d’emblée, si cette excursion vous paraît chère au moment de la payer, elle en vaut la peine. Pour ma part, je vous dirais que c’est la plus belle excursion en mer que j’ai jamais faite de ma vie ! Elle débute vers 9h00 au moment où nous embarquons dans un petit bateau rapide au Media Luna. Nous longeons la côte sud en direction de la pointe est de l’île de Roatán. Nous passons entre les maisons sur pilotis du village d’Oak Ridge avant de nous arrêter un peu plus loin pour découvrir, en apnée, une épave engloutie sous deux mètres d’eau.

Notre périple reprend et, pour rejoindre la côte nord, nous passons dans une belle mangrove aux eaux limpides. Nous apercevons, d’ailleurs, quelques raies. Une fois sur la côte nord, nous poursuivons en direction de l’est. Au loin, deux minuscules îles apparaissent à l’horizon. L’une est couverte de végétation, et l’autre, est une petite bande de sable ornée de deux massifs d’arbres : c’est Pigeon Cay, notre destination. En chemin, nous sommes rejoints par une embarcation de pêcheurs; ce seront eux qui nous prépareront notre dîner constitué de langoustes, de viande de boeuf, de poulet et de riz avec des haricots.

Les deux embarcations rejoignent l’île et nous débarquons. C’est comme dans un film d’aventure ! Au loin, quelques iguanes nous observent; ils savent bien que, sous peu, ils auront droit à quelques résidus de nourriture. Pendant que les pêcheurs commencent à préparer le repas, Daniel, notre guide, nous amène voir les coraux en apnée. Le spectacle est grandiose. Un moment donné, je suis un banc de poissons bleus se faufilant parmi les massifs de coraux durant plusieurs minutes sans que celui-ci ne soit perturbé par ma présence. C’est là que je suis bien content d’avoir acheté cette petite caméra EK7000 sur Amazon juste avant le départ pour capturer ce moment inoubliable, même si le résultat final est loin d’être satisfaisant.

Un moment donné, toujours émerveillé par ma promenade sous-marine, je me rends compte que je suis le dernier du groupe à encore être dans l’eau. Je rejoins l’île et le repas débute. Il est excellent et les iguanes, à peine intéressés, se montrent peu peureux ! Un moment donné, étant assis dans le sable, l’un d’entre eux grimpe sur ma jambe pour voir s’il n’y aurait pas quelque chose d’alléchant pour lui dans mon assiette !

Après le repas, je retourne me baigner dans cette eau limpide avec Louise. Puis vient le moment du départ. Nous regagnons le Media Luna, cette fois-ci exclusivement en longeant la côte sud. Ainsi s’achève cette superbe excursion qui vient terminer en beauté ce séjour à Roatán débuté sous la pluie.

18 janvier 2018. En ce jeudi, la météo est toujours aussi déplaisante quoique les averses sont moins nombreuses et beaucoup moins intenses que les jours précédents. Nous allons donc considérer cela comme une aubaine ! Comme de bons touristes de voyages "tout inclus", nous embarquons dans un autobus Isuzu totalement inconfortable. Nos premiers arrêts ont lieu dans l’est de l’île où nous nous arrêtons, notamment, dans le village de Punta Gorda habité par l’ethnie Garífuna.

Puis nous repartons vers l’ouest pour aller visiter une ferme d’iguanes à French Harbour, une espèce qui était en voie de disparition à Roatán et qui a pu ainsi être sauvée. Si cette première étape "animalière" n’est pas fort intéressante, la suivante l’est beaucoup plus. En effet, au parc Maya Eden à Coxen Hole, Louise et moi ainsi que d’autres collègues touristes, après avoir visité une volière à papillons, nous nous retrouvons vite avec un singe capucin, un gigantesque ara, un agouti plutôt du genre affectueux ainsi qu’un singe-paresseux dans les bras. Le contact avec les animaux est toujours une interaction fort intéressante et appréciée en ce qui me concerne, n’en déplaise à certains défenseurs des animaux sauvages "purs et durs".

Nous effectuons une étape dans un magasin de rhum avant de prendre le repas de midi dans un restaurant situé près de l’aéroport. Puis nous allons à la Roatan Rum Company, une production artisanale de produits dérivés du rhum, avant de rejoindre la petite cité touristique de West End où il y a autant de centres de plongée que de boutiques et de bars-restaurants. Ceci lui donne, d’ailleurs, un certain cachet de repère de plongeurs "peace and love" !

Nous visitons encore une chocolaterie artisanale car, sur le continent et en altitude, le Honduras est un producteur de cacao. On nous fait goûter des échantillons de chocolat avec différentes teneurs en cacao et notre choix, à Louise et à moi, se portera sur celui à 85%. Nous sommes pour les drogues dures dans ce cas-là ! Ensuite, nous rentrons à notre resort ce qui nous oblige à nouveau à emprunter l’unique route de l’île qui est dans état pitoyable, une coche pire encore par rapport à Montréal, c’est dire !

Du 15 au 22 janvier 2018. Habituellement, en janvier, l’Amérique centrale est réputée pour son climat ensoleillé. C’est ce que nous avions pu constater au Costa Rica ainsi qu’à Panama. Mais il pleut lorsque nous débarquons le lundi sur l’île de Roatán au Honduras, petit paradis de la plongée sous-marine, car situé sur le second massif corallien au monde après, bien entendu, la Grande Barrière de corail. Je dois dire, qu’avant de partir, je n’avais même pas pris la peine de consulter la météo, car j’étais persuadé à coup sûr de voir le soleil et de bénéficier de températures agréables, loin des -30°C à -40°C que nous avons subis au Québec ces dernières semaines. Probablement que nous sommes témoins d’un des multiples aspects des changements climatiques. En effet, habituellement, à Roatán, les pluies durent quelques semaines entre septembre et novembre.

Toujours est-il que la météo est si exécrable qu’il n’est même pas possible d’effectuer de plongée en apnée, la raison principale du choix de cette destination. En effet, les vagues remuent le fond sablonneux et réduisent ainsi la visibilité tout en créant des courants potentiellement dangereux. Nos activités sont donc très limitées du lundi au mercredi. Toutefois, le mercredi après-midi, lors d’une petite accalmie, je vais me baigner en mer pour essayer la petite caméra étanche Akaso EK7000 achetée avant le départ sur Amazon.

Nous avions le choix entre deux resorts et nous avons opté pour le Media Luna réputé comme étant plus calme que le Henry Morgan, bien que ce dernier soit proche de quartiers touristiques. Mais de l’aveu même d’un guide, la qualité de vie est supérieure au Media Luna même si ses deux plages sont ridicules. Pour notre part, nous résidons dans un confortable pavillon individuel que nous trouvons impeccable, mis à part certains éléments de robinetterie quelque peu déficients ou peu pratiques. Pour le reste, la nourriture est acceptable et dans la norme de la majorité des "tout inclus" que nous avons fréquentés. Quant à la qualité des animations, elle est en montagne russe, avec des hauts, comme le spectacle de danse folklorique et des bas, comme un karaoké désastreux.

Le jeudi, nous partons en excursion touristique pour un "tour de l’île" dont je vous reparlerai dans le prochain billet. Vendredi matin, un petit miracle météorologique se produit : il fait magnifique. Même les lézards profitent de chaque pavé exposé au soleil pour se faire chauffer. Pour ma part, c’est l’occasion d’effectuer un baptême de plongée en mer, le premier, 35 ans au moins après que j’ai débuté ma première formation en piscine en France sans qu’il ne puisse jamais y avoir un aboutissement pour différentes raisons ! À cette époque, on utilisait encore les bouteilles type "sac à dos" avec réserve ainsi que les détendeurs à un étage Mistral et les tout premiers à deux étages.

Pour ce baptême, nous sommes quatre : il y a Benoît (un pilote d’avions de Saint-Honoré au Québec que j’avais rencontré il y a deux ans et que je retrouve par pur hasard à Roatán !), sa compagne Stéphanie et la monitrice, Caroline. Après avoir effectué quelques exercices de base, nous descendons progressivement jusqu’à 12 mètres de profondeur en nous baladant entre les magnifiques massifs de coraux. Vers 10 mètres, j’éprouve quelques difficultés d’équilibrage des pressions provoquant quelques douleurs aux oreilles, mais en effectuant un petit palier, tout revient à la normale. Ayant déjà malgré tout l’expérience de la découverte des coraux en apnée, la grosse différence avec la plongée en bouteille est la possibilité de passer tout le temps nécessaire à flâner entre et parfois sous les massifs. L’expérience vaut vraiment la peine et je suis bien heureux de pouvoir profiter de cette opportunité à laquelle je n’avais pas pensé avant le départ pour le Honduras. Bien évidemment, ce baptême en mer me donnerait l’envie de continuer et de passer ma certification PADI, mais ceci est très onéreux (cours plus l’équipement de base) et me condamnerait aussi à devoir choisir des destinations essentiellement orientées sur la plongée. Sachant que cinq plongées coûtent l’équivalent de vivre environ un mois en Asie du Sud-Est, le choix est vite fait en ce qui me concerne.

Samedi, le mauvais temps est de retour avec une pluie diluvienne, ce qui oblige les organisateurs à reporter l’excursion en mer à laquelle nous sommes inscrits au lendemain. Donc une autre matinée maussade propice à la rédaction des textes de mes blogues ! En début d’après-midi, toutefois, le soleil est de retour et le ciel bleu commence à reprendre une majorité face aux nuages ! Par contre, le vent et les vagues empêchent toute initiative d’apnée … Vers 17h30, nous avons droit à notre premier coucher de soleil de notre séjour !

Le dimanche, il fait magnifique et nous partons en excursion à Pigeon Cay. Je vous raconterai cette très belle journée dans un prochain billet. Il faut savoir que cette excursion a elle seule vaut le déplacement à Roatán. Et le lundi, le jour de notre départ, le ciel est immaculé, l’eau est calme et limpide. Même si c’est un peu frustrant, il n’empêche que nous avons apprécié notre séjour au Media Luna et que nous recommanderions cet endroit sans aucune hésitation.

Deux photos prises chez nous à Longueuil ce matin alors qu’il règne une température de -38° avec le facteur éolien à l’extérieur (-26°C sans celui-ci …)

Du 7 octobre au 15 octobre 2017. Après avoir effectué un séjour en Suisse avec un groupe d’étudiants de l’École nationale d’aérotechnique en 2014, me revoici reparti avec un autre groupe et ma collègue Judith pour un voyage découverte en Allemagne. L’idée est de visiter des entreprises, des musées ou des organismes du secteur de l’aérospatial. Je parle, bien entendu, de ces visites spécialisées sur mon blogue aéronautique. Mais, bien entendu, nous ne manquons pas de voir certains aspects plus touristiques que je vais vous relater ici.

Notre parcours débute à l’aéroport de Francfort et notre première étape est la petite cité de Speyer. Pour les étudiants qui découvrent l’Allemagne, on ne peut pas rêver mieux car son centre est très représentatif de nombreuses villes et villages ce pays. Par ailleurs Speyer est dominé par une magnifique cathédrale romane.

Après une nuit passée à Stuttgart, ainsi qu’une visite effectuée à l’aéroport local, on nous conseille d’aller voir le village de Sigmaringen où nous prenons notre repas de midi. Celui-ci est connu pour son magnifique château, mais c’est plusieurs semaines après notre retour que j’apprendrai au cours d’une émission sur TV5 que celui-ci a servi, à la fin de la Seconde guerre mondiale, à abriter le gouvernement français de Vichy et le Maréchal Pétain en fuite.

En fin d’après-midi, nous aboutissons à Friedrichshafen sur les berges du lac de Constance. Une majorité d’étudiants décide de prendre un traversier, histoire de mettre le pied en Suisse. Pour ma part, avec ma collègue, nous allons nous promener sur les berges du lac à la tombée du jour avant d’aller souper au restaurant.

Le lendemain, après avoir effectué nos visites aéronautiques, nous nous rendons au fameux château du Neuschwanstein situé près de Füssen que nous visitons en fin de journée.

La suite de notre périple est essentiellement à caractère aéronautique et nous mène à Donnauwörth sur le Danube et à Oberpfaffenhofen à l’ouest de Munich, ville où nous aboutissons le vendredi en fin d’après-midi. Nous y passons toute la journée du samedi qui est libre. Certains étudiants, accompagnés par Judith, vont visiter le camp de concentration de Dachau. De mon côté, je me promène dans le centre-ville que je redécouvre après y avoir séjourné en 1989 lors d’un voyage de fin d’études.

Le 2 octobre dernier, je me suis rendu à Toronto dans le cadre d’un reportage au sujet de la compagnie d’aviation Pascan qui effectue une liaison régulière entre Saint-Hubert et l’aéroport Billy-Bishop situé sur des îles face à la ville. Vous pouvez, d’ailleurs, lire un article à ce sujet sur le blogue aéronautique.

Le vol aller arrivant assez tôt le matin et le vol de retour ayant lieu en début de soirée, j’ai donc eu toute la journée libre pour me balader. Tant qu’à faire les choses de façon instructive, rendez-vous avait été fixé avec l’historien aéronautique Larry Milberry, qui est également un guide hors pair pour effectuer une visite intéressante de Toronto. Je vous en avais, d’ailleurs, déjà parlé, il y a quelque temps sur ce blogue.

Je rencontre Larry à la sortie de la gare du traversier et du tunnel de l’aéroport Billy-Bishop et, sans tarder, il m’amène voir un monument dédié à la « Petite Norvège (Little Norway) » qui est situé juste à côté de la route d’accès à l’aéroport. Le Roi Olav V de Norvège était lui-même venu inaugurer ce mémorial et ce parc rappelant un bout d’histoire que la majorité de Torontois ont oublié depuis belle lurette.

Puis nous parcourons les berges du lac Ontario. Devant un monument dédié aux Irlandais au pied d’anciens silos de la Canada Malting, Larry me parle des conditions épouvantables que ces expatriés ont eu à vivre à leur arrivée à Toronto. Un autre épisode de l’histoire de la ville qui est passé à la trappe de la mémoire collective !

Nous nous rendons ensuite au départ des ferries et des bateaux à destination des îles de Toronto que je voulais visiter depuis bien longtemps. Larry négocie la traversée avec le responsable d’un petit ponton et nous voilà en route sur le lac Ontario. Une fois débarqués, nous entamons notre promenade dans la quiétude de ce mois d’octobre qui débute. Il semblerait que les mêmes lieux un week-end d’été ne dégagent pas le même sentiment de sérénité !

Des sacs de sable et autres digues infortunées rappellent les inondations récentes dont ont été victimes les îles de Toronto. Notre balade se poursuit parmi les allées et les maisons coquettes des habitants des lieux. Impossible de s’imaginer que nous sommes à deux pas d’une des plus grosses villes d’Amérique du Nord, sauf si l’on réside sur une des berges d’où l’on peut apercevoir les gratte-ciels bordant le lac.

Pour rejoindre la terre ferme, nous rentrons par un de ces mythiques traversiers. Quelques semaines plus tard, on apprenait que la ville de Toronto allait prochainement les déclasser pour les remplacer par des navires plus modernes, fi de la nostalgie et du cachet rétro.

De retour en ville, nous rejoignons "The Rex", un des repères favoris de mon ami où nous avions déjà été manger lors de notre dernière rencontre. Au terme du repas, nous nous séparons et je regagne à pied les environs de l’aéroport Billy-Bishop après avoir accompagné Larry à l’arrêt du tramway qui le reconduira dans son quartier. Voilà donc encore une excellente balade s’achève et qui m’aura permis de découvrir une nouvelle partie de Toronto ainsi que quelques aspects historiques méconnus de cette grande ville.

Article : "De Saint-Hubert à Toronto avec Pascan" (8 pages, PDF 7,69 Mo).

Le Canadien Pacifique, pour commémorer le 150ème anniversaire du Canada, un pays qui doit son existence au chemin de fer, a fait circuler un magnifique train "rétro" partout d’un océan à l’autre (ou presque …) Emmené par la locomotive EMD FP9Au # CP1401 datant de 1958, le convoi "CP150" était composé de dix voitures anciennes parfaitement restaurées. Comme pour tout les trains "événements" du CP, il y avait également un wagon-scène où se produisaient une variété d’artistes à chaque étape. En ce qui concerne Montréal, le CP150 s’est arrêté au Vieux-Port le dimanche 13 août dernier. Voici, donc, quelques photos prises à cette occasion par mon ami Édouard Painchaud et moi-même :

29 juillet 2017. Je vous avais mentionné que, lors de notre découverte de la très belle ville de Saint-Pétersbourg, nous avions visité le musée de l’Ermitage ainsi que son extension dans l’ancien État-Major. Voici, donc, un bref aperçu de quelques-unes des œuvres de cette collection d’œuvres d’art parmi les plus importantes au monde.

28 juillet 2017. Traditionnellement, le dernier dimanche de juillet, la ville impériale est le théâtre d’un défilé maritime et aérien mettant la Marine russe à l’honneur. Il s’agit d’un événement de grande ampleur au point que, cette année, le président Vladimir Poutine y assiste.

Le vendredi précédent, c’est le jour de la répétition générale et, par coïncidence, nous sommes justement au centre-ville. Notre restaurant étant situé tout juste à côté de la Neva, notre guide nous laisse un peu de temps et nous en profitons pour voir défiler quelques petits bateaux militaires filant rapidement sur l’eau les uns à la suite des autres. Pour les photos, l’arrière-plan est grandiose puisque nous sommes devant le Petit Ermitage. Voici, donc, quelques photos prises à cette occasion. Vous pourrez aussi trouver quelques informations au sujet du défilé aérien sur le blogue aéronautique.

28 au 31 juillet 2017. Que dire de Saint-Pétersbourg ? On pourrait utiliser une multitude de superlatifs au sujet de cette ville fabuleuse au riche passé. Pour ma part, je vous dirais qu’elle vient de détrôner Prague dans mon classement personnel de la plus belle ville d’Europe (mais pas de beaucoup !) Étant l’ultime étape de notre croisière, on peut dire que celle-ci se termine en apothéose !

La première activité qui nous est proposée est un tour de ville en autobus. Nous découvrons les belles avenues bordées de somptueux immeubles ainsi que les nombreux canaux et rivières quadrillant le centre-ville. Nos premiers arrêts ont lieu au couvent Smolny, puis à la cathédrale Saint-Nicolas des Marins surmontée de cinq dômes dorés.

Du fait de la répétition de la parade navale pour la journée de la Marine Russe, dont je vous parlerai dans le prochain billet, tous les ponts sont levés et notre autobus est obligé d’effectuer un énorme détour pour se rendre à la forteresse Pierre-et-Paul située sur l’autre rive de la Neva.

L’élément central de cette forteresse est la cathédrale orthodoxe du même nom, donc "Pierre-et-Paul", que nous visitons parmi plusieurs autres groupes de touristes. Pour la petite histoire, son carillon a été fabriqué à Malines, en Belgique ! Lieu de culte, elle est aussi la nécropole de la famille impériale des Romanov. Nous assistons, une fois de plus dans ce voyage et à notre plus grand bonheur, dans une chapelle annexe, à un petit concert de chants religieux donné par quelques moines, dont certains consultaient leur cellulaire quelques instants avant leur prestation. Probablement des moines technologiques !

Enfin, durant l’après-midi, nous avons du temps libre et nous ne sommes pas obligés de suivre le "troupeau". Avec Corinne et Jean-Benoît, un couple de Français bien sympa, nous retournons à la forteresse pour visiter le musée de l’Exploration spatiale et de la Technologie des fusées (voir blogue aéronautique).

Par la suite, nous effectuons une balade à pied afin de rejoindre le point de rendez-vous pour reprendre notre autobus-navette vers le bateau. Celui-ci étant situé face au théâtre Alexandra, nous passons par le pont Troitskiy, le Champ de Mars, l’église Saint-Sauveur-du-Sang-Versé et un tout petit bout de l’avenue Nevski.

Lendemain matin, la météo est plutôt belle. On nous amène en autobus à la place du Palais ou l’armée russe expose une panoplie de véhicules militaires et de blindés incluant des lances missiles. Tout comme c’était le cas pour la place Rouge à Moscou, l’aspect grandiose du site est altéré par la présence d’une immense estrade prévue pour l’un ou l’autre concert.

Bien entendu, si nous sommes venus à cet endroit, c’est pour visiter le fameux musée de l’Ermitage abritant l’une des plus importantes collections d’art au monde. L’endroit est fabuleux, chacune des salles étant décorée de façon différente de la précédente. Toutefois, je trouve que la majorité des toiles exposées est assez mal présentée. En effet, il est souvent impossible de contempler une œuvre sans être gêné par des reflets de lumière provenant essentiellement des fenêtres des différentes salles. Mais la visite vaut réellement la peine. Lorsque nous sortons du musée, la pluie nous attend à la sortie.

Nous prenons le repas de midi à l’hôtel Moscou et, en ce qui nous concerne, l’après-midi est libre. Louise et moi en profitons pour aller visiter l’extension du musée de l’Ermitage situé dans l’ancien État-Major. Nous y admirons la magnifique collection de toiles des plus célèbres peintres relevant du courant impressionniste ainsi que plusieurs autres expositions.

La troisième matinée est consacrée au célèbre palais de Peterhof, la machine à touristes par excellence ! En effet, une fois que tu arrives à rentrer dans le palais après avoir attendu un bon bout de temps à l’extérieur et au vestiaire, défense de s’arrêter. Si jamais tu admires quelque chose trop longtemps, un surveillant ou une surveillante t’invitera à continuer la visite "façon U.R.S.S." Tout le monde se déplace donc à la queue-leu-leu en suivant son guide respectif et sans traînailler. Génial !

Une fois la visite du palais achevée, on nous accorde du temps libre, mais beaucoup trop peu, pour aller se promener dans les magnifiques jardins. Ainsi, même si Louise et moi marchons d’un bon pas, nous n’aurons la possibilité que de voir environ le tiers du parc. C’est bien dommage. Avoir su, je n’aurais pas visité le palais et j’aurais passé tout mon temps, à l’aise, dans les jardins à admirer, notamment, les magnifiques fontaines et cascades d’eau. Déception, donc, quant à l’organisation.

Par contre, nous dégustons un très bon saumon lors du repas de midi que nous prenons dans le restaurant nommé "Le Palais d’Été", sorte de réplique d’un palais impérial situé non loin du Peterhof.

Durant l’après-midi, nous visitons le cimetière Tikhvine, une sorte de Père-Lachaise où l’on peut se promener entre les tombes de célèbres artistes russes comme Piotr Ilitch Tchaïkovski, César Cui ou Vassili Joukovski.

Juste à côté du cimetière, juste après avoir emprunté un petit pont enjambant la rivière Monastryrka, se trouve le monastère de la Sainte-Trinité-Alexandre-Nevski dont nous parcourons les allées et nous visitons l’église principale.

Puis vient le moment tant attendu de la promenade en bateau sur les canaux et rivières de la ville. Tout au long du voyage, nous avions des craintes de devoir effectuer cette balade sous la pluie, mais aujourd’hui, les dieux de la météo sont de notre bord : la lumière de fin d’après midi est absolument idéale pour la photo. Nous avons beaucoup de plaisir à admirer les magnifiques édifices de Saint-Pétersbourg depuis notre bateau-mouche, même si la guide nous noie littéralement de commentaires décrivant à peu près chaque édifice devant lequel nous passons; impossible de retenir quoi que ce soit tellement le débit d’informations est élevé !

C’est ainsi, par Saint-Pétersbourg, une des plus belles villes du monde, que se clôture ce magnifique premier voyage en Russie. Je dis premier, car nul doute que j’y reviendrai prochainement !

27 juillet 2017. Le village de Mandrogui (ou Mandroga) a été complètement incendié durant la Seconde guerre mondiale. À partir de 1996, il a commencé à être reconstruit et est devenu un lieu touristique, escale quasi obligée des bateaux de croisière effectuant le trajet entre Moscou et Saint-Pétersbourg ou l’inverse. C’est donc devenu un "piège à touristes" avec ses très nombreuses boutiques de souvenirs et de babioles diverses. Il y a aussi de l’artisanat local, probablement très beau, mais il est malheureusement noyé dans le reste.

Notre bateau étant le premier sur place, nous avons le site "à nous autres" durant une petite heure. Nous nous promenons ainsi parmi les quelques maisons ainsi qu’un moulin à vent reconstruits à l’authentique, entourés de jardins de fleurs ou de potagers. À l’intérieur des ces bâtiments, nous pouvons observer le splendide travail minutieux de quelques artisans.

À côté du volet "parc à vocation culturelle et historique" à la Val Jalbert, il y a aussi le vrai-faux ou le faux-vrai souvent de bon goût, mais quelque fois au style exubérant.

Sur place, nous prenons notre repas de midi, une brochette de porc accompagnée de riz, dans un réfectoire alors qu’un orchestre et une chanteuse nous présentent des airs folkloriques endiablés et tonitruants, dont certaines sonorités pourraient laisser croire qu’il existe de la musique Country russe ! Puis, vers 14h30, nous regagnons le bord pour la suite de notre croisière vers Saint-Pétersbourg.

25 juillet 2017. Nous débarquons à la gare maritime de Goritsy où nous embarquons dans un autocar afin de visiter le magnifique monastère de Saint-Cyril-de-Kirillov. Devant celui-ci, on note un autre autocar portant encore le nom, l’adresse et le numéro de téléphone d’une entreprise belge ! Ceci me rappelle l’autobus De Lijn que j’avais vu à La Havane à Cuba ou ce camion d’un transporteur de Sint-Pieters-Leeuw au Yémen !

Nous pénétrons dans le monastère par une porte dont la voute est décorée par des peintures à caractère religieux. On nous dit qu’en la franchissant dans l’autre sens, nos péchés seront lavés. Donc, quand nous sortirons par là tout-à-l’heure, notre compteur de fautes sera remis à zéro !

Puis, nous nous rendons dans une bâtisse aménagée en musée où nous pouvons admirer différents objets ou vêtements anciens en lien avec l’histoire très chargée de ce monastère ainsi qu’une magnifique collection d’icônes religieuses. Il s’agit d’une opportunité d’en admirer de proche car, d’habitude, elles se trouvent intégrées dans les iconostases des églises ou cathédrales orthodoxes.

Après avoir déambulé dans les jardins du monastère et avoir vu le lac Blanc au bord duquel il a été établi, nous assistons à un mini-récital de chants religieux orthodoxes donné par un quatuor. Une fois encore, la qualité de la prestation est impressionnante ! C’est ce qui conclut cette très belle visite de ce monastère au riche passé.

Avant de remonter dans l’autocar, je photographie encore une ancienne voiture Moskvitch ornée d’un autocollant à l’effigie d’une Kalachnikov ! En chemin, notre guide, Nathalie, nous informe que nous longeons le parc national et nous énumère les différentes espèces végétales et animales que l’on peut y trouver. Avant de remonter à bord de notre bateau, nous passons par un petit marché destiné aux touristes où l’on trouve essentiellement des articles de fourrures.

24 juillet 2017. Première escale de notre croisière à bord du M/S Kandinsky sur la Volga : Ouglitch. Peu avant 14h00, nous débarquons de notre bateau. Tout comme c’était le cas à Moscou, un guide est attribué à notre groupe. Louise et moi faisons partie du "groupe 6" et ce sera ainsi jusqu’à la fin de notre séjour !

Et c’est donc "en troupeau" que l’ensemble des passagers du Kandinsky se rend au centre de cette petite ville dont l’attrait consiste en quelques églises orthodoxes, mais dont la plus imposante, que l’on aperçoit au loin, est trop éloignée pour une visite. Chaque groupe suit son guide muni d’une pancarte portant le numéro de son groupe et écoute religieusement ses commentaires grâce à l’audio-guide, sauf Louise et moi, les deux rebelles du groupe qui préférons profiter par nous même de notre visite.

En chemin, de nombreuses échoppes alignées d’artisanat russe et de brocante attirent les touristes en quête de souvenirs. Personnellement, tout ceci est à l’opposé de ce que j’aime d’un voyage ! Heureusement, cette escale ne dure pas très longtemps et nous regagnons le bord vers 15h45. À 16h00, le bateau appareille pour sa prochaine escale à Goritsy.

22 juillet 2017. Nous descendons dans le métro à la gare de Biélorussie et, immédiatement c’est l’émerveillement. J’avais déjà vu des photos et des reportages au sujet du métro de Moscou, mais l’effet de fascination est malgré tout parfaitement intact.

Tout d’abord, il y a la descente par les escaliers roulants, car le métro a été creusé à environ quarante mètres de profondeur. Afin d’être efficaces et de permettre le déplacement des usagers rapidement, ceux-ci fonctionnent à une vitesse supérieure à celle des escaliers roulants des autres pays. Il faut donc faire bien attention en embarquant sur les marches et surtout ne pas pas traîner à la descente sous peine de se faire bousculer par les suivants ! Chaque volée d’escaliers mobiles est, d’ailleurs, surveillée par un préposé dans une cabine qui ne se prive pas, par haut-parleurs interposés, d’invectiver ceux qui ne respectent pas la discipline requise !

Une fois sur les quais, on note les splendides voutes décorées et les luminaires, souvent de magnifiques lustres, ornant les plafonds. À la station Plochtchad Revolioutsii, ce ne sont pas moins de 76 statues de bronze qui décorent les murs. Je vous propose donc une visite virtuelle par le biais de la sélection de photos qui suit. Inutile de préciser que le photographe que je suis a "pris son pied" malgré les conditions d’éclairage restreintes !