Photos récentes

Monde :


58 pays visités (25,7%)
Create your own visited map of The World

Canada :


6 provinces visitées (46,1%)
Create your own visited map of Canada

 

Humanitaire :

 

Galeries :

 

Sites aéronautiques :

 

Galeries "aviation":

 

Autres sites :

 

Météo :

 


Début - Page précédente - Page suivante - Fin


Dernier soubresaut de l’hiver ?

17 avril 2014

 

Le mardi 15 avril 2014, nous connaissons une belle journée de printemps avec des températures dépassant 24°C. Durant la nuit, par contre, nous avons droit à un refroidissement et des chutes de neige. Le mercredi matin, un nouveau manteau blanc de quelques centimètres recouvre la région de Montréal. Lorsque je me rends pour ma balade hebdomadaire au Parc régional de Longueuil, le mercure indique -7°C alors que l’on ressent -14°C avec le facteur éolien. Pas de doute, l’hiver est une fois de plus de retour. N’aurait-il pas dit son dernier mot ? Toujours est-il que c’est une aubaine pour le photographe et j’en profite donc au cours de ma promenade. À certains endroits, une fine pellicule de glace s’est formée sur le sol inondé et, sous l’influence du magnifique soleil, elle se met à se fendre de partout dans un concert de craquements. Pour ma part, c’est la première fois que j’assiste à un tel spectacle.

Photos du Parc régional.

Information précédente à ce sujet.


Avec Exploration ÉNA en Suisse

8 avril 2014

 

Du 8 au 16 mars 2014, avec mon collègue Carl Garneau, j’ai eu l’occasion d’accompagner huit étudiants de l’École nationale d’aérotechnique pour un séjour en Suisse. L’objectif du voyage visait à visiter des sites et des entreprises du secteur aéronautique en relation avec les trois programmes d’études proposés par l’école. Vous pouvez, d’ailleurs, trouver des comptes-rendus de chaque étape sur mon blogue aéronautique. Quant au volet découverte du pays, pour la majorité des participants, il s’agissait d’un premier voyage en Europe. Notre périple nous a mené de Zürich à Genève en passant par Lucerne, Berne, Payerne, Bulle, Gruyères, la région d’Interlaken, Zweisimmen, Saint-Maurice et Sion. Nous avons également fait une incursion en France, dans la vallée de Chamonix et à Sallanches. Lors de notre présence dans les Alpes, nous avons eu la chance inouïe de bénéficier d’une météo ensoleillée tout au long du séjour. C’est ainsi que nous avons aperçu les premiers nuages le dernier jour en nous rendant vers Genève pour prendre l’avion pour Montréal ! Me rendant assez régulièrement en Suisse et connaissant assez bien la grande majorité des lieux visités, la découverte, pour ma part, fut la visite de la vieille ville de Lucerne et de ses magnifiques ponts de bois couverts ainsi que, sur le plan culinaire, la dégustation d’un savoureux gâteau saviésan à Sion.

Photos : Bulle - Gruyères - Jaunpass - Lucerne - Gâteau saviésan.

Toutes les photos de Suisse.

Vidéo réalisée par les étudiants.

Information précédente au sujet de la Suisse.


La faune et la flore au Costa Rica

4 février 2014

 

Du 7 au 14 janvier 2015. La toute grande majorité de la bonne centaine de photos que j’ai sélectionnée a été prise sur le site de Punta Leona. On nous a dit à plusieurs reprises qu’il était, par exemple, inutile d’aller en excursion au Parc Manuel Antonio, car on n’y verrait pas beaucoup plus d’animaux. En effet, le site de l’hôtel est une réserve naturelle en lui-même. Plutôt que d’écrire un long discours sur le sujet et de vous établir la liste interminable des animaux et oiseaux vus ou photographiés, je vous convie à regarder les photos de ce pas ! Finalement, mon seul regret de photographe est de ne pas avoir vu de toucan, un animal emblématique du Costa Rica, qui me forcera un jour à retourner dans ce magnifique pays dont la faune et la flore sont tout à fait exceptionnelles.

Photos : Faune et flore - Río Grande de Tárcoles.


Punta Leona

3 février 2014

 

Du 7 au 14 janvier 2015. Étant arrivés à l’hôtel en soirée dans l’obscurité après un vol tardif, nous prenons un souper au restaurant situé à proximité de nos chambres avant d’aller nous coucher. Le lendemain, au petit matin, c’est l’enchantement ! Nous nous réveillons en écoutant les chants d’oiseaux exotiques. Nos chambres sont situées dans de petits bungalows entourés de végétation tropicale couverte par de grands arbres parfois plus que centenaires. L’âge de l’un d’entre eux est estimé à 400 ans et cinq grands aras y ont élu domicile. Sur un fil électrique, un minuscule colibri se repose. Tel sera notre décor durant une semaine. Calme et exotisme, que peut-on demander de plus ? Le site de Punta Leona est établi en bordure de l’Océan Pacifique et compte deux plages situées chacune dans une anse. On nous dit qu’avant la construction des infrastructures, le cadre a servi de lieu de tournage pour le film "1492" avec Gérard Depardieu (acteur russe) et Sigourney Weaver. Par la suite, des séquences du film "Le Papillon bleu" avec Pascale Bussières y ont aussi été filmées. Et, en parlant de papillons, le site dispose également d’une grande volière où il est possible d’aller en voir évoluer en toute quiétude. En se promenant dans les chemins, vous aurez l’occasion d’admirer une multitude d’oiseaux, des coatis ainsi que des singes capucins qui se risqueront parfois à chaparder l’une ou l’autre banane lorsque vous mangerez au restaurant littéralement entouré par la forêt tropicale. Vous pourrez également observer une belle variété d’iguanes et autres lézards qui ont l’habitude de profiter de la chaleur du soleil notamment dans les arbres et sur les surfaces bétonnées. Bref, il s’agit d’un petit paradis bien calme qui n’a rien à voir avec le tourisme balnéaire de masse. Toutefois, le samedi et le dimanche, les Ticos (mot désignant les Costaricains et qui n’est pas péjoratif) viennent passer leur fin de semaine à cet endroit où ils disposent d’appartements ou de petites maisons, ce qui fait que les deux plages sont littéralement envahies et le site perd un petit peu de sa quiétude. Ce sera le moment d’en profiter pour effectuer des excursions. En ce qui concerne la propreté des lieux, nous n'avons rien à dire, car c'est impeccable, et la nourriture est, quant à elle, correcte, mais sans plus. Bref, avec Smugglers Cove à Sainte-Lucie, Punta Leona est vraiment l’endroit recommandable pour des vacances paisibles et exotiques, que l’on soit en couple ou en famille. Toutefois, certains projets immobiliers en voie d’achèvement me donnent à penser que, durant les prochaines années, la fréquentation des lieux sera à la hausse. Espérons que ceci n’aura pas trop d’impact sur ce petit paradis terrestre.

Photos : Punta Leona.

Image : Punta Leona Hotel & Club


Un symbole du travail : le char à bœufs

2 février 2014

 

Lors d’un périple au Costa Rica, il est très probable, qu’un moment donné, vous aperceviez une charrette à bœufs, parfois aussi appelée "char à bœufs". Celle-ci, ou carreta, est indissociable de l’histoire du pays et l’artisanat qu’elle représente est devenu un symbole national au point, qu’en 2005, celui-ci a été déclaré "chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité" par l’UNESCO. Introduite par les Espagnols, elle a été renforcée et adaptée aux conditions locales et a surtout servi au transport du café. Les roues des charrettes portent une décoration propre à chaque ville ou village permettant ainsi d’identifier l’origine de chacune d’elle. Je vous propose trois articles fort intéressants ainsi que quelques photos à ce sujet :

Les traditions pastorales et des chars à bœufs au Costa Rica (UNESCO).

La Charrette à bœufs du Costa Rica, symbole national du travail (costa-rica.fr).

La Charrette Symbole National du travail (Imágenes Tropicales).

Photos : Char à bœufs à Tárcoles - Charrette décorée pour le transport de café.


Cartago

1er février 2014

 

12 janvier 2014. De retour de la très belle excursion au volcan Irazú, nous nous arrêtons dans un restaurant situé en banlieue de Cartago, ville de la Vallée Centrale et ancienne capitale du pays. Nous y dégustons un délicieux repas typique composée de porc, de riz, d’une banane plantain, de légumes et d’une purée de fèves, le tout servi sur une planche recouverte d’une feuille de bananier. L’ambiance dans le restaurant est familiale et agrémentée de matches de football (soccer pour les autres …) diffusés sur plusieurs écrans de télévision tandis qu’un petit orchestre nous livre des mélodies de marimba. Un des principaux attraits de Cartago est la basilique Nuestra Señora de Los Ángeles fort fréquentée en ce dimanche. De nombreux pèlerins y affluent et parcourent la nef principale à genoux pour aller se recueillir et prier au pied de l’autel. Il y avait longtemps que je n’avais pas vu autant de ferveur catholique ! Sur le côté de l’édifice, à l’extérieur, se trouve une source d’eau aux multiples vertus où les fidèles font la queue pour remplir de grosses bouteilles de Pepsi en plastique vides. Bordant un côté de la place face à la basilique, un édifice rappelle la venue du pape Jean-Paul II à cet endroit lors de son 17ème voyage en mars 1983. On lui attribue aussi un miracle qui aurait eu lieu dans la région l’an dernier. La dernière étape de notre journée nous mène au jardin botanique Lankester appartenant à l’Université du Costa Rica et qui possède une des plus importantes collections d’orchidées au monde. Bien entendu, on peut aussi y voir un grand nombre d’autres espèces de plantes tropicales dans le grand parc qui compte aussi un jardin japonais et des serres contenant différentes variétés de cactus. Une fois la visite terminée, c’est le retour vers Punta Leona. Sur la route, dans l’autre sens, c’est le bouchon quasi ininterrompu de nombreux costaricains ayant été passer la fin de semaine sur la côte Pacifique et qui rentrent chez eux à San José et dans les environs. Fort heureusement, nous roulons dans le sens contraire du trafic et c’est sans encombre que nous rejoignons notre hôtel.

Photos : Cartago - Jardin botanique Lankester - Le long de la route - Culture et traditions.


La marimba, un instrument emblématique du Costa Rica

29 janvier 2014

 

12 janvier 2014. Lors de notre arrêt au restaurant à Cartago, dès notre descente du minibus, nous avons entendu ce son si particulier de la marimba, un instrument emblématique du Costa Rica, puisqu’il a bien failli disparaître dans l’oubli général. Depuis le 3 septembre 1996, il a été déclaré "symbole national du Costa Rica" et c’est ainsi que l’on peut désormais en entendre un peu partout dans le pays et particulièrement à Santa Cruz, ville qui a été déclarée capitale de la marimba. Probablement, vu que nous sommes un dimanche, c’est le groupe Los Domingueños, constitué d’une marimba accompagnée d’une batterie, qui se produit pour notre plus grand plaisir à notre restaurant. Je vous propose donc une petite séquence vidéo réalisée avec le Lumix de Louise afin que vous puissiez apprécier l’ambiance si caractéristique de cet instrument typique du Costa Rica.

Photos : culture et traditions.


Insolite : un autocar-hôtel

28 janvier 2014

 

12 janvier 2014. Lorsque nous sommes arrivés au stationnement situé au sommet du volcan Irazú, nous ne pouvions pas manquer un gros véhicule rouge : il s’agissait, en fait, d’un autocar-hôtel construit en Belgique par le célèbre carrossier Van Hool. Personnellement, je ne savais pas que ce genre d’engins existait. Je me souviens vaguement du film américain "The Big Bus" datant de 1976, mais ceci constituait à peu près toutes mes connaissances en la matière ! Curieux, j’ai donc effectué quelques recherches sur Internet afin de trouver des informations au sujet de ce véhicule belge, immatriculé en Allemagne et vu au Costa Rica. Première étape : le site de Rotel Tours où l’on constate que ce voyagiste allemand dispose d’une flotte tant d’autocars que de camions et même de remorques aménagés avec des couchettes pour visiter l’Europe, l’Afrique, l’Asie et l’Amérique. Certains de ces véhicules sont d’ailleurs assez impressionnants ! J’ai ensuite continué à fureter et j’ai découvert qu’il s’agissait d’autocars de type Acron T916 modifiés pour accueillir 24 passagers, un chauffeur et un guide. L’arrière est entièrement modifié avec 26 petites chambres équipées de couchettes. Sur le côté droit, un dispositif se déploie en vue de constituer une cuisine et le chauffeur semble aussi être le cuisinier. Il semblerait que Rotel dispose de six ou sept de ces autocars-hôtels Vanhool. Voilà donc une forme de voyage qui m’était inconnue, mais que je ne serais pas nécessairement prêt à essayer !

Photos de l'autocar-hôtel : vue # 1 - vue # 2.


Le volcan Irazú

27 janvier 2014

 

12 janvier 2014. Suite à notre déception au Poás quelques jours auparavant, nous sommes quelque peu anxieux au départ de cette excursion vers le volcan Irazú, bien que la météo soit superbe ce matin sur la côte Pacifique. À 6h30, c’est le départ. Nous effectuons un premier arrêt à Orotina où nous dégustons un savoureux café. Cette localité est réputée pour son marché aux fruits se tenant tous les dimanches, mais nous n’aurons pas le temps de le voir car nous avons un bon bout de chemin à parcourir. En route, nous apercevons au loin le Poás parfaitement dégagé, mais une fois arrivés dans la région de San José, la capitale, nous constatons que la cordillère située au sud de celle-ci commence à être littéralement enveloppée dans de gros nuages. Par contre, au loin, le sommet l’Irazú, qui culmine à 3432 mètres, demeure dégagé. Après un bref arrêt dans les faubourgs de Cartago pour réserver notre restaurant où nous prendrons le repas de midi, nous entreprenons l’ascension de la route nous menant aux cratères du volcan. Durant la montée, nous constatons que les terres fertiles générées par les éruptions sont très largement cultivées par une population qui vit à cet endroit malgré le risque omniprésent. Pratiquement à chaque virage, le paysage change. Étant assis à côté d’une fenêtre coulissante de notre minibus Mercedes, j’en profite pour prendre quelques vues en chemin. Un moment donné, ce que nous redoutions tant se produit : avant d’atteindre le sommet, nous rentrons dans un nuage qui s’est formé durant notre montée. Le désastre du Poás se répète ! Notre guide, David, qui jusque-là n’était pas avare en explications se tait … À destination, nous débarquons de notre minibus dans la grisaille, accueillis par quelques coatis. Mais, cette fois-ci, la nature nous réserve une surprise. Les nuages étaient là, tel l’emballage d’un cadeau qui, maintenant, en quelques instants, se déchire pour laisser apparaître un paysage absolument fantastique. David retrouve le sourire et ses explications ! Nous nous rendons au bord des deux cratères; l’un, actif, mesure 1000 mètres de diamètre et est profond de 180 mètres. L’autre, inactif, est situé juste à côté et porte le nom de Diego de la Haya Fernández, gouverneur du Costa Rica de 1718 à 1727; sa profondeur est de 80 mètres. Nous continuons notre promenade en passant sur l’ancien lit d’un lac asséché suite à l’apparition d’une faille. À cet endroit, on a un peu l’impression de marcher sur la lune, si on en juge d’après les photos prises sur celle-ci (bien qu’y étant régulièrement, je n’y ai jamais mis le pied !) C’est ainsi que cette magnifique excursion nous réconcilie avec les volcans du Costa Rica !

Photos : Volcán Irazú - Orotina.


Les crocodiles du Río Grande de Tárcoles

26 janvier 2014

 

11 janvier 2014. Si vous aviez à ne choisir qu’une seule excursion lors de votre séjour à Punta Leona et que vous aimez découvrir la nature, alors une promenade en bateau sur le Río Grande de Tárcoles, connu aussi plus simplement sous le nom de Río Tárcoles, s’impose. Qui plus est, c’est une des excursions les moins chères qui soient proposées, alors, pourquoi s’en priver. Petit conseil : partir le plus tôt possible le matin pour être à bord d’un des premiers bateaux à se lancer sur la rivière. Ainsi, vous aurez l’occasion d’admirer bon nombre d’oiseaux pas encore effrayés par les hordes de touristes et de photographier à certains endroits l’eau tel un miroir. En fait, le but premier de cette promenade aquatique est d’aller admirer les nombreux crocodiles dont cette rivière est infestée. Il y en a tellement, que c’est garanti que vous en verrez ! Vous pouvez même en apercevoir très facilement à partir du pont de la route 34 enjambant la rivière plus en amont si vous n’avez pas l’occasion de réaliser cette excursion. Outre les dangereux crocodiles, vous verrez également une petite mangrove. Bien évidemment, pour Louise et pour moi, cette balade sur le Río Grande de Tárcoles n’est pas sans rappeler celle que nous avions effectuée, il y a quelques années, sur la Black River en Jamaïque. Par comparaison, à cette dernière, nous avions vu moins de crocodiles, mais la mangrove était beaucoup plus grande et impressionnante. On ne peut pas tout avoir !

Photos : Río Grande de Tárcoles - Tárcoles.


La fabrique de café Doka Estate

20 janvier 2014

 

9 janvier 2014. Après la déception vécue au volcan Poás durant la matinée, nous nous rendons à la fabrique de café "Doka Estate" pour y goûter, tout d’abord, à un excellent buffet de mets costaricains. Nous visitons ensuite la très belle volière aux papillons ainsi que la collection impressionnante de bonsaïs entretenus par quelques jardiniers spécialistes de la chose. Enfin, débute le "Tour del Café" proprement dit par des explications détaillées sur sa culture, le mûrissement des grains et sa récolte par des travailleurs saisonniers venant du Nicaragua avec leurs familles en quête d’un emploi apprécié. Nous apprenons aussi que seule la variété "arabica" est produite au Costa Rica suite à une décision gouvernementale. Nous continuons notre parcours sur le site en visitant une usine au cachet d’antan, dont les machines sont mues exclusivement par la force hydraulique qui est transmise dans le bâtiment par un ensemble d’arbres, de poulies et de courroies. C’est à cet endroit que les grains de café sont traités avant d’être séchés, triés en trois catégories de qualité et emballés dans des sacs. Par après, ceux-ci seront expédiés partout dans le monde pour y être torréfiés. En Allemagne, la caféine sera extraite pour produire du café décaféiné et celle-ci sera revendue à Red Bull pour produire leur "boisson énergisante" (pour rester poli !) Seule une petite quantité de café est torréfiée au Doka Estate pour produire plusieurs variétés de goûts. Celle-ci, une fois emballée, sera vendue principalement à la boutique de souvenirs du site. C’est ainsi que, depuis quelques jours, nous buvons du café du Costa Rica, le troisième en qualité au monde après celui de la Colombie et du Kenya de ce que l’on nous a dit sur place.

Photos : Doka Estate - Tour del Café.


Le volcan Poás

18 janvier 2014

 

9 janvier 2014. Notre première excursion au Costa Rica consiste à nous rendre au bord du cratère du volcan Poás qui est actif et également réputé comme étant le plus grand au monde avec 1,5 kilomètre de diamètre et une profondeur de 300 mètres. Il culmine à 2700 mètres d’altitude et propulse régulièrement des eaux boueuses jusqu’à des hauteurs de 100 mètres. On peut aussi y noter des fumerolles et des geysers. Voilà ce que nous pouvons trouver comme informations à son sujet dans des guides touristiques ou sur Internet. Nous quittons donc l’hôtel Punta Leona à 6h30 le matin pour ce qui doit être une belle journée ensoleillée et tout enthousiastes à l’idée de voir de visu ce monstre impressionnant. Après un arrêt "café" à Orotina, nous continuons notre chemin à bord de notre minibus Mercedes vers la Vallée Centrale bordée par plusieurs volcans dont notre Poás. Mais au fur et à mesure que nous nous approchons de celui-ci, nous constatons que la météo semble loin d’être favorable à son sommet. En fait, il est même complètement pris dans des nuages. Effectivement, lorsque nous aboutissons au bâtiment d’accueil situé à une dizaine de minutes de marche à pied du bord du cratère, il fait froid et humide. Une bruine désagréable portée par un fort vent nous oblige à enfiler nos imperméables. Heureusement que je traîne toujours avec moi un vieux K-Way pour ce genre de circonstance imprévue ! La visibilité est réduite et pour dire, quasi nulle, ce qui fait qu’une fois rendus au bord du cratère, nous ne voyons absolument rien. Nous sommes bien évidemment fort déçus et nous retournons trempés au pavillon d’accueil où nous passons le temps à nous sécher, notamment dans le petit musée du site. Inutile de dire que tout le groupe reste sur sa faim, mais ce sont les aléas de ce type de voyages. En redescendant dans la vallée en direction de notre prochaine étape, nous admirons au loin le volcan Barva qui s’élève à 2906 mètres et qui, lui, n’est pas caché par de vilains nuages …

Photos : Volcán Poás - Volcán Barva.


¡Costa Rica es Pura Vida!

17 janvier 2014

"Pura vida", en espagnol, signifie littéralement "vie pure". C’est aussi une expression typique et propre au Costa Rica. On répondra, par exemple, "pura vida" à la question "¿Cómo estás?", "comment vas-tu ?", pour dire que tout va bien. Ce pays d’Amérique centrale était sur notre liste "à voir" depuis bien longtemps; il restait juste à trouver l’opportunité d’y aller. Disposant d’assez bien de jours de récupération au travail, j’ai donc pris une semaine de congé pour nous évader quelque peu de l’hiver québécois. Fidèles à notre habitude de vacances d’hiver, nous avons opté pour une semaine en formule "tout compris" du 7 au 14 janvier 2014 à l’hôtel Punta Leona situé sur la côte Pacifique et nous avons été loin d’être déçus par cette magnifique région volcanique, comme je vous en parlerai dans ce blogue au cours des jours qui suivent.

"Au Costa Rica, nous n’avons pas de pétrole ni de mines. Par contre, nous avons de la biodiversité" nous déclare un de nos guides en préambule à une excursion au volcan Poás. En fait, le Costa Rica est réputé pour sa nature exceptionnelle qui est très certainement une richesse de loin plus bénéfique d’un point de vue écologique que celle des sous-sols exploités sans scrupule par les compagnies pétrolières et minières internationales. Si, au cours des années écoulées depuis l’arrivée des conquistadors espagnols au XVIe siècle, la forêt n’avait cessé de diminuer et de s’atrophier au rythme du développement des activités humaines, depuis quelques années, grâce à des interventions judicieuses de l’état, le mouvement s’est inversé. Aujourd’hui, au contraire d’une très large majorité de pays du monde, la forêt du Costa Rica est en expansion. La faune et la flore y sont particulièrement exceptionnelles et attirent tant les scientifiques que les amateurs de nature vierge du monde entier. Par contre, on constate que les Costaricains ont un certain engouement pour les véhicules 4x4 et autres SUV qui contrastent un peu avec les ambitions de visibilité écologique du pays.

Lorsque nous avons quitté Longueuil le mardi 7 janvier, au matin, il régnait une température de -25°C avec le facteur éolien. Lors de notre arrivée à l’aéroport de San José, capitale du Costa Rica, la température annoncée était de 26°C. Vous comptez donc bien, nous avons connu une différence de 51° dans la même journée ! En fait, si le Québec subissait les conséquences d’un "vortex polaire" qui a causé bien du souci en Amérique du Nord, le Costa Rica était pris, quant à lui, dans une vague de chaleur inusitée à cette époque de l’année. Durant toute la semaine, nous bénéficierons de températures dépassant souvent la trentaine de degrés et agrémentées d’un taux élevé d’humidité. Néanmoins, nous ne nous plaindrons pas, surtout à la pensée de nos familles et amis restés dans le froid et la grisaille du Québec.

Le Costa Rica a la particularité d’être un pays neutre ayant aboli l’armée depuis 1948. Ceci lui a valu une stabilité politique contrastant singulièrement avec les pays voisins régulièrement aux prises avec des coups d’état et subissant trop souvent le joug de dictateurs, soutenus ou non par les États-Unis selon les intérêts économiques et stratégiques de ces derniers. Depuis, cette formule de pays sans armée, qui a fait ses preuves, a été reprise par le Panama.

Une autre particularité du Costa Rica concerne sa population. On nous a, en effet, mentionné que celle-ci était constituée essentiellement d’une classe moyenne avec peu de pauvres et peu de riches. La scolarité est obligatoire jusqu’à la fin du secondaire et est gratuite tout comme le sont les soins de santé. Par contre, il n’y a pas vraiment de système de chômage ou d’assurance-emploi, nous a t-on dit.

L’économie du Costa Rica réside, bien entendu dans le tourisme et, de plus en plus, dans l’écotourisme, mais ce pays est très connu aussi pour ses exportations d’ananas, de bananes et de café. Regardez votre panier chez IGA ou Metro, et vous y découvrirez probablement l’un ou l’autre produit issu du Costa Rica !

Je vous avais parlé, il y a quelques semaines, d’un zoom Nikon 18-200 mm que j’avais acheté particulièrement pour le voyage. Je l’ai donc emporté avec moi au Costa Rica pour vérifier s’il comblerait mes attentes. De retour au Québec, je puis vous dire, qu’effectivement, j’ai apprécié prendre des photos avec cette lentille qui donne de très bons résultats dans la majorité des circonstances à l’exception des vues d’architecture, où c’est souvent un massacre à cause des déformations dues à la distorsion. J’ai aussi constaté qu’associé au boîtier D90, ce dernier avait tendance à s’emballer en surexposition, nécessitant souvent à panacher et à sous-exposer, parfois de plus d’une ouverture, pour obtenir une image correctement exposée. Il est vraiment impératif de surveiller l’histogramme à chaque image afin de ne pas avoir de surprises. Pour photographier les animaux, j’avais aussi emmené mon second boîtier D90 équipé de mon zoom Nikon 80-400 mm, comme ce fut le cas l’an dernier au Panama. Même constatation donc : cette lentille, surprenante à bien des égards, est peu lumineuse et nécessite souvent de pousser la sensibilité au maximum afin de prendre des vues en forêt, par exemple. Dans la majorité des cas, le flash intégré au boîtier peut aider, mais de temps à autre, la photo est simplement impossible à réaliser. Mais, tout compte fait, j’ai bien apprécié mon équipement photographique au cours de ce voyage. La suite en image durant les prochains jours !

Photos du Costa Rica.

Information précédente au sujet de matériel Nikon.


Des photos … glacées !

4 janvier 2014

 

2014 démarre dans le froid intense avec un "vrai hiver québécois" digne de ce nom. En effet, durant les premiers jours de janvier, nous avons enregistré à Montréal des températures de -25°C, allant même jusqu’à -35°C avec le facteur éolien. Un temps clair et sec, du soleil ainsi qu’une belle lumière, il n’en faut pas plus pour sortir le photographe que je suis, chaudement vêtu, bien entendu. Le jour de l’an, je passe donc une partie de l’après-midi au Parc régional Michel-Chartrand dont je vous parle souvent dans ce blogue et que je considère comme un coin de paradis, même au plus profond de l’hiver. Le vendredi 3 janvier, après avoir effectué une course au centre-ville, je termine l’après-midi au Vieux port de Montréal où je ne croise à peu près que des touristes français, pas toujours habillés adéquatement et le pied souvent incertain sur les trottoirs gelés. La lumière de fin de journée est exceptionnelle et j’en profite à fond. Voyez le résultat en cliquant sur les liens ci-dessous :

Photos du Parc régional.

Photos de Montréal.

Information précédente au sujet du Parc régional.

Information précédente au sujet de Montréal.


De belles découvertes en 2014 !

1er janvier 2014

 

Louise et moi tenons à souhaiter à tous les visiteurs de ce blogue une excellente année 2014 faite de pleine de belles découvertes. Notre carte de vœux, traditionnellement, représente nos itinérances de l’année écoulée. C’est ainsi qu’en 2013, nous avons eu l’occasion de visiter l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et le Panama, quatre belles destinations que nous recommandons sans réserve. Pour ma part, 2014 marquera mon cinquantième anniversaire et je compte m’offrir quelques "escapades" intéressantes pour l’occasion. Je vous en parlerai, bien évidemment, ici. Bonne année 2014 à toutes et tous !

Carte de voeux au format PDF (2,2 Mo).

Information au sujet de la carte de voeux de 2013.


Premier essai d’un nouveau zoom à Montréal

12 novembre 2013

 

Depuis longtemps, je cherchais une optique compacte, légère et permettant de réaliser des images de bonne qualité sur une large gamme de distances focales. Il y a quelques semaines, deux amis m’ont recommandé le 18-200 mm de Nikon. Suivant leur conseil, j’ai commandé un zoom de ce type et j’ai été en prendre livraison ce matin chez ma photographe favorite, Yasemin Kant. J’ai immédiatement monté l’optique sur un de mes deux boîtiers D90 et j’ai été prendre quelques photos dans le quartier avoisinant la rue Stanley ainsi que dans les centres commerciaux de la rue Sainte-Catherine. De retour à la maison, j’ai sélectionné quelques clichés et je dois dire que je suis agréablement surpris par la qualité générale de cette optique qui semble rencontrer toutes mes exigences en plus d’avoir un bon piqué sur toute l’étendue de la plage de distances focales. Qui plus est, j’ai été surpris par le silence de son dispositif de mise au point en comparaison avec les autres objectifs Nikkor que je possède. Par contre, là où ce zoom semble pêcher, c’est au niveau de la distorsion qui évolue de façon assez visible du coussinet en grand angle au baril en téléobjectif. La majorité de mes images ont dû être corrigées avec Photoshop afin que cette distorsion ne soit plus visible. Mais pour le reste, les autres défauts mentionnés lors d’évaluations disponibles sur Internet sont minimes et tout à fait acceptables pour une telle optique qui demeure un compromis que je destine essentiellement à mes voyages. Bien entendu, ceci est une première évaluation et on verra à l’usage si ce zoom me conviendra. En tout cas, les premières photos prises avec celui-ci semblent encourageantes.

Photos prises à Montréal.

Critique de l'optique sur Focus Numérique.

Critique de l'optique par Ken Rockwell.

Information précédente au sujet de Nikon.

Information précédente au sujet de Montréal.


Escapade dans les Cantons de l’Est

22 octobre 2013

 

Recevant actuellement au travail deux collègues de Bordeaux, je me suis proposé de leur faire découvrir les Cantons de l’Est dimanche dernier. Partis de Longueuil assez tôt, en compagnie de Louise, nous débutons notre périple à Magog. Le vent y est pugnace et donne une allure moutonnée au lac Memphrémagog. Nous nous arrêtons ensuite à l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac où nous constatons que l’eucharistie rencontre un franc succès. Une église pleine lors d’un service dominical est plutôt rarissime de nos jours. Par contre, le petit magasin vendant les produits préparés par les moines est fermé le dimanche; dommage pour nos amis français qui comptaient y trouver quelques curiosités du terroir. Nous reprenons la route en direction de Mansonville et nous effectuons un bref arrêt pour admirer le pont couvert de la Frontière datant de 1896 tout proche des États-Unis. Nous continuons notre circuit pour aller dîner à l’Auberge Knowlton dans le village du même nom. Après une promenade digestive nous permettant de montrer quelques magnifiques anciennes maisons victoriennes à nos amis, nous reprenons la route. Nous effectuons une escale à la boutique de l’élevage des canards du lac Brome et nous rejoignons ensuite Farnham en empruntant le chemin du Centre nous permettant d’admirer tout au long de ce rang rectiligne le caractère rural des Cantons de l’Est. Puis c’est le retour vers Montréal. À la suite de cette journée découverte, nos amis nous déclarent qu’ils reviendront un jour poursuivre la visite. Tant mieux, car Louise et moi avons beaucoup aimé leur servir de guides. C’est donc quand vous voulez, messieurs !

Photos : Magog - Saint-Benoît-du-Lac - Mansonville - Knowlton.


Chihuly etc.

20 septembre 2013

 

Mardi dernier, Louise et moi, nous nous sommes rendus au Musée des beaux-arts de Montréal afin de visiter l’exposition dédiée à l’artisan verrier Dale Chihuly. Inutile de spécifier que ce fut un festival délirant de couleurs qu’il est difficile à égaler. Pour le photographe, c’est également du pur bonheur de pouvoir immortaliser de si belles œuvres, mais que je préfère malgré tout voir dans un musée plutôt que dans mon salon. Compte tenu des conditions des prises de vues, des sensibilités supérieures à 1000 ASA, et souvent même à 2000 ASA, sont requises. Mais le résultat en vaut la peine. Le côté un peu décevant de l’exposition est qu’on en fait le tour en un quart d’heure, photos comprises. Par contre, il est possible de la voir "à volonté", chose dont nous nous sommes pas privés avant d’aller visiter d’autres expositions tant permanentes que temporaires. Parmi ces dernières, nous avons beaucoup aimé celle consacrée à des œuvres de photographes québécois présentant la Belle province d’antan. Certaines d’entre elles sont vraiment touchantes et présentent des tranches de vies qui nous rappellent que le passé n’était pas nécessairement évident pour tout le monde. Par contre, le gros problème est que les vitres protégeant les photographies présentent des reflets désagréables dus à l’éclairage de la pièce où se tient l’exposition, ce qui fait qu’il faut continuellement ajuster son regard pour éviter d’être ébloui. Serait-il possible de monter les photos dans des cadres anti-reflets ? Question à soumettre aux responsables du musée … Ce dernier fermant ses portes à 17h00, nous avons terminé la fin d’après-midi sur la rue Saint-Denis où nous avons vainement cherché un restaurant marocain pour finalement déguster d’excellents plats tibétains !

Photos : Chihuly - Musée des beaux-arts - Montréal.

Photos de mon ami Daniel Brassard.

Information précédente au sujet du Musée des beaux-arts.


Photos de trains et de tramways en Europe

7 septembre 2013

 

Bien que, mis à part en Belgique, nous n’ayons pas voyagé par train cet été en Europe, nous n’en avons pas moins visité toutes les gares qui se trouvaient sur notre chemin dans les pays baltes : Klaipéda, Riga, Tallinn et Vilnius. Fait intéressant, on peut y voir une locomotive à vapeur préservée à chacune d’entre elles sauf à Riga, mais deux à Vilnius ! Riga et Tallinn disposant aussi d’un réseau de tramways, j’ai donc photographié quelques-uns de ces véhicules au gré de nos balades. En Belgique, la belle découverte a été la gare d’Anvers-Central entièrement rénovée, mais tout en préservant son magnifique cachet d’antan. Définitivement rien à voir avec l’inconfort de la gare de Liège-Guillemins dont je vous avais parlé lors d’un précédent voyage.

Photos prises en Belgique : Gare d'Anvers - S.N.C.B. - Tramways de Gand.

Photos prises dans les pays baltes : Belaruskaya chyhunka - divers - Edelaraudtee - Eesti Raudtee - Elektriraudtee - Go Rail - Latvijas dzelzceļš - Lietuvos Geležinkeliai - Pasažieru Vilciens - patrimoine estonien - Rīgas Satiksme - Rossiyskie zheleznye dorogi - Tallinn Balti jaam - trains de chantier - TTTK.


Gand

27 août 2013

 

13 juillet 2013. Après Tournai l’an dernier, je propose à Louise de visiter Gand, une très belle ville flamande aux nombreux canaux où elle n’est jamais allée. Nous nous y rendons en train et arpentons les rues pavées où très souvent seuls les piétons, les tramways et les bus sont admis. Gand, son beffroi, son château des Comtes, sa cathédrale Saint-Bavon et les très nombreux édifices de style sont resplendissants sous le magnifique ciel bleu immaculé régnant ce samedi en Belgique. Moins fréquentée par les touristes que Bruges, Gand n’en est pas moins attrayante et est tout à fait représentative de l’architecture des grandes villes flamandes.

Photos de Gand.

Photos des tramways de Gand.

Information précédente au sujet de Tournai.


Le zoo d'Anvers

24 août 2013

 

12 juillet 2013. Depuis plusieurs années, Louise souhaitait visiter le zoo d’Anvers. Cette année, enfin, l’opportunité s’est présentée et nous avons opté pour la formule "B-Excursions" de la S.N.C.B. pour 27,5 € par personne tout compris. Nous avons donc pris le train depuis Bruxelles pour arriver à la gare centrale d’Anvers, une impressionnante réalisation du génie civil belge où des voies aboutissent sur trois niveaux différents sous la magnifique verrière art-déco originale. Dès l’entrée du zoo, Louise apprécie l’aménagement du site. Tout au long de la visite, elle constate aussi que les cages et les emplacements réservés aux animaux sont en général suffisamment vastes et bien aménagés. Pour ma part, je redécouvre ce zoo établi en plein cœur de la ville et je revois avec plaisir des animaux assez rares comme les okapis, les hippopotames, les surikates ou les lémurs de Madagascar. La collection de reptiles et d’amphibiens est également fort intéressante de même que les nombreuses volières. Louise, ne manque pas de s’arrêter plus longuement devant la panthère de l’Amur et les deux sœurs jaguars dont l’une, noire, effectue sa toilette exactement de la même manière que notre chatte Bagheera ! C’est finalement l’heure avançant rapidement qui nous poussera à quitter le zoo pour rejoindre Bruxelles, non sans avoir été vite revoir les cinq girafes au passage et admirer les vitrines des diamantaires de la Pelikaanstraat longeant la gare.

Photos d'Anvers : Zoo - Gare - Pelikaanstraat - Port.


Klaipéda et l’isthme de Courlande

17 août 2013

 

Du 8 au 10 juillet 2013. Pour nous changer des grosses villes, nous avons décidé de terminer notre parcours par une destination située sur les bords de la mer Baltique. C’est à Klaipéda que se situe le principal port lituanien qui est actuellement en pleine croissance. D’un point de vue touristique, l’intérêt de Klaipéda réside dans le parc national de l’isthme de Courlande auquel on accède par un traversier. Ce parc est situé sur une presqu’île d’environ 90 Km de long dont un petit bout de territoire est rattaché à l’enclave russe de Kaliningrad. Il est constitué de belles plages de sable blanc du côté donnant sur la mer Baltique et d’une forêt protégée sur le reste de sa superficie. Certaines plages sont réservées aux naturistes : les petits messieurs vont d’un bord et les petites madames vont de l’autre ! Depuis Nida, on peut aussi voir les belles et grandes dunes de sable de l’enclave russe. C’est d’ailleurs là que se situent les plus hautes dunes d’Europe dont certaines culminent à plus de 60 mètres, donc un peu plus hautes que les 33 mètres du Hoge Blekker, si chère aux Flamands de l’ouest de la Belgique ! Un autre attrait du parc est une concentration de milliers de cormorans et de hérons nichés bien haut dans les arbres. Toute la végétation à cet endroit est gris-blanc et semble littéralement morte. Vous en aurez très certainement deviné la raison ! D’ailleurs, se promener en dessous de ces arbres n’est pas sans risque … Louise en fera l’expérience en subissant un "bombardement", heureusement, sur son chapeau ! C’est par cette belle journée passée sur l’isthme de Courlande et par une promenade matinale dans la ville de Klaipéda que se termine notre découverte des pays baltes, une destination à retenir par quiconque souhaitant visiter l’Europe.

Photos : Klaipéda - Isthme de Courlande - Sur la route.


Riga

4 août 2013

 

Du 6 au 8 juillet 2013. Arrivés à la troisième et dernière capitale des pays baltes prévue à notre itinéraire, nous aurions pu croire à une certaine répétition et peut-être même à une forme de lassitude en rejoignant Riga. Et bien, c’est tout le contraire auquel nous avons droit. Plusieurs styles architecturaux coexistent harmonieusement dans la capitale lettone. Il existe, notamment, un très beau quartier style art nouveau où se situe, d’ailleurs, l’ambassade de Belgique. Pour la petite histoire, l’ambassadeur belge réside non loin de là, dans un tout aussi bel immeuble, à la même adresse que son collègue chinois. Lorsque l’on arrive à Riga par autobus, on débarque face au marché central qui est établi dans cinq vastes halles au style néoclassique et art déco. Classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, il s’agit d’un autre attrait de cette belle ville dont je vous parle plus longuement sur mon blogue aéronautique, car il y a un lien avec l’aviation que je vous laisse découvrir. Notre journée passée à Riga coïncide avec une parade absolument phénoménale. Imaginez, pas moins de 30 000 participants de tous âges venant non seulement de Lettonie, mais aussi de toute l’Europe, de l’Australie, du Canada et même du Japon, défilant en costume traditionnel dans un cortège ininterrompu serpentant par les principales artères de la ville. Impossible d’y échapper et c’est tant mieux, car l’ambiance est absolument extraordinaire. Cette parade clôture, en fait, le 15ème Festival de chant et de danse de Lettonie qui s’est tenu durant la semaine écoulée. Personnellement, c’est le défilé à caractère folklorique le plus impressionnant qu’il m’ait été donné d’assister à ce jour. Le centre-ville est établi de part et d’autre d’un canal où il est possible d’effectuer une balade en canot ou en petit bateau touristique. Par ailleurs, les vastes berges de ce canal sont boisées et on peut y flâner à l’écart de l’effervescence de la ville. Définitivement, Riga sera mon coup de cœur de ce voyage.

Photos : Riga - Festival de chant et de danse - Marché central - Culture et traditions.

Commentaires au sujet du marché central sur le blogue aéronautique.


Tallinn

29 juillet 2013

 

Du 4 au 6 juillet 2013. Lorsque l’on arrive dans le centre historique de Tallinn, on pourrait être tenté d’imaginer des comparaisons avec la Finlande ou d’autres pays de l’est de l’Europe, mais tout compte fait, cette ville a son propre style. Qui plus est, lors de notre séjour dans la capitale estonienne, nous avons pu profiter du festival médiéval et de son marché se déroulant au début du mois de juillet, un événement qui cadre parfaitement avec la vieille cité entourée de murailles datant pour certaines du XIIIe Siècle. C’est ainsi que vous croisez dans la rue des gentes dames vêtues à la façon médiévale et parlant au téléphone cellulaire ou portant de belles lunettes à la mode de 2013 ! Au cours d’une de nos promenades, nous sommes partis dans la direction du port afin de visiter le Seaplane Harbour Museum installé sur le site d’une ancienne base d’hydravions. Toutefois, le tarif pour la visite des expositions à l’intérieur des anciens hangars réaménagés, dont celle d’un sous-marin, nous semblant exagéré, nous nous sommes contentés de voir la collection de navires et d’anciens véhicules militaires de toutes origines, souvent délabrés, et exposés à l’extérieur. Nous avons ensuite rejoint la forteresse Patarei située tout juste à côté et dont le droit d’entrée de 2 € est plus que démocratique. Ce site est, en réalité, celui d’une prison soviétique ayant servi jusqu’en 2004 et que l’on visite dans l’état où elle a été abandonnée sans que rien n’ait été changé, modifié ou déplacé. Pour visiter certaines parties plus sombres des édifices lugubres où l’humidité suinte des murs, la préposée à l’entrée nous prête même une lampe frontale ! La chaleur moite du moment ne vous empêche pas d’avoir des frissons à l’idée de penser aux nombreux sévices qui ont été infligés à des personnes qui n’avaient pas toujours pensé selon les doctrines imposées par le Parti. Bref, ce serait une visite à conseiller à nos jeunes qui ont toujours eu droit à la liberté d’expression et qui, dans l’insouciance de leurs échanges sur Facebook, ont probablement beaucoup de mal à imaginer que dans d’autres pays, à d’autres époques, ou encore actuellement, on ne peut pas exprimer ouvertement ses opinions. Pour ma part, même si ces lieux sont plus que sinistres, ils n’en demeurent pas moins une source d’inspiration pour mes prises de vues.

Photos : Tallinn - Festival médiéval - Prison de Patarei - Seaplane Harbour Museum - Culture et traditions.


Vilnius

26 juillet 2013

 

2, 3, 4, 10 et 11 juillet 2013. Dès l’arrivée à l'aéroport de Vilnius, on se trouve plongé dans l’atmosphère de n’importe quel autre pays de l’ouest de l’Europe. Le seul élément important permettant de rappeler le joug subit par les Lituaniens durant la Seconde Guerre Mondiale et durant la période soviétique est un gros bâtiment ayant abrité successivement la Gestapo et le KGB et qui a, depuis, été reconverti en "Musée des victimes du génocide". Il ne faut pas oublier, en effet, que 200 000 Juifs lituaniens ont été exterminés par les Nazis (ce qui représentait 90% de la population juive de Lituanie), que 80 000 Lituaniens ont fuit vers l’Ouest avant la reprise du pays par l’Armée Rouge et, qu’entre 1944 et 1952, 250 000 Lituaniens ont été arrêtés, déportés ou tués par les Soviétiques. Le centre historique de Vilnius est magnifique et est à l’image d’autres villes de l’est de l’Europe que nous avons visitées. Tout est restauré ou en voie de l’être. Les églises et lieux de cultes de diverses confessions y sont légions; il y a un bon dieu littéralement à chaque coin de rue ! Qui plus est, ils sont fréquentés par des fidèles qui n’ont pas nécessairement atteint l’âge d’or. J’ai ainsi pu voir une jeune fille dans la vingtaine embrasser une icône religieuse dans une église et un cycliste dans la trentaine s’arrêter pour effectuer une prière en pleine rue face à la Porte de l’Aurore. Ceci sans compter une délégation de Krishnas déambulant dans les artères de la ville au rythme de leur chant et de leur tambour. Finalement, nous avons beaucoup apprécié notre bref séjour à Vilnius, une destination que nous recommanderions sans hésitation.

Photos : Vilnius - Culture et traditions.


Début - Page précédente - Page suivante - Fin


© Pierre GILLARD 2005-2015