Ces deux journées de grisaille et de pluie me permettent de mettre à jour mon site au sujet des Alouette et des Lama, mais aussi de ressortir quelques photos plus anciennes que j’avais prises en août 2005 lors d’un voyage effectué avec Louise dans la magnifique Colombie-Britannique et dans l’ouest de l’Alberta. Je vous avais présenté, il y a quelque temps, des vues des appareils d’Alpine Helicopters. Aujourd’hui, c’est à Vancouver que je vous transporte, et plus particulièrement dans le port de cette ville où se situent un héliport ainsi qu’une base d’hydravions à partir desquels des liaisons régulières vers les villes voisines, Victoria, notamment, sont opérées par plusieurs compagnies. Alors, voici une sélection de photos prises à cette occasion et jamais diffusées jusqu’à présent pour la majorité d’entre elles :

Photos : Baxter Aviation - Harbour Air - Helijet - Omega Air - West Coast Air.

Information précédente à ce sujet.

Cela faisait deux semaines que j’observais régulièrement le nouvel Agusta Westland AW109SP d’Airmedic décoller et atterrir à l’aéroport de Saint-Hubert sans avoir la possibilité de l’approcher. Hier, j’ai donc été bien heureux d’être invité par la compagnie d’ambulances aériennes à venir admirer ce magnifique hélicoptère de dernière génération à sa base située sur l’aérodrome de Saint-Mathieu-de-Beloeil et, même, à monter à son bord pour un petit tour lors d’un tournage d’une séquence pour un reportage télévisé. J’ai ainsi pu constater que l’espace et le confort de cette ultime version de l’Agusta A109 n’a plus rien à voir avec les appareils de la première série à bord desquels j’ai déjà eu l’occasion de voler. L’hélicoptère utilisé par Airmedic, qui est immatriculé C-GVAM, est également une petite merveille technologique avec, notamment, un Glass Cockpit incluant des PFD à vision synthétique et un pilote automatique à quatre axes permettant de maintenir le vol stationnaire sans toucher aux commandes. L’intérieur est médicalisé et est configuré pour le transport d’un patient confortablement installé sur une civière. Il est, en outre, équipé d’un treuil pour les opérations de sauvetage. Avec un second AW109SP, dont la livraison est prévue d’ici environ deux semaines, ainsi que des avions de type Pilatus PC-12, Aimedic disposera dès lors d’une flotte parfaitement adaptée pour effectuer un vaste éventail de missions de secours au Québec.

Photos des hélicoptères d'Airmedic.

Adhérer à Airmedic.

L’auteur tient à remercier Madame Sylvie Losier ainsi que messieurs Christian Trudeau et Jean Handfield, de même que le personnel d’Airmedic à Saint-Mathieu-de-Beloeil, pour l’accueil reçu et les explications fort intéressantes au sujet de l’AW109SP.

Petit retour en arrière …

Voici quelques photos d’hélicoptères qui ont été utilisés dans le passé par Airmedic :

Alors que les avions d’affaires se comptent par dizaines à l’aéroport de Montréal-Pierre-Elliott-Trudeau (Dorval) à l’occasion du Grand Prix de Formule 1, à Saint-Hubert, seule une poignée de jets ainsi que quelques autres avions privés étaient présents durant le week-end. Par ailleurs, ils étaient souvent difficilement photographiables sur les tabliers des différents FBO. Il fallait donc essayer de les prendre en approche ou au décollage. Question hélicoptères, lors de mes deux passages devant les installations d’Helicraft/Héli-Inter, les pads étaient vides. Un contrat de dix ans venant d’être signé pour la tenue du Grand Prix de Montréal pourrait à l’avenir, peut-être, signifier un accroissement de l’achalandage d’avions d’affaires à l’occasion de cet événement pour l’aéroport de Saint-Hubert qui est plus proche du circuit Gilles-Villeneuve que Dorval. Espérons-le. En attendant, voici quelques photos prises samedi et dimanche :

Photos : Avions d'affaires canadiens - Avions d'affaires US - Avions privés canadiens - Avions privés US - Air Gaspésie - Air Richelieu - Pilatus Centre Canada - Falcon 20 N333AV.

Information précédente à ce sujet.

Tout le monde se souvient du premier Cessna 500 Citation I qui était perçu comme étant le "jet du pauvre". Depuis la gamme a évolué et le manufacturier de Wichita, membre du groupe Textron avec, maintenant, Beechcraft et Hawker, s’est taillé une place enviable dans le marché du jet d’affaires. Lorsque l’on regarde le Citation Sovereign +, un appareil luxueux pouvant accueillir entre 8 et 12 personnes, on est bien loin du modèle 500 original. Outre des performances et un intérieur améliorés par rapport à la version précédente du Sovereign, ce dernier-né est équipé d’une avionique Garmin G5000 intégrant un nouveau concept de tableaux de bord. Fini les Control & Display Units, les contrôleurs audio, les Display Control Panels et les Radio Tuning Units; tout ceci est maintenant remplacé par quatre écrans tactiles permettant un gain de place ainsi qu’une diminution de la charge de travail pour l’équipage. C’est cette merveille de technologie qui était présentée ce mercredi 4 juin 2014 chez Execaire à Dorval dans le cadre de la rencontre trimestrielle de la branche québécoise de l’Association canadienne de l’aviation d’affaires (CBAA). L’exposé présenté à cette occasion par Mike Pierce, directeur des ventes chez Textron Aviation, reflétait, d’ailleurs, l’évolution de la technologie, des performances et du confort sur les jets de la famille Citation. Difficile de croire qu’il s’agit du même manufacturier qui produit le modèle 172 ! Au cours de la soirée, nous avons également pu faire connaissance avec Rudy Toering, le nouveau président-directeur général de l’ACAA qui nous a surtout parlé de l’évolution du dossier relatif à l’exploitation d’avions dans le cadre du RAC 604. En effet, il semblerait que l’Association et Transports Canada aient trouvé un terrain d’entente et que la nouvelle réglementation, satisfaisant les deux parties, entre en vigueur ces jours-ci avec une période de transition de deux ans. Après la présentation du Gulfstream G450 il y a trois mois, ce fut donc une autre soirée fort intéressante à laquelle l’ACAA nous a convié.

Photos du Citation Sovereign + et de la rencontre de l'ACAA.

Information précédente au sujet de l'ACAA.

L’auteur tient à remercier messieurs Leo Knaapen, David McLean et Giovanni Pipino pour l’accueil chez Execaire et l’organisation de ce reportage.

Hier, avant de me rendre à la réunion de la CBAA chez Execaire, j’ai été me poster durant une bonne heure et demie en approche finale de la piste 24R de l’aéroport de Dorval. Des travaux étant en cours sur certaines bretelles et voies de circulation, une grosse partie du trafic atterrissait sur la 24L, mais, par contre, il y avait aussi des décollages sur la 24R. Malgré tout, j’ai eu droit aux "lourds" dont mon premier avion d’Air Canada Rouge photographié décemment (il était temps !), un Boeing 767-33A (C-GHPE). J’ai aussi photographié en approche un MD11 de la KLM (PH-KCB) ainsi qu’un Airbus A330-202 d’Air Algérie (7T-VJX). Au décollage, j’ai immortalisé l’Airbus A320-211 C-FDRK d’Air Canada portant désormais la livrée Star Alliance ainsi que l’Airbus A330-343X C-GHKX de la même compagnie. Quant au ciel, il était pour le moins nuageux, mais sans pluie. Néanmoins, avantage du numérique sur l’argentique, il est possible de tirer avantage d’un arrière-plan constitué de nuages gris. Pour voir toutes les photos prises hier à Dorval, cliquez sur les liens ci-après :

Photos : Air Canada - Air Canada Rouge - Air Algérie - KLM.

Information précédente au sujet de Dorval.

NSE est un groupe industriel français employant environ 800 personnes dans plusieurs secteurs, dont celui de l’aéronautique. En dehors de la France, il est aussi implanté dans d’autres pays dont le Canada, le Brésil, la Hongrie, l’Inde et le Maroc. Depuis 2004, NSE a une filiale établie dans la région de Montréal qui est spécialisée dans le câblage essentiellement aéronautique. Mais, obéissant à une stratégie d’expansion, une participation au capital de la société québécoise Automatech Industriel Inc. de Granby a été prise en 2010. Tout récemment, NSE a acquis la totalité du capital de cette compagnie spécialisée dans l’usinage de précision, l’assemblage ainsi que les traitements chimiques et a fusionné l’ensemble de ses activités canadiennes sous la bannière de NSE-Automatech. Le 20 mars dernier, de nouveaux bâtiments modernes établis au 520 de la rue Rutherford à Granby sont entrés en fonction. Ils ont été inaugurés ce lundi 2 juin 2014 en présence du président du groupe NSE, Monsieur François Lacoste, ainsi que de représentants de la ville et du monde politique, de clients ainsi que de partenaires financiers. Pour la petite histoire, en 2006, j’avais occupé la fonction de directeur technique chez NSE-North America et j’ai été très heureux de revoir trois anciens collègues de travail de même que Monsieur Lacoste lors de cet événement fort intéressant. Nul doute que je devrais vous reparler de NSE-Automatech dans un prochain article.

Photos de l'inauguration.

L’auteur tient à remercier messieurs Calamote et Ouellet pour l’organisation de ce reportage. Merci aussi à Monsieur Lacoste ainsi qu’à tout le personnel de NSE-Automatech pour l’excellent accueil reçu à Granby.

"Donner des ailes à la relève" est le thème traditionnel de cette journée dédiée aux cadets de l’Air du Québec et de la vallée de l’Outaouais qui se déroule cette année ce samedi 31 mai 2014 à l’aéroport de Saint-Hubert. Comme le spécifie le lieutenant-général Yvan Blondin lors de la parade clôturant cet événement, la Ligue de cadets de l’air représente souvent le départ d’une carrière dans l’aéronautique telle, par exemple, celle de l’astronaute Chris Hadfield ou celle de l’ancienne commandante de la patrouille des Snowbirds, Maryse Carmichael. Pour l’adjudant de 2ème classe Samuel Allard, un cadet ayant déjà dans sa poche une licence de pilote, mais pas encore de permis de conduire, c’est plutôt une carrière dans le civil qu’il vise. Air Inuit serait une compagnie où il aimerait se faire embaucher une fois qu’il aura obtenu toutes les qualifications requises. En conférence de presse, il décline sa passion pour le monde de l’aviation devant personnalités et médias. La passion de l’aviation, voilà le véritable but de cette journée. Les cadets ont un accès privilégié au monde fascinant de l’aéronautique qui représente, par le fait même, une opportunité à s’y intéresser.

Des kiosques représentant des aspects variés de l’aéronautique sont présentés dans les hangars de l’École nationale d’aérotechnique aux nombreux escadrons qui sont venus, parfois de très loin, assister à cette journée particulière dont c’est le retour après une année d’absence. Pour cette édition, et contrairement aux précédentes où nous avions vu des CF-18 Hornet, C-130 Hercules ou CP-140 Aurora, il n’y a pas d’aéronef militaire exposé. Par contre, l’Escadron 438 "Wildcat" met en œuvre, malgré tout, deux Bell CH-146 Griffon pour les baptêmes de l’air. En effet, au cours de cette journée, ce ne sont pas moins de 1200 cadets qui se voient offrir un tour d’avion ou d’hélicoptère. Pour l’occasion, en plus des deux hélicoptères militaires, deux Cessna 172 d’Air Richelieu, un Convair CV-580 de Nolinor ainsi que plusieurs Jetstream de Pascan sont appelés en renfort et effectuent un ballet incessant autour de Saint-Hubert. Pour ma part, je suis convié à accompagner des VIP et des journalistes à bord du Jetstream C-FIBA et, cerise sur le gâteau, suite à un désistement, je peux également effectuer un vol à bord du Convair (C-GQHB). J’explique aux cadets qui m’entourent la chance qu’ils ont de voler à bord de cet avion qui est sorti des chaînes de montage en 1956. À l’époque, c’était un CV-440, mais qui a été converti en modèle 580 avec des turbopropulseurs Allison 501-D13 en 1967. Je leur mentionne également que des Européens étaient venus tout spécialement durant un week-end d’octobre dernier à Montréal pour s’offrir un vol avec un autre Convair de Nolinor (C-FTAP), car il s’agit de rares exemplaires d’appareils de ce type au monde à encore voler en configuration "passagers".

En l’absence d’avions militaires, les Vintage Wings of Canada ont effectué le déplacement depuis Gatineau avec le Curtiss P-40 (C-FVWC) ainsi que le Fleet F16B Finch II (C-FPFF) que je n’avais jamais vus. Au bout du compte, la Journée de l’aviation 2014 est une réussite totale. Je ne peux que féliciter les responsables et les bénévoles de la Ligue de cadets de l’air pour l’organisation et la réalisation de cette très belle initiative. De mon côté, celle-ci est, d’ailleurs, une source d’inspiration afin de continuer à intéresser à l’aviation les étudiants à qui j’enseigne et, ce, malgré le fait que je dois régulièrement faire face à une hiérarchie pas très air minded. Mais, au bout du compte, c’est la transmission de la passion de l’aviation aux jeunes qui importe, même s’il existe des embûches en chemin.

Photos de la Journée de l'aviation 2014.

Photos des éditions précédentes : 2012 - 2011 - 2010 - 2009.

Autres photos : Cadets de l'air - Avions de l'ÉNA - Hélicoptères de l'ÉNA - Nolinor - Pratt & Whitney Canada - Vintage Wings of Canada.

Information précédente à ce sujet.

L’auteur tient à remercier Madame Stéphany Duval ainsi que Monsieur Pierre Barabey pour leur excellente collaboration à la réalisation de ce reportage lors de la Journée de l’aviation 2014.

Venant de rajouter sur mon site Alouette & Lama quelques captures d’écran extraites du film "Breakout" (1975), je voudrais vous parler quelque peu de ce Lama bleu qui sert à réaliser l’évasion d’un prisonnier (Robert Duvall) au Mexique avec Charles Bronson aux commandes. On pourrait, en quelque sorte, caractériser cet appareil de "star" du cinéma, car il a également "joué" dans le film "The Deadly Encounter (La belle et l’hélico)" où il était un des deux "méchants" hélicoptères à la poursuite du Hughes 500 du "bon" Larry Hagman (le JR de Dallas). Ce Lama (No. 2334) a, par la suite, volé en Suisse pour la compagnie Air Glaciers avec l’immatriculation HB-XVL jusqu’à l’an dernier. Et pour couronner le tout, il s’agit du premier Lama dont j’ai eu l’occasion de tenir les commandes en 1996 ! Toute une histoire, donc !

Page spéciale avec les captures d'écrans au sujet du film "Breakout".

Photos du SA315B Lama No. 2334.

Information précédente au sujet des Alouette et Lama.

Depuis 1961, Cargair s’est taillée une réputation des plus enviables principalement dans la formation de pilotes privés, professionnels et de ligne au Québec à partir de ses bases de Saint-Hubert, de Mascouche et, depuis peu, de Trois-Rivières. Pour l’écolage, elle dispose d’une importante flotte d’une bonne quarantaine de Cessna 150, 152 et 172 ainsi que de Piper PA23 Aztec à laquelle il convient d’ajouter neuf Beechcraft King Air B100 et 200C opérés par la compagnie sœur Max Aviation. Aujourd’hui, une journée portes ouvertes était organisée dans les installations principales de la compagnie établies à l’aéroport de Saint-Hubert. Je suis arrivé juste après 10h00, et déjà des visiteurs étaient présents. Pour ma part, j’ai suivi un jeune couple dont le mari pensait éventuellement à se lancer dans une nouvelle carrière de pilote. Pierre, notre guide, a commencé par nous montrer et décrire tous les types d’avions du Cessna 150 au King Air et, pour chacun d’entre eux, les deux visiteurs ont pu prendre place à bord et se faire expliquer leurs similitudes ainsi que leurs différences. Par la suite, le couple s’est offert un tour en Cessna 172 alors que, moi, j’ai poursuivi ma visite par le simulateur de vol Mechtronix que j’ai eu l’occasion d’essayer. Mais alors que le décollage et le vol se sont bien déroulés, je me suis lamentablement crashé quelques instants avant le toucher des roues après avoir effectué un arrondi bien trop prononcé à trop basse vitesse … Ça ne pardonne pas, mais à ma décharge, le simulateur étant statique, il n’y a aucune sensation provenant de l’avion, seulement des informations et des perceptions visuelles. J’ai aussi passé un peu de temps avec Monsieur Pascal Marcilly, Directeur du Service à la clientèle et du Suivi pédagogique, qui m’a expliqué les différentes filières pour obtenir une licence de pilote chez Cargair. Il m’a aussi parlé de la possibilité, fort intéressante, de devenir pilote de ligne (ATP(A)) dans le cadre d’une Attestation d’études collégiales (AEC) réalisée conjointement avec le collège Laflèche de Trois-Rivières. Il s’agit d’une nouveauté chez Cargair et la première cohorte d’étudiants devrait débuter sa formation en septembre prochain. Voici donc une alternative attrayante, menant à un diplôme reconnu par le Ministère de l’éducation, au Centre québécois de formation aéronautique (CQFA) dont l’accès est très contingenté. Avis aux candidats pilotes !

Photos : Journée portes-ouvertes - Cargair - Max Aviation.

Autres photos prises aujourd'hui : Cessna 172 C-GNLR - EC120 C-FFAB - PA42 C-GBOV.

Information précédente au sujet de Cargair.

L’auteur tient à remercier messieurs Pascal Marcilly et Pierre Spénard ainsi que le personnel de Cargair pour l’accueil reçu lors de sa visite.

Du 20 au 22 mai 2014, l’American Helicopter Society a tenu son 70ème Forum ainsi qu’une exposition de technologies au Palais des congrès de Montréal. Dans le billet précédent, je vous avais, d’ailleurs, parlé de l’arrivée d’un Bell 429 en vue de cet événement. Le programme proposé était fort intéressant avec de nombreux orateurs parlant tant de technologie que d’histoire des voilures tournantes. Une compétition d’engins VTOL miniatures télécommandés était également organisée et plusieurs universités nord-américaines renommées y ont pris part. Étant dans des rénovations à mon domicile, je n’ai malheureusement pas eu l’occasion d’assister ni à cette compétition, ni aux présentations. Toutefois, hier, j’ai malgré tout pu visiter l’exposition de technologies de l’hélicoptère durant une bonne heure lors d’un déplacement effectué au centre-ville pour des formalités et des achats. Vous trouverez, dès lors, en lien ci-dessous, quelques photos prises essentiellement au gré de mes intérêts. Le kiosque ayant probablement suscité le plus de curiosité de ma part était celui de Karem Aircraft développant des concepts d’aéronefs à rotors basculants tant pour des applications militaires que civiles. Deux maquettes étaient d’ailleurs présentées; qui sait, peut-être que ces projets verront le jour et que, dans un futur rapproché, nous pourrons emprunter ce moyen de transport, alliant des avantages de l’avion à ceux de l’hélicoptère, de façon régulière. Pour le reste, il faut mentionner la participation de Bell Helicopter Textron, le seul manufacturier à présenter un hélicoptère sur son stand. Mais ne disposant que de peu de temps, j’ai principalement flâné autour des kiosques présentant du matériel avionique à glaner informations et brochures en vue de mises à jour de mes cours.

Photos de l'exposition.

Merci à mon ami Kenneth Swartz pour sa collaboration.

En ce lundi matin 19 mai 2014, je me lève de bonne heure pour être à 5h00 sur la rue Saint-Urbain face au Palais des congrès de Montréal. L’objectif de cette sortie matinale au centre-ville est d’assister à l’arrivée d’un Bell 429 destiné à être exposé à la 70ème convention de l’American Helicopter Society (AHS) se déroulant durant la semaine dans la métropole. Pour la circonstance, la portion de la rue Saint-Urbain située entre les rues Viger et Saint-Antoine est interdite au trafic routier et piétonnier. Du personnel ainsi que plusieurs véhicules de Bell Helicopter Textron, incluant un 4x4 d’urgence ainsi qu’une mule, sont sur place pour accueillir l’appareil. Celui-ci arrive vers 5h40 tel que prévu et se pose magistralement entre les imposants lampadaires bordant la rue. Il s’agit du Bell 429 temporairement immatriculé C-GXPE qui est aussi, probablement, un des premiers exemplaires équipés du nouveau train d’atterrissage rétractable destiné à un client. À peine les moteurs arrêtés, deux pales sont démontées et le carburant drainé par les techniciens du manufacturier. L’hélicoptère est ensuite tracté à l’intérieur du Palais des congrès à l’aide de la mule. Ainsi se conclut cette opération qui n’est pas la première du genre à se dérouler à cet endroit. Pour ma part, le 28 mai 1999, j’avais déjà eu l’occasion d’assister au décollage de trois hélicoptères qui avaient été exposés à l’occasion d’une autre convention de l’AHS qui s’était tenue à Montréal. J’ai retrouvé une série de négatifs pris à cette époque et je les ai numérisés pour l’occasion. Vous les retrouverez en lien ci-dessous.

Photos de l'atterrissage du Bell 429 C-GXPE le 19 mai 2014.

Photos du décollage des Bell 412 C-FPGV et 427 C-GDSJ ainsi que de l'EC120 C-FJDZ le 28 mai 1999.

Le mois dernier, je vous avais parlé du DVD "Trans-Canada Air Lines In the 1950s" qui présentait la compagnie aérienne canadienne durant les années 1950. Je vous propose aujourd’hui, à la rubrique "DVD", ma critique de son "prédécesseur" portant sur les années 1940 (Trans-Canada Air Lines In the 1940s) également réalisé par Henry Tenby.

Critique du DVD.

Information précédente au sujet d'un DVD.

Budapest est une très belle ville située de part et d’autre du Danube. Dans le cadre d’un spectacle aérien organisé au centre-ville et au-dessus du célèbre fleuve le 1er mai dernier, un Airbus A320 de la compagnie Wizz Air a effectué un passage à basse altitude. La séquence vidéo suivante a été réalisée en grosse partie à partir du poste de pilotage de l’avion. Impressionnant à tout point de vue et, pourquoi pas, une source d’inspiration pour le spectacle aérien des 2 Rives se déroulant le 6 septembre prochain au-dessus du fleuve Saint-Laurent face à la Terrasse Dufferin à Québec !

Mercredi dernier, comme j’avais emmené mon appareil photo avec moi pour la conférence au sujet du CSeries, j’ai pris quelques images des avions, des hélicoptères ainsi que de choses diverses à l’École nationale d’aérotechnique. Les voici donc :

Toutes les photos prises mercredi : ÉNA - ÉNA (hélicoptères) - AeroCommander C-FPED - Beech 18 CF-ZWY-X - Beech 90 C-FUFW - Cessna 170 C-FNNY - LearJet 36 C-XPWC.

Information précédente au sujet de l'ÉNA.

Ce n’est rien de moins que le Vice-président fabrication du CSeries qui s’est déplacé à l’École nationale d’aérotechnique en ce mercredi 7 mai 2014 pour effectuer une présentation au sujet du nouvel avion de Bombardier devant une assemblée constituée essentiellement d’étudiants et de professeurs. L’exposé, d’une durée de deux heures, fut fort intéressant car couvrant tous les aspects, tant techniques que commerciaux, liés au développement d’un nouvel avion de ligne à la fine pointe de la technologie. François Minville a également répondu aux nombreuses questions qui lui ont été posées et qui allaient de l’évolution de la tâche du technicien en production aux partenariats avec des pays étrangers, la Chine, notamment. Il a aussi fait le point sur les essais en vol en cours ainsi que sur le statut des six premiers avions servant aux évaluations. Plusieurs séquences vidéo sont venues compléter les explications. Ce fut donc une présentation allant au-delà de mes attentes à laquelle j’ai eu l’occasion d’assister.

Photos de la conférence.

Information précédente au sujet du CSeries.

Information précédente au sujet de l'ÉNA.

C’est, comme pour beaucoup d’autres personnes, en lisant les nouvelles de Radio-Canada ce matin que j’ai appris que l’aérogare de Mirabel sera démolie prochainement. Gardée dans l’état, et même entretenue, depuis sa fermeture, son sort en est maintenant jeté : elle va être rasée. Ainsi disparaîtra à tout jamais un symbole encombrant illustrant l’incompétence de certains politiciens tant fédéraux que provinciaux qui ont lamentablement gaspillé les deniers publics dans cet éléphant blanc.

Reportage de Radio-Canada.

Communiqué de presse d'ADM.

Photos de l'aéroport de Mirabel.

Information précédente au sujet de Mirabel.

Lorsque j’avais effectué mon premier vol en Beaver en compagnie de Louise et d’amis européens en octobre dernier, je n’avais pas vraiment eu le temps de discuter longuement avec Jean Blanchard, propriétaire et pilote d’Air Tamarac. L’occasion est venue aujourd’hui à Saint-Mathias-sur-Richelieu alors que Jean et son équipe s’affairent actuellement, avec les techniciens d’Aviation BL, à préparer les trois avions de la compagnie en vue de la prochaine saison. D’ailleurs, lorsque je suis arrivé, il effectuait un vol d’essai sur le Cessna 180 C-FJNA, ce qui m’a permis de photographier son approche sur la rivière Richelieu ainsi que son arrivée à quai lors de la seule brève éclaircie que nous avons pu apercevoir de la journée. Une fois l’avion ramené à l’atelier pour effectuer quelques petits ajustements selon ses recommandations, Jean m’a parlé de sa carrière de pilote ainsi que de sa passion pour l’aviation. Je devrais vous relater tout ceci prochainement dans le cadre d’un portrait à son sujet. Mais, d’ici là, je ne peux que souhaiter une excellente saison 2014 à Air Tamarac et à son sympathique propriétaire.

Photos : Air Tamarac - Vol en Beaver - Avions privés.

Information précédente au sujet d'Air Tamarac.

Réparer un avion sérieusement endommagé lors d’un accident n’est souvent pas une mince affaire à réaliser même dans le confort d’un grand hangar bien équipé et outillé. Ce genre de travail nécessite, en outre, une collaboration efficace entre les mécaniciens, les tôliers et les avioniques. Alors imaginez une telle opération réalisée en Antarctique, loin de toute forme de civilisation, pour réparer un Turbo DC-3 crashé dans la neige et la glace. Il s’agit donc d’une aventure hors du commun qui vous est proposée dans la vidéo suivante :

Photo : Guy Van Herbruggen

Ceux qui connaissent mon ami belge Guy Van Herbruggen connaissent aussi sa passion pour l’aviation et son intérêt particulier pour la sauvegarde de cockpits d’avions de ligne au point qu’il possède chez lui l’ancien simulateur de vol du Boeing 707 de la SABENA. L’espace manquant à domicile pour accroître la collection, il s’est associé à quelques amis et connaissances souhaitant, tout comme lui, préserver des cockpits d’avions afin de créer un petit musée à l’aérodrome de Saint-Ghislain. Celui-ci devrait être accessible au public sur rendez-vous d’ici la fin de cet été. Après avoir acquis un cockpit de DC-10 (ex-OO-SLA) ainsi qu’un CPT de Boeing 737-400, Guy et ses associés dans l’aventure, Charles Kennedy, Peter Kirschen et Eric Verlie, comptent maintenant acquérir un simulateur de DC-8-63 ayant appartenu dans le passé à la célèbre compagnie de fret Flying Tigers. Pour couvrir les frais de transport depuis Galveston au Texas jusqu’en Belgique, l’équipe lance une opération de levée de fonds. Si vous souhaitez les aider, vous pouvez faire parvenir vos dons via le site GoFundMe repris en lien ci-dessous. Vous trouverez également un lien vers une description plus détaillée du projet. Toujours est-il que, cet été, lorsque je serai en Europe, je pousserais une pointe pour aller voir cette collection fort intéressante et vous en parler un peu plus sur ce blogue.

Faire un don pour le simulateur.

Présentation du projet (PDF 708 Ko).

Photos de DC-8 Flying Tigers.

Voici une nouvelle série de numérisations de diapositives extraites de ma collection que j’ai traitée récemment. Je profite de l’occasion pour vous dire que si vous avez des demandes particulières, n’hésitez pas ! Il me fera plaisir d’aller voir dans ma collection si je puis y répondre.

En août 1981, j’avais effectué un voyage en Norvège avec un groupe de l’école secondaire où j’étudiais à l’époque. Le responsable m’avait laissé seul toute une journée à l’aéroport d’Oslo-Fornebu, aujourd’hui disparu, pour prendre des photos d’avions alors que mes collègues étaient allés visiter l’un ou l’autre musée en ville. Qu’il en soit mille fois béni ! Parmi le trafic vu ce jour-là, il y avait, bien entendu, les Fokker F-28 et les Boeing 737 de Braathens SAFE. L’appareil immatriculé LN-SUS et baptisé "Håkon IV Håkonsson" a été livré le 31 décembre 1968 à la compagnie norvégienne. Ce Boeing 737 a été revendu en 1989 et a, ensuite, volé en Suède, en Turquie, en Indonésie, au Pérou et en Russie !

Historique de l'avion.

À la fin des années 1980 et au tout début des années 1990, Federal Express opérait une série de Fokker F-27 pour assurer le transport de courrier en Europe. Ces avions étaient, d’ailleurs, immatriculés dans plusieurs pays européens dont la Belgique comme le OO-FEF à l’image que j’ai photographié à Bruxelles-National le 20 octobre 1990.

Historique de l'avion.

En juin 1994, j’ai été passer une journée dans la région de Philadelphie pour le travail. Bien évidemment, en attendant mon vol de retour vers Montréal, j’ai photographié tout aéronef qui se présentait devant mon objectif ! Il est évident que la majorité des avions vus appartenaient à US Air, United Airlines ou American Airlines, mais j’ai aussi eu droit à des appareils de compagnies plus modestes comme ce Dougas DC-9-15 de Midwest Express immatriculé N300ME. Il est intéressant de noter que celui-ci ait été le tout premier DC-9 ayant appartenu à la KLM dans le passé (PH-DNA) et volerait toujours actuellement pour la compagnie USA Jet Airlines avec l’immatriculation N191US.

Historique de l'avion.

Au début des années 1980, avec mon ami Michel Houbeau, nous nous rendions régulièrement avec sa Peugeot 504 à Amsterdam-Schiphol pour y voir du trafic plus "exotique" que celui de Bruxelles-National. Le 27 février 1981, j’ai ainsi photographié le DC-10-30 C-GCPD aux couleurs flamboyantes de CP Air. Cet avion avait effectué son premier vol le 28 mars 1979. Durant sa carrière, il a aussi volé pour Varig, World Airways et DAS Air Cargo.

Historique de l'avion.

Un ami belge écrivant un article au sujet des Ilyushin 96 m’a demandé si je disposais de numérisations des premiers avions de ce type qui étaient venus aux différents salons du Bourget en France. Voici donc l’Il-96 immatriculé CCCP-96005 et portant la livrée de l’Aeroflot lors du salon de juin 1991.

Lors de l’édition de 1993 du salon du Bourget, j’ai photographié l’Ilyushin IL-96M RA-96000 portant les titres du manufacturier. À l’époque, la Russie voulait faire certifier et vendre cet avion dans les pays occidentaux afin de concurrencer l’Airbus A340. Il était donc muni de moteurs Pratt & Whitney PW2337 et équipé d’une avionique Rockwell-Collins. Il a été réalisé en allongeant le prototype CCCP-96000 original et effectua son premier vol tout juste deux mois avant le début du salon de 1993. Suite à des soucis financiers, il n’y eut pas de production en série de cette version.

De toute ma vie en Belgique, je me souviens d’avoir assisté à seulement un seul spectacle aérien à Grimbergen le 11 septembre 1988, ce qui était un événement tout à fait exceptionnel pour cet aérodrome situé en banlieue de Bruxelles. Parmi les visiteurs étrangers, il y avait cet Air Tractor AT-301 PH-CPR venu des Pays-Bas où les avions agricoles sont souvent utilisés pour arroser les cultures établies dans les polders.

Restons dans le domaine agricole avec le Cessna A188B AG Wagon immatriculé 5A-DCG en Libye et photographié à Melsbroek (Bruxelles-National) par Jacques Barbé en février 1978. À l’époque, l’aéroport belge était une plaque tournante dans le processus de livraison des Cessna comme le rappelle notre ami Guy Viselé : "C'est dès 1964 que Cessna installe son European Marketing Centre à Melsbroek. Cette structure était, en fait, le département "grossiste" (distributor) du constructeur américain pour nommer des dealers et vendre ses avions en Europe. Les bimoteurs étaient convoyés en vol, les monomoteurs transportés démontés (ailes séparées du fuselage) en caisse par bateau jusqu'à Anvers, puis par route jusqu'à Sabena Technics qui en assurait le remontage. Il y avait à la fois des avions démonstrateurs et des avions de stock ou déjà destinés à des clients. Pour les seconds, ils arrivaient donc avec déjà leurs marques d'immatriculation européenne peintes; pour les premiers, c'était soit la Sabena, puis, plus tard, Abelag, qui faisait la peinture et l'inspection de Certificat d'Exportation". Pour en revenir à notre Cessna 188, avant d’être livré à la Libye, il était immatriculé N731FU. Par après, il a été exporté en Argentine avec l’immatriculation LV-ZZT.

Je vous avais parlé, il y a quelques semaines, d’Aviation Sans Frontières Belgique et de son premier avion, le Cessna 207 immatriculé OO-ASF. En 1987 et 1988, cet avion avait été entreposé à l’extérieur chez Abelag à Bruxelles-National en attente de sa prochaine mission. En avril 1988, j’effectue un stage dans cette compagnie bien connue et on nous demande de vérifier l’avionique de l’OO-ASF. Cette vérification incluant un point fixe afin d’étalonner la boussole, Jules, le superviseur avionique (à qui je dois beaucoup dans ma carrière, d’ailleurs), se place aux commandes de l’appareil afin de démarrer son moteur. Après bon nombre d’efforts, il n’y parvient pas, le moteur étant résolument obstiné. Un moment donné, je lui demande si je puis essayer. Après m’avoir dit que s’il n’y était pas arrivé lui-même, mes chances seraient nulles, il me laisse malgré tout m’installer à la place du pilote avec un sourire en coin. Et, de quoi frustrer une personne d’expérience comme Jules, j’arrive à démarrer le moteur du Cessna à la première tentative ! C’est mon souvenir du OO-ASF.

Un moment donné, l’OO-ASF a eu besoin d’un petit frère pour faire face à la demande accrue de missions humanitaires. Un second Cessna 207 a donc été acquis. Si le premier avait été immatriculé "en français" pour rappeler Aviation Sans Frontières, le second devait l’être en flamand, d’où l’immatriculation OO-PZG pour rappeler le nom néerlandais de l’association "Piloten Zonder Grenzen". Si je me souviens bien, des bénévoles dont je fus, avaient été requis une fin de semaine à l’aérodrome de Grimbergen afin de réaliser le masque de peinture des lettres "Aviation Sans Frontières – Piloten Zonder Grenzen" sur les flancs du Cessna. Au moment où la diapositive a été prise, l’OO-PZG ne disposait pas encore de ces titres.

Vous savez que j’aime les sujets belgo-canadiens, alors en voici un. Il s’agit du LearJet 36A C-GSRN appartenant à Petro Canada photographié le 31 mai 1982, un lundi de Pentecôte, à Bruxelles-National. Cet avion a été radié de la matricule le 8 mai 1984, mais semble toujours voler aux États-Unis pour la compagnie American Time Machine avec l’immatriculation N99RS.

Historique de l'avion.

Pour terminer cette série, voici le Dassault Étendard IVP de la Flottille 16F de la Marine Nationale Française photographié à Coxyde, en Belgique, lors de l’airshow de juillet 1996. Cet avion de reconnaissance était basé à Landivisiau, mais pouvait être embarqué sur les porte-avions. Les Étendard IVP ont été retirés du service en juillet 2000.

Avec un pareil nom, il est clair que l’on ne s’attend pas à voir un canon de beauté … Et c’est le cas pour cet avion polonais sortant singulièrement des concepts habituels de l’aéronautique. Même si certains avions de travail agricole ont des allures plus que bizarres, je pense que le PZL-Mielec M-15 n’est pas loin d’avoir le pompon ! Qui plus est, il est à réaction, ce qui en fait, semblerait-il, l’unique biplan ainsi que l’unique avion de travail agricole doté de ce type de motorisation si l’on fait exception du prototype Lala-1 basé sur une cellule d’Antonov An-2 et qui a servi de base au développement du M-15. Le Belphegor a effectué son premier vol le 30 mai 1973 et faisait suite à une demande de l’U.R.S.S. pour un avion agricole performant capable de traiter les immenses étendues des kolkhozes et des sovkhozes. Toutefois, après que 175 exemplaires soient sortis des chaînes de montage à partir de 1976, la production de cet appareil a été abandonnée en 1981 car il s’est révélé fort peu économique à utiliser comparé à des avions plus traditionnels et probablement moins performants comme l’Antonov An-2, le PZL M-18 Dromader ou le Zlin Z.37 Cmelak par exemple.

Photo : ARC/RCAF

… Et visiblement, tout le monde s’en fout. Rien du côté de Pratt & Whitney Canada qui a construit ces hélicoptères et rien non plus du côté de la Ville de Longueuil, un des berceaux de l’aéronautique canadienne, à moins que j’ai manqué l’information. Visiblement, le patrimoine aéronautique n’intéresse personne au Québec, mis à part quelques farfelus marginaux de mon espèce. Petit rappel au cas où quelqu’un voudrait en savoir un petit peu plus : le 9 et le 10 avril 1964, les pilotes d’essais John A. McNeil et Ross Lennox effectuent les premiers vols stationnaires du Sea King 4005 destiné à la Marine royale canadienne. Il s’agit du premier de 37 exemplaires de cet hélicoptère qui seront assemblés par Pratt & Whitney Canada sur son site de Longueuil. Le 13 avril 1964, après avoir effectué une calibration de la boussole (un compass swing dans le jargon aéronautique), les deux pilotes effectuent le premier vol réel de l’appareil. Dans les jours qui suivent, ils procèdent à différents essais en vol comprenant notamment des centrages avant et arrière, des mesures de performances et de vibrations, des vérifications des systèmes radios de bord, etc. C’est donc bien dommage que cet anniversaire passe ainsi sous la couverture radar et que rien ne soit organisé à l’aéroport de Saint-Hubert pour le commémorer.

Photos de Sea King canadiens.

Information précédente à ce sujet.

Voulant profiter de la belle météo de ce samedi matin 12 avril 2014 pour essayer un nouveau boîtier Nikon D610 acheté deux jours auparavant avec ma lentille 28-70 mm f/2,8, j’ai été prendre des photos très "spotter" chez Cargair et Max Aviation à l'aéroport de Saint-Hubert. J’ai ainsi pu photographier une bonne partie de la flotte de ces deux compagnies sœurs.

Photos : Cargair - Max Aviation - Air Richelieu.

Journée portes-ouvertes le 24 mai 2014 chez Cargair.

Commentaires au sujet du Nikon D610 sur mon blogue "Découverte".

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Information précédente au sujet de Saint-Hubert.

L’auteur tient à remercier Monsieur Pascal Marcilly ainsi que le personnel de Cargair pour leur collaboration.