Fidèles à notre tradition de visite des pays de l’ancien bloc de l’Est, Louise et moi avons décidé d’effectuer cet été une tournée des pays baltes sans être trop certains à quoi nous attendre. Brussels Airlines proposant des vols bon marchés de Bruxelles à Vilnius, nous avons fait de la capitale lituanienne le point de départ de notre périple. De là, nous avons rejoint Tallinn par avion avec Air Baltic. Puis nous nous sommes rendus à Riga ainsi qu’à Klaipėda par la route avant de revenir à Vilnius pour reprendre notre vol de retour vers Bruxelles.
Les environs de la Tour de Gediminas (LNM Gedimino pilies bokštas) - Vilnius - 03-07-2013.
Dans mon idée, au cours d’un voyage dans les pays baltes, j’avais pensé que nous allions voir de nombreux "vestiges russes" et devoir faire face à une mentalité héritée des Soviétiques. En fait, nous constatons que c’est tout le contraire; l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie vivent définitivement à la mode européenne. Ces trois pays sont d’ailleurs membres de l’Union Européenne et font partie de l’espace Schengen. De plus, l’Estonie est passée à l’Euro et, par voie de conséquence, nous a semblée un peu plus chère que les deux autres pays baltes. Dans les différentes villes que nous avons visitées, nous n’avons pas constaté de pauvreté criante, tout au plus quelques très rares mendiants. Même si les banlieues sont souvent peuplées par des familles modestes vivant dans des HLM ou dans des ensembles de petites maisons, il semblerait qu’il existe malgré tout une classe riche assez importante si j’en juge par le nombre de grosses bagnoles et de SUV d’origine allemandes circulant dans ces trois pays. Je n’ai jamais vu autant de Porsche en si peu de temps que durant ce voyage ! J’ai toutefois également noté deux Lada et un vieux camion russe au cours de la même période. L’Union Soviétique, c’est donc définitivement du passé révolu dans les pays baltes.
XXV Latvian National Song and Dance Festival 2013 - Riga - 07-07-2013.
Néanmoins, la culture russe demeure malgré tout une réalité dans les trois pays. Très régulièrement, les affichages, annonces et autres publicités sont effectués dans la langue du pays et en cyrillique auxquelles viennent parfois s’ajouter l’anglais ou l’allemand. Par ailleurs, de nombreuses liaisons aériennes, ferroviaires ou routières relient les grandes villes baltes à Kaliningrad, Minsk, Moscou, Saint-Pétersbourg ou Varsovie.
Le marché central de Riga - 07-07-2013.
Louise, ayant vu l’émission "Ports d’attache" au sujet de Riga, qui avait été tournée sous la pluie probablement durant l’automne dernier, était restée avec cette image de contrées à la météo maussade. Nous avons donc pris avec nous des imperméables en conséquence ainsi qu’un parapluie, mais, tout compte fait, nous n’avons eu à subir qu’un seul orage durant un après-midi à Vilnius. Tout le reste du voyage s’est déroulé avec une météo digne de destinations situées beaucoup plus au sud.
Autobus Moskva (Москва) ZIS-127 (1955) à la gare des bus de Tallinn - 05-07-2013.
Au cours des voyages précédents, nous avions privilégié les déplacements en trains, mais pour ce trajet-ci, vouloir effectuer le circuit décrit au début de cet article avec les chemins de fer des pays baltes aurait relevé du parcours du combattant. Nous avons donc opté pour des transferts en autocars car l’offre de service est des meilleures qui soient. Au terme de notre expérience, nous pouvons confirmer ceci avec des trajets effectués dans des conditions très confortables en véhicules Neoplan et Scania, ou confortables, sans plus, en Setra et DAF, parfois un peu désuets. Définitivement, l’autocar est le meilleur moyen de se déplacer à prix modique dans les trois pays baltes.
De ces jours-ci, nous pouvons voir à la télévision une publicité pour l’Outaouais où une famille se fait arrêter par un policier incrédule à l’idée d’aller passer des vacances dans cette région. Et bien, bravant cette "autorité policière", nous nous sommes rendus la fin de semaine dernière à Ottawa et Gatineau malgré des prévisions météorologiques plus qu’incertaines. Une fois notre voiture et nos affaires laissées à notre hôtel à Gatineau (anciennement Hull), nous partons à pied nous balader au centre-ville d’Ottawa où nous bénéficions de très larges éclaircies qui me permettent de prendre une série de photos intéressantes de différents aspects de la ville. C’est aussi pour moi, et assez curieusement, la première fois que je photographie Ottawa en numérique au sec. Toutefois, en fin d’après-midi, les éléments commencent à se déchaîner à un moment où, fort heureusement, nous sommes quasi arrivés en vue de l’hôtel. Le lendemain matin, les conditions atmosphériques ne se sont pas améliorées. C’est donc sous la pluie que nous empruntons la petite route qui nous mène à Chelsea et Wakefield, un trajet que j’avais effectué il y a quelques années à bord d’un train touristique à vapeur qui, malheureusement, ne circule plus actuellement. Nous nous arrêtons brièvement au pont couvert de Wakefield avant de reprendre notre chemin en passant par la vallée Edelweiss, qui par moments rappelle le Jura, le lac McGregor et Perkins. Nous rejoignons ensuite la route 50 qui nous permet de prendre la direction de Lachute, puis de Montréal.
Ottawa sous différents aspects :
Ottawa, ON - 01-06-2013.
Au musée canadien de la Guerre :
Musée canadien de la guerre - Ottawa, ON - 01-06-2013.
Lors d’un voyage d’affaires au Texas en 2006, nous avons eu l’occasion de nous rendre dans l’ancienne ville de Fort Worth et ses Stockyards. Chaque jour, pour le marché au bétail, des vaches à longues cornes déambulent dans les rues de la ville encadrées par des cow-boys à cheval. J’ai donc capté à la sauvette quelques scènes de cette tradition typiquement "western". Nous avons également visité quelques boutiques et, notamment, un magasin vendant des articles permettant de rendre n’importe quel cow-boy heureux. Il y avait, parmi selles et autres accessoires nécessaires pour monter dignement à cheval, deux immenses étalages de bottes dont le prix de certaines pouvait atteindre plusieurs milliers de dollars ! Voici donc quelques photos prises à cette occasion et que je diffuse pour la première fois :
Le croassement de milliers de grenouilles dans les étangs marécageux, des bruants chantant à tue-tête, des hirondelles virevoltant dans les airs, des couleuvres se prélassant dans des feuilles jaunies par l’automne et l’hiver ainsi qu’un magnifique papillon venant se poser à mes pieds sont autant d’indices que j’ai pu apercevoir ce matin dans le Parc régional Michel Chartrand et qui me permettent d’affirmer que le printemps est vraiment là pour de bon ! C’est vrai que les soubresauts de l’hiver que nous avons connus ces derniers jours nous laissaient un rien dubitatifs, mais les températures plus clémentes qui sont annoncées devraient vite nous permettre de ranger les averses de neige et le froid au rayon des souvenirs.
Enregistré dimanche dernier sur TV5, Louise et moi avons regardé hier ce film documentaire qui utilise comme trame de fond la grande migration chaotique de la Fête du printemps en Chine pour montrer les déchirements auxquels est confrontée la famille Zhang, écartelée entre la vie dans les campagnes et l’emploi en ville. Entre ces deux mondes, en effet, il y a souvent des milliers de kilomètres que des millions de Chinois parcourent chaque année au moment du Nouvel an afin de réunir leur famille ne fut ce que pour quelques jours. Les images de ce film sont techniquement de toute beauté. Le dosage de la lumière est remarquable et j’ai admiré le choix des plans que l’on pourrait croire uniquement réservé à des films de fiction. Or ici, il s’agit de la réalité, souvent froide et crue, parfois violente, que le réalisateur Lixin Fan a réussi à capter de façon magistrale. Absorbé par le sort de la famille Zhang, le film se termine un peu abruptement car il s’agit juste d’une tranche de vie tournée entre 2006 et 2008. Mais vous vous poserez très certainement la même question que nous : "qu’est devenue la fille Qin à Shenzhen ?" Dieu seul le sait …
Musée des Beaux-arts "Pérou - Royaumes du soleil et de la lune" - Montréal, QC - 03-04-2013.
Mercredi dernier, Louise et moi avons visité l’exposition dédiée au Pérou au Musée des beaux-arts de Montréal. Celle-ci regroupe de magnifiques objets et œuvres d’art datant tant de l’époque précolombienne que de l’ère coloniale ainsi que de l’indigénisme péruvien. Ils sont issus de différentes collections établies, pour la plupart, au Pérou, mais aussi au Canada, aux États-Unis et en Europe. Même si nous ne sommes pas des experts en la matière, nous avons beaucoup apprécié cette initiative qui nous donne maintenant l’envie d’en connaître plus ainsi que de visiter le Pérou. Mais ce qui nous a marqué le plus, c’est le "choc culturel" entre les œuvres de l’époque précolombienne et celles datant de la colonisation. C’est là que nous pouvons constater les "bienfaits" de notre civilisation chrétienne sur toutes les autres croyances ! À visiter, donc, sans la moindre hésitation.
Hier, l’émission de Radio-Canada "Une heure sur terre" portait sur l’utilisation de drones par l’armée américaine et la CIA pour "éliminer" des personnes bien ciblées dans des pays étrangers tels que l’Afghanistan, le Pakistan ou le Yémen. Malheureusement, le reportage ne présentait qu’une facette du problème, celle-ci pouvant être interprétée comme "les méchants Américains" tirant sur des cibles innocentes en dehors de toute convention internationale. Même si je ne m’estime pas pro-américain (je ne suis pas non plus anti-américain), je pense malgré tout que le reportage a manqué cruellement d’objectivité comme c’est parfois le cas dans cette émission. En effet, après avoir vu le reportage, on ne serait pas loin de considérer les terroristes d’Al-Qaïda comme une bande de boy-scouts se faisant mitrailler par les vils drones d’Obama. Or, les journalistes de Radio-Canada, Marie-Ève Bédard et Jean-François Lépine, s'ils mentionnent bien que ce type d’interventions militaires s’effectue en dehors de toute convention internationale, ils oublient tout simplement de spécifier que les terroristes agissent eux aussi en dehors du droit international et au mépris du simple respect de la vie humaine. Ils représentent, de plus, une menace pour l’humanité toute entière qu’il est nécessaire de contrer. Maintenant, comment y parvenir ? Les drones sont-ils vraiment la meilleure option en sachant qu’il existe de nombreux "dégâts et morts collatéraux" ? Je ne m’aventurerais pas dans ce débat. Par contre, pour vous donner une idée de la façon dont les drones sont télécommandés à partir des États-Unis, je vous suggère de voir la séquence vidéo ci-dessous. Dans le reportage d’hier, un pilote de drone de la U.S. Air Force était interrogé et il avouait très sincèrement qu’il préférait piloter un de ces avions télécommandés plutôt qu’aller au casse-pipe loin de sa famille à bord d’un A-10 ou d’un F-16. Une vie sans risque, donc. On arrive le matin à 8h00 à la base, on tue quelques personnes à distance sans aucune émotion par écrans vidéo interposés et on rentre chez soi à 17h00 pour jouer avec ses enfants avant le repas du soir. Moi, c’est plutôt cet aspect-là qui me donne froid dans le dos.
Depuis notre retour de Panama, j’ai repris mes balades hebdomadaires au Parc régional Michel Chartrand, "le petit paradis de Longueuil", comme j’aime le nommer. Bien entendu les cerfs de Virginie demeurent les "pièces maîtresses" à voir (il y a quelques semaines, j’en ai compté 23 durant ma promenade !), mais j’ai aussi pu observer des pics, des grands pics et, furtivement, un renard ceci sans compter les écureuils, les mésanges et les sitelles plus communs. Le printemps arrivant bientôt (nous avons encore reçu 20 cm de neige hier …), d’autres oiseaux et animaux devraient réapparaître sous peu pour mon plus grand bonheur de photographe. N’hésitez donc pas à visiter régulièrement la galerie de photos consacrée au Parc régional afin de bénéficier virtuellement des beautés offertes par ce très bel espace vert de la Rive Sud de Montréal !