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Osoyoos est une petite ville du sud de la Colombie-Britannique établie dans un milieu naturel désertique à la frontière des États-Unis. On y trouve même des panneaux mentionnant qu’il faut faire attention aux serpents !

Lors de notre découverte de l’Ouest canadien en 2005, Louise et moi étions passés par Osoyoos et avions visité un magnifique réseau Märklin à l’échelle HO réalisé dans un bâtiment industriel situé dans les faubourgs de la ville.

Cette réalisation était l’œuvre des propriétaires des lieux, Poul et Ulla Pedersen. Malheureusement, ce réseau admiré au fil du temps par un nombreux public, a fermé ses portes en septembre 2021 après 18 années d’existence.

Un monde en miniature :

Le 9 août 2005, Louise et moi étions partis de Kelowna pour rejoindre Chilliwack. Notre idée était de descendre la belle Vallée de l’Okanagan par la Route 97 jusqu’à Osoyoos, puis de longer la frontière des États-Unis jusqu’à notre destination.

Une fois arrivés à Oliver, un feu de forêt venait d’être déclenché et de nombreux avions et hélicoptères bombardiers d’eau était à l’œuvre. Mais, simultanément, un incendie avait pris dans le restaurant chinois local et son propriétaire gesticulait au milieu de la route en attendant les pompiers fort occupés ce jour-là !

Par la suite, nous avons continué notre chemin parmi les nombreux vignobles de la région pour rejoindre Osoyoos, son désert et son lac. Il faut dire que la région de l’Okanagan est réputée pour la qualité de ses vins.

Je constate, presque 20 ans plus tard, que j’ai pris très peu de photos lors de cette journée-là, car nous avions été ralentis par le feu à Oliver (et mon intérêt de voir le travail des avions-citernes et des hélicoptères !) et, qu’une fois rendus à Osoyoos, il y avait encore beaucoup de chemin à faire avant d’atteindre Chilliwack par les routes 3 et 1.

Cette année, notre carte de vœux à Louise et moi-même est inspirée par cette maman baleine et son baleineau vus fortuitement dans la Baie de Samaná en République dominicaine en février 2024. Elle est également en lien avec l’actualité internationale par son titre … En effet, nul ne peut prédire ce qu’il adviendra en 2025 avec ceux qui nous dirigent : les fous furieux, les dictateurs avérés ou non, les intégristes religieux (peu importe la religion, d’ailleurs !), les innocents et innocentes, les corrompus, les délinquants sexuels, les fanatiques de missiles intercontinentaux, le gars de peu d’esprit aux cheveux jaunes qui nous revient, ainsi que ceux cumulant plusieurs de ces descriptions pour le plus grand bien de leur population (!) Clairement, pour ces gens-là, la vie importe peu face à leurs sombres idéaux, que l’on parle des droits des femmes ou de la communauté LGBTQ+, d’écologie ou d’environnement, de droits d’asile, d’égalité de genres et de races ou, plus simplement, de vie décente pour tout le monde. Alors, en 2025, Louise et moi, fort modestement par rapport aux enjeux de ce bas monde, nous vous souhaitons la meilleure vie qu’il vous soit de vivre.

Décidément, dame nature gâte les photographes en ce temps des fêtes … Ce matin, nous avons eu droit à un spectacle féérique où de la neige glacée recouvrait la végétation. Ayant une obligation à l’aéroport de Saint-Hubert en matinée, j’ai malgré tout eu l’occasion de prendre très rapidement quelques vues des arbres et alentours de mon domicile avant de partir. Je me suis également arrêté en route le long du périmètre de l’aéroport afin d’effectuer encore quelques prises de vues.

Autour de chez nous :

À Saint-Hubert :

Ce matin, journée de Noël, j’ai été effectuer une petite promenade dans le Boisé du Tremblay à Longueuil. Les conditions étaient parfaites pour la photographie : de la neige et du ciel bleu, quoi rêver de mieux en ce jour de la Nativité ! Ce type de conditions se prête également fort bien au noir et blanc, une forme de photographie que j’ai toujours aimé pratiquer.

Un beau Noël blanc :

Même si je n’ai pas été très régulièrement me promener au Boisé du Tremblay, voici malgré tout quelques photos illustrant la variation des saisons au cours de ces derniers mois :

Visite du 3 mars 2024 :

Visite du 11 août 2024 :

Visite du 2 septembre 2024 :

Visite du 17 octobre 2024 :

Un peu de magie de Noël en quelques photos avec cette décoration de la devanture d’une maison située non loin de la nôtre. Ici, Père Noël conduit un ancien tracteur Ford 3000 baptisé "Bruno" plutôt que son traineau tiré par des rennes. Il s’agit là, très certainement, d’une forme de modernité !

Un Père Noël modernisé :

Hier, c’était Halloween … Durant la matinée, avant de me rendre au travail, je suis donc vite aller faire le tour du quartier afin de photographier quelques devantures de maisons décorées pour l’occasion. À noter qu’il faisait 23°C et que j’ai failli attraper un coup de soleil au cours de ma brève balade ! Et il y en a qui nient le réchauffement climatique …

Les "monstres et horreurs" du quartier :

Dimanche 13 octobre 2024. Depuis le 27 septembre 2024, une Honda Civic 2025 blanche a succédé à ma Civic 2002 rouge qui n’était plus économiquement réparable à cause, essentiellement, de la corrosion qui la rongeait. En ce dimanche de l’Action de Grâce, c’est donc l’occasion d’effectuer un "tour de machine" avec notre "nouveau char flambant neu", comme on dit ici au Québec.

La destination : Knowlton dans les Cantons-de-l’Est. En fait, dans le passé nous allions dans cette belle petite ville aux allures victoriennes quelques fois par année. Mais, avec la disparition de certains commerces (dont un certain magasin de trains miniatures que nous aimions bien !), nos visites se sont espacées au fil du temps. Je me rends compte, en fait, que la dernière fois que je suis passé à Knowlton, c’était en octobre 2013 alors que nous faisions visiter la région à deux collègues venus de France (voir récit ici).

Pour nous rendre à Knowlton, aussi connu sous le nom de "Lac Brome", nous empruntons l’autoroute 10 dont le trafic est assez dense en ce long week-end de l’Action de Grâce. Comme il fait beau et que c’est le temps des couleurs, tout le Québec semble être sur les routes !

Notre première étape a lieu aux "Canards du Lac Brome", un élevage qui fait la réputation de Knowlton. Depuis notre dernier passage, les installations ont été ravagées par un incendie et c’est donc un bâtiment tout neuf que nous découvrons. La boutique est plus vaste que dans le passé et l’architecture ainsi que la décoration des lieux sont attractives. Nous achetons deux petits pots de rillettes, des agnolottis, ainsi que du haché, le tout à base de ce produit local.

En attendant le repas, que nous prenons traditionnellement à l’Auberge Knowlton, nous allons nous promener dans les quelques rues du centre de la localité. Nous constatons qu’un ancien petit centre d’achat, pourtant sympathique et agréable, a été démoli, ce qui a permis d’étendre quelque peu un espace vert. Un mal pour un bien, donc. L’essentiel des commerces de la place consistent maintenant en des magasins d’artisanat ou d’antiquité. Nous acquérons ainsi d’occasion une BD de même qu’un livre au sujet des bières du monde.

Puis nous nous remettons en route pour revenir à Longueuil par des petites routes et des rangs où nous sommes le plus souvent débarrassés des flots de véhicules. Sur le chemin du Centre, nous arrêtons quelques instants pour contempler l’École Tibbits Hill construite en 1846 et qui fait partie, désormais du patrimoine local. En fait, j’étais déjà passé par ce chemin plusieurs fois sans y prêter attention !

L’étape suivante, toujours sur le même chemin du Centre, est la ferme Maui, spécialisée dans l’agneau. Question look, on est à l’opposé du Canard du Lac Brome ! Le magasin se trouve dans le corps d’habitation de la ferme et on y accède par un escalier à moitié effondré avec le temps. Une fois à l’intérieur, les tenanciers sont éminemment sympathiques et, en plus de l’agneau, on peut trouver du porc et du poulet. Louise, pour sa part, achète un paquet de cubes d’agneau en vue d’une prochaine blanquette. Finalement, c’est la qualité du produit qui l’emporte sur l’apparence de la bâtisse !

Une fois rendus à Brigham, nous faisons halte au Vignoble du PicBois situé quasi en bordure de la route 241. Le stationnement est plein tout comme la boutique. Plusieurs personnes sont présentes pour une dégustation des quelques produits de la maison. De mon côté, devant conduire, je saute cette étape et nous achetons simplement une bouteille de rosé que nous goûterons chez nous !

Par la suite, la Civic n’étant pas équipée d’un GPS et n’ayant pas de téléphone intelligent pour nous guider, je manque un second vignoble, puis, à Farnham, je me trompe de route pour rejoindre l’autoroute 10 par un autre chemin que celui envisagé. C’est ça naviguer au pif ! Celle-ci étant bien achalandée, je prévois un inévitable bouchon à l’intersection avec l’autoroute 30. Je sors donc à Marieville pour rejoindre Longueuil par Chambly où il n’y a pas de bouchons, mais de nombreux feux de circulation !

Les Canards du Lac Brome :

Le centre de Knowlton :

L'École Tibbits Hill :

La ferme Maui :

Le Vignoble du PicBois :

Samedi 27 juillet 2024. Sur mon blogue aéronautique, je vous ai mentionné que pour nous rendre et revenir de Lima au Pérou, nous avons fait escale à Montego Bay en Jamaïque pour y prendre du carburant. Or, en octobre 2011, Louise et moi avions déjà séjourné une semaine à cet endroit touristique des Caraïbes, mais, à chaque fois, nos vols s’étaient déroulés en soirée ou durant la nuit, y compris celui pour se rendre à Lima. Donc, nous n’avions jamais eu l’occasion de voir la Jamaïque d’en haut jusqu’à cette escale au retour de Lima. Voici donc quelques vues aériennes de l’ouest de l’île prises à cette occasion :

La Jamaïque comme un oiseau :