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Lors de notre bref séjour à Vienne entre Bratislava et Bruxelles en juillet 2009, durant une grosse averse de pluie, Louise et moi sommes allés nous réfugier dans le musée Sisi situé dans le Palais du Hofburg, ancienne résidence des Habsbourg.

Plus de 300 objets ayant appartenu à l’impératrice y sont exposés et permettent de découvrir certains aspects de la personnalité et de la vie quotidienne de Sissi. On peut notamment découvrir plusieurs de ses services à vaisselle ou sa coutellerie, ce qui a particulièrement intéressé Louise.

Quelques objets de l'impératrice Sissi :

Sous cette bannière, il s’agit en fait du réseau de train miniature à l’échelle HO (1/87e) de l’Association des modélistes ferroviaires de Montréal (AMFM). Celui-ci est situé en-dessous de l’église de la Paroisse Saint-Vincent-Ferrier à la rue Drolet, d’où son nom de "réseau Drolet" ou de "Division Drolet".

Hier, un ami français, membre de l’Association, m’avait invité, ainsi que quelques autres amateurs de chemins de fer miniatures, pour une visite privée des lieux. Et dès que l’on pénètre dans le local abritant le réseau, on constate l’immensité du projet actuellement partiellement achevé.

En fait, l’AMFM a dû déménager à quelques reprises au cours de son histoire. Plusieurs réseaux successifs ont donc été construits par les infatigables membres bénévoles. Ce sont, bien entendu, des milliers d’heures de travail et de patience qui sont nécessaires afin d’achever un tel projet.

Et la "Division Drolet" n’échappe pas à la règle. En effet, si une partie du réseau envisagé est déjà fonctionnelle sur le plan de la circulation des trains, il reste de nombreuses zones du décor à achever. Certains éléments de celui-ci, ainsi que bon nombre de bâtiments, ont été récupérés des réseaux précédents, comme la Gare Courcelles que je me souviens avoir vue à l’époque où l’AMFM était située sous les voies du Canadien National à la rue Saint-Paul.

Vu ses origines françaises, mon ami Nico avait apporté plusieurs trains "de là-bas", autant pour le transport de marchandises que de passagers. Et, bien entendu, à tour de rôle nous avons pu nous initier à la conduite de ses trains à l’aide d’une télécommande sans fil sur l’immense réseau. Et c’est ainsi que j’ai eu l’occasion de conduire une "puissante diesel" CC 72000 en tête d’un convoi TER de la S.N.C.F.

Évidemment, contrairement à mon "petit" réseau dans mon sous-sol où je conduis tous mes trains de façon statique à partir d’un pupitre de commande, ici, il faut que tu suives ton train en marchant à côté de lui afin de pouvoir faire face à toute situation imprévue. C’est donc du modélisme ferroviaire sportif !

Si vous aussi, vous souhaitez voir ce réseau, sachez que l’AMFM organise régulièrement des journées portes-ouvertes. Et qui sait, peut-être que vous vous laisserez tenter par ce magnifique hobby alliant technique, technologie, dextérité manuelle et artisanat.

Encore quelques vues du réseau :

Quelques photos prises dans les environs :

L’auteur tient à remercier "3615 Nico" pour l’agréable après-midi passée en sa compagnie ainsi que celle de quelques membres assidus de l’AMFM.

Sur la côte belge, il y a une station balnéaire qui a su résister aux appétits voraces des promoteurs immobiliers. Au Coq-sur-Mer, ou De Haan-aan-Zee en Flamand, en effet, il n’y a pas de grands et laids immeubles bâtis sur le front de mer contrairement à une majorité d’autres villes côtières. Le Coq a ainsi préservé un certain caractère de lieu de villégiature style "belle époque".

Dans mon enfance, nous y allions régulièrement passer des vacances en famille et nous séjournions dans l’emblématique hôtel Astoria appartenant à l’époque à la mutuelle à laquelle étaient affiliés mes parents. Ceci nous permettait de bénéficier de conditions de séjour avantageuses.

Plus âgé, avec un ami avec qui je faisais des sonorisations de fêtes et autres, nous avons été engagés à plusieurs reprises afin d’animer les soirées de Noël et de Nouvel-An dans ce même hôtel Astoria. Une semaine payés, logés et nourris, nous étions choyés ! Et à chaque fois, ce fut un grand succès même si les conditions de sonorisation étaient complexes et nécessitaient le transport de beaucoup de matériel.

Depuis que je vis au Canada, chaque fois que je vais à la côte belge, j’essaye d'aller faire l’une ou l’autre promenade au Coq, notamment pour y admirer une architecture typique très bien préservée. Voici donc une sélection de photos prises lors de visites réalisées en novembre 2007 ainsi qu’en juillet 2009.

Et lors de ma marche au bord de la mer en 2007, j’ai pu assister à certains travaux avec de la machinerie lourde visant à limiter l’érosion des plages. Il faut savoir que, comme partout dans le monde, ce fléau n’épargne pas la Belgique et c’est certains que les changements climatiques ne contribueront pas à améliorer les choses … Hélas !

En novembre 2007 :

En juillet 2009 :

Durant la semaine écoulée, nous avons eu droit à deux bonnes tempêtes de neige dans la région de Montréal. Jeudi, ce sont une trentaine de centimètres qui sont tombés et dimanche, ce sont environ quarante autres centimètres qui se sont ajoutés.

Et entre les deux averses, aucun déneigement de notre rue n’a été effectué par la Ville de Longueuil, tant et si bien que le banc de neige devant la maison recouvrait à la fois le trottoir, l’espace de stationnement et la piste cyclable sur une distance d’environ 4 mètres avec une hauteur dépassant le mètre par endroits.

Bien évidemment, j’ai dû dégager un accès pour notre auto. Si la tâche paraissait herculéenne, voire impossible avec nos pelles à neige et notre petite souffleuse électrique à 200$, et bien cette dernière nous a une fois de plus surpris. Ressemblant à un jouet en plastique bleu, elle se révèle au fil du temps être un véritable panzer !

En y allant tranquillement et en cassant le banc de neige à la pelle, elle a réussi à souffler l’équivalent de plusieurs mètres cubes sans le moindre signe de faiblesse. Pour l’aspect technique, sachez qu’elle est équipée d’un moteur de 13 ampères et a une largeur de 18 pouces.

Avant, nous disposions d’une énorme souffleuse à essence de 32 pouces John Deere qui pesait 120 Kg, qui était capricieuse et qui me donnait un mal de dos garanti à chacune de ses sorties. Nous l’avons donc liquidée au profit de cette petite souffleuse électrique de marque SnowJoe qui, du fait de sa légèreté, permet aussi son utilisation sur notre perron d’entrée ainsi que sur notre terrasse à l’arrière. Quant au fait de traîner son fil d’alimentation électrique, c’est vite devenu une habitude.

Mais ce n’est pas tout … Vendredi, en déneigeant suite à la première averse, j’ai constaté des traces laissées autour de la maison par un petit animal. Samedi, nous avons observé une très jeune chatte qui devait très certainement être l’auteure des traces en question. Celle-ci venait régulièrement se blottir contre la fenêtre de la cuisine, probablement le seul endroit où elle pouvait profiter d’un peu de chaleur alors que la température extérieure était en chute libre.

Le soir venu, elle était toujours là, grattant sur la porte vitrée du solarium avec frénésie alors qu’il faisait déjà -10°C dehors. Là, une "opération de sauvetage" était devenue nécessaire si on ne voulait pas la trouver raide le lendemain … Nous l’avons donc récupérée et installée dans le garage où, au moins, il ne gelait pas même si la température qui y régnait était assez basse. En effet, nous ne pouvions pas la faire rentrer dans la maison, domaine déjà occupé par notre Bagheera, afin d’éviter toute confrontation féline.

Donc, depuis quelques jours maintenant, nous sommes quatre à la maison ! Et nous n’avons pas encore décidé ce que nous allons faire de la petite chatte à moins que nous découvrions qu’elle s’était perdue et que nous retrouvions son propriétaire. Mais après une visite chez la vétérinaire, il s'avère qu'elle n’a pas de puce et n’est pas stérilisée … Donc, il a peu de chance que l’on trouve d’où elle vient. Et maintenant, si on la garde, le budget initial à prévoir est d’environ 600 $ pour le "kit complet" : stérilisation plus la panoplie de vaccins. Ceci, bien entendu, en plus d’une gestion quotidienne double de la nourriture et de la litière. Sinon, ce sera le refuge. Inutile de préciser que ceci occupe nos pensées à Louise et à moi-même …

En juillet 2009, alors que Louise et moi étions en vacances en Belgique, nous avions amené mon père pour son 87ème anniversaire en Zélande afin de déguster des moules là où elles sont produites, c’est-à-dire à Yerseke. C’est un plat qu’il adorait et donc nous avions choisi un bon restaurant bien sympathique pour en déguster chacun une pleine casserole, avec des frites et une bière belge, bien entendu !

Une fois le repas achevé, nous avions été nous promener à Zierikzee, une petite ville typique de la Zélande où la largeur de certaines maisons ne dépasse pas la longueur de deux vélos ! Cette partie de la Hollande demeure définitivement ma région favorite de ce pays.

Une cuisine gourmande :

Le calme d'Yerseke :

Promenade à Zierikzee :

Il y a quelques jours, sur Télé-Québec, j’ai revu le film "Kursk" au sujet de l’accident du sous-marin russe K-141 du même nom (Курск). Ayant noté dans le générique qu’il s’agissait d’une production belgo-franco-luxembourgeoise, j’ai voulu en savoir plus au sujet de sa réalisation. C’est ainsi que, sur Wikipédia, j’ai appris, ô surprise, que plusieurs scènes avaient été tournées dans la salle Excelsior à Jette (Bruxelles). Il s’agit de la fête de mariage ainsi que les séances de informations des autorités militaires aux familles des sous-mariniers piégés au fond de la Mer de Barents.

Or il se fait que la salle Excelsior est la salle paroissiale de ma jeunesse alors que j’habitais à quelques centaines de mètres de là ! Dans celle-ci, j’ai d’ailleurs assisté à plusieurs spectacles et j’y ai aussi déjà fait la sonorisation d’une fête scoute avec un copain de classe. Cette fois-là, lors d’un essai de puissance sonore, nous y avions été tellement fort que le tenancier du bar voisin était venu nous informer que les verres et les bouteilles de son établissement se déplaçaient toutes seules au rythme du son ! Nous l’avions rassuré en lui disant que ce n’était qu’un essai de courte durée. Et en ce qui concerne le film en lui-même, je trouve que les réalisateurs ont bien su recréer une atmosphère "soviétique", même si l’essentiel de l’œuvre a été tourné en Belgique.

Mise à jour du 15-02-2025. Toujours à propos du film "Kursk", il se fait que mon ami Wim Robberechts m’informe qu’il a effectué les prises de vues aériennes au large du port de Brest. Celles-ci ont été réalisées avec une caméra Arri Alexa installée sur un système gyrostabilisé Cineflex lui-même monté sur un Airbus Helicopters AS350B2 Écureuil.