Un vent de modernisme souffle ces derniers temps chez Buffalo Airways. Bien connue pour opérer quotidiennement des Curtiss C-46 Commando et des Douglas DC-3, vétérans de la Seconde guerre mondiale, Buffalo Airways avait déjà acquis l’an dernier un De Havilland Canada DHC-6 Twin Otter (C-GFYN). Mais cette année, on passe au gros calibre : un Boeing 737-300SF, rien de moins ! Ce sera le premier jet jamais utilisé par Buffalo Airways.

Le Boeing 737-301(SF) devant rejoindre la flotte de Buffalo Airways porte le numéro de série 23512. Il s’agit d’un avion ayant déjà volé dans le passé en Belgique aux couleurs de TNT avec l’immatriculation OO-TNI. Voici quelques vues de ce 737 réalisées par l’infatigable spotter belge Guy Viselé que je remercie pour le partage de ses photos sur ce blogue :

Aujourd’hui, on pourrait presque dire que toute la capitale des Territoires du Nord-Ouest était à l’aéroport de Saint-Hubert … En effet, tout d’abord, pour la seconde fois en quelques semaines, un ATR72 cargo de Summit Air (C-GJPY), une compagnie basée à Yellowknife, est arrivé la nuit dernière au Terminal Lux en provenance de l’aérodrome de Mary River au Nunavut. Donc ce matin, avec mon ami Édouard, nous avons été le photographier une heure avant la fin officielle de l’hiver ! Il est ensuite reparti de Saint-Hubert dans l’après-midi pour retourner à Mary River.

Une heure après le début du printemps (!), nous revoilà à l’aéroport de Saint-Hubert, mais cette fois-ci pour photographier le décollage du Boeing 737-229C C-GNRD de Nolinor. En voyant la désignation de type "229C", tous mes amis belges pensent évidemment à la SABENA, l’ancienne compagnie nationale du plat pays. Effectivement, ce 737 a volé pour la SABENA de mai 1979 à octobre 1999 avec l’immatriculation OO-SDR. Il s’agissait d’un des deux modèles combis présents dans la flotte de Boeing 737 de la compagnie. Je suis, donc, bien heureux de le revoir ici à Saint-Hubert ! Arborant actuellement les couleurs de Nolinor, cet avion est opéré habituellement à partir de Yellowknife. C’était, d’ailleurs, sa destination aujourd’hui. Il était arrivé de Val-d’Or au Québec le 1er mars dernier pour recevoir de la maintenance au H18 alors que, d’ordinaire, l’entretien de la flotte Nolinor se déroule essentiellement à la base de Mirabel. Espérons qu’à l’avenir, nous voyions plus de 737 de Nolinor de passage ici à Saint-Hubert !

Larry Milberry (auteur et éditeur de Canav Books) m’a fait parvenir ces quatre vues du premier Pitts S-1 Special au Canada prises en août 1964 à Goderich, ON. Cet appareil, immatriculé CF-REH, a été construit en 1963 par un certain Guy Larocque de Barrie, ON. En 1965, il a été vendu à William G. Younger de Guelph, ON, puis, en 1969, à Andrew R. Wallace de Brampton, ON.

Pour Transports Canada, il s’agit du dernier propriétaire officiel de cet avion qui a été radié le 15 octobre 1997. Mais selon des informations fournies à Larry par Terry Judge, ce Pitts aurait été vendu en 1974 à Brian Cook de Bedford, QC, puis, en 1976, à un dénommé Ross. C. Dent de Longueuil, QC.

Mais personne n’a jamais revu ce Pitts depuis 1976 … "Ce serait fantastique s’il apparaissait quelque part dans les environs de Longueuil, non ?" écrit Larry. Il continue : "Ce serait un magnifique avion pour le Musée de l’aérospatiale du Québec, naturellement !" Donc, si vous disposez de la moindre information à propos de ce Pitts, n’hésitez-pas à me contacter.

Hier après-midi, sur FlightAware, j’avais noté l’arrivée à Saint-Hubert d’un Pilatus PC-24 (C-FAMI) suivie de celle d’un Beechcraft King Air d’Exact Air (C-FDOV). La piste 06L étant en usage, je me suis posté en approche finale dans le stationnement du Marché Public pour photographier ces deux avions sous un soleil (très) voilé. Mais, entre les deux, un Dassault Falcon 900EX non annoncé s’est intercalé. Il s’agit de l’appareil No. 216 immatriculé N44LC au nom de Lowes Companies. J’adore ce genre d’imprévus !

L’autre jour, en furetant sur le site d’Amazon, je suis tombé sur ce que je considère être une aubaine. Imaginez, le DVD du film IMAX "Living in the Age of Airplanes" réalisé par Brian J. Terwilliger pour le National Geographic vendu à moins de 10$ avec la livraison gratuite ! En octobre 2015, j’avais eu la chance d’assister à l’avant-première de ce film au Centre des Sciences de Montréal, et c’est donc avec beaucoup de plaisir que j’ai pu revoir cette œuvre magnifique (je l’ai même regardée deux fois de suite !) dont vous trouverez la critique à la rubrique "DVD" :

Critique du DVD.

Hier, à l’aéroport de Saint-Hubert, nous avons eu la visite du Daher/SOCATA TBM-900 C-GJCI ayant effectué un aller-retour depuis Saint-Jean au Nouveau-Brunswick. Par chance, j’ai pu le photographier au moment où il quittait les installations de Pascan.

Le Musée de l’aviation de Montréal (MAM) de Sainte-Anne-de-Bellevue, a annoncé le 28 février dernier l’ajout prochain d’un nouvel avion historique à sa collection d’aéronefs de fabrication québécoise, un Canadair CC-144 (CL 601 1A) Challenger (modèle du fabricant CL 600 2A12), portant le numéro de série 3036. Celui-ci devrait être livré par la route prochainement.

Basé sur la version du jet d’affaires Challenger 600, le CC 144 que le MAM vient d’acquérir est la version militaire du Challenger 601, configurée pour répondre aux besoins des Forces armées canadiennes. Cet avion était principalement utilisé pour le transport de représentants du gouvernement et de dignitaires étrangers, et a également joué un rôle de soutien aux opérations humanitaires, aux évacuations médicales et aux opérations militaires au Canada et à l’étranger.

Portant le code militaire 144614, ce Challenger est sorti des usines de Dorval en janvier 1985. Pour effectuer les vols d’essais, il était immatriculé C-GLXY, encore sous le nom de Canadair Ltée. Le 10 janvier 1985, il a effectué son premier vol au départ de Dorval. Par la suite, il a été ré-immatriculé C-GCUP et pour être radié le 7 novembre 1986. Il a ensuite rejoint la flotte de l’Aviation royale canadienne dans la foulée. À l’époque il portait la livrée blanche habituelle de la majorité des avions de transports militaires VIP, mais il a ensuite été repeint dans une nouvelle couleur bleue nuit. Il a été affecté à l’Escadron 412, dont le port d’attache officiel est Trenton bien que ses avions opèrent le plus régulièrement depuis Ottawa.

Le mois de février fut assez tranquille question spotting à Saint-Hubert. Nous avons eu, toutefois, quelques visiteurs intéressants que vous pourrez retrouver dans la sélection ci-dessous ainsi que sur la galerie de Philippe Colin :

Voici quelques vues air-air de l’Avro CF-100 Canuck Mk.5D #100760 réalisées au-dessus de Montréal et de Longueuil à partir d’un Canadair CF-5 lors de son dernier vol le 28 juin 1982. Ces photos proviennent de la collection de Doug Jermyn, un ingénieur des essais en vol de Pratt & Whitney Canada qui a participé à la mise au point du moteur JT15D installé sous le ventre de cet avion. Espérons maintenant que le Musée de l’aérospatiale du Québec, qui a récupéré ce CF-100 unique au monde et l’a entreposé à Saint-Hubert, puisse lui trouver un lieu approprié en vue de débuter prochainement sa restauration.

Tant qu’à parler de bancs d’essais volants de Pratt & Whitney Canada, voici encore une numérisation d’une diapositive Kodachrome du Boeing 720-023B C-FETB prise à Saint-Hubert le 1er novembre 2003. Il a été photographié alors qu’il décollait sur la piste 24R pour aller effectuer un test en vol d’un moteur PW545 installé sur le flanc de son fuselage.

La compagnie américaine iAero Airways (ex-Swift Air) est devenue une habituée de Saint-Hubert et du Terminal Lux. Aujourd’hui, c’était le Boeing 737-490 immatriculé N806TJ qui est parti peu après 16h00 à destination de Pittsburgh. Mon ami Édouard et moi-même, nous nous étions installés sur notre perchoir favori pour le voir partir. Voici une sélection de vues de cet avion prises sous une magnifique lumière d’hiver.

Chrono Aviation est la première compagnie au Canada à opérer un Boeing 737-800 cargo. Cet avion, initialement utilisé en version pour le transport de passagers, est arrivé chez KF Aerospace à Kelowna en Colombie-Britannique en mars 2021 afin de le convertir en version cargo. La modification consistait essentiellement à ajouter une grande porte de 11 pieds de large actionnée hydrauliquement et réalisée par Aeronautics Engineers, Inc. (AEI), entreprise détentrice du STC. Bien entendu, l’intérieur a été adapté au transport de fret ainsi qu’à sa manutention à bord par l’OMA de KF Aerospace.

Immatriculé C-GVZB, ce Boeing 737-8Q8(SF) portant le numéro de série 32799 a effectué son test en vol visant à sa certification le 8 février 2022 à Kelowna. Il a ensuite été livré par KF Aerospace dans le cadre d’une location à Chrono Aviation deux jours plus tard. Basé à Winnipeg au Manitoba, il a effectué son premier vol commercial en transportant de la nourriture à Iqaluit au Nunavut le 15 février dernier.

Durant toute sa carrière depuis mars 2004, ce 737-8Q8 a été opéré par Miami Air International. À quelques reprises, il a été loué aux Pays-Bas, d’abord à Martinair Holland, puis à ArkeFly du groupe TUI. Il a été retiré du service le 9 mars 2020, puis entreposé le 14 avril 2020 à l’aéroport de Goodyear Litchfield Municipal, près de Phoenix en Arizona, avant d’être revendu à AerSale Inc. Du 29 septembre 2021 au 15 décembre 2021, il a été immatriculé C-GVZB par Regency Aero Lease Inc. L’immatriculation est passée ensuite au nom de Chrono Jet Inc. À noter que cet avion, portant alors l’immatriculation N738MA, était déjà venu à Saint-Hubert sous les couleurs de Miami Air International dans le cadre de transports d’équipes de hockey.

Par ailleurs, pour être complet, sachez que l’immatriculation C-GVZB a déjà été portée dans le passé par un Vickers Supermarine Spitfire Mk. XVI des Vintage Wings of Canada.

Ce vendredi 18 février, le Boeing 737-8Q8(SF) C-GVZB, portant une livrée blanche, est arrivé en soirée (à 20h49 précisément !) en provenance d’Iqaluit pour sa première visite à Saint-Hubert. Ayant été invité par Chrono Aviation au Terminal Lux pour l’occasion, j’ai pu ainsi m’exercer à la photo de nuit ! Le lendemain, l’avion repartait pour l’aéroport de Bridgeport International Grantley-Adams à la Barbade pour aller chercher un chargement de chiens, semblerait-il. Une fois encore, cette fois-ci en pleine tempête de neige, j’étais présent pour assister à la préparation du vol, au dégivrage et au départ du Boeing. Pour le décollage, il y a eu une petite accalmie du côté de la météo, probablement pour faciliter la vie des photographes (!) Mais dans la fouée, la tempête a repris de plus belle une fois l’avion parti de Saint-Hubert !

L’auteur tient à remercier Monsieur Kym Abel, ainsi que tout le personnel de Chrono et de Lux FBO, pour leur aimable collaboration à la réalisation de ce reportage.

En octobre 2003, Louise et moi avions été passer un week-end à l’Hôtel Sacacomie situé à flanc de colline le long des berges du lac du même nom à Saint-Alexis-des-Monts. Et qui dit lac au Québec, dit qu’il y a beaucoup de chances d’y voir des hydravions ! Et ce fut le cas lors de notre bref séjour dans cet hôtel un tantinet "tape à l’œil" entièrement réalisé en bois. Voici une sélection de numérisations de diapositives Kodachrome prises à cette occasion. À noter que le Lake C-GJMF avait été officiellement immatriculé deux jours plus tôt par son propriétaire du moment.

Pierre Binette est un ami modéliste de talent qui voue une passion au McDonnell Douglas F-4 Phantom II au point que son sous-sol est quasi devenu une chaîne de production en miniature de ce modèle d’avion. Il faut dire que le Phantom II est une réussite sur le plan de l’esthétique et donne une certaine image de puissance. Produit à plus de 5000 exemplaires, il a été en service sous tous les cieux du monde, adopté par de nombreuses forces armées. Alors, en hommage à l’œuvre de Pierre, voici une sélection de numérisations de diapositives que j’avais prises dans ma précédente vie en Europe dans les années 1980 et 1990. Peut-être y trouvera-t-il de l’inspiration pour un nouveau modèle ?

Toujours issues de la collection d’Hans Zurniwen en Suisse, voici quelques vues d’archives datant de 1957 montrant le chargement d’un hélicoptère Airbus Helicopters (ex-Sud Aviation) SE3130 Alouette II à bord d’un bimoteur de transport Nord 2501 Noratlas. Les deux appareils portent les couleurs de l’Armée de l’Air française.

Voici une photo montrant une Alouette II de la Marine Nationale française effectuant un essai de largage de carburant en vol … Mmmm les bonnes cultures parfumées au Jet A1 !

Hier, après avoir été photographier un Bell 412 (C-GIMH) en visite à la Sûreté du Québec à Saint-Hubert, je constate que, de l’autre côté de l’aéroport, au HUB FBO, le Gulfstram G600 N434PB semble prêt à partir. Souvenez-vous, nous avions pris de bonnes photos de ce magnifique appareil il y a à peine un mois, mais pourquoi se priver d’une nouvelle séquence ?

Je me rends donc au HUB FBO pour faire des photos le long de la clôture, d’autant que la lumière est parfaitement placée. Toutefois, il faut que je me fraye un chemin dans 1,5 pied à 2 pieds de neige ! Tout un exercice de cardio en plus d’avoir de la neige qui pénètre dans les bottes … Mais c’est le résultat qui compte, non ?

Bien qu’il n’y ait pas eu énormément de trafic à l’aéroport de Saint-Hubert en ce premier mois de l’année 2022, nous avons eu, malgré tout, plusieurs visiteurs intéressants que vous retrouverez en images ci-dessous. Nous avons également eu la visite d’un ATR72 de Summit Air les 8 et 9 janvier. Mais arrivé en soirée, il est parti le lendemain midi en pleine tempête de neige sans que nous ne puissions le photographier.

Il se fait que le Boeing 737-484 N314XA de Swift Air qui, les 29 et 30 janvier 2022, a transporté l’équipe de hockey des Blue Jackets (venue flanquer une raclée à l’équipe locale des Canadiens) est un ancien appareil d’Olympic Airways immatriculé SX-BKB que j’avais photographié plusieurs fois dans le passé à Bruxelles-National :

Début 1957, Sud Aviation décide d'envoyer deux Alouette II en tournée de promotion aux États-Unis. Les deux appareils militaires suivants sont sélectionnés:

- SE-3130 No. 1033/32 immatriculé F-WHOR.

- SE-3130 No. 1040/39 immatriculé F-WHOS.

Un laisser-passer pour les deux hélicoptères est délivré par le Secrétariat Général à l'Aviation Civile le 5 février 1957, mais en fait pour les appareils 1034/33 et 1037/36, ce qui créera bien des confusions par la suite. Bien qu'équipées de trains à roues, ces deux Alouette étaient initialement destinées à l'A.L.A.T.

Les deux appareils sont démontés et transportés par bateau à l'usine de la Republic Aviation Corporation à Farmingdale dans l'état de New-York. En effet, à ce moment, ce constructeur américain est le représentant local de Sud Aviation. Il est prévu que Republic fournisse une assistance durant la tournée, s'occupe de la commercialisation des Alouette et entreprenne même la construction sous licence en cas de contrats de vente. Les pilotes d'essais Gérard Henry et Denis Prost, l'ingénieur René Mouille ainsi que deux techniciens français, Maurice Degenne et Lucien Delanoé, sont envoyés aux États-Unis pour cette mission promotionnelle.

Petite anecdote au sujet de l'immatriculation F-WHOR ... Une fois sur place, certains notent que cette immatriculation n'est pas sans rappeler le mot "whore" en anglais, ce qui signifie "putain". Gérard Henry nous raconte qu'il a vite fait de trouver une solution fort élégante: avec un peu de ruban adhésif, il maquille le "R" en "P". C'est ainsi que sur la majorité des photos, ce sera l'immatriculation F-WHOP qui apparaîtra, ce qui, finalement, est bien trouvé pour un hélicoptère !

Tout récemment, j’ai reçu de mon ami suisse Hans Zurniwen une série de numérisations de photos en haute définition de la tournée effectuée par ces deux Alouette II. Toutes nécessitaient d’être traitées et nettoyées avec Photoshop, ce qui représente, en moyenne par image, entre 20 et 30 minutes de travail, et même parfois plus, selon l’état de l’original. Alors sachant qu’en général, on regarde une photo sur Internet durant une seconde tout au plus, à quoi sert d’investir autant de temps en restauration d’images ? Bonne question, n’est-ce pas !

Pour information, un excellent récit détaillé au sujet de cette tournée peut être lu dans le magazine "Le Trait d'Union" No. 236 de novembre-décembre 2007. Il est de la plume d'Olivier Leseigneur et de Patrick Vinot-Préfontaine. Voici donc, maintenant, une sélection parmis les clichés reçus.

Ce matin, Philippe Colin m’appelle pour me signaler le départ imminent du Bombardier Global 6000 P4-WWS qui, jusque là, était resté bien à l’abri des regards dans un hangar d’un FBO de l’aéroport. "Scramble !" Je saute dans ma voiture et me rends au bout de la bretelle "Charlie" où je retrouve Philippe. Il doit bien faire -20°C ce matin, mais bien habillé, on ne s’en rend même pas compte.

Avant l’avion convoité décolle le Boeing 737 C-FYPN de Chrono Aviation. On en profite pour en prendre quelques vues hivernales. En attendant le Global, nous photographions aussi le Pilatus PC-12 C-FMAO d’Airmedic en approche finale sur la piste 24R. Puis, "il" arrive enfin ! Même si nous sommes à contrejour, nous ne ferons pas la fine bouche question photographie face à autant d’exotisme rappelant la chaleur des Caraïbes où cet avion est officiellement immatriculé (à Aruba, en fait).

Puis Philippe, toujours bien informé, m’annonce l’arrivée prochaine d’un Bombardier Challenger 300 en provenance de Gatineau. Nous nous rendons en approche de la piste 24R où nous ne serons plus à contrejour. En l’attendant, nous sommes survolés par le Piper PA34 Seneca C-GTXG de l’Académie Aéronautique qui pratique une approche avec remise de gaz.

Vers 12h45, le Challenger 300 entame son approche finale. Il s’agit de l’appareil C-GFHR exploité par Skyservice. Ses couleurs ressortent magnifiquement sur le ciel bleu si caractéristique de ces journées froides et ensoleillées. La faim me tenaillant, je prends congé de Philippe qui retourne travailler et, de mon côté, je rentre à la maison bien satisfait de mes "prises du jour".

Hier, Zara Rutherford a atterri avec un avion ultra léger Shark 080 à Courtrai-Wevelgem (EBKT) en Belgique. Elle devient ainsi, à 19 ans, la plus jeune femme à avoir accompli un tour du monde en avion en solitaire. Elle était partie, souvenez-vous, de ce même aéroport le 19 août dernier et avait fait escale à Saint-Hubert les 25 et 26 août 2021. Elle aura donc parcouru 52.000 kilomètres sur cinq continents en cinq mois. Malgré certains contretemps liés à la météo rencontrés sur son trajet, jamais elle n’a renoncé. Bravo, donc, encore une fois à Zara Rutherford ! Comme quoi, la persévérance permet d’accomplir des exploits !

Hier, nous avons eu droit à notre première tempête de neige de l’hiver. C’est ainsi qu’environ 20 cm à 30 cm sont tombés à l’aéroport de Saint-Hubert. Ce matin, il fallait, donc, aller déneiger le Roland Duruble RD02A Edelweiss C-GIWY du Musée de l’aérospatiale du Québec chez Chrono Aviation. Vu les circonstances, c’est une équipe renforcée qui s’est attelée à la tâche. En effet, j’étais cette fois-ci accompagné de mon habituel compère Édouard, mais aussi de Philippe, tous deux membres du MAQ. À nous trois, en une bonne demi heure, l’avion a été déneigé et son pourtour immédiat déblayé.

Ce matin, à l'aéroport de Saint-Hubert, il fait -22°C (-32 avec le facteur éolien !) avec un beau soleil et un ciel immaculé. Le sol étant recouvert d’un manteau neigeux, les conditions sont donc réunies pour la photographie : blanc pour la neige, bleu pour le ciel … Il ne manque que le rouge ! Apercevant le Robinson R22 C-FUAB fraichement repeint d’Helicraft, la palette de couleurs est donc complétée pour une petite série de clichés hivernaux !

Merci à Noémie pour son aimable collaboration.

Voici un autre DVD de collection acquis récemment chez Amazon pour compléter une commande. Datant de 1953, il met essentiellement en vedette John Wayne et le Douglas C-47 (DC-3). Vous pourrez trouver ma critique à son propos à la rubrique "Films" de ce blogue :

Critique du film.

Ce matin, Philippe Colin, qui est toujours bien informé et que je remercie, me prévient de l’arrivée à l'aéroport de Saint-Hubert d’un Gulfstream G600 (GVII) prévu à 11h19 et qui n’est pas affiché sur FlightAware. Le temps de prendre mon ami Édouard Painchaud au passage et nous rejoignons l’approche de la piste 24R. Nous ne devons pas attendre très longtemps pour que l’avion en question, immatriculé N434PB, se présente en approche finale. Une fois atterri, il se rend au HUB FBO que nous rejoignons également afin de poursuivre la séquence photo de ce magnifique aéronef. Voilà qui commence bien cette nouvelle année de spotting, ma 43ème, en fait !