20 et 22 juillet 2015. Aujourd’hui, il fait 95°F à Washington DC … Ne me demandez pas combien à combien de degrés Celsius ceci correspond, mais c’est horriblement chaud. C’est donc le moment tout indiqué pour aller se réfugier dans l’espace climatisé du Musée de l’air et de l’espace du Smithsonian et je ne suis pas le seul à penser ceci à la vue de la foule présente dans l’immense bâtiment ! Dès mon entrée, je suis impressionné : un North American X-15 pend au plafond au-dessus d’un Bell X-1, du Space Ship One et du "Spirit of St. Louis" de Lindbergh. Il me faudra trois bonnes heures la première journée pour visiter l’ensemble de la collection et des présentations tout en omettant la projection Imax. Je suis retourné au musée le surlendemain et j’y ai passé encore environ deux heures à revoir certaines parties du musée plus en profondeur ou, même, à découvrir certains recoins que je n’avais pas vus deux jours plus tôt. Je ne pourrais vous décrire ces visites tant elles m’ont subjuguées. C’est vraiment le plus beau musée de l’air et de l’espace qu’il m’ait été donné de visiter jusqu’à présent. Je pense que tout passionné ou professionnel de l’aviation devrait impérativement s’y rendre au moins une fois dans sa vie, tel un pèlerinage à La Mecque. Tous les aspects de l’aérospatiale sont présentés de façon abordable tant pour un jeune enfant que pour un ingénieur. Même l’histoire des systèmes de radiocommunication et de radionavigation devrait ravir les spécialistes en avionique. J’ai, d’ailleurs, beaucoup apprécié cet aspect des choses, car ce n’est pas courant que ce volet technologique soit présenté dans un musée de l’air. Et puis, même si nous sommes aux États-Unis, les informations et le matériel exposés ne sont pas nécessairement exclusifs à ce pays comme en témoigne, par exemple, la station Apollo-Soyouz ou le cockpit d’un Airbus A320. En espérant vous avoir mis l’eau à la bouche, voici maintenant une série de photos qui, si vous n’y êtes jamais allés, devrait achever de vous convaincre d’une visite au Smithsonian National Air & Space Museum :

Toutes les photos du musée de l'air et de l'espace du Smithsonian.

19 juillet 2015. Pour terminer cette journée d’exploration d’aéroports du Maryland, nous nous rendons en fin d’après-midi au parc Thomas A. Dixon Jr. où est aménagé un espace à partir duquel on peut observer les avions en approche pour la piste 33L de l’aéroport international de Baltimore-Washington Thurgood Marshall, BWI dans le jargon. Les conditions de prises de vues à cet endroit sont semblables à celle de la piste 25L à Bruxelles ou de celles de la piste 24R à Montréal-Dorval. Le trafic est constitué majoritairement de la panoplie des Boeing 737 de Southwest Airlines, dont certains portent une nouvelle livrée ou des couleurs spéciales. C’est ainsi que j’ai vu voir un 737 décoré en l’honneur du Texas (N352SW). Au rayon des coïncidences, notons le 737-7BD N7739A que j’avais photographié à Montego Bay en Jamaïque alors qu’il portait les couleurs d’Air Tran (N312AT). Pour le reste, il s’agit des compagnies habituelles américaines : American Airlines, Delta Air Lines, Jet Blue, Spirit et United Airlines. En ce qui concerne cette dernière, une nouveauté pour moi : mes deux premiers 737-900 (N68802 et N68837). À noter, également, qu’en moins de deux heures, j’ai photographié pas moins de trois MD90 et 717 de Delta Air Lines (N917DN, N921DN et N926AT). Très intéressante fut l’arrivée de l’A321-211 TF-DAD de la compagnie Wow Air en provenance d’Islande. Même s’il s’agissait d’un dimanche, j’ai malgré tout vu un jet d’affaires : le Cessna Citation X N780XJ de XoJet. Enfin, dans le gros calibre, on a pu noter un MD-10-10 de Federal Express (N366FE), un appareil en voie de disparition au sein de la compagnie de courrier express. Sur place, j’ai aussi fait la connaissance d’un sympathique spotter local, John Boulin, dont vous pourrez trouver ses œuvres sur sa galerie Flickr ainsi que sur Airliners.net et JetPhotos.net.

Photos : American Airlines - Delta Air Lines – Federal Express - Jet Blue – Southwest Airlines - Spirit Airlines - United Airlines – US Airways - Wow Air - Avions d'affaires US.

Guide au sujet de BWI (PDF) diffusé par le Washington Baltimore Spotters Group.

Erik Johannesson est bien connu dans le monde de l’aviation pour son blogue au sujet des De Havilland Canada DHC-6 Twin Otter qui rencontre un succès fulgurant. Mais voici que, ces jours-ci, il récidive avec un nouveau blogue dédié à un autre avion qui a été produit à Downsview, près de Toronto : le Dash 8 "classique", c’est-à-dire des séries 100, 200 et 300. Je lui souhaite tout le succès qu’il mérite pour ce nouveau projet qui sera d’excellente qualité. Ne manquez donc pas de visiter régulièrement ses deux blogues.

Blogues : Dash 8 - Twin Otter.

19 juillet 2015. Frederick au Maryland est bien connu des propriétaires d’aéronefs privés puisque c’est à l’aéroport municipal de cette localité qu’est établi le siège social de l’AOPA. Mais il est également l’exemple parfait de ces aéroports où le public n’est pas banni et relégué à tenter de contempler des aéronefs au travers de grillages de trois mètres de haut à des kilomètres de distance. En effet, des bancs, ainsi même que des tables de pique-nique, sont installés le long de l’aire de stationnement principale. Une clôture basse donne une vue sans restriction sur cette dernière. C’est ainsi que les jets d’affaires, par exemple, sont placés tout proches au point que j’ai eu du mal à cadrer un Beechcraft 400 de profil au 28 mm en plein cadre ! Le soleil étant bien situé durant l’après-midi, j’ai donc passé une heure à contempler les mouvements des petits avions ainsi que d’un Robinson R22 qui effectuait de l’écolage. Ensuite, avant de reprendre la route vers Baltimore, j’ai été voir la zone réservée à l’Agusta-Westland AW139 de la Police du Maryland, mais l’hélicoptère n’y était pas. Vous trouverez ci-après une sélection parmi les photos prises à Frederick.

Photos : Avions d'affaires - Avions privés - Advanced Helicopter Concepts - Frederick Flight Center - KFDK-Frederick Municipal Airport.

19 juillet 2015. Le nom d’Hagerstown au Maryland ne devrait pas être tout-à-fait inconnu des passionnés d’histoire aéronautique. En effet, c’est là qu’était établie la principale usine de Fairchild où ont été produits, notamment, le C-82 Packet, le C-119 Flying Boxcar, le C-123 Provider, les F-27 et FH-227 ainsi que l’A-10 Thunderbolt II, pour ne citer que les plus connus. Actuellement, l’usine désaffectée est toujours visible et son propriétaire actuel, m’a-t-on dit, la vend par morceau. Toujours est-il qu’un musée d’aviation, animé par des bénévoles, a été constitué à Hagerstown. Bien entendu, l’objectif est de rassembler une collection d’avions produits par Fairchild. Malheureusement, ce musée ne dispose pas d’installations permanentes pour abriter sa collection et certains appareils, tels le C-82 ou le C-119 ne sont pas, à proprement parler, de petits avions. Ce qui fait que l’accès au public est restreint à seulement quelques jours par année. À ces occasions, la flotte fort intéressante du musée est sortie des hangars et exposée sur une aire de stationnement située juste à côté de la petite aérogare C’est pour cette raison que j’ai fait coïncider la date d’une de ces rares journées portes ouvertes avec celles de mon séjour dans la région de Baltimore et de Washington DC. En cliquant sur le lien ci-après, vous aurez un aperçu des appareils présentés le 19 juillet. Outre le C-82A (N9701F) et le C-119G (N8093, anciennement 22111 de l’Aviation royale canadienne), il y avait aussi, un PT-19 (N52164), un 24R (NC81228) et deux M-62A (N46199 et N67949) ainsi qu’un Kreider Resner KR-31 (NC10054). Malheureusement, même s’il était prévu qu’un C-123 Provider vienne de Floride pour l’occasion, un petit ennui technique l’a empêché de décoller. Il n’a pas, non plus, été possible pour les organisateurs d’obtenir un A-10 Thunderbolt II de l’ANG. Ah oui, Fairchild a aussi un bout de son histoire au Canada, puisque le constructeur américain avait implanté une usine à Longueuil, au Québec, qui disposait de son propre aérodrome.

Toutes les photos du musée d'Hagerstown.

Site au sujet du C-82 Packet.

19 juillet 2015. Hagerstown est une petite ville située au nord du Maryland qui dispose d’une très belle et vaste infrastructure aéroportuaire. En y arrivant, je constate, au loin, un hélicoptère EC135 destiné à l’aide médicale urgente héliportée. Je demande la permission au FBO où l’appareil est stationné, Rider Jet Center, pour aller le photographier et, quelques minutes plus tard, son pilote vient me chercher. Je l’informe que je suis professeur d’avionique et notre discussion tourne vite au sujet de petits problèmes de transmission en UHF. Je lui propose quelques suggestions d’amélioration et effectue avec lui l’inventaire des antennes installées sur son hélicoptère. Celui-ci est l’EC135P2+ N531LN d’Air Methods volant sous les couleurs de l’organisation Life Net. Environ 600 missions sont effectuées annuellement par année par cet hélicoptère-ambulance qui est toujours prêt à décoller à la moindre demande. Par ailleurs, l’équipe médicale est en attente dans un bâtiment situé à proximité immédiate. Toutefois, le pilote m’indique qu’au Maryland, il ne peut effectuer d’interventions primaires sur les lieux d’un accident, missions qui sont réservées aux Agusta Westland AW139 de la Police de l’état. Par contre, en Pennsylvanie toute proche, il n’y a pas de restrictions quant à la nature des interventions. Je prends quelques vues de l’hélicoptère, puis je quitte mon nouvel ami en lui promettant de revenir d’ici quelques mois pour lui faire passer un examen au sujet des antennes de son EC135 ! Je suis professeur, non !

Photos de l'EC135 d'Air Methods.

Merci à Drake ainsi qu’à Troy pour leur aimable collaboration.

18 juillet 2015. Cet aéroport du Maryland est situé le long de l’autoroute John Hanson #50, d’où son nom. Je m’y rends donc un samedi après-midi accompagné de mon frère qui habite dans les environs. On y trouve exclusivement de petits mono ou bimoteurs privés ou appartenant à l’école de pilotage locale Freeway Aviation. Cette dernière opère une flotte d’une quinzaine d’appareils, dont un Cessna 162 SkyCatcher (N6039M), le premier qu’il m’est donné de voir. De manière assez inhabituelle, on constate un nombre de Mooney plus important que la moyenne habituelle des autres aérodromes du monde. Il y en a même un complètement dissimulé dans la végétation; cela doit faire un bout de temps que son propriétaire n’a pas payé ses factures ! On m’explique que, dans le passé, un concessionnaire Mooney était implanté à Bowie. Voilà donc la raison. Je note aussi la présence d’un Cessna 182 de la Civil Air Patrol (N820CP), un organisme bénévole semblable aux Cadets de l’air au Canada, mais qui effectue également de la recherche d’aéronefs disparus ou accidentés. Souvent, lorsqu’on visite de petits aérodromes, on tombe sur des appareils plus rares. C’est le cas à Bowie où je découvre deux anciens Luscombe 8 (NC2337K et N1669K). Après avoir demandé la permission d’aller prendre des photos des avions, je discute avec le propriétaire d’un Bellanca Decatlon (N62FT) qui me dit qu’il pratique la voltige par pur plaisir. Il me donne sa carte et je constate qu’il s’appelle Gauvreau. En fait, son père était originaire de Montréal. Le monde est petit …

Photos : Civil Air Patrol - Freeway Aviation – Avions privés US – Bowie Freeway Airport.

17 juillet 2015. Même si j’avais été généralement déçu de mes derniers vols avec Air Canada, pour me rendre à Baltimore, MD, près de Washington DC, je n’ai eu d’autre choix que de prendre un billet avec la compagnie nationale canadienne. En effet, l’alternative dans la même gamme de prix, même un petit peu moins cher, était Delta Air Lines, mais les horaires étaient absolument épouvantables. On ne peut pas dire que ceux d’Air Canada soient extraordinaires avec un transit impératif par Toronto, mais, au moins, on ne part pas ou on n’arrive pas au milieu de la nuit ! Si je compare ces vols entre Montréal et Baltimore (885 km/environ 5 heures 30 minutes de voyage) à celui que j’avais pris avec Malaysia Airlines entre Hô-Chi-Minh-Ville et Kuala Lumpur (1014 km/1,8 heure de voyage), ils m’ont coûté deux fois et demi plus cher et je n’ai pas eu droit à un bagage de cabine ni à un lunch à bord. En ce vendredi 17 juillet, j’effectue le premier segment de mon périple (AC411) à bord de l’Airbus A320 C-FPWD portant les titres de JetZ qui durera un peu moins d’une heure. En entrant à bord, je constate que les ceintures ne sont pas rangées et que les accoudoirs sont dans n’importe quelle position. Par ailleurs, les plafonds sont "ornés" de belles traces noires de doigts de techniciens. L’accueil à bord n’est donc pas terrible … Par contre, le service est simplement correct avec un petit sac de bretzels et un jus, une eau, un café ou un thé gratuit, tout comme c’est le cas avec Porter Airlines. Du côté des choses positives, on peut noter que l’avion est équipé d’un système de divertissement.

Une fois rendu à Toronto Pearson, le transfert et le passage des douanes américaines s’effectue sans aucun problème, même si une heure est requise pour me rendre de la porte D126, où est arrivé notre Airbus en provenance de Montréal, jusqu’à la porte F85 pour prendre mon vol (AC7934) vers Baltimore. Pour celui-ci, c’est un Dash-8-100 (C-FJMG) aux couleurs d’Air Canada Express qui assure le service. J’ai un peu l’impression de voler dans le modèle d’avion qui a succédé au DC-3, mais on aime ça les vieux aéronefs ! Par contre, les porte-bagages sont visiblement prévus pour de modestes baise-en-ville, pas pour un sac à dos répondant, malgré tout, aux exigences de dimensions. Résultat, je suis obligé de passer une heure et demie de vol avec mon bagage coincé dans mes pieds, ce qui est quelque peu déplaisant. Mais ceci est compensé par le sourire de notre agente de bord, Myriam, une Québécoise pure laine qui est visiblement contente d’avoir au moins un passager qui parle le français !

Photos : Air Canada Express - JetZ.

Il y a quelques jours, j’ai revu à Saint-Hubert le Bell 206B Jet Ranger C-GARE ayant appartenu dans le passé à Helicraft. Cet hélicoptère me rappelle bien des souvenirs puisque je l’ai piloté à maintes reprises lors de ma formation de pilote commercial qui s’est déroulée entre 1994 et 1996. D’ailleurs, à chaque fois que c’était possible, j’embarquais des amis pour effectuer un survol de Montréal. C’est aussi avec cet hélicoptère que j’ai eu une initiation au Bambi Bucket ainsi qu’au vol d’épandage agricole. J’ai aussi effectué à son bord les quelques heures de vol IFR requises par la réglementation pour obtenir sa licence VFR. Pour l’occasion, on installait de larges cartons obstruant la vue vers l’avant et je portais des espèces d’œillères pour ne pas voir sur les côtés. À l’époque, l’heure de vol coûtait 540 dollars canadiens, soit exactement le double du prix du Hughes 300. Par la suite, une fois devenu professeur à l’ÉNA à partir de 1998, vu que j’effectuais des points fixes avec le Bell 206 C-GUXA, l’école m’a payé une heure de vol sur C-GARE pour ne pas perdre la main. Louise avait, d’ailleurs, accompagné comme passagère cette fois-là. C’était son second vol en hélicoptère (son premier étant à bord de la Gazelle C-GEPX). Bon, puisque nous nageons dans la nostalgie, voici quelques photos de C-GARE prises depuis 1994.

Photos : Hélicoptères privés - Helicraft - Heli Inter.

Cela fait maintenant une dizaine d’années que je vois de temps à autre le Bell CH-146 Griffon immatriculé 146349 de l’Escadron 439 portant une décoration tigrée sur la poutre de queue. Jamais je n’avais remarqué une petite subtilité dans le motif des bandes noires représentant le félin jusqu’à ce que quelqu’un me la fasse découvrir lors du dernier spectacle aérien de Bagotville. La voici sur la photo ci-dessous :

Photos : Escadron 439 - Spectacle aérien de Bagotville 2015.

8 juillet 2015. Ayant été photographier l’arrivée d’un Cessna Citation Ultra (C-GKZP) dans la matinée à Saint-Hubert, je rentre chez nous en effectuant le tour de l’aéroport. Chez Helicraft, je constate la présence du Bell 430 privé immatriculé C-FWLS sur lequel s’affairent deux techniciens. Je le photographie malgré le ciel nuageux. En tout début d’après-midi, le soleil revient et je décide de retourner chez Helicraft pour voir si cet hélicoptère peu ordinaire ne s’y trouverait pas encore. En fait, au moment où j’arrive, son rotor tourne au ralenti et l’hélicoptère s’apprête à partir. Un coup de chance donc. Je le photographie lors du décollage. Mais ce Bell 430 me rappelle quelque chose. Une fois de retour chez nous, ayant trouvé son numéro de série 49066 sur le site de Transports Canada, je constate que je l’avais déjà vu avec les étudiants du groupe Exploration ÉNA à Berne-Belp lors de notre séjour l’an dernier en Suisse ! Par ailleurs, dans mes listes, je constate que je l’avais également déjà photographié sur la chaîne de montage chez Bell Helicopter à Mirabel en avril 2000 … Que de coïncidences !

Photos d'hélicoptères privés canadiens.

Vous vous souvenez, en janvier dernier, Louise et moi avions été enseigner les rudiments de l’observation d’avions à des enfants du quartier défavorisé de San Francisco à Carthagène en Colombie à l’invitation d’Alex Rocha, un ancien narcotrafiquant reconverti dans l’humanitaire. J’avais, d’ailleurs, écrit un article à ce sujet. Mais pour que l’information se perpétue, j’ai réalisé une "version colombienne" de mon article intitulé "Comment les aéronefs sont-ils immatriculés ?" que j’avais écrit l’an dernier. Ma collègue Diane Duchaîne, pour sa part, a traduit bénévolement le texte en espagnol; je lui en suis extrêmement reconnaissant, car il s’agit toujours d’un travail demandant beaucoup de temps. Qu’elle en soit mille fois remerciée ! Alors, pour ceux qui comprennent l’espagnol ou qui veulent l’apprendre, allez lire l’article en cliquant sur le lien ci-dessous :

Article.

Information précédente à ce sujet.

6 juillet 2015. Avec Édouard, en ce lundi, nous poursuivons notre exploration des aérodromes de la région de Montréal. Cette fois-ci, nous nous rendons à Sorel, une ville située à environ 45 minutes en voiture de la métropole, qui dispose à la fois d’un héliport et d’un aéroport. Mais c’est la grosse déception car, tout d’abord, à l’héliport, aucun hélicoptère n’est visible. J’y étais allé le jour de son inauguration le 24 octobre 2009, mais n’y étais plus retourné depuis. Ensuite, lorsque nous arrivons à l’aéroport, tout est désert; il n’y a pas âme qui vive ! Nous prenons des photos des deux seuls avions que nous voyons depuis les clôtures afin, probablement, de justifier nos deux heures de trajet, et nous rentrons à Montréal quelque peu déçus !

Photos : Avions privés – Inauguration del'Héliport de Sorel.

5 juillet 2015. Depuis un an, un restaurant est ouvert à l’aérodrome de Saint-Hyacinthe. Baptisé "l’Escale Axair", Louise et moi y avons été pour goûter d’excellents œufs bénédictines un dimanche matin. Nous avons pu constater le succès de l’établissement : arrivés vers 10h00, il était aux trois-quarts plein, mais quand nous avons quitté l’aérodrome vers midi, les gens attendaient en ligne pour obtenir une place. L’ambiance y est, bien entendu, aéronautique avec des photos d’avions accrochées au mur et des serveuses habillées en pilotes. Nous avons donc beaucoup apprécié notre expérience, tant sur le plan culinaire que sur celui du cadre. Ce restaurant me rappelle ceux que je fréquentais en Europe à une certaine époque avec un groupe de pilotes privés qui se définissaient eux-mêmes comme étant les "fourchettes volantes"! Il est donc évident que nous y retournerons de temps à autre. Bien entendu, tant qu’à être présent à un aérodrome, j’ai été prendre encore quelques photos d’avions et d’un hélicoptère dont je vous propose une sélection ci-après. Avant de quitter, nous avons salué un collègue professeur de l’ÉNA qui embarquait à bord d’un Cessna 172 à destination de la Baie James. Je dois bien admettre que j’étais un brin envieux …

Photos : Avions privés – Antonov An-2 – ETA Aviation – Foxair Heliservice-Helico Pro - Saint-Hyacinthe CSU3.

Au dernier spectacle aérien de Bagotvile, j’ai retrouvé l’auteur Marc-André Valiquette et son collaborateur Richard Girouard qui présentaient leur tout nouveau livre "les Crocs de la mort" relatant l’histoire de l’Escadron 439 des "Tigres". Je n’ai évidemment pas manqué d’acquérir ce dernier ouvrage qui est très bon, comme je le mentionne dans une nouvelle critique à la rubrique "bibliographie".

Critique du livre.

Information précédente au sujet des auteurs.

Comme je vous l’ai mentionné dans mon billet précédent, je me suis rendu le 25 juin 2015 à Saint-Mathieu-de-Beloeil. Mais j’y suis retourné quelques jours plus tard, le 2 juillet 2015, en fait. Lors de chacune de ces visites, j’ai pris quelques photos d’hélicoptères basés ou entretenus chez Helico Pro. Les voici donc ci-dessous:

Photos : Hélicoptères privés – Helico Pro-Foxair.

25 juin 2015. De temps à autre, avec mon ami Édouard, nous effectuons une tournée des aérodromes de la région de Montréal pour y voir les aéronefs qui y sont basés. Nous commençons, cette fois-ci, par Saint-Mathieu-de-Beloeil où nous photographions quelques mouvements d’avions privés (C-FUDS, C-FZNO et C-IKDH) ainsi que d’un Robinson R44 Clipper sans ses flotteurs (C-FYGK). Mais nous avons aussi droit à un point fixe de l’Antonov An-2 C-FAKA à bord duquel j’avais volé, il y a quelques mois. Bien entendu, le démarrage est accompagné du traditionnel nuage de fumée dont les moteurs en étoile peuvent être si généreux. Notre étape suivante est Saint-Hyacinthe. J’avais entendu quelqu’un me dire qu’il y avait, là aussi, un Antonov An-2 et, effectivement, lorsque nous arrivons sur place, un appareil de ce type immatriculé N73AN domine le stationnement des avions. Nous aurions donc, au Québec, deux des trois An-2 présents au Canada et, ce, à quelques kilomètres l’un de l’autre ! Avant de quitter les lieux, nous photographions encore un magnifique Bellanca 7ECA Citabria (C-GBNQ) dont le propriétaire nous indique qu’il est à vendre. Avis aux amateurs de ce type d’avions!

Photos : Avions privés – Hélicoptères privés – Antonov An-2 – Antonov An-2 C-FAKA.

Puisque nous sommes à parler de ce rustique avion russe, continuons dans la foulée avec une belle photo de deux appareils de ce type opérés pour effectuer de l’épandage en Afrique par la compagnie italienne Air Walser. Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de cette compagnie sur ce blogue, mais c’était à propos de sa flotte d’hélicoptères Alouette et Lama. Enfin, pour conclure le sujet, sachez que le parc animalier Pairi Daiza en Belgique a également acquis un An-2 dont voici une photo. Vous trouverez en lien le communiqué de presse annonçant cette acquisition peu ordinaire. Sachez aussi que ce même parc a également acheté tout récemment un Beechcraft 18 sur flotteurs en Colombie-Britannique, mais ceci est une autre histoire. Il est fort probable que je vous reparlerai de tout ceci lors d’un prochain voyage en Belgique.

Communiqué de presse de Pairi Daiza.

Ce matin, Adrian Marti a quitté son domicile tout proche de la base d’Air Glaciers à Lauterbrunnen pour aller travailler comme tous les jours. Il ne rentrera pas chez lui ce soir, car il vient d’effectuer son dernier vol, celui vers l’au-delà. Tôt dans la matinée, en effet, le pilote a été tué dans un accident au Guggigleitcher près de la Jungfrau. Cette nouvelle me dévaste, car je connaissais Adrian depuis de nombreuses années et j’avais eu l’occasion de voler à plusieurs reprises avec lui tant à Sion qu’à Lauterbrunnen. J’ai toujours apprécié sa gentillesse et son calme. C'était quelqu'un qui était capable de faire plaisir simplement pour le fait de faire plaisir. Je me souviens que je l’avais accompagné en 1996 pour aller chercher une vache coincée dans une rivière au fond d’un ravin. Des câbles à haute tension étaient situés juste au-dessus de l’endroit en question. Seul un pilote doué d’une grande habileté pouvait réussir à sortir la vache sans encombre dans de telles conditions. Pour Adrian et son Lama, ceci n’avait posé aucun problème. C’était aussi avec lui que j’avais effectué mon premier vol en Écureuil B3. Enfin, il y a deux mois, je l’avais revu lors de ma semaine de reportage passée chez Air Glaciers à Lauterbrunnen. Aujourd’hui, le monde de l’hélicoptère a perdu quelqu’un de très apprécié. J’adresse donc toutes mes sympathies à sa famille ainsi qu’à ses amis chez Air Glaciers. Bon vol Adrian !

Pour reprendre un thème cher à mon ami photographe Jean-Pierre Bonin, un spectacle aérien, tel celui qui a eu lieu à Bagotville les 20 et 21 juin derniers, ne pourrait se dérouler sans un parfait travail d’équipe entre le personnel de la base et des escadrons, les organisateurs, les bénévoles, les entreprises et organismes civils, les exposants tant civils que militaires, les performeurs ainsi que les équipes de démonstration en vol et au sol … Et j’en oublie, c’est certain, notamment la police organisant le trafic à l’extérieur du site ou le personnel de la Société de transport du Saguenay qui a assuré les navettes en autobus. Alors pour leur rendre hommage, voici une sélection de photos du visage humain du SAIB 2015.

Photos du Spectacle aérien international de Bagotville.

Photos de Jean-Pierre Bonin.

Depuis quelques semaines, des travaux ont été entrepris à l’entrée du stationnement de l’École nationale d’aérotechnique afin de la rendre moins austère. Le chantier étant quasi achevé, voici deux photos qui vous montrent le nouvel aménagement des lieux. Je ne manquerai pas de vous en reparler une fois le tout terminé.

Photos de l'École nationale d'aérotechnique.

23 juin 2015. Contrairement à la veille, la météo est absolument exécrable. Logeant à La Baie et devant rentrer à Montréal, deux options se présentent à moi : passer par la réserve faunique des Laurentides et Québec, qui est le chemin le plus rapide et le plus court, ou passer par La Tuque et Trois-Rivières, une route beaucoup plus longue, mais le long de laquelle on trouve plus de sites aéronautiques. Comme ça fait maintenant quelques années que je souhaite aller voir les hydravions d’Aviation La Tuque "dans leur élément", je choisis la seconde option. Mon premier arrêt à lieu à l’aéroport de La Tuque où, entre deux averses, je photographie rapidement le Cessna R182 C-GIXN d’Exact Air ainsi que le Christen Husky A-1B C-GTHY privé. Je me rends, ensuite, au Lac-A-Beauce où se trouvent deux des trois hydravions d’Aviation La Tuque : le Cessna U206B Stationair C-FVDG et le De Havilland Canada DHC-2 Beaver C-GAZJ. Je fais aussi connaissance de Rémi, le propriétaire de la compagnie ainsi que de l’un de ses pilotes et de son assistante. Je note l’organisation et la propreté impeccables des lieux. Nous discutons un peu, puis je me remets en route. Mais la météo devient de plus en plus épouvantable et le seul arrêt que j’effectuerai encore en chemin avant de rejoindre Montréal sera à l’aéroport de Trois-Rivières, essentiellement pour une "escale technique"!

Photos : Avions privés - Aviation La Tuque - Exactair.

Ayant effectué le déplacement jusqu’au Saguenay-Lac-Saint-Jean pour le Spectacle aérien international de Bagotville, j’ai décidé de rester une journée supplémentaire sur place afin de découvrir un peu plus la région et, aussi, d’aller visiter quelques aérodromes implantés autour du lac. Et en ce lundi 22 juin 2015, il fait absolument magnifique, ce qui ravit le photographe. Mon premier arrêt a lieu à Alma où je suis invité à visiter les nouvelles installations du Centre d’excellence sur les drones (CED), mais le Miskam, que j’avais vu en octobre 2012 avec les étudiants du groupe Aéro-ÉNA, n’était pas là. Je me rends ensuite aux Hélicoptères Panorama où je suis autorisé à prendre les photos des hélicoptères sur le tablier (l’AS350B2 AStar C-GSOX ainsi que les Bell 206L C-FUEQ et C-GBKH). Je reprends ensuite la route en direction de Roberval, mais, avant de rejoindre l’aérodrome de cette localité, je vais découvrir le très beau site touristique de Val Jalbert où je passe un peu plus de trois heures. À l’aéroport de Roberval se trouve une base importante de la Sopfeu et d’ailleurs, plusieurs aéronefs y sont déployés en vue de détecter et d’intervenir sur tout feu de forêt se déclenchant dans la région. Pour effectuer l’observation, il y a deux Cessna 310 de Grondair (C-GBRC et C-GSVI). Quant aux moyens de lutte contre les feux, il y a deux Canadair CL-415 du Service aérien gouvernemental (C-GQBF et C-GQBG) ainsi que trois hélicoptères de Panorama : le Bell 205A1 C-GHUM de même que les AS350 AStar C-GBOP et C-GOHP. Ne disposant pas de beaucoup de temps et ayant encore un bon bout de route à parcourir, je photographie en vitesse trois Cessna R182 d’Exact Air (C-FPLP, C-FSCR et C-GHVJ) avant de quitter les lieux pour l’aérodrome de Dolbeau-Saint-Félicien. À cet endroit, les deux pièces maîtresses, si je puis dire, sont deux Cessna 208 Caravan montés sur flotteurs; l’un des deux est privé (C-GABM) et l’autre porte les titres d’Air Roberval (C-FNME). En maintenance dans un hangar, je note aussi l’Helio H-295 C-GBYA. Sinon, les autres avions que je photographie sont de petits avions privés (CF-MHT, C-FXCI, C-GBJG, C-GSMA, C-GXGD et C-GYPE) ainsi que le Cessna 172 C-GUFB de l’Aéro Club La Friche. Si mon intention était ensuite de rejoindre la base d’Air Saguenay au Lac Sébastien, malheureusement, je me rends compte que je ne pourrai pas la rejoindre avant le début de la soirée. C’est donc ainsi que je décide de rentrer directement à La Baie par la route située au nord du lac Saint-Jean, satisfait, malgré tout, de ma journée.

Photos : Avions privés - Hélicoptères privés - Aéro Club La Friche - Air Roberval - Exactair - Hélicoptères Panorama - Service aérien gouvernemental.

L’auteur tient à remercier très sincèrement Madame Marie-Joëlle Turcotte du CED, Monsieur Sébastien Larue d'Aviation R&L ainsi que le personnel des Hélicoptères Panorama pour leur aimable collaboration.

Accueillir pas loin de 100 000 personnes en deux jours sur une base militaire pour un spectacle aérien n’est pas une organisation qui s’improvise. Je soulève donc une partie du voile dans cet article et vous propose de découvrir certains aspects de l’envers du décor du Spectacle aérien international de Bagotville 2015.

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Photos du Spectacle aérien international de Bagotville 2015.

Au Spectacle aérien international de Bagotville, qui s’est déroulé les 20 et 21 juin derniers, j’ai pu voir le CF-18 Hornet de démonstration, cuvée 2015, et je dois dire que j’aime beaucoup la décoration de cette année. Celle-ci représente, sur la partie supérieure de l’avion, la peinture de camouflage portée par les Hawker Hurricane Mk. II durant la Bataille d’Angleterre dont on commémore, cette année, le 75ème anniversaire. C’est pour rendre hommage aux Canadiens, qui ont combattu aux côtés des Anglais et des Européens lors de cette bataille aérienne importante, que le CF-18 a ainsi été décoré. Comme les précédentes, cette décoration est l’œuvre de Jim Belliveau, graphiste à l’Escadron 410 "le Cougar" de Cold Lake en Alberta. Par contre, l’avion est issu de l’Escadron 425 "Alouette" de Bagotville, tout comme son pilote, le capitaine Denis "Cheech" Beaulieu. La démonstration de ce dernier est d’ailleurs impressionnante.

Toutes les photos du CF-18 Hornet Démo 2015.

Toutes les photos du Spectacle aérien international de Bagotville 2015.