SOMMAIRE

Mercredi, je pars toute la journée faire de l’hélico avec des amis italiens et jeudi matin, avec Louise, nous nous rendons à la gare de Domodossola pour prendre le train à destination du lac Majeur (celui où il neige … enfin, bon, pas aujourd’hui, fort heureusement !) En fait, nous avons acheté un forfait "Lago Maggiore Express" qui nous fera faire en une journée un tour en train et en bateau en Italie et en Suisse pour 34€ par personne, soit à peine plus que le prix du train de Visp à Zermatt !

Le premier segment de notre périple du jour nous mène en train Trenord de Domodossola à Stresa en environ une demi-heure. De là, nous avons un peu de temps pour nous promener sur les berges du lac (mais pas trop !) avant d’embarquer sur le bateau "Verbania" de la compagnie NLM-Navigazione Lago Maggiore à destination de Locarno au Tessin.

Vous l’avez compris, nous allons parcourir un bon bout de chemin sur ce fameux lac Majeur ! Trois heures et demie, en fait. En quittant Stresa, nous nous faufilons entres les îles Borromées. Puis la "run de lait" se poursuit jusqu’en début d’après-midi. Lorsque nous approchons Locarno, il se met à pleuvoir alors que, jusque-là, nous avions bénéficié d’un magnifique soleil.

Une fois débarqués, nous avons un peu de temps avant de prendre le train panoramique de la compagnie Centovalli Vigezzina. Nous en profitons pour déguster une bonne glace au chocolat en cornet et déambuler dans le marché de Locarno. Puis nous allons contempler une dernière fois le lac Majeur avant de rejoindre la gare.

Le parcours qu’emprunte le chemin de fer panoramique, je l’avais déjà effectué plusieurs fois en voiture. Mais le voir à partir du train est une toute autre affaire au point que jusqu’à présent, je considère ce trajet entre Locarno et Domodossola comme étant un des plus beaux que j’ai pu effectuer de la sorte ! Une fois rendus, nous terminons la soirée dans un restaurant de la ville avant de rejoindre Masera.

Souvenirs d'une journée exceptionnelle :

Vendredi, dans la matinée, nous quittons Masera, repassons le Simplon et nous embarquons la voiture sur le train à Goppenstein pour passer le tunnel du Lötschberg et débarquer à Kandersteg. En effet, à cette époque de l’année, le col de la Grimsel est toujours fermé et pour rejoindre rapidement le canton de Berne, le meilleur moyen demeure le train passant sous la montagne. Nous poursuivons ensuite notre route par le lac de Thoune et Interlaken vers Lauterbrunnen et Stechelberg où nous allons loger. Dans l’après-midi, j’amène Louise pour une petite ballade à pied jusqu’au départ du téléphérique qui monte au Shilthorn et au Piz Gloria, là où a été tourné le film de James Bond "Au service secret de sa Majesté".

Outre le Shilthorn, Lauterbrunnen est aussi le point de départ des trains qui montent au sommet de la Jungfraujoch. Inutile de préciser que le coût de ces moyens de transport prestigieux n’est pas à la portée de toutes les bourses … Et donc pas de la nôtre ! Il nous faut donc nous rabattre vers d’autres options moins onéreuses.

En parcourant le site des cars postaux, je tombe un peu par hasard sur une suggestion d’excursion à Isenfluh, un petit village situé en hauteur non loin de Lauterbrunnen et à partir duquel on peut prendre un petit téléphérique "à l’ancienne" vers Sulwald. Voilà, donc, une idée pour ce samedi matin !

Pour rejoindre Isenfluh en voiture, il faut emprunter une petite route étroite dont l’élément particulier est un tunnel en spirale taillé dans le roc. Régulièrement, des évitements sont prévus afin que deux voitures puissent se croiser. Une fois dans le village, on laisse sa voiture dans un des stationnements.

Puis on embarque dans le téléphérique prévu pour huit personnes tout au plus. Il fonctionne à la demande et ne coûte que 12 francs pour un trajet aller-retour (150 francs pour le Shilthorn).

Une fois en haut, plusieurs possibilités de balades existent et il y a aussi un petit café-bistrot où l’on peut se désaltérer ou grignoter un snack. Les autocars ne pouvant accéder à Isenfluh, on ne trouve à cet endroit que des "locaux" ou de rares touristes. De là, on a également une très belle vue sur le massif de l’Eiger et de la Jungfrau. Pour descendre, s’il n’y a pas de préposé au téléphérique, il y a un téléphone pour appeler l’opérateur en bas et lui mentionner que l’on souhaite redescendre !

Balade bucolique et montagnarde :

Redescendus d’Isenfluh, je suggère à Louise d’aller nous promener à Grindelwald, un autre village envahi par des hordes de touristes essentiellement asiatiques. Nous allons un peu au-delà, sur le site de l’ancien téléphérique du Wetterhorn bâti en 1908 et abandonné en 1915. La promenade est intéressante et on peut apprécier la roche façonnée au fil des millénaires par l’eau s’écoulant du Oberer Grindelwaldgletcher, un autre glacier qui fond littéralement à vue d’œil suite au réchauffement climatique.

Beauté minérale :

Dimanche matin, il fait beau et j’amène Louise pour la promenade à pied le long de la rivière Weisse Lütschine de Stechelberg vers Traschsellauenen. Je l’ai déjà effectuée à plusieurs reprises et elle permet d’avoir une autre perspective sur les montagnes avoisinantes.

Ce qu'il y a après la fin de la route et le dernier arrêt du car postal :

Lundi, nous quittons Stechelberg pour Lausanne par des chemins bucoliques. Nous effectuons, tout d’abord, le tour du lac de Brienz pour revenir à Interlaken. Puis nous passons par Zweisimmen, Saanen, Château-d’Œx et Gruyères où nous montons dans la vieille ville et au château avant de reprendre l’autoroute vers Lausanne où nous résiderons pour deux nuits.

Au sommet de son promontoir :

Mardi, pour notre dernière journée complète en Suisse, nous visitons une région moins populaire de la Suisse; nous effectuons une balade en voiture nous faisant faire le tour du lac de Neuchâtel qui aboutit à La Chaux-de-Fonds. Cette ville est le haut-lieu de l’horlogerie helvétique et ses bâtiments sont bien caractéristiques du Jura. Les paysages sont moins accidentés que ceux que nous avons vus au cours des jours précédents, mais, sous un beau soleil, ils n’en sont pas moins magnifiques. Puis nous rentrons à Lausanne en passant par Payerne.

Petite promenande dans la capitale de l'horlogerie :

Mercredi, en reprenant l’avion à Genève pour Bruxelles, s’achève notre périple en Suisse et dans le nord de l’Italie. Même si je connaissais déjà la plupart des lieux visités, je ne me lasserai jamais des paysages montagneux des Alpes. Pour Louise, par contre, ce fut une belle découverte plus en profondeur d’un pays où elle était déjà venue brièvement il y a quelques années.

Hier, en début de soirée, j’étais affalé dans le divan en train de regarder paresseusement la télévision lorsque je vois passer un raton laveur devant la porte vitrée de la terrasse. Je me lève et je constate qu’il est allé rejoindre un de ses congénères caché dans un recoin. Puis, en regardant mieux encore, Louise et moi en comptons encore deux autres dans le jardin ! Évidemment, de l’état quasi léthargique, je passe immédiatement en mode "action" et je vais chercher un appareil photo à l’étage pour immortaliser la venue de ces bestioles à l’allure adorable. Il faut dire que ce sont quatre jeunes jouant ensemble et qui, même avec Louise et moi à moins d’un mètre, ne sont même pas effarouchés !

Ne sont-ils pas mignons ?