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Visite de quelques quartiers particuliers

14 septembre 2014

 

Pour conclure cette série de billets au sujet de Singapour, je vous propose quelques balades photographiques dans certains quartiers de la ville. Arab Street est un coin qui ressemble un peu à Little India au niveau des maisons. Par contre, le point d’attrait est la mosquée Masjid Sultan visible de loin avec son dôme doré, particulièrement resplendissant avec une lumière de fin de journée. Le centre-ville est constitué essentiellement de gratte-ciels et de mégas centres d’achat. Par contre, la promenade le long de la Singapore River permet de s’éloigner de la circulation des grosses artères. Chinatown, c’est un peu comme la rue des Bouchers à Bruxelles : c’est pour les touristes ! Pour voir certains aspects plus authentiques de la culture chinoise, il faut s’écarter des rues principales. L’East Coast Park permet d’effectuer une belle promenade à pied ou en vélo le long de la plage face à laquelle de nombreux navires de tous calibres sont à l’ancre. Comme je l’ai déjà mentionné, la plage n’était pas très propre lors de mon passage, ce qui était plutôt surprenant. Harbour Front est un de ces lieux multifonctionnels comprenant des tours à bureaux, des centres d’achat, une station de métro et, également, une gare de télécabines permettant de se rendre à l’île de Sentosa qui est devenue, avec le temps, un parc récréatif. Une ascension sur le mont Faber permet d’avoir une presque belle vue sur les environs. Enfin, Holland Village est constitué de banques et de restaurants. Il paraît que le soir, l’animation du quartier est intéressante, mais lorsque j’y suis passé en pleine journée, c’était plutôt "plate" comme on dit en québécois.

Photos : Arab StreetCentre-villeChinatownEast Coast ParkHarbour FrontHolland Village.


Les restaurants de rue à Singapour

12 septembre 2014

 

Si je ne devais conserver qu’un seul souvenir de Singapour, ce serait ses innombrables restaurants de rue que l’on trouve absolument partout et principalement dans les Hawker Centres. Vous pouvez ainsi vous régaler de plats variés trouvant leur origine dans les nombreuses traditions culinaires asiatiques pour moins de cinq dollars, boisson incluse. C’est ainsi que, pour ma part, je garde un excellent souvenir d’un nasigoreng dégusté à Little India et d’un laksagoreng pris sur East Coast Road. Si l’allure un peu boui-boui de certaines échoppes vous laisserait douter de la qualité de la nourriture, détrompez-vous, car tous les restaurants sont sévèrement contrôlés. La propreté doit y être irréprochable, sinon le restaurant régresse dans son évaluation qu’il est tenu d’afficher de façon visible. Celle-ci est identifiée par une lettre, A, B ou C un peu comme des étoiles. Mais un restaurant côté C sera très certainement encore plus propre que certains établissements de Bruxelles ou de Montréal. À Singapour, on ne badine pas avec l’hygiène ! À goûter donc sans modération.

Quelques photos de restaurants de rue : Albert Street - Chinatwon - East Coast Road - Little India.


Le jardin botanique de Singapour

11 septembre 2014

 

2 août 2014. Le jardin botanique de Singapour était depuis des années sur ma liste des endroits au monde à visiter. Ne me demandez pas pourquoi, je ne m’en souviens plus, mais c’est évident qu’il vaut le déplacement. Existant depuis 1859, il occupe une superficie de 74 hectares et a une vocation tant éducative que récréative. Son entrée est gratuite. Il représente une autre illustration de l’attachement des Singapouriens pour la conservation de la nature malgré l’exiguïté du territoire. Le jardin des orchidées, qui est payant, par contre, est un véritable délire pour le photographe. J’y passe donc beaucoup de temps à admirer ces magnifiques fleurs. Si la collection du jardin botanique Lankester que j’avais vue au Costa Rica en janvier dernier est réputée comme étant une des plus belles au monde, celle de Singapour a malgré tout, je pense, une longueur d’avance.

Photos du jardin botanique.


Promenade à Marina Bay

10 septembre 2014

 

31 juillet 2014. Je me mets en route le matin pour rejoindre Marina Bay à pied à partir de Little India. Mon sens de l’orientation est mis à l’épreuve pour traverser les énormes complexes commerciaux et autres centres d’achats entravant mon chemin. Mais muni de ma carte touristique, je rejoins sans trop de détour la grande roue du Singapore Flyer entourée par la piste du circuit de Formule 1. Plus de 30 dollars pour un tour … Bien trop cher à mon goût et je continue d’emblée vers le Marina Bay Sands dont je vous ai parlé dans mon billet précédent au sujet de l’architecture. 23 dollars pour monter sur la terrasse du Skypark, c’est toujours 10 de moins que pour le Flyer et la vue est bien plus belle et aussi plus élevée. Je paie et en quelques secondes (je ne vous mens pas !), l’ascenseur m’amène au sommet de cet impressionnant édifice. De là, la vue est imprenable sur la ville ainsi que sur les Gardens by the Bay. Cette portion de terre est, en fait, un polder qui a coûté une fortune à réaliser, mais qui, au lieu de rapporter une fortune encore plus importante en terrains immobiliers, a été consacrée à réaliser un site à mi-chemin entre un jardin botanique et un parc récréatif. Singapour essaye ainsi de montrer une certaine vision écologique d’une ville moderne. Un des attraits des Gardens by the Bay est le Conservatory Complex comprenant deux dômes vitrés abritant le Cloud Forest et le Flower Dome. Spectaculaires et uniques à ce parc également, les 18 Supertrees. Il s’agit de structures métalliques ressemblant à des arbres qui servent de soutien à une variété d’espèces végétales grimpant le long de leur "tronc". De longues passerelles permettent au public de passer d’arbre en arbre et de survoler la végétation les entourant. Bref Gardens by the Bay mérite qu’on y passe un peu de temps lors d’une visite de Singapour.

Photos de Marina Bay.

Article sur le site villedurable.org.


L’architecture à Singapour

7 septembre 2014 

Singapour est en perpétuel chantier. Le territoire étant restreint, les anciens immeubles sont régulièrement rasés pour faire place à d’autres, plus grands et plus hauts. Par ailleurs, des polders sont aussi gagnés sur la mer à coup de draguage de fonds marins et d’importations de sable ou de terre provenant de pays voisins, ce qui n’est, d’ailleurs, pas nécessairement sans conséquences écologiques. Toujours est-il que l’on bâtit continuellement, peu importe que ce soit sur d’anciens ou de nouveaux terrains. Mais contrairement à d’autres villes comme Bruxelles et Montréal, par exemple, ici, on recherche l’originalité architecturale. Bien sûr, il y a de laides tours comme partout ailleurs, mais il y a également de magnifiques bâtiments qui démontrent qu’il est possible d’allier l’élégance et la construction moderne. Même certains logements sociaux ne manquent pas d’audace architecturale comme le Pinnacle@Duxton qui, situé à proximité de Chinatown, comporte 1848 appartements répartis dans sept tours de 50 étages chacune. Celles-ci sont interconnectées aux 26ème et 50ème étages par des jardins aériens comprenant notamment des pistes de jogging. Ceci étant dit, je vous propose maintenant une sélection de trois de ces bâtiments qui m’ont particulièrement attirés lors de mon bref séjour à Singapour.

Lasalle College of the Arts

Pierre GILLARD: Centre-ville &emdash; 2014-500373 

Couvrant une superficie d’un hectare, le campus du Lasalle College of the Arts est établi dans le quartier Rochor depuis 2007. Conçu comme un cube noir éclaté dont l’intérieur ressemble à une sorte de canyon en verre, il est le fruit d’un concours international remporté par l’entreprise RSP Architects Planners & Engineers.

Photos du Lasalle College of the Arts.

Pour plus d’informations : A Daily Dose of Architecture et World Buildings Directory.

Marina Bay Sands

Pierre GILLARD: Marina Bay &emdash; 2014-500612 

Figure désormais emblématique de Singapour, le Marina Bay Sands est un gigantesque complexe hôtelier de 2560 chambres ainsi qu’un centre d’achats et un musée cachant un casino que la pudeur singapourienne tolère de justesse. Sa construction achevée en 2010 aurait coûté la modique somme de huit milliards de dollars. On comprend mieux pourquoi il est difficile de trouver une chambre à moins de 300$ la nuit ! L’édifice principal contient l’hôtel et consiste en trois tours de 55 étages érigées en arc de cercle. Elles sont surmontées d’un "navire", le Skypark, dont la pointe est en porte-à-faux de 65 mètres. Sur ce dernier, on y trouve, notamment, une piscine en trompe l’œil qui semble se vider sur la ville ainsi que des bars et restaurants. Ceux-ci ne sont accessibles qu’aux clients de l’hôtel, les visiteurs devant se "contenter" d’une terrasse installée sur la pointe du débordement qui offre une vue malgré tout assez extraordinaire sur la mer et la ville. Quant au centre d’achats, il est assez vaste et réunit en un seul endroit toutes les bannières de luxe que vous pouvez imaginer ! À l’étage du bas, il est possible de circuler en barque sur un canal, façon "Venise". Tout simplement incroyable ! Ah oui, tout ceci est l’œuvre de l’architecte canadien d’origine israélienne Moshe Safdie à qui l’on doit aussi Habitat 67.

Photos du Marina Bay Sands.

Pour plus d’informations : Arch Daily et Wikipedia.

Park Royal on Pickering

Pierre GILLARD: Centre-ville &emdash; 2014-500925 

Cet immeuble-là, c’est un coup de cœur que j’ai eu lorsque je suis passé sur New Bridge Road et au Hong Lim Park car il allie un immeuble, somme toute, assez banal avec des plantations et de la verdure sur ses façades. Et c’est surtout que le fait que le tout est organisé de manière harmonieuse qui m’a interpellé. Achevé en 2013, Park Royal on Pickering couvre une superficie de près de 30000 mètres carrés et abrite un hôtel cinq étoiles. Il est l’œuvre du groupe d’architectes singapourien WOHA.

Photos du Park Royal on Pickering.

Pour plus d’informations : Arch Daily et De Zeen Magazine.

Cliquez sur les photos pour obtenir des images en pleine grandeur.


Little India

6 septembre 2014

 

Little India est un quartier où vivent essentiellement des expatriés indiens venus travailler à Singapour et gagner de l’argent pour faire vivre leurs familles restées au pays. Il est constitué principalement de Shophouses, petites maisons typiques, souvent colorées, disposant d’un commerce à l’étage inférieur. Durant la semaine, la vie y est calme et paisible, mais, durant le week-end, les rues sont plus animées, les Indiens profitant de leurs journées de repos pour se changer les idées. Pour ma part, c’est là où j’avais choisi mon hôtel car il était proche de trois stations de métro et était situé à quelques minutes de marche de délicieux restaurants de rue ainsi que de deux centres d’achats, l’un plus "local", l’autre plus occidental. Malheureusement, même si j’ai apprécié la propreté de l’hôtel et le service, celui-ci s’est avéré fort bruyant du fait d’une insonorisation des chambres inexistante, d’un va-et-vient continuel de clients durant la nuit et d’une plomberie fort bruyante m’empêchant de dormir correctement. Il est vrai que je ne l’avais pas payé très cher ... Néanmoins, j’ai adoré ce quartier, certes un peu moins propre et un peu plus déglingué, mais tellement plus chaleureux que d’autres lieux plus modernes et aseptisés. Nul doute que si je devais revenir à Singapour, c’est à cet endroit que je choisirais de m’établir à nouveau, mais dans un autre hôtel, bien entendu !

Photos de Little India.


Singapour

5 septembre 2014

Pierre GILLARD: Marina Bay &emdash; 2014-500451 

Lorsque l’on arrive à Singapour, la première chose que l’on constate, c’est qu’il fait chaud et humide. C’est normal, cet état, qui est aussi une ville, est situé à un plus d’un degré de latitude nord par rapport à l’équateur. C’est donc ce type de climat moite qui prévaut durant toute l’année. La météo est également impossible à prédire à long terme; la pluie peut faire son apparition et les orages éclater à tout moment. Par contre, on est certain d’une chose, vous allez être mouillés que ce soit par la pluie ou par la sueur ! Pour ma part, j’ai eu de la chance avec le temps; en quatre jours et demi, j’ai eu droit à une journée de fine pluie et une grosse averse d’une bonne vingtaine de minutes une autre journée. Le reste du temps, le ciel était nuageux avec de belles éclaircies.

J’avais entendu, lu, et vu à la télévision que Singapour était un exemple de propreté. Sur place, j’ai constaté qu’il y avait malgré tout du laisser aller. Sans que l’on ne soit incommodé par des immondices en tout genre, on constate, malgré toute quelques papiers ou autres déchets par-ci, par-là. Dans le quartier de Little India, c’est un peu plus sale, mais rien de comparable à certains endroits que j’ai déjà pu voir dans le monde. Par contre, la plage de l’East Coast Park était bien loin d’être propre. De nombreux détritus la jonchaient et des équipes d’employés municipaux s’afféraient à tenter de la nettoyer, alors que de jeunes élèves en profitaient pour recevoir une leçon de recyclage 101. Par contre, le règlement sur le bannissement de la vente et de l’usage du chewing-gum est scrupuleusement respecté !

Singapour est surveillée par une meute de policiers et autres agents assermentés en civil qui sont très rapides quand il s’agit de donner une contravention de quelque nature que ce soit. C’est ainsi que j’ai l’occasion d’assister à une telle scène. Une mini-fourgonnette est stationnée à un endroit probablement interdit, son chauffeur étant aller grignoter un bout dans un restaurant de rue. En quelques minutes, un gars qui avait l’air de "monsieur tout-le-monde", sort une sorte de iPhone de sa poche, prend des photos du véhicule contrevenant et encode les données relatives à celui-ci. Quelques instants plus tard, de son autre poche, il tire une petite imprimante qui produit un sympathique procès-verbal qui est ensuite apposé sur le pare-brise pour le plus grand bonheur du chauffeur qui revient peu de temps après !

La population singapourienne est pour le moins bigarrée. Situé à la croisée de routes maritimes, le pays est peuplé par des hommes et des femmes de toutes races et de toutes religions. Par ailleurs, tout le monde a l’air de vivre dans une certaine harmonie. Ainsi, il y a quatre langues officielles parlées à Singapour : l’anglais, le mandarin, le malais et le tamoul, ceci sans compter le dialecte local, le singlish, sorte d’anglais à la grammaire ultra-simplifiée.

Singapour n’étant pas très étendue, le meilleur moyen pour circuler demeure le réseau de transports en commun qui est d’une efficacité qui n’a strictement rien à voir avec ce que nous connaissons au Québec. De plus, c’est bon marché. Le métro (MRT ou Mass Rapid Transit) est très récent et me rappelle celui de Pékin par sa modernité. Par comparaison, nos rames à Montréal semblent dater de l’époque jurassique ! Mais tout comme à Pékin, les gens n’attendent pas que vous soyez sortis pour entrer dans les wagons …

Finalement, je ne vous ai pas encore dit pourquoi j’ai choisi Singapour comme lieu de vacances. En fait, au début de l’année, j’ai réservé un voyage au Cambodge qui n’était pas garanti. Comme, pour avoir de bons prix sur les vols, il faut réserver assez tôt, j’ai donc regardé pour une destination située à proximité et à partir de laquelle je pouvais facilement rejoindre Phnom Penh ou organiser un plan B vers un autre pays advenant le cas où le voyage n’aurait pas lieu. Singapour est ainsi rapidement apparue comme idéalement située d’autant plus que Brussels Airlines proposait un prix très intéressant à partir de Bruxelles. Finalement, le voyage au Cambodge a eu lieu et j’ai donc passé quelques jours "en escale" à Singapour. Dans les jours qui suivent, je vous ferai part de différentes facettes de mon séjour sur ce tout petit bout de territoire en Asie.

Photos de Singapour.

Premier vol en Airbus A380 de Lufthansa et grosse déception (blogue aéronautique).

Émission "Ports d'attache" à Singapour.


Balade sur les rues Bathurst et Queen à Toronto

9 juillet 2014

 

4 juillet 2014. Entre un avion et un métro à Toronto, je retrouve mon ami Larry Milberry pour le repas de midi à la taverne Wheat Sheaf située à l’angle des rues Bathurst et King. Par la suite, nous entamons une balade digestive sur les rues Bathurst et Queen. Tout au long du parcours, Larry se découvre à moi comme étant un excellent guide de la vie urbaine torontoise. C’est un réel plaisir d’écouter ses commentaires tout en regardant les bâtiments et façades typiques en briques rouges abritant toutes sortes de commerces. Nous clôturons notre promenade, que je trouve au bout du compte trop brève, par une bière au café The Rex, un lieu bien connu pour ses concerts de blues et de jazz. Quel privilège que pouvoir ainsi bénéficier des commentaires de quelqu’un autant passionné par sa ville et son patrimoine architectural. Vivement une prochaine visite à Toronto pour rééditer l’expérience !

Photos : Toronto - Tramways.

Information précédente au sujet de Toronto.


Un Nikon D3200 pour le voyage

22 juin 2014

 

Photo : Nikon

Il y a quelques mois, je vous avais mentionné que j’avais acquis un zoom 18-200 mm pour le voyage. Je l’avais essayé au Costa Rica et il m’avait donné entière satisfaction. Il ne restait plus qu’à trouver un boîtier plus léger et moins encombrant que mon D90 pour disposer d’un matériel pratique à emporter avec soi. J’ai donc opté pour un D3200 et, comme on avait le choix de la couleur, je l’ai pris rouge. Ces derniers jours, j’ai effectué quelques essais, notamment au Vieux port de Montréal, et il semble donner des résultats entièrement concluants. J’aime beaucoup la fonction de correction automatique de la distorsion, un des problèmes de la lentille. Par contre, le capteur de 24 mégapixels donne des images inutilement volumineuses. J’ai donc réduit la taille des images JPEG de moitié sans aucune différence notoire sur le résultat final. J’ai aussi noté une toute légère tendance à la surexposition comme c’est souvent le cas chez Nikon. À l’avenir, comme avec le D90, je sous-exposerai donc systématiquement d’un tiers d’ouverture pour éviter les surprises. Me voilà donc gréé pour partir bientôt en voyage !

Photos prises récemment avec le D3200: Montréal - Animaux - Fleurs et jardins.

Information précédente au sujet de matériel Nikon.


Peter Doig, "Nulle terre étrangère"

3 mai 2014

 

Jeudi dernier, Louise et moi sommes allés visiter l’exposition dédiée au peintre écossais Peter Doig au Musée des beaux-arts. Avant que celle-ci ne lui soit consacrée à Montréal, je dois bien avouer que j’ignorais totalement l’existence de cet artiste contemporain ainsi que ses œuvres. "Nulle terre étrangère" rappelle la citation de l’écrivain écossais Robert Louis Stevenson (1850-1894) : "Il n’y a pas de terres étrangères. Seul le voyageur est étranger". Et il est vrai que les toiles exposées nous permettent de voyager et de nous évader dans un monde exotique à la limite du réel et de l’imaginaire. En fait, les œuvres présentées sont récentes puisqu’elles ont été réalisées après que Peter Doig se soit établi à Trinidad en 2002. En outre, l’exposition nous dévoile quelques aspects préparatoires à la réalisation de certains tableaux, ce qui se révèle fort intéressant et inédit, je pense. Pour ma part, de manière générale, j’ai très apprécié visiter cette exposition et je dois dire que plusieurs toiles me plaisent beaucoup. Vous trouverez, d’ailleurs, en photos, quelques-uns de mes coups de cœur.

Chihuly, suite et pas fin …

L’exposition des magnifiques œuvres de Dale Chihuly a connu un tel succès l’an dernier que le Musée des beaux-arts tente d’en acquérir l’une ou l’autre afin de les conserver à Montréal. C’est ainsi qu’en nous promenant dans la collection d’arts décoratifs (ce que j’appelle "l’espace Ikea"!), nous avons pu revoir le lustre rouge réalisé par le célèbre artiste verrier. Actuellement, le musée a aussi lancé une campagne de financement pour conserver le "Soleil" qui était exposé à l’extérieur. Lors de notre passage, des employés s’afféraient, d’ailleurs, à le remonter et sortir tous ses éléments d’innombrables caisses de carton soigneusement numérotées.

Photos : Peter Doig - Chihuly - Musée des beaux-arts.

Information précédente au sujet du Musée des beaux-arts.


Christian Chevalier, photographe

28 avril 2014

 

Photo : Christian Chevalier

La semaine dernière, j’ai eu l’occasion de faire connaissance avec Christian Chevalier, un photographe spécialisé dans les images de nature sauvage et auteur de plusieurs livres de photographies. Invité par un collègue pour une conférence à l’ÉNA, il nous a fait part de ses aventures lors de reportages face, notamment, à des grizzlis, des loups ou des baleines. Il nous a montré plusieurs de ses œuvres époustouflantes malgré le fait que, à mon sens, la projection ne pouvait rendre toute l’atmosphère des prises de vues. Par contre, je vous enjoins à aller voir ses photos disponibles sur sa galerie PBase; vues sur un bon écran, les images sont de toute beauté ! Suivez-le également sur son compte Facebook; il vous sortira du train-train citadin quotidien.

Galerie PBase de Christian Chevalier.

Compte Facebook de Christian Chevalier.


Le D610 et la cabane à sucre

18 avril 2014

 

Il y a quelques jours, j’ai acquis un boîtier Nikon D610. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce type de matériel, sachez qu’il s’agit d’un appareil "plein cadre" disposant d’un capteur très performant de 24 mégapixels. L’utilité de ce type de boîtier, selon moi, est d’aller chercher le maximum qu’une optique de qualité est capable de donner. Pour ma part, il s’agit d’un zoom 28-70mm f/2,8, une optique, certes un peu ancienne, mais qui est malgré tout capable de rivaliser avec beaucoup d’autres plus modernes. Toujours est-il que, hier soir, j’ai emmené mon "binôme de choc" pour le pousser à ses limites lors de notre visite annuelle à la cabane à sucre "À la Feuille d’Érable" au Mont Saint-Grégoire. Et je dois dire que j’ai été loin d’être déçu ! À l’intérieur de la cabane, j’ai flirté régulièrement avec des sensibilités de plusieurs milliers d’ISO, voire même le maximum possible permis par le D610, soit 25600 ISO, ceci pour me garder une certaine profondeur de champ. Le résultat est sans aucune mesure avec ce que j’ai connu jusqu’à présent avec mes D70, D80 et D90. Sans utiliser le moindre artifice de réduction de bruit, ce dernier demeure très acceptable, même jusqu’aux limites. Par ailleurs, vu que l’on travaille en 24 mégapixels (6000 x 4000 pixels), lorsque l’on réduit l’image à 1024 pixels de large, il devient quasi invisible. Extraordinaire ! Les premiers résultats sont donc fort encourageants; il me reste maintenant à apprendre à maîtriser les nombreuses possibilités de réglages qui existent sur ce boîtier (le livre d’instruction compte 341 pages !) afin de pouvoir en retirer le maximum dans toutes les circonstances de prises de vues.

Photos de la cabane à sucre.

Commentaires au sujet du Nikon D610 sur mon blogue aéronautique.

Information précédente au sujet de Nikon.


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