Brussels Airlines est la compagnie belge qui a succédé à la SABENA. Petit à petit, elle s’est constituée un réseau intéressant, notamment en Afrique, elle a mis en place plusieurs catégories de prix selon les services proposés et, enfin, elle a réussi à engranger un profit net de 41,3 millions d’euros en 2015 tout en créant de l’emploi. Sur le plan des communications, ces derniers mois, elle a aussi réalisé quelques "bons coups" en décorant trois Airbus A320. Si, dans le passé, plusieurs avions avaient déjà reçu des décorations spéciales, elles n’étaient que partielles et temporaires comme, par exemple, pour Tomorrowland ou pour transporter l’équipe nationale de football des Diables Rouges. Par contre, les trois dernières décorations sont intégrales et sont prévues pour demeurer durant plusieurs années (2019 pour Tintin, 2022 pour Magritte et Trident).

"Rackham" est le premier Airbus A320 de Brussels Airlines à être repeint d’une livrée distinctive. Elle rappelle les aventures de Tintin et le Trésor de Rackham le Rouge. La décoration interne est également basée sur le même thème avec des reproductions des planches de l’album. Par ailleurs, durant les vols, les passagers peuvent emprunter quelques exemplaires du Trésor de Rackham le Rouge disponibles en anglais, en français et en néerlandais (Tintin se nomme "Kuifje" dans la langue de Vondel !) L’appareil, immatriculé OO-SNB, est dévoilé au public le 13 mars 2015. Pour plus d’informations au sujet de cet avion, consultez les deux liens suivants :

Nous vous présentons… Rackham.

Brussels Airlines et Moulinsart créent un avion Tintin unique au monde.

Le second Airbus A320 à recevoir une décoration particulière est l’appareil immatriculé OO-SNC. Il est dédié au peintre belge René Magritte. La décoration extérieure intègre deux œuvres bien connues : La Clairvoyance (1936) et Le Retour (1940). Quant à la cabine, après une remise à neuf, elle est également décorée pour rappeler le côté surréaliste de l’artiste. L’Airbus "Magritte" est dévoilé officiellement le 21 mars 2016 à l’aéroport de Bruxelles-National. Le lendemain, ce dernier est le théâtre d’un horrible attentat qui nécessite sa fermeture complète durant plusieurs jours. Le premier avion assurant un transport de passagers qui décolle le jour de la réouverture de l’aéroport le 3 avril 2016 est, justement, l’A320 "Magritte" : "c’est un symbole de la Belgique et un signe d’espoir", déclare Bernard Gustin, CEO de Brussels Airlines, à ce sujet. Pour plus d’informations au sujet de cet avion, consultez les deux liens suivants :

Nous vous présentons… Magritte.

Brussels Airlines dévoile son avion Magritte unique.

Deuxième décoration spéciale à être dévoilée en l’espace de quelques mois en 2016, "Trident" est dédiée à l’équipe de football belge des Diables Rouges. On peut dire que cette livrée est plutôt flamboyante ! Difficile pour cet avion d’arriver discrètement à un aéroport … Si les résultats de l’équipe belge avaient été à la hauteur de la décoration de l’avion chargé de la transporter, elle aurait gagné l’Euro 2016 ! Malheureusement, celle-ci a échoué en quart de finale contre le Pays de Galles. Pour plus d’informations au sujet de cet Airbus A320 immatriculé OO-SNA, consultez les deux liens suivants :

Nous vous présentons… Trident.

Les Diables Rouges se déplacent à Bordeaux avec Trident.

Avec ces trois belles décorations plutôt uniques au sein des compagnies européennes traditionnelles, Brussels Airlines se démarque clairement de ses concurrentes. Pour les photographes et les spotters, c’est un véritable régal, mais sur le plan des communications et de la visibilité, il s’agit d’une excellente initiative. "À quand le suivant ?" serait-on tenté de dire ! En attendant, la compagnie continue d’étendre son réseau avec une première destination asiatique qui sera lancée en mars 2017 vers Mumbai en Inde. Celle-ci vient combler un vide laissé par le départ de Jet Airways qui a déplacé son hub de Bruxelles vers Amsterdam. C’est d’ailleurs aussi pour cette raison que Brussels Airlines a inauguré une liaison vers Toronto le 7 avril dernier, car ce vol était également assuré par la compagnie indienne.

Photos de tous les avions de Brussels Airlines.

Tout qui s’intéresse, même de loin, à l’aviation connaît Solar Impulse qui a récemment bouclé tant bien que mal un tour du monde en étant propulsé uniquement à l’énergie solaire. Il s’agit d’un exploit technologique, certes, mais "tape à l’œil". C’est aussi une affaire de gros sous et une méga entreprise médiatique, car, vous en conviendrez, nous sommes encore loin de voyager en Airbus ou Boeing solaire. Les retombées technologiques directes d’un projet comme Solar Impulse pour le commun des mortels sont donc à peu près nulles dans l’immédiat. Pourtant, plus discrètement, de véritables avions à propulsion électrique sont actuellement mis au point et, si l’industrie accepte de prendre le risque de les mettre en production, on pourrait les voir très prochainement évoluer dans nos cieux. Un de ces avions, parmi les plus avancés, est l’appareil acrobatique Extra 330LE mû par un moteur Siemens de 260 kW (environ 350 chevaux, soit plus d’un quart de mégawatt) qui ne pèse que 50 kg. Équipé d’un ensemble de 300, kg de batteries Li-ion ultra-performantes, l’avion pèse 998 Kg, soit un peu plus que la version à moteur à essence conventionnelle. Ayant effectué son premier vol à Hünxe dans le nord de l’Allemagne le 24 juin 2016, il a officiellement été présenté au public à l’aérodrome de Schwarze Heide le 4 juillet dernier. Il devrait servir de banc d’essai volant pour mettre au point de nouveaux avions électriques et hybrides. En Slovénie, chez le manufacturier Pipistrel, l’avion électrique est déjà une réalité avec deux modèles proposés à la clientèle : le motoplaneur Taurus Electro et l’appareil d’écolage Alpha Electro, dont le prototype était connu sous le nom de "WATTsUP". Chez Pipistrel, l’avion électrique ce n’est donc plus le futur, mais bien déjà le présent ! Chez Magnus Aircraft en Hongrie également, l’avion électrique est une réalité avec l’eFusion, un avion d’entraînement acrobatique conçu en partenariat avec Siemens. Et puis, il y a aussi l’Airbus E-Fan, plus médiatisé et qui devrait entrer en production sous peu à Pau en France. À la vue de ces quelques développements bien concrets (il en existe encore plusieurs autres, notamment aux États-Unis), nous sommes très probablement en train de vivre le début d’une nouvelle ère de l’histoire de l’aviation, une ère, par le fait même, plus écoresponsable.

Communiqué de presse de Siemens.

14 juillet 2016. Nous sommes sur l’avenue Sukhumvit à Bangkok en Thaïlande, une route qui s’étend bien au delà de la ville et qui compte 488 kilomètres de long. Dans un petit parc aménagé à l’arrière du planétarium du Centre national des Sciences pour l’Éducation, à hauteur de la rue Ekkamai, se trouvent exposés quatre anciens avions. La pièce maîtresse, située au centre du parc, est le Douglas C-47A Dakota 9414 aux couleurs de la Force aérienne royale thaïlandaise. Il est entouré du North American F-86F Sabre 4482/1211, également de la Royal Thai Air Force, du Piper PA23-250 Aztec HS-TCZ du Civil Aviation Training Centre Thailand ainsi que du Lake LA-4-200 Buccaneer HS-TCR portant les cocardes nationales. Impossible de les trouver si vous ne savez pas qu’ils sont là ! De l’autre côté du planétarium, il y a également une horrible réplique du module lunaire "LM" des missions Apollo. Pour s’y rendre avec les transports en commun, il faut emprunter le Skytrain et descendre à la station Ekkamai.

Toutes les photos prises au Centre national des Sciences pour l'Éducation de Bangkok (27 photos).

Alors que nous visitions le parc Benjasiri avant de nous rendre au Centre national des Sciences pour l’Éducation, nous avons été survolés par cet Airbus Helicopters H145 (ex-Eurocopter EC145). Heureusement, mon appareil photo était prêt !

10 juillet 2016. Enfin une journée où la météo est vraiment splendide, la première, en fait, de mon séjour en Belgique. Cette fois-ci, c’est en compagnie du photographe belge de renom Luc Dujardin que je me rends à Bruxelles-National pour une journée de spotting relaxe. Une fois sur place en approche finale de la piste 25 gauche, je retrouve quelques habitués, dont Serge, avec qui j’avais eu l’occasion d’aller en Floride en 1984 pour un voyage mémorable.

Même si le trafic est probablement fort commun pour mes amis, pour ma part, je découvre de nouvelles compagnies ou des compagnies pour lesquelles je n’avais pas encore de photos décentes de leurs avions : Tailwind Airlines et Sunweb, opérant toutes les deux des Boeing 737. Le lendemain, au moment de mon départ vers Bangkok, je photographierai également un MD-82 de la compagnie bulgare ALK Airlines.

Du côté de la compagnie belge Brussels Airlines, je photographie l’Airbus A320 OO-SNA au couleurs de l’équipe nationale de football des Diables Rouges qui, quelques jours auparavant avaient échoué en quart de finale de l’Euro 2016. Je l’avais manqué lors de ma visite précédente à l’aéroport de même que l’Avro (British Aerospace) BAe 146 D-AWBA de WDL Aviation loué actuellement par Brussels Airlines. Déjà bien content de ces deux "prises", j’ai également pu refaire l’Airbus A320 OO-SNB "Rakham le Rouge" dans de meilleures conditions que lors de ma précédente visite à l’aéroport. Comme promis, je vous reparlerai de ces décorations spéciales sous peu.

Au rayon des coïncidences, mentionnons le Boeing 737 PH-HZL de Transavia que j’avais vu en mars dernier à Orlando portant les titres de la compagnie américaine Sun Country et que je revois aujourd’hui aux couleurs de Sunweb à Bruxelles. L’autre coïncidence est probablement plus prévisible puisqu’il s’agit du Boeing 737 OO-JBG de Jetair Fly que j’avais vu à Montréal cet hiver alors qu’il volait pour Sunwing avec l’immatriculation C-FYBG.

Vous trouverez, ci-après, une sélection des appareils les plus intéressants que j’ai photographiés en approche de la piste 25L. Pour voir toutes les photos, cliquez sur les liens suivants :

Photos : Aegean - Aeroflot - Air Arabia Maroc - ALK Airlines - ANA - Austrian Airlines - British Airways - Brussels Airlines - Corendon - Easyjet - Egyptair - Emirates – Etihad – Iberia - Icelandair - Jetair Fly - KLM - Lufthansa - MEA - Qatar - Royal Air Maroc - Ryanair - Sunweb - Swiss - Tailwind - TAP - Thai Airways - Thomas Cook - Tui - Tunisair - Turkish Airlines - Ukraine International - Vueling - Avions d’affaires : Portugal - EBBR (aéroport).

Le mardi 5 juillet, accompagné de mon ami Daniel Brackx, je me rends à la base de Beauvechain en Belgique pour, appelons-là comme ça, ma "visite annuelle". Le matin, nous sommes reçus par nos amis du musée de l’Aviation Légère (LtAvn) où j’ai plaisir à retrouver quelques anciens connus à l’époque à Bierset et que je n’avais plus vus depuis bien des années. Progressivement, le musée prend forme tant à l’intérieur qu’à l’extérieur où le Britten Norman B-11 est maintenant terminé et est placé à proximité immédiate du bâtiment.

Après le repas de midi, nous sommes invités à voir les NH-90 TTH, dont deux volent ce jour-là. Bien entendu, on nous montre également ce qui reste de la flotte d’Agusta A109BA qui ne cesse de se réduire suite aux compressions budgétaires qui imposent d’énormes contraintes sur le fonctionnement de la Défense belge, pourtant de plus en plus sollicitée. À un moment donné, l’Alpha Jet AT-24 nous gratifie de quelques passages à basse altitude au-dessus de la piste.

Notre journée se termine par où elle avait commencé, c’est-à-dire au musée de la LtAvn où nous nous remémorons le bon vieux temps avant de rentrer dans nos foyers respectifs.

Photos prises à Beauvechain : 2016 (A109 et NH90) - Agusta A109BA - NH90 - Base - Musée LtAvn - Musée 1er Wing.

L’auteur tient à remercier Cécile, Daniel, Fernand et Yvan pour l’organisation de cette belle journée passée à Beauvechain.

Samedi dernier, je recevais deux amis belges venus à Montréal dans le cadre d’une formation donnée à l’OACI. Je leur ai montré l’ÉNA et l’aéroport de Saint-Hubert, bien entendu, mais je les ai aussi amenés à Saint-Mathieu-de-Beloeil (où, malheureusement, le restaurant AéroPaul était fermé !) ainsi qu’à Saint-Mathias-sur-Richelieu où ils ont particulièrement apprécié voir les hydravions. Pour ma part, cette visite m’a permis de photographier de nouveaux avions qui manquaient à ma collection, ou des appareils que j’avais déjà photographié sur roues et qui sont actuellement montés sur flotteurs. Voici donc une sélection parmi les photos prises samedi :

Photos : Avions privés - Foxair-Hélicopro - Parachutisme.

Le CH-113 Labrador est la version canadienne du Boeing Vertol 107 destinée au sauvetage. Cet hélicoptère a été en service au sein des Forces canadiennes de 1963 à 2004, moment où il a été remplacé par le CH-149 Cormorant. Voici un film d’archive muet fort intéressant montrant en détail différents types d’interventions de sauvetage en mer ou sur des plans d’eau.

Ayant passé l’essentiel du mois à l’étranger, voici les quelques photos prises durant les derniers jours de juillet. De son côté, mon ami Édouard Painchaud a photographié quelques aéronefs intéressants dont un magnifique Diamond DA.62 venu d’Autriche.

1er juillet 2016. Guy, un ami belge de longue date, m’a gentiment proposé de passer la journée avec lui à l’aéroport de Bruxelles-National. Disposant de certaines facilités d’accès, notamment au General Aviation, il doit malgré tout m’accompagner à la sécurité aéroportuaire afin que je puisse obtenir un badge d’accès aux tabliers. Alors, si l’aéroport est reconnu comme étant le meilleur de sa catégorie au niveau européen pour les passagers, pour ceux qui doivent s’enquérir d’un badge d’accès, le service est des plus lents qui soient (sans vouloir offenser personne, il me rappelle la séquence des paresseux dans Zootopia !) En effet, nous devons attendre deux heures et trente minutes avant d’obtenir le précieux sésame ! Trois membres du personnel de Brussels Airlines en uniforme doivent patienter le même temps que nous, ce qui représente, finalement, pour la compagnie aérienne une perte équivalente à une journée de travail pour un employé. La cause de tout ceci : probablement un bon cocktail de nouvelles procédures suite aux mesures de sécurité prises après les attentats du 22 mars dernier, un bug informatique, un début de mois et des fonctionnaires belges qui n’ont traditionnellement pas trop d’efficacité dans leurs gênes. Le côté réconfortant de cette longue attente, si on peut dire, est de voir les averses de pluie par les vitres de la salle où nous patientons résignés. Nous profitons également de ce temps d’inactivité pour monter sur le stationnement supérieur de l'aéroport afin de photographier le Boeing 737-752 HB-JJH d’Equatorial Congo Airlines qui est entreposé à Bruxelles depuis de nombreux mois avec deux autres appareils de la même compagnie.

Lorsque nous obtenons enfin le badge d’accès, il est plus que temps de dîner, ce que nous faisons dans un excellent restaurant italien du centre de Zaventem tout proche. Puis nous rejoignons le terminal General Aviation où nous passons un contrôle de sécurité avant de pouvoir commencer notre session photo sur les tabliers et dans les hangars d’Abelag. C’est avec beaucoup d’émotion que j’arpente ces lieux, car, c’est au sein de cette entreprise FBO et opérateur d’avions d’affaires que j’ai effectué plusieurs stages durant mes études d’ingénieur et que j’ai appris les rudiments de l’avionique. Je suis donc bien content de fouler à nouveau le béton de cette zone de l’aéroport. Nous photographions tous les jets que nous pouvons observer et je complète ainsi une certaine lacune en matière de jets d’affaires immatriculés en Belgique.

Nous poussons même une petite pointe le long des clôtures ceinturant la zone de maintenance de SABENA Aerospace où nous photographions notamment un Boeing 737 de West Atlantic Cargo Airlines (G-JMCP) effectuant un point fixe ainsi que le British Aerospace BAe 146 EC-FZE de Pan Air Lineas Aereas portant les couleurs de TNT. Bien entendu, nous ne manquons pas les décollages qui se déroulent sur la piste 25R.

Une fois notre tour des avions d’affaires terminé, nous rapportons le badge à la sécurité et Guy m’amène voir les trois appareils qui servent à l’entraînement des services de secours de l’aéroport. Le dernier arrivé est le Boeing 737-3M8 OO-LTM à bord duquel j’avais volé le 8 juillet 2011 entre Bruxelles et Genève aux couleurs de Korongo Airlines sur un vol opéré par Brussels Airlines (SN2715). Il a, ainsi, rejoint les deux épaves des British Aerospace BAe 146 OO-DJE et OO-DJF qui sont à cet endroit depuis quelques années.

En chemin, nous nous arrêtons brièvement pour contempler les deux Airbus A310 ayant appartenu à la Composante Air de la Défense belge (CA-01 et CA-02) et qui sont toujours entreposés chez Lufthansa Technik. À cet endroit, nous observons également l’Airbus A330-322 immatriculé EI-FSP et peint tout en blanc. Cet appareil est enregistré au nom de la compagnie russe I-Fly. Cet Airbus est, en fait, l’ancien CS-TMT d’Hi-Fly qui a volé durant plusieurs années pour la Défense belge.

Simultanément, nous assistons aux décollages des Airbus A320 de Brussels Airlines portant des décorations particulières. Si nous manquons celui aux couleurs de l’équipe nationale de football des "Diables Rouges" (OO-SNA), nous pouvons décemment photographier celui aux couleurs de "Tintin et le Trésor de Rakham le Rouge" (OO-SNB) ainsi que celui commémorant le peintre René Magritte (OO-SNC). Je vous parlerai en détail sous peu de ces trois avions. Parmi les autres appareils pris au décollage, mentionnons le Dornier Do 328-310JET OY-JJG de Sun Air of Scandinavia.

Nous terminons cet après-midi de grisaille à la terrasse d’un bar-restaurant chinois d’où nous pouvons encore surveiller les avions se présentant en approche finale pour la piste 25L. La météo devenant de plus en plus exécrable et l’heure avançant, nous mettons fin là à cette journée fort intéressante.

Toutes les photos prises à Bruxelles-National : Aeroflot – Air Algérie – Alitalia – Brussels Airlines - DHL – Emirates – EC Air - Freebird – Iberia - I-Fly - Ryanair – SAS – Sun Air – Tarom – Thomas Cook - TNT - Vueling – West Atlantic – Police Fédérale – 21 Sqn - EBBR (aéroport).

Photos d’avions d’affaires : Abelag – Allemagne - Autriche - Belgique – Danemark - Portugal – Suisse.

Cet été, j’ai décidé de passer mes vacances en Belgique et en Thaïlande sous forme de périple sans revenir sur mes pas. Pour la première étape, on ne change pas nos habitudes, c’est avec Air Transat que j’accomplis le vol Montréal-Bruxelles TS156. Il faut dire que le prix du billet acheté en mars était fort intéressant, bien moins cher qu’Air Canada ou Brussels Airlines, par exemple. Mais qui dit partir de Montréal dit aussi de passer l’épreuve de Dorval … Et cette fois-ci, cette épreuve débute déjà au centre-ville pour aller prendre le bus 747 dont l’arrêt ne se trouve plus à la gare terminus des bus, mais au coin des rues Berri et Sainte-Catherine, sur un bout de trottoir ridicule. En effet, des énièmes travaux sont en cours et, bien évidemment, rien n’est indiqué clairement. On devrait avoir honte de se montrer si désorganisés aux touristes étrangers à Montréal ! L’autoroute 20 étant en chantier, le bus effectue un détour afin d’éviter les bouchons, même si nous sommes un dimanche. L’épreuve numéro un s’achève donc à l’entrée de l’aérogare. L’épreuve deux débute dans la foulée une fois arrivé aux comptoirs d’enregistrement d’Air Transat. Ceux-ci sont maintenant gérés par du personnel de Swissport et la dame qui est sensée m’expliquer comment les bornes d’enregistrement fonctionnent a du mal même à bafouiller en français. Toujours est-il que la borne est incapable de lire le code-barres de ma carte d’embarquement que j’avais religieusement imprimé chez nous. Par la suite, elle n’imprime pas non plus mon étiquette de bagage … C’est vrai que nous sommes à Montréal-Pierre-Elliott-Trudeau où tout est bricolage. Finalement, je trouve une autre borne fonctionnelle et je me débrouille tout seul comme un grand. Puis commence la file d’attente … Plus d’une heure est nécessaire pour que je parvienne à laisser mon bagage. L’an dernier, sur le même vol, l’opération avait duré cinq minutes. Il est vrai qu’avec l’augmentation significative de vols d’Air Canada et d’Air Transat ainsi que la venue de nouvelles compagnies comme Air China, Icelandair, Turkish Airlines et Wow Airlines, l’aérogare est de plus en plus étroite. Même si de nouvelles portes ont été rajoutées pour accueillir plus d’avions, le reste de l’aérogare ne peut plus s’agrandir et est donc régulièrement saturé comme j’en ai déjà fait l’expérience récemment à plusieurs reprises. 25 autres minutes sont nécessaires pour passer les contrôles de sécurité. La seconde épreuve s’achève donc là alors que commence la troisième, car notre vol, après avoir changé de porte, prend 45 minutes de retard. Mais une fois à bord, la gentillesse et le dévouement du personnel de cabine d’Air Transat nous fait tout oublier.

Notre avion est l’Airbus A310-304 immatriculé C-GTSY, un vétéran de 28 ans, mais pimpant, qui avait, jadis, volé pour Wardair. La surprise à bord vient avec le repas. Fini le choix de deux ou trois plateaux poulet, bœuf ou végé; il et remplacé par une formule "Bistro Euro" présentant un choix de cinq sandwiches et d’un plat de makis aux légumes. Finalement, je ne suis pas sûr que le passager y soit perdant, car je trouve mon sandwich au bœuf effiloché très bon et rassasiant. Le dessert est constitué d’un paquet de biscuits Celebration et le tout est accompagné du choix habituel de boissons. Question confort, l’avion n’étant pas plein, j’ai la chance de pouvoir disposer d’une rangée complète de trois sièges à moi tout seul à la rangée 12. Je puis donc dormir un peu en me plaçant en "W" sur les trois sièges. Le petit-déjeuner est des plus simples avec une tranche de pain sucré et un jus d’orange. Après un bon six heures de vol nous atterrissons à l’aéroport de Bruxelles-National. De ce que je peux voir depuis la zone des arrivées, tous les stigmates de l’attentat du mois de mars dernier sont disparus et tout fonctionne normalement en ce qui concerne la gare de chemin de fer. Moins de 50 minutes après que notre avion eut posé les roues, je suis au centre-ville de Bruxelles. Inimaginable à Montréal !

Le 11 juillet, je suis de retour à l’aéroport de Bruxelles-National pour prendre le vol EY056 à destination d’Abu Dhabi. Évidemment, depuis l’attentat du 22 mars, la sécurité est accrue et plusieurs patrouilles de paracommandos lourdement armées sont clairement visibles. J’aurais aussi tendance à dire que l’ambiance dans le hall des départs est aussi plus religieuse que par le passé ! La sympathique préposée d’Ethiad en charge de la file à l’enregistrement des bagages nous dit dans la bonne humeur que le bon côté des attentats et de la surveillance renforcée est que les méfaits de pickpockets sont en chute libre dans l’aérogare ! La fouille avant de se rendre aux portes est d’une efficacité redoutable. Le temps d’attente est nul ! Il faudrait que les responsables d’Aéroports de Montréal aillent jeter un coup d’œil sur ce système ultra moderne. Le contrôle des passeports européens est également automatisé, ce qui fait encore gagner du temps.

Le vol en Airbus A330-243 (A6-EYM) vers Abu Dhabi se déroule parfaitement et arrive à destination en 6,3 heures avec une bonne trentaine de minutes d’avance sur l’horaire. Le service est impeccable. Le système de divertissement d’Etihad, bien que fort complet, dispose d’une bibliothèque de films plus restreinte que le concurrent Qatar Airways. Toutefois, une caméra placée dans le nez de l’avion permet de suivre le déplacement au sol ainsi que les décollages et atterrissages avec une vue "imprenable". Je trouve le gadget intéressant !

L’aéroport d’Abu Dhabi est gigantesque et est implanté dans un bout de désert. Ainsi, pas trop de problème de nuisances avec les riverains ! Une nouvelle aérogare est en construction, mais je trouve que le Terminal 1 où nous débarquons et où je dois attendre mon vol EY408 pour Bangkok est quelque peu étriqué. L’embarquement se fait de façon chaotique, sans ordre et sans discipline, ce qui est assez inhabituel. L’avion effectuant cette liaison vers la capitale thaïlandaise est un Boeing 777-3FX (A6-ETB) dont l’agencement 3+4+3 me surprend pour une compagnie du calibre d’Etihad. Comble de malchance, mon voisin de forte corpulence empiète littéralement sur le peu d’espace vital à ma disposition, ce qui rend le vol peu agréable même si le service est de première qualité. Rien à voir avec le confort de l’Airbus qui était configuré en 2+4+2 et où, étant assis à un hublot, je n’avais personne à côté de moi. C’est finalement très fatigué que je débarque à l’aéroport de Bangkok Suvarnabhumi et où je retrouve mon ami Luc avec qui je vais effectuer ce voyage en Thaïlande que vous pourrez suivre sur mon blogue "Découverte".

Le 26 juillet 2016, je reprends l’avion à l’aéroport de Bangkok Suvarnabhumi. La zone d’enregistrement des bagages est très vaste et me rappelle celle de Shanghai. Demandant, si possible, une place côté hublot à la préposée qui prend en charge mon enregistrement au comptoir de Qatar Airways, je ne sais pas encore qu’elle va me gâter ! L’aérogare est grande et les boutiques de luxe sont légions au contraire des restaurants qui sont, eux, peu nombreux et très chers comparé aux petits restaurants de rue que Luc et moi avons fréquentés durant nos deux semaines passées en Thaïlande. Notre avion est l’Airbus A380-861 immatriculé A7-APA que j’avais déjà vu à Doha l’an dernier. Pour ma part, je me retrouve, comme d’habitude, avec le petit peuple à l’étage du bas. Mais, au contraire de mon expérience désagréable à bord de ce type d’avion avec Lufthansa il y a deux ans, le confort de l’appareil de Qatar Airways est de loin supérieur grâce à sa configuration 3+4+3 à 405 sièges (420 sièges chez Lufthansa). Par ailleurs, mon siège 75K est situé à une sortie d’urgence, ce qui me laisse de l’espace bienvenu pour mes longues jambes. Je béni l’employée à l’enregistrement ! Lors du décollage, les deux agents de bord se mettent à parler avec mes deux voisins et moi-même. On joue à la devinette "de quel pays viens-tu ?" Mon voisin immédiat est suédois, l’autre est britannique tandis que l’agent de bord est malaisien et l’hôtesse hongroise. Quant à moi, vous savez ! Le service est impeccable et le système de divertissement à la hauteur des attentes les plus exigeantes. Quant aux deux repas, ils sont simplement bons.

Une fois débarqué à Doha Hamad aux environs de minuit, connaissant l’aéroport, je me rends au comptoir en vue de bénéficier d’une nuit d’hôtel gratuite offerte par Qatar Airways à tous les passagers qui ont une escale supérieure à huit heures … et qui en font la demande. Je passe donc une brève nuit, mais confortable, au chic hôtel Chairmen situé au centre-ville. Vers 6h00 du matin, je suis de retour à l’aéroport pour prendre mon avion pour Montréal. Il s’agit, cette fois-ci, du Boeing 777-3DZ A7-BAN bien plus confortable que son homologue d’Etihad grâce à sa configuration 3+3+3. Mon siège est le 18K et, devinez quoi, il s’agit également d’une issue de secours. Rebénédiction de l’employée de Bangkok ! Par contre, une femme et deux enfants, qui n’ont rien à faire là, occupent la rangée où je suis sensé m’assoir sous prétexte qu’elle est fatiguée par un long vol préalable et une longue escale à Doha. Les agents de Qatar Airways lui expliquent qu’elle ne peut pas rester là, car on ne peut pas avoir des enfants en bas âge situés près des issues de secours pour des raisons de sécurité. Il faudra bien de la diplomatie et de l’argumentation pour qu’elle se décide à se déplacer aux places qui lui ont été attribuées. Le vol dure 12,2 heures et, lorsque nous arrivons à Dorval, l’aérogare est vide. Je n’ai jamais vu ça ! Il n’y a aucune attente au contrôle des passeports et les bagages arrivent très rapidement au carrousel. Un miracle ! Puis c’est l’étape du bus 747 où le chauffeur refuse du monde encombré de grosses valises car il n’y a plus de place pour celles-ci dans les portes bagages. Heureusement, il accepte les sacs à dos qui peuvent facilement se coincer entre deux valises, ce qui fait que je puis embarquer malgré tout sans délai. Voilà, une fois de plus, la belle image de Montréal que nous montrons aux visiteurs étrangers … Deux heures et demie seront malgré tout nécessaires pour rejoindre Longueuil depuis le moment où l’avion à posé les roues à Dorval. Comment se fait-il qu’en 2016, il n’y ait pas encore une liaison de bus directe et rapide entre l’aéroport et le terminus Longueuil ? La réponse est très simple : parce qu’au Québec, les transports en commun sont encore régis de façon féodale sans aucun souci de l’utilisateur …

Il y a quelques jours, mon ami français Eric Bannwarth m’a fait parvenir cette photo de ce Dassault Falcon 200 d’Air Nunavut qu’il a photographié à Bâle-Mulhouse le 13 juillet dernier. Selon le registre de Transports Canada, cette compagnie opère déjà pas moins de cinq Falcon 10 (C-FFEV/204, C-FSXX/131, C-FZOP/44, C-GNVT/138 et C-GSXJ/100) ainsi qu’un Falcon 20F-5 (C-GZOX/463) depuis mars de cette année. À cette flotte de jets, il convient également d’ajouter quatre Beechcraft Super King Air 200 (C-FCGW/BB-207, C-FGXR/BB-1317, C-FZNQ/BB-264 et C-GZYO/BB-383). Le 11 juillet dernier, le Falcon 200 en question a été immatriculé C-FGOY et ajouté à la flotte d’Air Nunavut. Eric l’a très probablement photographié lors de son vol de convoyage vers le Canada deux jours plus tard. Portant le numéro de série 505 et ayant effectué son premier vol en 1986 avec l’immatriculation d’essai F-WZZA, cet appareil a ensuite transité par Falcon Jet Corporation aux États-Unis avec l’immatriculation N221FJ. En 1987, il est vendu à Mohana Airlines en Nouvelle-Zélande où il porte l’immatriculation ZK-MAY. À partir de septembre 1990, il est opéré par GFW Aviation en Australie avec l’immatriculation VH-NGF. En octobre 1993, il change de continent pour être immatriculé XA-SKO par Aerocorp au Mexique. En 1996, il retourne aux États-Unis où il reprend l’immatriculation N221FJ avec Dodson International Parts comme propriétaire inscrit. En 1999, il est vendu à Jet Investment Group qui l’immatricule N45JB le 29 septembre 2000. Il est ensuite opéré en Europe par Barron Aircraft Management, d’abord sous pavillon américain, puis, à partir du 6 octobre 2010, avec l’immatriculation M-DEJB de l’île de Man jusqu’en juillet 2016, moment où il a été acquis par Air Nunavut.

Commentaires sur le forum "Pilotes Québec".

Il y a encore une bonne dizaine d’années dans les Alpes, tous les jours, il y avait quasiment un Lama à l’œuvre dans chaque vallée. Mais, désormais, en montagne, le chant gracieux du moteur Artouste du Lama a fait place au grondement sourd de l’Ecureuil B3 (appréciation personnelle !) En voir un devient aujourd’hui un fait presque exceptionnel. C’est ainsi que vous propose quelques belles photos de l’appareil immatriculé HB-ZHZ d'Air Glaciers photographié le 6 mai 2015 le long du Rhône près de Collombey ainsi qu’en levage de bois entre Aigle et Leysin.

Toutes les photos du Lama HB-ZHZ.

Pas beaucoup de photos prises en juin pour la simple raison que ce sont les vacances, qu’il n’a pas toujours fait beau et que nous avons été passer quelques jours aux Îles-de-la-Madeleine (où il n’a pas fait beau non plus !)

Il y a quelques jours, je vous avais présenté les jets et autres avions d’affaires que nous avions photographiés, Philippe Colin et moi, à Dorval à la veille du Grand Prix de Formule 1 de Montréal. Bien entendu, vous imaginez bien que notre chasse photographique ne s’est pas limitée à cette seule classe d’appareils. Alors voici une sélection des avions les plus intéressants pris cette journée-là :

Photos : Air Algérie - Air Canada – Air Canada Express - Air Canada Rouge - Air China - Air Creebec - Air France – Air Transat - American Airlines – Delta - Jazz - KLM – Lufthansa – Sunwing - United - US Airways - Westjet – CYUL – En vol - Personnalités.

Notre ami Édouard était également présent à Dorval ce jour-là, mais sur l’autre piste. Voici, donc, ses plus belles prises de la journée :

En septembre 2014, Neil Bilodeau m’avait invité à voler à bord de son Antonov An-2 qu’il venait d’acquérir en Alberta. Presque deux ans plus tard, voici un article détaillé au sujet de ce gros biplan russe peu courant au Canada et basé à Saint-Mathieu-de-Beloeil.

Article (PDF 8,8 Mo).

Photos de l'Antonov An-2 C-FAKA.

Information précédente au sujet de l'Antonov An-2 C-FAKA.

Ce matin, j’ai eu l’honneur d’être invité à la cérémonie militaire de la passation de commandement du 438ème Escadron tactique d’hélicoptères "Ville de Montréal" entre le Lieutenant-colonel Gilbert L. McCauley, MSM, CD, et le Lieutenant-colonel Martin Pesant, CD. C’est sous la présidence d’honneur du commandant du Quartier général de la 1ère Escadre de Kingston, le Colonel Scott Clancy, MSM, CD, que s’est déroulée cette remise de commandement entre le 40ème et le 41ème commandant de cet escadron au passé glorieux. À l’écoute des discours, on a pu constater que l’Escadron 438 des Wildcats a relevé de nombreux défis avec succès ces dernières années. Le Lieutenant-colonel McCauley aura également eu quelques mots au sujet du développement de bonnes relations avec les "passionnés d’aviation" de l’École nationale d’aérotechnique. Je pense que j’ai dû rougir à cet instant ! Une fois la parade militaire achevée, les convives ont été invités à goûter à un buffet agrémenté d’un magnifique gâteau, le tout dans une ambiance conviviale et familiale. "Wildcats un jour, Wildcats toujours !"

Photos de la passation de commandement.

Information précédente au sujet de l'Escadron 438.

Information précédente au sujet de Saint-Hubert.

L’auteur tient à remercier les lieutenants-colonels McCauley et Pesant, ainsi que tout le personnel du 438 pour l’invitation à se joindre à cette cérémonie.

Cela faisait des années que Louise voulait visiter les Îles-de-la-Madeleine, un archipel situé dans le golfe du fleuve Saint-Laurent, entre la Gaspésie et l’Île du Cap-Breton. L’occasion est venue avec la découverte d’un forfait "tout inclus" à l’auberge de La Salicorne comprenant le transport en avion depuis l’aéroport de Saint-Hubert avec Pascan. Nous avons donc réservé un séjour du 12 au 17 juin 2016.

Le tout premier aspect intéressant de ce voyage est le transfert vers l’aéroport. En effet, Saint-Hubert est situé à 10 minutes en voiture de chez nous (ça pourrait être 8 minutes, s’il ne faut pas attendre aux deux seuls feux lumineux situés sur le trajet !). Échapper enfin à l’enfer de Dorval pour partir en vacances, quel bonheur ! Il faudrait vraiment que cet aéroport se développe un peu avec de nouvelles destinations régulières à bas prix au Canada.

Bien évidemment, une fois dans les installations de Pascan, il n’y a pas de file d’attente pour l’enregistrement. Celui-ci est réalisé en quelques secondes par une sympathique employée. Efficacité et convivialité, voilà les maître-mots. Nous sommes neufs personnes à prendre le vol PSC6483 à 14h00 qui effectuera ce dimanche après-midi la "run de lait" Saint-Hubert, Québec, Bonaventure pour aboutir aux Îles. Notre ami Jean-Pierre est venu nous saluer avant d’embarquer à bord de notre avion, le British Aerospace Jetstream 32 immatriculé C-FPSI.

Une fois à bord, le copilote, qui m’a reconnu pour avoir, dans le passé, volé avec mes étudiants dans le cadre d’un cours d’avionique à l’ÉNA, nous présente les mesures de sécurité. Les turbines Garrett sont mises en route et nous décollons dans la foulée vers Québec. L’avion est assez bruyant, mais le confort est correct pour des vols de courte durée. Après environ 50 minutes de vol effectué à 15.000 pieds, nous nous posons à l’aéroport Jean-Lesage. À la vue de l’entièreté de la flotte de CL215 et CL415 alignée devant les installations du Service aérien gouvernemental, il n’y a pas de gros risques de feux de forêt dans la province de ces jours-ci ! En fait, la météo est loin d’être belle avec de la pluie et du vent.

L’escale est brève. À peine une dizaine de minutes est nécessaire à l’embarquement de neuf passagers supplémentaires et de leurs bagages. Nous repartons pour l’étape suivante : Bonaventure en Gaspésie. Le vol s’effectue, cette fois ci, à une altitude de 19.000 pieds et à une vitesse de croisière de 180 nœuds, environ. Étant assis au second rang, je peux, en effet, voir les instruments de bord ainsi que les GPS. C’est encore une forme d’aviation conviviale qui n’existe plus dès que l’on passe à un avion de plus gros calibre, comme les Dash 8 de Jazz, par exemple, qui effectuent également des vols vers les Îles, mais au départ de Dorval.

Après une heure et quart de vol, notre Jetstream se pose à Bonaventure sous la pluie. Pour plusieurs passagers, il s’agit de la destination finale, mais, en bout de ligne, tout le monde débarque, histoire que ceux qui continuent vers les Îles puissent se dégourdir les jambes. Sur l’aire de stationnement principale, je note la présence de l’Airbus Helicopters AS350BA AStar C-GSRQ d’Héli-Express ainsi que du Beechcraft 200C Super King Air C-GMNM d’Algonquin Airlink. Sur un autre stationnement se trouvent encore quatre autres petits monomoteurs.

Après une dizaine de minutes, nous rembarquons et nous décollons à destination des Îles. Avant le décollage, le pilote nous dit espérer arriver avant le brouillard ! Nous volons à une altitude de croisière de 17.000 pieds, tout juste au-dessus de la couche nuageuse qui nous fait oublier, quelques instant, le temps maussade. Quelques minces filets de glace se forment sur les bords d’attaque des ailes, mais sans causer la moindre crainte. 45 minutes sont nécessaires pour rejoindre l’aéroport des Îles-de-la-Madeleine où je constate la présence d’un seul autre avion : le Cessna 414 C-FIYQ. Nous quittons le Jetstream et prenons congé de notre équipage. La pluie commence à s’intensifier, et le temps de récupérer nos bagages, la tempête fait rage. Bienvenue aux Îles !

Le vendredi 17 juin, nous arrivons à l’aéroport en fin d’après-midi pour prendre le vol Pascan PSC6478 prévu à 18h00. À notre arrivée, nous pouvons voir le Citation XLS C-FBXL d’Airsprint dont le départ semble imminent si l’on en juge par le fonctionnement de l’APU. Dans l’aérogare, les deux pilotes font les cent pas, consultant leur téléphone intelligent à tout bout de champ en attendant leurs clients. Un moment donné, ceux-ci arrivent en minibus et embarquent accompagnés d’une multitude de boîtes de homards et autres délicieux produits des Îles. Le Citation décolle dans la foulée. Je note aussi la présence du Piper PA28-151 Cherokee Warrior C-GIJU immatriculé par un propriétaire basé à Langley en Colombie Britannique.

Finalement, notre Jetstream arrive avec une bonne heure de retard sur l’horaire. Il s’agit de l’appareil immatriculé C-FPSI que nous avions eu pour l’aller. Le pilote nous explique, tout en s’excusant, qu’il a dû effectuer un détour pour aller chercher du fret à Québec. En effet, une multitude de caisses et de boîtes sont débarquées du bimoteur. Enfin, nous pouvons embarquer et nous décollons en accusant toujours une bonne heure de retard sur l’horaire prévu. Nous sommes seulement quatre passagers à bord pour ce vol vers Bonaventure. Étant situés à la quatrième rangée, cette fois-ci, je n’ai pas de vue directe sur les instruments du cockpit, mais les paramètres doivent être sensiblement les mêmes qu’à l’aller.

À Bonaventure, nous sommes maintenant 11 passagers à prendre place pour Québec. Lors de l’atterrissage, nous pouvons constater la multitude d’engins de chantier travaillant à la réfection de la piste 11/29. Avec la tombée du jour, l’image de tous ces véhicules équipés de gyrophares est quelque peu féérique. Au Service aérien gouvernemental, tous les avions citernes ont disparus … Le beau temps sec étant revenu partout dans la province, ces appareils sont déployés un peu partout de façon préventive afin de parer sans délai à tout départ éventuel de feux de forêt. L’escale à Québec est de brève durée et il reste maintenant cinq passagers à destination de Saint-Hubert que nous atteignons une fois la nuit tombée. Même si nous arrivons avec une heure de retard, cet inconvénient est largement compensé par le fait que l’aéroport est situé à quelques minutes de notre domicile. Bref, je dois dire que nous avons globalement été très satisfaits de notre expérience avec Pascan que nous recommandons sans réserve à quiconque souhaite se rendre aux Îles-de-la-Madeleine.

10 juin 2016. Vous le savez déjà, la Formule 1 ne m’intéresse pas du tout. Mais, par contre, à chaque course, elle attire toujours des visiteurs richissimes se déplaçant en avions d’affaires. Cette année, avec Philippe Colin, un ami photographe, nous avons décidé de passer la journée de vendredi à Dorval pour voir l’arrivée de ces avions à la veille du week-end du Grand Prix de Montréal. Alors que la météo prévoyait un ciel nuageux, nous avons eu droit à un temps magnifique, quelques coups de soleil et … des flous sur les images dus à la chaleur ! Bien évidemment, il était difficile de déterminer quels étaient les appareils venant spécifiquement pour l’événement des autres, mais, toujours est-il, que nous avons récolté une belle moisson de photos d’avions allant du Cirrus SR22 au Global 6000. Du côté de chez Bombardier, ce ne sont pas moins de six variantes de Challenger et de Global flambant neufs que nous avons pu voir. Vous trouverez, ci-après, quelques "échantillons" des nombreuses vues que j’ai eu l’occasion de prendre. Pour toutes les consulter, utilisez les liens qui suivent. Ne manquez pas non plus de visiter la belle galerie Flickr de Philippe Colin.

Photos : Avions d’affaires américains – Avions d’affaires canadiens – Avions d’affaires maltais - Avions privés américains – Air Creebec – Airsprint - Bombardier – Cameron Air – Grondair - Max Aviation – Service aérien gouvernemental - Skyservice.

Cela fait maintenant quelques mois que je ne vous avais pas présenté une série variée de numérisations de diapositives ou de négatifs extraits de ma collection. À la vue du travail de traitement de certaines images, mon dieu que j’aimerais remonter dans le temps avec mes Nikon numériques !

Plusieurs manufacturiers ont entrepris des modifications sur la base du De Havilland DH.114 Heron qui était mû par quatre moteurs à pistons en ligne Gipsy Queen. L’un de ceux-ci, la Saunders Aircraft Company, établie à Gimly au Manitoba, a développé le ST-27 équipé de deux turbomoteurs PT-6A et disposant d’un fuselage rallongé. Douze appareils de ce type ont été produits. C-FXOK a été le second de ceux-ci et a été radié de la matricule canadienne le 12 mars 1991.

L’aéroport d’Ostende en Belgique a été durant de nombreuses années l’un des rares endroits en Europe de l’Ouest où les avions africains étaient les bienvenus. Il y avait, dès lors, toujours un trafic fort intéressant comme cet Hercules civil angolais qui sera accidenté le 2 janvier 1999 à 80 km au nord d’Huambo en Angola, tuant les neuf occupants présents à bord au cours d’une mission au profit des Nations Unies.

Historique de l'avion.

Le prototype du Grob GF200, un avion réalisé en matériaux composites qui ne donna lieu à aucune suite. Il est photographié en Kodachrome 200 ASA lors de l’édition 1995 du Salon du Bourget.

Un des Boeing 737 de la filiale charter de la compagnie nationale belge SABENA. À partir de 2004, il volera en Islande, puis en Allemagne avant d’être ferraillé à Woensdrecht au Pays-Bas en novembre 2010.

Historique de l'avion.

Le quatrième Boeing 737-229 livré à la SABENA portant une décoration à l’effigie du Marsupilami ainsi que les titres "Flying Together with Swissair", une association qui sera fatale à la compagnie belge. Par la suite, cet avion vola sous pavillon anglais et fut ferraillé à Bournemouth-Hurn en janvier 2010.

Historique de l'avion.

Un des Boeing 737-300 d’Euro Belgian Airlines (EBA) qui fut repris par Virgin Express lorsque cette dernière compagnie eut cessé ses activités. Il fut, par la suite opéré par Karthago Airlines en Tunisie et serait toujours en activité au Mexique sous les couleurs de Viva Aerobus.

Historique de l'avion.

Un des anciens Boeing 737-229 de la Sobelair qui continua ensuite sa carrière au Chili. Il serait entreposé à Santiago depuis septembre 2008.

Historique de l'avion.

En 2002, après avoir volé pour Virgin Express et Virgin Blue en Australie, cet avion a été opéré par Czech Airlines (CSA), puis par UTair en Russie. À noter que cet avion avait été loué à trois reprises entre 1997 et 1999 à Air Transat avec l’immatriculation C-GBIW.

Historique de l'avion.

Un Airbus A320 d’Air Canada portant les couleurs de l’époque photographié à Dorval avant les transformations majeures de l’aérogare à l’occasion d’un d’un départ vers la Belgique. Il fait toujours partie de la flotte de la compagnie canadienne à l’heure actuelle.

Historique de l'avion.

On ne peut pas dire que Dornier ait fait dans l’élégance en concevant les modèles Do-28A et B. Il s’agissait, en fait, d’une version bimoteur du Do-27 bien connu pour ses caractéristiques ADAC. Par la suite, le Do-28D ainsi que le Do-128 furent développés selon le même principe.

Un AStar d’Héli-Max vu à Saint-Hubert, probablement au moment de son acquisition par Héli-Inter. Quinze ans plus tard, C-GGIS fait toujours partie de la flotte de cette compagnie.

Ce Boeing 737, comme son immatriculation le laisse penser, a appartenu à CP Air avant qu’il ne soit englobé dans la flotte de Canadian Airlines, puis d’Air Canada après la fusion avec cette dernière. Par la suite, il a porté les couleurs de la filiale Zip avant de terminer sa carrière chez Merpati en Indonésie.

Historique de l'avion.

2016 marque le 75ème anniversaire de la création de la Ligue des cadets de l’Air au Canada. C’est, en effet, au début de la Seconde Guerre mondiale, le 9 avril 1941, que l’organisme sans but lucratif a été créé afin d’intéresser les jeunes à l’aviation et à s’enrôler par la suite au sein de l’Aviation royale canadienne. À ce sujet, vous pouvez trouver un historique détaillé fort intéressant sur le site des cadets de l’Air. 75 ans plus tard, cet événement a été commémoré au cours de la traditionnelle Journée de l’aviation qui s’est tenue le samedi 4 juin 2016 à l’École nationale d’aérotechnique et sur l’aire de stationnement de l’Escadron 438 à l’aéroport de Saint-Hubert. Environ 900 cadets de l’Air, venus de partout au Québec ainsi que de la vallée de l’Outaouais, ont pu faire connaissance avec le monde passionnant de l’aviation. Plusieurs kiosques installés dans deux hangars de l’ÉNA permettaient de présenter différents aspects de l’aéronautique comme la préservation du patrimoine aéronautique, la formation technique, les simulateurs de vol, les moteurs à turbine, les modèles radiocommandés et les drones. L’auteur Marc-André Valiquette était aussi présent avec ses ouvrages et quelques pièces de l’Avro Arrow. Question aéronefs, même si aucun vol n’était organisé cette année pour les cadets, plusieurs appareils intéressants étaient malgré tout exposés. Les Ailes d’époque du Canada (Vintage Wings of Canada) avaient effectué le déplacement depuis Gatineau avec le De Havilland Canada DHC-1 Chipmunk CF-EGO tandis que Dan Fortin de Yak Attack était venu avec le Nanchang CJ6A C-GYAC. Il était également possible de voir une bonne partie de la flotte de l’ÉNA ainsi que le Beechcraft C23 Sundowner C-GOVE privé, mais portant encore les couleurs du CQFA. L'EITA ouvrait également les portes de son centre de formation où de nombreux cadets ont pu découvrir deux Bell CH-146 Griffon (146411 et 146457). Pascan exposait le Jetstream C-FFPA tandis qu’on pouvait visiter le Sikorsky CH-124 Sea King 12434 portant encore la décoration spéciale marquant le cinquantième anniversaire de cet hélicoptère légendaire au sein de l’aviation royale canadienne en 2013. Pour cet appareil, il s’agit, en quelque sorte, d’un retour aux sources car, rappelons-le, la flotte de Sea King canadiens a été assemblée à Longueuil ainsi qu’à Saint-Hubert. Mais le clou de la journée aura été, sans conteste, la démonstration de treuillage effectuée par l’Agusta Westland CH-149 Cormorant 149901 et son équipage provenant du 103ème Escadron de Gander à Terre-Neuve. Pour ma part, c’était la première occasion qu’il m’était donnée de voir cet hélicoptère à l’œuvre. J’ai donc eu le doigt lourd sur le déclencheur de mon Nikon lors de la démonstration ! Par la suite, il a été stationné à côté du Sea King et du Jetstream sur le tablier de l’Escadron 438 permettant ainsi de pouvoir le visiter. Cette belle journée s’est clôturée par un rassemblement de l’ensemble des cadets présents photographiés devant l’ÉNA depuis les airs par un photographe placé à bord du Cormorant.

Toutes les photos de la Journée de l'Aviation 2016.

Diaporama de la Journée de l'Aviation 2016.

Photos au sujet des cadets de l'Air.

L’auteur tient à remercier l’ensemble du personnel de la Ligue des cadets de l’Air pour son accueil toujours aussi fantastique.

Beaucoup de photos ont été prises au cours du mois écoulé. C’est pourquoi, je ne vous présenterai ci-dessous que les aéronefs les moins courants vus à l'aéroport de Saint-Hubert. Pour voir les autres avions ou hélicoptères photographiés en mai, utilisez les liens ci-après :

Photos : Air Richelieu - Aviation CMP - Avions privés canadiens - Cargair - Hélicoptères privés canadiens - Héli-Inter - Max Aviation - Pascan - Pratt & Whitney Canada - Publicité Aéro-Gramme - Services Helicocorp - Sûreté du Québec.

Ce matin, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, accompagné par la ministre de l’Économie, de la Science et de l’innovation et ministre responsable de la Stratégie numérique, Dominique Anglade, est venu dévoiler le contenu de la Stratégie québécoise de l’Aérospatiale à l’École nationale d’aérotechnique. Celle ci est établie selon quatre axes : renforcer et diversifier la structure de l’industrie, soutenir la croissance de l’industrie en appuyant et en investissant dans la main d’œuvre, accompagner les PME dans leur développement et miser sur l’innovation. Un cadre budgétaire de près de 250 millions de dollars a été planifié pour la période allant de 2016 à 2021, ce qui devrait permettre de soutenir des investissements estimés à 2,8 milliards de dollars dans le secteur. Vous pourrez trouver plus d’informations au sujet de tout ceci à cette adresse. Lors de son allocution, le premier ministre a régulièrement mentionné l’ÉNA comme étant un des éléments contribuant à cette stratégie. À la fin de la conférence de presse, c’est lui-même qui a invité les journalistes à admirer de près le RV-6A de l’école, un appareil construit par les professeurs et les étudiants. Lorsque je lui ai mentionné que la prochaine fois, il devrait effectuer un vol à son bord, il m’a répondu qu’il serait enchanté, mais que, malheureusement, des personnes de son entourage ne seraient pas tout-à-fait d’accord !

Photos de la conférence de presse à l'ÉNA.

Diaporama de la conférence de presse à l'ÉNA.

Stratégie québécoise de l'Aérospatiale (PDF).

Information précédente au sujet de l'ÉNA.

Pour son quarantième anniversaire, Ghislaine a eu droit hier à une belle surprise : un vol acrobatique à bord de l’American Champion (Bellanca) 8KCAB Super Decathlon C-GVPV effectué à l’aéroport de Drummondville devant son époux et ses deux filles. Pour ma part, Cédric, le pilote, m’avait invité à l’accompagner pour les convoyages de et vers Saint-Hubert. La famille des Citabria et Decathlon comptant parmi mes petits avions favoris, j’étais bien content de pouvoir effectuer ces deux vols d’une demie heure chacun. Une fois sur place, Cédric expliqué en détail à Ghislaine la succession des manœuvres de voltige qu’il allait réaliser : décrochage, vrille, tonneaux, hammerhead, looping et demis huits cubains. "L’idée est que les gens aient du plaisir durant un vol acrobatique et pas qu’ils soient malades", explique le pilote. Ainsi, les passagers subissant des accélérations allant de +4,5 G à -1,5 G savent où regarder et à quoi s’attendre durant l’exécution des manœuvres, évitant, ainsi, pour 95 % d’entre eux l’issue désagréable d’un vomissement dans le petit sac. Du sol, j’ai donc assisté aux manœuvres exécutées à environ 4000 pieds au-dessus du terrain, malheureusement, hors de portée de mon téléobjectif. De retour sur le plancher des vaches, bien qu’un peu fatiguée, Ghislaine avait bien supporté l’ensemble des figures acrobatiques et était enchantée de son expérience.

Toutes les photos du baptême de l'air acrobatique.

Diaporama du baptême de l'air acrobatique.

L’auteur tient à remercier Cédric Ardin pour cette belle matinée passée à Drummonville ainsi que pour les vols effectués à bord du Super Decathlon C-GVPV. Merci également à Ghislaine et à sa famille pour leur aimable collaboration.