Souvent, on aime étaler ses connaissances au sujet de contrées lointaines que l’on a visitées et, à d’autres moments, on se rend compte que l’on ne connaît même pas son propre quartier … C’est ce qui m’est arrivé cet après-midi lors d’une promenade en dehors de mon "circuit habituel". C’est ainsi que j’ai découvert le boisé Du Tremblay dont j’ai déjà souvent entendu parler comme étant un milieu naturel fort intéressant, mais aussi fragile. Situé à à peine 10 minutes de marche de chez nous, j’ai beaucoup apprécié m’y balader. C’est certain que, désormais, j’y retournerai régulièrement !
Découverte du boisé :
Boisé Du Tremblay - Longueuil, QC - 13-02-2024.
Le bout qui manque ...
Ma promenade dans le boisé Du Tremblay m’a amené au bout du boulevard Béliveau. Il s’agit, en fait, du "bout qui manque" à cette artère suite à une rocambolesque succession d’actions en justice ayant mené à l’arrêt des travaux d’aménagement afin de protéger le milieu de la rainette faux-grillon alors que celui-ci avait déjà été tout saccagé par les travaux et qu’il ne restait pratiquement plus que l’asphalte à poser ! Apparemment, ce printemps, les travaux devraient reprendre … Qui vivra verra !
Il y a quelques temps, j’avais découvert le groupe des Salebarbes lors d’une émission de télévision se déroulant aux Îles-de-la-Madeleine et j’avais beaucoup aimé leur style acadien. Ce qui fait que, pour les "encourager", j’avais acheté leurs CD, fort bons au demeurant. En réalité, au bout du compte, ce sont des centaines de milliers de personnes qui, tout comme moi, les ont "encouragés" au point que les Salebarbes sont devenu le groupe le plus populaire ici au Québec. Alors quand leur venue à été annoncée au Théâtre de la Ville à Longueuil, Louise et sa sœur se sont précipitées pour nous acheter des billets.
Les Salebarbes : George Belliveau, Kevin McEntyre, Jonathan Painchaud, Éloi Painchaud et Jean-François Breau (Photo Marie-Claude Meilleur).
Et, hier, c’était l’affluence pour leur spectacle. Immédiatement, je constate qu’avec mes presque 60 ans, je dois être celui qui fait baisser la moyenne d’âge du public. Mais lors de la prestation des cinq complices sur scène, je constaterai que ce public est dynamique, connaît les chansons par cœur et terminera la soirée debout en chantant et en tapant dans les mains !
Pour ce qui est de la prestation du groupe en elle-même, elle est phénoménale, bien au-delà de ce à quoi je m’attendais. À quelques exceptions près, tout le répertoire est passé en revue. Je suis vraiment surpris du dynamisme et de l’humour des cinq membres de Salebarbes. Éloi Painchaud réalise plusieurs solos à l’harmonica et à la guitare absolument époustouflants … Ceci après nous avoir avoué qu’il était né à l’hôpital Charles-Lemoyne du "grand Longueuil métropolitain" alors que le groupe revendique ses origines acadiennes ! George Belliveau est, comme on pouvait l’imaginer, spectaculaire en plus d’avoir le sens du show et de l’humour, tout comme le frère de l’autre, Jonathan Painchaud. Jean-François Breau, quant à lui, est celui qui raconte les histoires entre les chansons et crée l’ambiance avec le public tandis que Kevin McIntyre, plus discret dans le coin gauche de la scène, est le gars de la basse, essentiel !
Bref, ce spectacle des Salebarbes est exceptionnel, excellent à tout point de vue, si ce n’est les éclairages qui, par moments, sont franchement désagréables pour le public ou pas adaptés à la situation. Mais ceci ne vient en rien entacher ce pur moment de bonheur musical acadien. Bravo les Salebarbes, j’ai passé une magnifique soirée en votre compagnie !
Aujourd’hui, la météo est magnifique. Le ciel est immaculé, le soleil règne en maître absolu et la température se situe encore sous le point de congélation. Le temps est donc idéal pour une nouvelle balade hivernale au Parc régional Michel-Chartrand. Seulement, une fois sur place, je constate que la majorité des sentiers intérieurs est verglacée, ce qui m’oblige à effectuer le grand tour complet du parc sur les chemins entretenus et damés. Un bon exercice de mise en forme pour le casanier que je suis !
Notre amaryllis, en fait une Hippeastrum, est une plante qui m’impressionne. À partir de son bulbe coincé dans un petit pot étroit, comment fait-elle pour grandir et faire d’aussi magnifiques fleurs ? Où va-t-elle chercher son énergie ? Qu’est ce qui la guide dans son épanouissement ? Bien entendu, les scientifiques pourront vous expliquer tout ça, mais il n’en demeure pas moins que, pour moi, il s’agit d’une représentation du miracle continuel de la vie, malheureusement trop souvent bafouée par l’espèce humaine.
Hier, à la tombée du jour, la couverture nuageuse s’est quelque peu morcelée, laissant passer la lumière rougeoyante du soleil couchant. Le temps de prendre quelques clichés, et le spectacle était terminé !
Cet après-midi, j’avais un rendez-vous à l’ÉTS pour un projet de fin d’études d’étudiants candidats-ingénieurs. Étant un peu à l’avance, et ayant été prévoyant en ayant mon Lumix ZS100 en poche, j’ai été me promener du côté des gares Windsor (où il n'y a plus de trains) et Lucien-L'Allier (où il y a encore des trains). Voici le résultat en images !
Les gares Windsor et Lucien-L'Allier :
Gare Windsor - Montréal, QC - 12-01-2024.
Gare Windsor/Centre Bell - Montréal, QC - 12-01-2024.
Gare Windsor/Centre Bell - Montréal, QC - 12-01-2024.
Ma dernière promenade au Parc régional Michel-Chartrand de Longueuil remonte au 31 janvier 2022, soit il y a presque deux ans. Au cours de celle-ci, un panneau nous avertissait d’un prochain abattage massif d’arbres à cause de l’agrile du frêne. Mes sentiers favoris ont été fermés durant les travaux et ceci est donc la raison pour laquelle je ne suis plus retourné me promener au parc, jusqu’à hier où j’ai constaté qu’il n’y avait plus d’entrave à la circulation des promeneurs.
Une fois sur les sentiers intérieurs du parc, je constate que c’est une hécatombe. Des centaines d’arbres ont été coupés et leurs troncs gisent à terre. À certains endroits où la forêt était dense, on pourrait maintenant y faire atterrir un hélicoptère Chinook ! À plusieurs reprises au cours de ma balade, j’ai du mal à reconnaître les lieux tellement c’est dévasté. Le spectacle est désolant comme vous pourrez le constater sur les photos.
Et qui dit Parc Michel-Chartrand dit aussi surpopulation de cerfs de Virginie dont la grande majorité va être abattue à l’automne semblerait-il. Toujours est-il qu’au cours de ma promenade, je n’en ai vu aucun ! Tout ceci pour dire que quand l’homme se met à vouloir gérer la nature, tout va de travers et vouloir récupérer la situation comme le font les responsables de la Ville de Longueuil est loin d’être une chose évidente, notamment en matière de communication !
Depuis hier, certains parmi vous auront constaté que la bannière du blogue a changé. En fait, il s’agit toujours d’une vue des Rocheuses que l’on peut apercevoir depuis la route 1A se rendant de Cochrane à Canmore en Alberta. Il est vrai que l’ancienne bannière était quelque peu démodée et ne pouvait pas être vue correctement avec des écrans 4K. Un petit coup de jeune était donc nécessaire !
Selon la formule consacrée, je vous souhaite une excellente année 2024. 2023 fut assez difficile pour Louise et pour moi avec, notamment, du surmenage en ce qui me concerne. Espérons, donc, que 2024 sera meilleure. Pour le reste, d’un point de vue moins égocentrique, c’est le même commentaire que l’an dernier, hélas. Peut-être même pire si on ajoute le calvaire vécu à Gaza à la longue liste des misères du monde causées essentiellement par une poignée d’individus bien décidés à imposer aux autres leurs idées politiques, leurs revendications territoriales, leur pouvoir ou leur religion, peu importe le coût humain. Sur le plan des changements climatiques, les grands lobbies de ce monde continuent malheureusement à faire en sorte que l’on appuie de plus en plus fort sur l’accélérateur qui nous mènera à frapper le mur, ceci malgré certains discours peu convaincants de nos politiciens ou de recommandations illusoires faisant suite à de grandes rencontres internationales. Dès lors, de notre bord, tachons juste de faire ce qui est possible à notre niveau afin de ne pas empirer les choses.
Samedi, profitant d’une belle lumière et d’une course à faire dans le quartier, j’ai été me promener dans le voisinage afin de capturer quelques belles couleurs de cet automne tardif ainsi que de décorations d’Halloween. Pour l’occasion, j’ai ressorti mon Lumix ZS100 de son armoire !
LRT Edmonton Transit Service - Sation « Government Centre » - Edmonton, AB - 19-06-2023.
19 juin 2023. Ayant choisi notre hôtel attenant à un casino, non pas pour le casino, mais pour sa proximité avec la station "Belvedere" du Light Rail Train (LRT) de l’Edmonton Transit Service, nous nous rendons aisément au centre-ville avec ce moyen de transport pratique. Cet après-midi, le ciel est toujours incertain, mais au moins, il ne pleut pas.
LRT Edmonton Transit Service - Sation « Government Centre » - Edmonton, AB - 19-06-2023.
Le LRT circule à l’air libre durant une bonne partie du trajet avant de rentrer sous terre au centre-ville. Peut-être quelque chose dont Montréal pourrait s’inspirer pour prolonger ses lignes du métro ! Nous débarquons à la station "Government Centre" par des escaliers où l’on peut humer à la fois des odeurs d’urine et de cannabis … Toujours plaisant de constater la déchéance de notre société civilisée, non ?
Tramway #33 arrivant au terminus « Jasper » - High Level Bridge Streetcar - Edmonton, AB - 19-06-2023.
Une fois au grand air, nous nous dirigeons vers le terminus "Jasper Plaza" du High Level Bridge Streetcar. Comme son nom l’indique, cette ligne de tramway nostalgique et touristique emprunte le High Level Bridge, qui enjambe la North Saskatchewan River depuis 1913, et permet ainsi de relier les rives nord et sud d’Edmonton.
Tramway #33 - High Level Bridge Streetcar - Edmonton, AB - 19-06-2023.
Quelques minutes d’attente et arrive le tram # 33 … Tout de suite je pense aux frites chez Eugène ! Quelques passagers descendent de l’antique véhicule datant de 1912, tandis qu’un des deux conducteurs, vêtu comme il se doit, change les "flèches" (comme on dit à Bruxelles) de sens. Nous nous acquittons des 8 $ pour le trajet aller-retour et nous montons à bord avec deux jeunes filles.
Tramway #33 - High Level Bridge Streetcar - Edmonton, AB - 19-06-2023.
L’intérieur est magnifiquement restauré comme à l’époque, y compris les reproductions d’anciennes publicités accrochées sur les rebords du plafond. Lorsque l’on sait que la carcasse de ce tramway était dans un état pitoyable dans un champ lorsqu’elle a été récupérée par les bénévoles de la Edmonton Radial Railway Society, on imagine aisément le nombre incalculable d’heures de travail qui a dû être investi afin de remettre notre tram # 33 en état impeccable de fonctionnement.
Passage sur le High Level Bridge avec le Tramway #33 - High Level Bridge Streetcar - Edmonton, AB - 19-06-2023.
Puis c’est le départ. Cahin-caha, à son rythme, le vieux tramway avance vers le fameux High Level Bridge. Le passage au-dessus de la North Saskatchewan River est vraiment impressionnant. À gauche, on peut observer l’emblématique pont Walterdale tandis que, plus bas, à droite, on peut observer un autre pont sur lequel circule le LRT.
Tramway #33 au terminus « Whyte » - High Level Bridge Streetcar - Edmonton, AB - 19-06-2023.
Une fois sur l’autre rive, nous franchissons un tunnel autrefois emprunté par les trains du Canadien Pacifique. Puis nous longeons plusieurs quartiers avant d’atteindre le terminus de "Whyte Avenue". Et le rituel du changement de sens des "flèches" recommence …
Passage sur le High Level Bridge avec le Tramway #33 - High Level Bridge Streetcar - Edmonton, AB - 19-06-2023.
En attendant le voyage de retour, Louise et moi allons déambuler sur l’avenue Whyte qui est assez cosmopolite si l’on en juge par les nationalités d’une majorité de commerces ! Un moment donné, nous reprenons notre tram # 33 en direction du centre-ville d’Edmonton situé sur la rive nord. Au terme de notre balade nostalgique des transports en commun d’antan, je puis dire que l’expérience en valait la peine. Il s’agit vraiment de quelque chose à ne pas manquer lors de toute visite dans la capitale de l’Alberta !
Encore quelques photos qui sentent bon la nostalgie :
Tramway #33 - High Level Bridge Streetcar - Edmonton, AB - 19-06-2023.
18 juin 2023. Quiconque se rend à Edmonton se doit de visiter ce méga temple de la consommation qu’est le West Edmonton Mall. C’est, en tous cas, ce que disent tous les guides touristiques et Louise ne voulait, bien évidemment, ne pas passer à côté sans aller le voir !
West Edmonton Mall - Edmonton, AB - 18-06-2023.
Dans ce centre d’achat hors normes, on retrouve, bien entendu, toutes les grandes enseignes canadiennes et internationales, mais aussi quelques "particularités" comme une allée de magasins de robes de soirées ou une échoppe vendant des kilts.
West Edmonton Mall - Edmonton, AB - 18-06-2023.
Mais l’intérêt se situe surtout dans le fait que l’on y trouve aussi une reconstitution d’un galion à côté d’un spectacle d’otaries, une patinoire de surface équivalente à celle d’une aréna ainsi qu’une énorme piscine à vagues dotée d’un complexe aquatique équipé de toboggans et de glissades d’eau.
West Edmonton Mall - Edmonton, AB - 18-06-2023.
Lors de notre visite, il pleut des trombes d’eau et ce n’est pas loin du tout Edmonton qui se trouve au Mall. Beaucoup de familles sont là pour les attractions plus que pour le magasinage. Pour notre part, nous allons acheter quelques épices taïwanaises dans un supermarché asiatique. Et, en fin de compte, nous n’avons le temps que de parcourir l’étage supérieur !