SOMMAIRE

7 mai 2018. Pour la première fois, je foule le sol grec. En effet, notre petit périple en Europe débute par Athènes. En ce milieu d’après-midi, à l’aéroport, il règne un magnifique soleil, mais après avoir rejoint le centre-ville en métro une heure plus tard, la pluie commence à tomber. Nous nous rendons directement à l’hôtel Ilissos, situé à une dizaine de minutes de marche du site de l’Acropole et où nous séjournerons dans la capitale grecque. Nous nous installons et, le soir, nous allons souper dans un restaurant bien sympathique sur la rue Drakou toute proche.

8 mai 2018. Alors que la météo annonçait du temps maussade, ce matin il fait magnifique. Fidèle à mon habitude, ne me documentant pas trop et évitant le plus plus possible de consulter une carte ou un plan afin de conserver un brin d’esprit de découverte, nous partons en direction de l’Acropole en empruntant les rues et ruelles du quartier. Arrivés sur la rue Mousson, un chemin nous invite à monter sur le flanc du mont Filopappou. Une dizaine de minutes plus tard, nous atteignons le sommet d’où s’offre probablement la meilleure vue possible sur le site de l’Acropole. Ainsi, par hasard, j’ai donc eu une bonne intuition.

Nous nous asseyons "confortablement" sur un rocher pour contempler la vue magnifique sur l’Acropole. Au loin, nous observons des milliers de touristes à la queue leu-leu grimpant en masse compacte vers le Parthénon tels des fourmis. Cette simple constatation nous incite à éviter de faire de même, surtout qu’il nous en coûterait 30€ par personne et que des échafaudages ainsi qu’une grue (cette dernière habilement escamotée sur les photos grâce à Photoshop !) gâchent la vue sur le Parthénon.

En redescendant du mont Filopapou, nous marchons autour du site de l’Acropole le long de l’aria Pagos pour rejoindre les vestiges de l’Agora romaine. Puis, sur la rue Andriopanou, nous nous arrêtons sur une des nombreuses terrasses pour prendre une bonne bière grecque Fix et un excellent morceau de Feta en croute avec du miel au sésame chaud.

Lorsque nous nous remettons en route, nous contournons le Thesseion (temple d’Hephaestus visible et accessible seulement contre monnaie sonnante et trébuchante) pour rejoindre notre hôtel dare-dare par l’Apostolou Pavlou, car de gros nuages menaçants et des grondements de tonnerre sont sur nos talons.

De retour à l’hôtel, nous faisons un brin de sieste, le temps de laisser passer l’orage. Puis nous nous remettons en route pour découvrir le quartier de Pláka où nous souperons sur la terrasse d’un restaurant au personnel fort sympathique qui tentera de nous apprendre quelques rudiments de grec ! Lorsque nous rejoignons l’hôtel, la nuit est tombée.

9 mai 2018. En cette belle matinée, Louise et moi embarquons à bord d’un tramway de la ligne 4 qui nous emmène le long du littoral de la capitale grecque. Le but initial de ce trajet est d’aller voir un cimetière d’avions situé à l’ancien aéroport d’Hellinikon, comme je le relate sur mon blogue aéronautique. Une fois cette visite achevée, nous reprenons un autre tramway jusqu’à l’arrêt "Trocadero" où nous allons nous promener à la Marina Flisvos. Malheureusement, vous n’aurez pas de photos de celle-ci car il est interdit d’en prendre à cet endroit. En effet, les riches n’aiment pas trop que l’on prenne des photos de leurs yachts, parfois impressionnants. Pour notre part, nous commandons un lunch accompagné d’une bière dans un des bars-restaurants de la marina. Puis, nous reprenons le tram pour le centre-ville et une halte à notre hôtel. Si jamais vous êtes en visite à Athènes, surtout ne manquez pas cette ballade en tramway le long des plages et des marinas car elle en vaut la peine et permet de découvrir au passage des quartiers autres que le centre touristique.

Nous repartons ensuite en métro jusqu’à la station "Panepistimo" pour voir la Bibliothèque nationale, l’Université et l’Académie des arts qui sont situées l’une à côté de l’autre. Puis, nous allons nous promener dans le quartier de Monastiraki pour rejoindre ensuite celui de Pláka où nous allons souper sur une terrasse.

Et pour clôturer la journée en beauté, nous remontons sur le mont Filopappou pour prendre des photos du site de l’Acropole éclairé par des projecteurs à la tombée du jour. Je suis particulièrement content, car j’ai exactement la lumière que je souhaitais pour ce genre de prises de vues. Et c’est à la noirceur que nous regagnons à pied notre hôtel situé non loin de là.

10 mai 2018. C’est la journée de notre départ vers la Crète. Toutefois, notre vol étant prévu en fin d’après-midi, nous disposons encore de toute la matinée pour visiter une partie du centre historique d’Athènes. Nous prenons donc le métro jusqu’à la station "Sangtama" pour débarquer face au Parlement en pleine relève de la garde qui est, en sois, assez folklorique. En effet, les soldats moustachus sont revêtus d’un uniforme particulier constitué, notamment, d’une jupe et de chaussures à pompons !

Nous allons ensuite déambuler tranquillement dans la fraicheur du Jardin national se trouvant tout juste derrière le Parlement. Nous descendons jusqu’au Zappéion pour nous promener dans le parc avoisinant. Puis vient l’heure du lunch une fois de plus dans le quartier de la Pláka avant de retourner à l’hôtel pour prendre nos sacs à dos.

La suite va bouleverser la quiétude de notre voyage. En effet, au moment d’embarquer dans le métro à la station "Seygrou-Fix" à destination de l’aéroport, trois gaillards semblent perdus et me bloquent l’entrée de la rame en consultant la carte du réseau située au-dessus de la porte alors que Louise est déjà à l’intérieur. Il s’en suit une petite bousculade, puis les trois hommes quittent la rame et celle-ci se met en route. En chemin, machinalement, je tâte la poche où se trouve d’ordinaire mon portefeuille et, de façon évidente, celui-ci a disparu. Ce n’est pas long avant que je fasse le lien avec ma rentrée mouvementée à bord du métro : j’ai été volé ! "Ô rage, ô désespoir" écrivait un certain et immédiatement, Louise et moi descendons de la rame pour retourner à la station "Seygrou-Fix". Je retourne fouiller le quai, mais en vain, bien entendu.

J’avise le préposé à la sécurité de la station et celui-ci me donne l’adresse du poste de la police touristique situé à deux pas de la station "Panepistimo" qui est seulement à trois arrêts de "Seygrou-Fix". Peu de temps après, nous arrivons au commissariat de police où, sans délai, on me donne un document à remplir. Quelques minutes plus tard, je le rends au policier de service qui note le numéro de dossier dans un grand registre qui ne doit servir qu’à des fins de statistiques ! Je reçois une copie du document et … c’est terminé. Ouf ! Nous avons une chance d’arriver encore à l’heure à l’aéroport.

Petite pause bilan : les voleurs n’ont pu récupérer qu’une partie d’argent comptant, soit environ 150€ alors que d’ordinaire j’ai bien moins que ça sur moi, mais, pour des circonstances trop longues à expliquer ici, j’avais un peu plus de "cash" sur moi que d’habitude, le reste étant bien enfouis dans mon sac à dos et partagé avec Louise. Dans le butin des malfrats se trouvent mes cartes de banque et de crédit. Les deux étant protégées par des codes "NIP", je ne m’en fais pas plus que ça sauf qu’à partir de maintenant, il va falloir vivre seulement sur la carte de crédit de Louise. Pour le reste, je suis aussi délesté de mon permis de conduire québécois, de ma carte d’assurance-maladie ainsi que de quelques autres cartes sans grand importance. Fort heureusement, ne mettant pas tous mes œufs dans le même panier, j’ai encore mon passeport et mon permis de conduire belge. Je peux donc continuer le voyage et c’est ce que nous faisons. Il est aussi frustrant de constater l’habileté des pickpockets : ceux-ci sont parvenus à relever le rabat muni d’un velcro de la poche de mon pantalon, d’ouvrir la tirette de la poche et d’extraire le portefeuille sans que je ne me rende compte de rien.

Prévoyant toujours d’être bien à l’avance pour prendre un avion, même avec le détour obligatoire au commissariat de police, nous arrivons, bouleversés, mais bien à l’heure à l’aéroport d’Athènes. Évidemment, durant les jours qui suivent, je n’arrêterai pas de repenser à ce vol et devrai résister à plusieurs occasions à l’envie de vouloir rentrer immédiatement à Longueuil. Mais toujours est-il que nous sommes en route pour notre prochaine destination : Héraklion en Crète !

Mais "plus fort que du Roquefort, comme dirait mon oncle Anatole", arrivé à notre hôtel à Héraklion, je consulte mes courriels et l’un d’entre eux provient d’un citoyen canadien en vacances à Athènes. Il me raconte qu’il a trouvé mon portefeuille en se promenant dans la rue et s’offre de me le renvoyer à Longueuil une fois de retour au Canada. C’est ainsi que, quelques semaines plus tard, je récupérerai mon portefeuille ainsi que tout son contenu, sauf l’argent. Dès lors, je n’aurai aucune formalité à accomplir pour récupérer de nouvelles cartes, permis et documents. Finalement, je m’en sors plutôt bien de cette mésaventure !

Clichés d'Athènes :

Pour la dernière fois, Louise et moi allons utiliser l'appartement de mes parents maintenant décédés comme pied à terre lors de notre voyage de cette année en Europe. En effet, celui-ci, situé à Jette, est désormais mis en vente. Voici quelques photos prises dans les alentours avant notre départ pour la Grèce.

La commune où j'ai vécu durant 34 ans :

26 février 2018. Lors de mon dernier séjour à Bruxelles, j’ai dû me rendre chez le notaire résidant à l’avenue Louis Bertrand à Schaerbeek. Étant bien à l’avance pour mon rendez-vous, j’ai été me promener sur cette avenue bordée de belles maisons dont certaines sont classées. Voici donc quelques photos prises à cette occasion.

Une belle avenue :