16 et 17 juillet 2016. Nous rejoignons le quartier touristique de ce qui est connu comme étant la vieille ville de Bangkok en fin d’après-midi. Le temps de s’installer à l’hôtel, puis nous allons manger dans un restaurant de la Soi Ram Butri. Le jour étant tombé, l’ambiance est frénétique. Elle l’est encore plus sur la bruyante rue Thanon Khao San que l’on trouve indiquée dans tous les guides touristiques comme la place à ne pas manquer à Bangkok. Du touriste, il y en a donc, et de tout poil, de même qu’une multitude d’échoppes, de bars et de discothèques. Pour notre part, nous y passons histoire "d’avoir vu".

Toutes les photos de la vieille ville de Bangkok.

Le lendemain, nous partons dans la quiétude matinale de ce dimanche pour un petit tour découverte concocté par Luc. Nous passons, tout d’abord, par les universités Thammasat et Silpakorn pour aboutir au Palais royal. Celui-ci, ainsi que les rues avoisinantes sont littéralement envahies par des hordes de touristes chinois que des dizaines d’autobus déposent continuellement dans un flot ininterrompu. Nous effectuons une tentative, mais arrivés au corps de garde, nous renonçons : il y a bien trop de monde et, en plus, les chinoises sont terriblement dangereuses avec leurs parapluies colorés chargés de protéger leur peau sensible du soleil; à tout instant nous risquons d’en prendre un dans les yeux ! La prochaine fois, je viendrai avec mes lunettes de sécurité avec lesquelles je travaille dans les hangars et les ateliers de l’ÉNA !

Nous nous rendons, donc, directement au célèbre Wat Pho. Bien entendu, il y l’immense Bouddha couché, mais aussi de nombreux et magnifiques alignements de stupas superbement décorés, dont les quatre accueillant les dépouilles royales. Dans une salle, un office se déroule en présence de plusieurs moines. Un peu plus loin, ce sont des enfants qui apprennent des éléments de musique et de chant. Il y a aussi plusieurs activités en préparation sous de petits chapiteaux. Mais le principal est que les Chinois n’y sont pas encore et qu’il y a moyen de prendre de bonnes photos sans trop de monde ou, même, dans certains recoins du site, sans même personne ! Nous en profitons donc.

Toutes les photos du Wat Pho.

Une fois la visite terminée, nous allons dîner au restaurant "Eat Sight Story" disposant d’une belle terrasse située directement sur le fleuve Chao Phraya. Même si nous sommes dimanche lors d’un congé férié pour les Thaïlandais, le trafic de bateau est intense, essentiellement des navettes ou des grandes barques destinées aux touristes. De temps à autre, nous pouvons également observer des convois de plusieurs chalands arrimés les uns aux autres et tirés par de petits remorqueurs dont la taille est ridicule en comparaison avec les charges tractées.

Toutes les photos du Chao Phraya.

Luc me fait ensuite découvrir de sombres petits couloirs situés le long de la berge du fleuve Chao Phraya. De nombreux petits commerces aussi hétéroclites les uns que les autres y sont installés. Progressivement, ces couloirs et les bâtiments qui les constituent sont souvent démolis pour faire place à de nouvelles installations, surtout destinées aux touristes, où de grandes bannières peuvent avoir pignon sur rue, comme les cafés Starbucks.

La promenade se poursuit sous la chaleur intense et un soleil de plomb. Qui a dit que nous sommes à la saison des pluies ? Nous restons quelques instants au temple contenant le pilier qui sert de référence pour le calcul des distances en Thaïlande (Lak Mueang, City Pilar Shrine). Puis nous continuons vers la balançoire géante "The Giant Swing". En chemin, nous passons devant plusieurs magasins vendant des cierges et des représentations dorées de Bouddhas de toutes tailles. Un moine se met à parler avec nous et, en touchant mon ventre, me dit que je dois avoir chaud. Me prendrait-il pour un gros celui-là ? Finalement, je prends sa remarque comme une bénédiction, ce qui me rend moins coupable !

Puis, nous rentrons à l’hôtel en passant devant le Monument de la Démocratie que nous avions déjà vu quelques jours auparavant. C’est ensuite le bonheur de prendre une bonne douche et de faire une sieste à l’air climatisé pour échapper à la chaleur intense avant de repartir, en soirée dans les restaurants et bars du coin.

12 juillet 2016. Je retrouve Luc à l’aéroport de Suvarnabhumi après un voyage assez fatiguant depuis Bruxelles via Abu Dhabi que je relate sur mon blogue aéronautique. Décalage temporel et culturel entre l’Europe et l’Asie en passant par le Moyen-Orient ! Luc était notre guide Club Aventure pour le merveilleux périple que Louise et moi avions effectué l’an dernier au Vietnam. Passant le plus clair de son temps entre deux groupes en Thaïlande, il a accepté de m’accompagner pour me présenter Bangkok et ses environs immédiats durant les deux prochaines semaines.

Pourquoi ce voyage en Thaïlande ? Bien entendu pour découvrir un autre bout de pays que je ne connais pas ainsi que quelques aspects aéronautiques, mais peut-être aussi pour compenser la frustration de l’an dernier lorsque notre avion à destination d’Hanoi avait fait escale à Bangkok sans que nous ayons pu fouler le sol thaïlandais. Enfin, vous me croirez ou non au sujet de cette dernière explication !

Le premier contact avec la ville est chaud et humide. Il pleut, et c’est normal, car nous sommes à la saison des pluies ! Installation à l’hôtel et puis, premier repas thaï, excellent, comme un peu près partout en Asie du Sud-Est. Assez curieusement, toute ma fatigue du voyage a disparu … Je dois probablement être tellement content de retrouver une bonne dose d’exotisme après un séjour moralement assez difficile en Belgique.

13 juillet 2016. Après une excellente nuit, je pars avec Luc pour une première découverte du centre de Bangkok. Nous nous rendons dans les quartiers avoisinant Sathon Tai Road en empruntant les deux lignes de Skytrain, un système efficace de métro aérien. Nous descendons à la station Chong Nonsi pour remonter Silom Road à pied vers le beau parc Lumphini et ses bassins d’eau qui a la particularité d’héberger des varans aux côtés d’autres animaux plus communs comme des tortues et des minous.

Toutes les photos du parc Lumphini.

Nous rejoignons le coin de Nana en empruntant une piste cyclable et piétonne surélevée qui passe au travers d’anciens quartiers aux maisons traditionnelles un peu comme la High Line à New York, mais plus bétonnée. C’est sur Nana Tai Alley que nous dînons. À cette heure, le quartier est bien calme, mais une fois la nuit tombée, les bars s’animeront jusqu’au petit matin. Luc me promet que nous y reviendrons un soir vu que ce n’est pas très loin de mon hôtel.

On se remet en route pour aller voir le parc Benjakiti, mais de gros nuages menaçants nous suggèrent une diversion vers le centre d’achat Terminal 21 voisin de mon hôtel. Sage décision car, à peine à l’abri, une forte pluie se met à tomber. Une vraie drache, comme on dit en Belgique ! Petite pause douche à l’hôtel avant d’aller souper dans les environs alors que la pluie n’a pas cessé de tomber. Pour le retour, je fais un petit détour par Soi Cowboy, une des rues bien connues pour sa vie nocturne. De jeunes et jolies demoiselles attendent patiemment devant certains établissements.

Toutes les photos de la ville moderne de Bangkok.

14 juillet 2016. Aujourd’hui, il fait très beau; pas la moindre menace de pluie à l’horizon. La journée débute par une courte promenade au parc Benjasiri situé sur l’avenue Sukhumvit. Nous continuons ensuite par la visite d’un petit parc situé au Centre national de Sciences pour l’Éducation où sont exposés quatre avions. Bien entendu, je vous en parle de ceci sur mon blogue aéronautique.

Avec le Skytrain, nous rejoignons le quartier commerçant situé au pied de la Baiyoke Tower II, le plus haut gratte-ciel de Bangkok avant de prendre le bateau navette au Phanfa Bridge-Water Gate. Le conducteur du bateau semble être un sportif et c’est à pleine vitesse que nous gagnons le mémorial du Roi Rama III à la lisière de ce qui est connu comme étant la vieille ville de Bangkok.

Luc m’amène le long de la Ratchadamnoen Klang Road et nous aboutissons au célèbre monument de la Démocratie. De là, nous empruntons la Dinso Road et nous allons dîner dans un restaurant qui a l’air très populaire : le Krua Apsorn, que même le Roi fréquentait, semblerait-il, à une certaine époque.

Toutes les photos de la vieille ville de Bangkok.

Durant l’après-midi, nous marchons jusqu’au Wat Saket aussi connu sous le nom de "Montagne dorée". Comme son nom l’indique, il faut grimper pour atteindre le temple qui se trouve au sommet. De là, nous avons une magnifique vue sur la ville. Tout au long du parcours, nous voyons des fidèles prier devant des représentations de Bouddha. Je surprends même un moine en train de prendre un selfie alors que, théoriquement, il serait sensé faire abnégation de sa propre personnalité !

Toutes les photos du Wat Saket (Montagne dorée).

Puis, nous refaisons le chemin inverse en prenant le bateau et le Skytrain pour rejoindre nos hôtels respectifs. La routine de la douche s’installe, avant d’aller souper dans les environs.

15 juillet 2016. Nous quittons Bangkok le matin en voiture privée pour la région de Nakhon Pathom située à l’ouest de la capitale. Nous allons, tout d’abord, visiter le Jesada Technik Museum qui rassemble une collection pour le moins intéressante de véhicules, mais aussi d’avions, d’hélicoptères, de bateaux et de locomotives. Je vous en parle plus en détail sur mon blogue aéronautique. Toujours dans les environs, nous visitons aussi un marché aux puces aux avions que j’évoque également sur mon blogue aéronautique.

Photos du Jesada Technik Museum : Véhicules - Avions et hélicoptères - Alouette - Locomotives.

Une fois de retour à Bangkok, nous sommes déposés dans la vielle ville et nous regagnons nos hôtels en prenant une navette fluviale sur le Chao Phraya. Il faut bien faire attention de prendre les bateaux arborant un drapeau jaune qui coûtent 14 bahts et qui sont un transport en commun destiné à tout le monde et pas ceux ayant un drapeau bleu à 40 bahts qui sont réservés aux touristes qui, au bout du compte, n’ont rien de plus, mis à part quelques commentaires en anglais.

Toutes les photos du Chao Phraya.

Avant de reprendre le Skytrain à la station Saphan Taksin, nous nous arrêtons quelques instants pour contempler la tour fantôme "Sathorn Unique", un énorme building actuellement fréquenté par les squatteurs ainsi que les explorateurs urbains, mais dont la visite n’est pas sans dangers.

Article : "Ghost Tower: Climbing Bangkok’s Abandoned Skyscraper" (Expert Vagabond).

Du 12 au 17 juin 2016. À peine débarqués en tout début de soirée de l’aérogare des Îles-de-la-Madeleine, nous sommes mis au parfum des conditions météorologiques du moment : pluie "abondante" et vents "violents". Sur la belle route tracée dans le sable de la Dune Nord qui nous mène à l’auberge de La Salicorne à Grande-Entrée, Jocelyne nous spécifie que la mer est si mauvaise que les pêcheurs ne sortiront pas ce soir. Disons que nous sommes loin des nombreux clichés et images ensoleillés que j’ai pu voir dans les guides touristiques ou les articles présentant les Îles ! Heureusement, l’auberge est accueillante et, la faim nous tenaillant, nous dégustons notre premier homard du séjour.

Nous sommes aux Îles, car cela fait maintenant des années que Louise voulait s’y rendre. Il s’agit d’un archipel long d’environ 80 kilomètres (soit deux fois plus que Malte !) situé au large de la Gaspésie. L’occasion est venue avec la découverte d’un forfait "tout inclus" avantageux à l’auberge de La Salicorne incluant le transport en avion depuis l’aéroport de Saint-Hubert avec Pascan. Nous avons donc réservé un séjour à la mi-juin, soit avant le début de la haute saison, moment où des hordes de touristes envahissent littéralement les lieux. En fait, le tourisme, même s’il est limité dans le temps à quelques mois, est l’une des deux ressources importantes pour les Madelinots, l’autre étant la pêche.

Pour notre première visite des lieux, Lucie nous mène au secteur anglophone de Grosse-Île sous la grisaille, le crachin et le vent. Les habitants de cet endroit et d’Old Harry sont d’origine écossaise et irlandaise suite à différents naufrages de navires qui ont condamné leurs ancêtres à s’établir là et à développer une communauté bien distincte du reste des Madelinots francophones. Chez les plus anciens, semblerait-il, cette distinction prévaut encore actuellement au contraire des générations plus jeunes, me dit-on. Le quai du cap du Dauphin est désert et les bateaux de pêche dansent accrochés à leurs amarres au gré de la houle en attendant que les éléments se calment pour reprendre la mer et la pêche au homard. Nous poursuivons notre balade sur la plage de la Pointe de l’Est, nos visages fouettés par les embruns avant de rejoindre notre auberge.

Plus tard dans la journée, avec Annabelle, une dynamique fille des Îles, nous visitons le Centre d’interprétation du loup marin ou, en d’autres termes, le phoque. Les Madelinots se sont fait haïr par des foules sentimentales de la terre entière entraînées par des gens de peu de connaissance, telle Brigitte Bardot, qui ont mené des campagnes de sensibilisation contre la chasse aux phoques sans aucune preuve scientifique réelle pour étayer leurs théories. Résultat : les produits du phoque sont interdits d’importation en Europe et aux États-Unis, par exemple, suite à des pressions exercées par des politiciens plus soucieux de gagner des électeurs attendris que par la réalité des choses. Évidemment, au Centre d’interprétation, on vous expliquera avec moult détails pertinents que la grosse majorité de ce qui a été dit est de la foutaise. Pour ceux qui veulent aller au-delà de l’image innocente du petit blanchon sur la banquise, faites des recherches sur des sites sérieux et vous oublierez vite les propos de la folle actrice française basés exclusivement sur des mensonges. En effet, la population de phoques n’est pas en déclin et la méthode de chasse, même si elle est spectaculaire, n’est pas barbare. Si vous n’êtes pas convaincus par ce dernier aspect, aller visiter un abattoir près de chez vous, mais vous risquez de devenir végétarien !

Pour notre seconde journée, nous sommes invités à effectuer le tour de l’île en minibus. La météo est toujours aussi grise et pluvieuse, ce qui rend le trajet un peu ennuyeux même si, Léonce, notre chauffeur et guide, n’est pas du tout avare en descriptions et informations intéressantes. Notre premier arrêt a lieu au Fumoir d’antan, mais deux énormes autocars de touristes occupent déjà les quelques responsables des lieux, ce qui fait que que nous sautons cette étape en ayant, toutefois, humé l’odeur caractéristique du poisson fumé. À la fromagerie Le Pied-De-Vent située non loin de là, nous arrivons fort heureusement avant l’un des deux autocars. Nous pouvons dès lors goûter tranquillement quatre excellentes variétés de fromages artisanaux. Comme il est possible de se les procurer au marché de Longueuil, nous en achèterons à notre retour, promis !

Nous poursuivons notre chemin pour aboutir, à l’heure du diner, au Site historique de La Grave situé à Havre-Aubert. Celui-ci est connu pour ses nombreuses boutiques d’art et de souvenirs. C’est au restaurant du Café de la Grave que Louise et moi dégustons une autre spécialité culinaire des Îles : les moules, avec des frites, bien entendu, accompagnées d’une bière de la microbrasserie locale, "À l’abri de la tempête", où nous passerons brièvement durant l’après-midi. Foi de Belge, les moules, ainsi que la bière, d’ailleurs, sont délicieuses !

En quittant le restaurant, les deux tenancières me font des compliments au sujet de mon vieux ciré breton jaune … C’est vrai que le vêtement est de circonstance et parfaitement adapté aux conditions du moment ! Notre tour en minibus se poursuit ensuite de village en village, notamment l’Étang-du-Nord, tantôt au sec, tantôt sous un petit crachin, avant de retourner à l’auberge.

Le troisième jour, la météo n’a pas évolué d’un poil vers l’embellissement. On nous propose, donc, d’aller visiter le centre d’interprétation de la mine de sel. Celle-ci représente la troisième activité en importance des Îles-de-la-Madeleine, mais, au contraire des autres, elle n’est pas saisonnière. Malheureusement, il n’est pas permis de descendre dans la mine et nous devons nous contenter des quelques présentations du centre. Par contre, les photos et les vidéos que nous pouvons voir de l’extraction du sel aux Îles sont spectaculaires.

L’après-midi débute par une promenade sur les quais de Grande-Entrée. Nous assistons à l’arrivée d’un bateau revenant de la pêche au homard. Son capitaine nous déclare qu’il s’agit de sa pire journée de sa jeune carrière de quatre ans … Pas toujours évident la vie de pêcheur ! Notre tour se poursuit à la Petite école rouge ainsi qu’au musée des Vétérans. Puis, en soirée, Annabelle nous chante un répertoire de chansons des Îles, mais aussi du Québec et de l’étranger.

Au petit matin du quatrième jour, un premier coup d’oeil nous donne un peu d’espoir question météo. Enfin, un peu de soleil ! Mais cet espoir sera, hélas, de très courte durée … Le temps gris et froid m’imposera même de porter une couche de plus que la veille. Lucie nous emmène pour un nouveau tour de l’Île qui débute à la Grave que nous connaissons déjà. Puis nous irons diner à Cap-aux-Meules avant de grimper au sommet de son belvédère qui domine le port.

L’après-midi se poursuit par la visite de l’atelier de verrerie Iso, où nous assistons à la réalisation d’une pièce d’art, ainsi que par le Fumoir d’Antan, vestige fonctionnel de l’époque où le hareng se pêchait par milliers de tonnes par année avant d’être fumé. Suite à la pêche intensive et destructive s’étant déroulée des années durant dans les environs des Îles, les quotas se limitent désormais à quelques dizaines de tonnes par an pour ce type de poisson.

Le réveil du cinquième jour a lieu à 3h00 du matin. En effet, nous partons assister avec Léonce au départ des pêcheurs de homards à Grande-Entrée. Ce sont près d’une centaine de bateaux qui quittent ainsi le petit port à la queue-leu leu sous les lumières blafardes de l’éclairage public. Un pêcheur préparant ses abats entame la discussion avec nous. Puis nous nous rendons à plusieurs points de vue des environs pour observer les bateaux au large alors que le jour se lève. Retour, ensuite, à La Salicorne pour un autre deux heures de sommeil.

Dans la matinée, nous effectuons une balade sur les falaises de Grande-Entrée et, l’après-midi, c’est à l’Île-Boudreault que nous allons nous promener. Pour la première fois de notre séjour, la météo est excellente même si le vent demeure fort et nous oblige bien souvent à avoir nos capuchons sur la tête. Ce qui est dommage, c’est qu’en fin d’après-midi, nous devons rejoindre l’aéroport pour rentrer à Longueuil sous un ciel bleu magnifique … C’est ainsi que ce conclut ce premier voyage aux Îles-de-la-Madeleine que nous avons apprécié découvrir avec toute la sympathique équipe de l’auberge de La Salicorne.

Hier, j’ai eu l’occasion d’effectuer un vol entre Saint-Hubert et Drummondville dont je vous relate les aspects aéronautiques sur mon blogue "Passion Aviation". Mais, au cours du vol, j’ai aussi pris deux vues aériennes de la région de Saint-Bruno-de-Montarville et, une fois rendu à l’aéroport de Drummondville, j’ai eu droit à la compagnie d’un carouge à épaulettes ainsi qu’à un envol de bernaches. Voici donc quelques photos de ce samedi matin aérien.

Photos : Le Québec vu du ciel - Nature.

En octobre 2000, Louise et moi, nous nous sommes rendus à Mont-Laurier à l’invitation d’un propriétaire d’hélicoptère pour effectuer une balade aérienne au-dessus des environs parés des milles couleurs d’automne. Mais, avec notre véhicule favori, Titine, nous avons également été nous promener du côté du mont Sir-Wilfrid par de petits chemins seulement empruntés par des "quatre-roues" ("quads" en Europe !) Une fois au sommet, il s’est mis à neiger ce qui a donné un contraste de couleurs saisissants. Voici donc quelques numérisations de négatifs pris ce jour-là.

Photos de Mont-Laurier.

Comme chaque année, nous sommes invités par notre ami Guy à la cabane à sucre "À la feuille d’érable" située au Mont-Saint-Grégoire. Mais pour la première fois, nous nous y rendons à l’heure du midi plutôt qu’en soirée. Ayant emporté mon Nikon D3200 et son 18-200 mm (sage décision de photographe prudent), j’ai pris quelques photos sans trop réfléchir au gré de ce qui se présentait à moi et finalement, à notre retour à la maison, j’ai eu du plaisir à traiter quelques-uns des clichés que vous pouvez voir à la suite de ce billet. Ah oui, si nous retournons chaque année à cette cabane à sucre, c’est parce que c’est bon !

Photos de la cabane à sucre.

Pour cause de préparation de cours intense depuis le début de l’année, je n’avais pas encore eu l’occasion de me balader au parc régional Michel-Chartrand de Longueuil comme j’en avais l’habitude. Disposant, ce matin, d’un peu de temps et la météo étant splendide, j’ai donc repris mes habitudes de chasse photographique. La première "bestiole" qui s’est présentée fut un grand pic qui, après m’avoir frôlé, est allé se planter dans un arbre face à moi. Il y est demeuré quelques instants, le temps de prendre quelques vues avant de continuer son périple. On peut donc dire que ma promenade commençait bien ! Vous pouvez voir les photos prises aujourd’hui ici même, mais aussi en cliquant sur le lien "2016" qui suit.

Photos du parc régional : 2016 - 2015 - 2014 - 2013 - 2012 - 2011 - 2010.

Pour le travail, je me rends avec une collègue à Melbourne en Floride du 13 mars au 19 mars 2016 pour y suivre une formation au sujet des systèmes SATCOM et des réseaux embarqués à bord des avions. Je retrouve donc cet état des États-Unis 32 ans après y avoir effectué un voyage avec quelques amis belges. Après avoir pris possession de notre voiture de location, nous embarquons sur l’autoroute 528 payante. Au premier péage, surprise, dans ce pays de haute technologie, les cartes de crédit ne sont pas acceptées ! Heureusement que Louise m’avait donné un petit sac contenant de la monnaie américaine. Les cinq pièces de 25 cents qu’il contient nous sauvent pour cette première étape. Au second péage, il y a même une présence humaine où nous pouvons obtenir de la monnaie d’un billet de 20$. Nous sommes donc sauvés !

Nous quittons l’autoroute pour prendre la 520 en direction de Cocoa Beach et de Merritt Island. Une fois arrivés sur la côte, ma collègue et moi, nous nous faisons la réflexion que c’est horriblement laid. Nous nous arrêtons quelques instants pour contempler une plage que j’avais déjà vue 32 ans plus tôt, pour aboutir à la même conclusion. Après avoir mangé un bout, nous prenons la route A1A vers le sud pour rejoindre Melbourne. Toujours la même constatation quant à l’architecture …

Ayant pris une journée à nos frais, nous consacrons le lundi au Kennedy Space Center à Cape Canaveral. Je relate cette visite fort intéressante en détail sur mon blogue aéronautique. Lors de notre tour du site en autobus, nous apercevons un alligator ainsi qu’un nid d’aigle. Il faut dire qu’il s’agit aussi d’une réserve naturelle !

Toutes les photos du Kennedy Space Center.

Puis, du mardi au vendredi, nous assistons à notre formation : 550 pages passées en revue en trois jours et demi ! Nous sommes loin de la partie de plaisir, mais j’apprends énormément de notions que je pourrai, par la suite, utiliser dans mes cours à l’ÉNA. Le samedi, nous quittons Melbourne pour l’aéroport d’Orlando après y avoir pris un brunch dans un restaurant situé au bord de la mer. Cette fois-ci, nous avons suffisamment de monnaie pour les péages sur l’autoroute !

Toutes les photos de Floride.

En mai 2000, Louise et moi avons été nous balader dans la région de Stowe pour des raisons que j’explique sur mon blogue aéronautique. Le Trapp Family Lodge représente probablement l’un des principaux intérêts de ce village situé au Vermont. En effet, celui-ci a été fondé par la famille von Trapp, qui inspira le célèbre film musical "La Mélodie du bonheur". Voici quelques images tirées de numérisations de négatifs pris à l’époque de cet édifice qui rappelle l’architecture présente dans les Alpes.

Toutes les photos de Stowe.

Chaque année, en février et en mars, se déroule le festival "Montréal en lumière" dans le quartier de la place des Arts de la métropole. Je n’avais jamais eu l’occasion de m’y rendre, mais, cette fois-ci, cet événement fut le thème de la première sortie de notre nouveau club photo créé à l’École nationale d’aérotechnique et qui rassemble quelques professeurs et membres du personnel passionnés par la photographie. En ce jeudi 3 mars 2016, même si la température avoisinait les -15°C, les conditions atmosphériques étaient parfaites pour la prise de vues. D’un aspect de photographe, ce festival porte très bien son nom et c’est un véritable régal de jouer avec les lumières et les couleurs, surtout à l’étape de Photoshop, une fois rentré au chaud chez soi (il faudrait vraiment que je me mette à apprendre comment fonctionne Lightroom !) Pour terminer notre sortie comme il se doit, nous sommes allés déguster de savoureux mets éthiopiens au restaurant Nil Bleu sur la rue St-Denis, une adresse à retenir si vous aimez la cuisine exotique. Pour voir toutes mes photos prises lors de notre visite à Montréal en lumière, cliquez sur le lien ci-après:

Toutes les photos de Montréal en lumière.

En juin 2000, je m’étais rendu à Malte avec Louise dans le cadre d’un reportage au sujet des hélicoptères des forces armées de ce petit état insulaire européen. Nous étions restés plusieurs jours et avions visité quelques lieux touristiques en empruntant les célèbres antiques bus jaunes anglais désormais remplacés par une flotte plus moderne "aux normes actuelles", mais ô combien moins pittoresque. À notre arrivée à La Valette, notre chauffeur de taxi nous conduisant au British Hotel nous disait que nous avions fait un très mauvais choix et que cet endroit était mortel d’ennui … Nous avons adoré notre séjour à cet hôtel fort calme qui, m’a-t-on dit, fut un mess de la Royal Air Force durant la Seconde guerre mondiale. Les repas pris sur la terrasse, qui dispose d’une vue imprenable sur Grand Harbour, demeurent un excellent souvenir de même que les cafés maltais consommés au terme de ceux-ci ! Ayant ces jours-ci numérisé l’ensemble de mes négatifs pris au cours de ce voyage à Malte à l’aide de mon matériel Minolta argentique de l’époque, je les ai traités et mis sur ma galerie Zenfolio que vous pouvez voir en cliquant sur le lien ci-après :

Toutes les photos de Malte.

Après notre séjour à Malte, nous avons passé quelques jours à Paris. Finalement, la seule chose que j’ai photographié en négatif couleur à cette occasion est l’intérieur des Galeries Lafayette.

Photos de Paris.

En juillet 2007, alors que j’allais régulièrement à Québec pour le travail, Louise me rejoignait durant les week-ends et nous explorions les environs. Une de nos sorties nous a amené à faire le classique tour de l'île d’Orléans, puis à nous rendre à Sainte-Anne-de-Beaupré où nous avons visité la basilique. J’avais pris des photos de l’intérieur flamboyant de cet édifice religieux avec mon D70, mais je n’en avais traité qu’une seule, faute de temps. Hier, j’ai été ressortir mes fichiers originaux NEF pour en tirer la sélection maintenant visible en cliquant sur le lien suivant :

Photos de la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré.

En cette nouvelle année, Louise se joint à moi pour vous souhaiter joie, bonheur et santé. Le thème de notre carte de vœux est le mouvement car, en 2015, nous nous sommes pas mal déplacés que ce soit en Amérique (Colombie et États-Unis), en Asie (Malaisie et Vietnam), en Europe (Belgique, France, Italie et Suisse) ou au Moyen-Orient (Qatar). Espérons qu’en 2016 nous pourrons continuer à découvrir de nouvelles contrées. C’est également un souhait que nous partageons avec vous.

Carte de voeux au format PDF (2 Mo).

L’autre jour, je me suis offert un petit cadeau en me procurant ce livre de photographies dont l’auteur n’est nul autre que Jean-René Dufort, l’animateur de l’émission Infoman sur Radio-Canada. Je dois dire que je n’ai pas été déçu et c’est vraiment un beau cadeau que je pourrais conseiller pour le temps des fêtes à tout photographe ou à toute personne désirant vivre un bon moment d’humour décapant. Vous pourrez trouver ma critique de cet ouvrage en cliquant sur le lien ci-dessous.

Critique du livre.

Faisant partie de la collection de l’Intrepid Air & Sea Museum au quai No. 86 à Manhattan, le sous-marin USS Growler (SSG-577) date du début de la guerre froide. Il a eu, toutefois, une courte carrière opérationnelle entre 1958 et 1964, car équipé de moteurs diesels et de missiles de croisière Regulus nécessitant un lancement en surface, il devint vite désuet par rapport aux nouvelles générations de submersibles à propulsion nucléaire capables de tirer des missiles tout en étant en plongée. En août 1988, il fut sauvé de la destruction et, après un reconditionnement, il rejoignit la collection du musée de l’Intrepid à New York. Tout comme la visite du porte-avions décrite sur mon blogue aéronautique, celle du sous-marin fut pour Louise et pour moi-même également fort intéressante. Mais, avant de monter à son bord, nous avons dû passer un test d’aptitude physique consistant à traverser une réplique d’une petite porte étanche … Les responsables du musée veulent être certains de ne pas à avoir à aller débloquer un visiteur coincé entre deux compartiments du sous-marin ! Une fois à bord de celui-ci, on constate l’étroitesse et l’exiguïté des lieux. Personnellement, je n’aurais pas aimé servir à bord d’un tel engin. Effectuer une petite plongée, peut-être, mais pas être contraint d’y rester pour plusieurs mois. Néanmoins, cette brève visite a eu le mérite de nous faire prendre conscience des conditions de vie guère enviables des équipages à bord des sous-marins. Il est, en effet, assez difficile de croire que 9 officiers et 78 marins pouvaient vivre dans un espace aussi exigu.

Photos du sous-marin USS Growler.

Photos du porte-avions USS Intrepid.

Dans les années 1930, un chemin de fer aérien est implanté au sud-ouest de Manhattan pour desservir des entrepôts et pour éviter que les trains circulant, jusque-là, dans les rues, ne soient entravés dans leurs déplacements à cause de la circulation. Le dernier convoi circule en 1980 et la ligne est ensuite abandonnée. À la fin des années 1990, on parle de la démolir, mais c’est sans compter sur une nouvelle association, "les amis de la High Line", qui voit le jour et propose la reconversion des infrastructures en promenade à caractère écologique. Actuellement, la High Line est devenue un incontournable de toute visite à New York. Louise et moi n’avons donc pas manqué d’effectuer une balade sur les anciennes voies ferrées aériennes. Je dois dire que nous avons beaucoup aimé cette promenade à la fois urbaine et bucolique entre la 34ème rue et Gansevoort Street.

Photos de la High Line.

7th Avenue - Manhattan - New York, NY - 13-10-2015.

12 au 16 octobre 2015. Lorsque je suis arrivé avec Louise à New York et durant les trois jours complets de notre séjour sur place à Manhattan, je n’ai jamais été surpris par quoi que ce soit même s’il s’agissait de ma première visite dans cette ville. En effet, on a vu tellement de films, de reportages ou de photos qu’il n’y a absolument plus aucun effet de surprise possible. Même l’atmosphère, le brouhaha de la ville grouillante et les sirènes de police ou de pompiers hurlant à tout bout de champ ne m’ont pas interpellé plus que ça. La seule chose, finalement, c’est qu’en débarquant de la Pennsylvania Station, je me suis dit : "là, c’est vrai, tu y es, tu n’es pas en train de regarder un film !" Mais, après trois jours, ce bruit si caractéristique commencera à me tomber quelque peu sur les nerfs et, tout compte fait, je serai content que notre séjour ne s’éternise pas.

Manhattan - New York, NY - 23-10-2015.

Par contre, pour le photographe, New York, c’est un peu le délire car, oui, il existe un "style New York" et une "ambiance New York" ne fut ce que par l’architecture d’une majorité de bâtiments et certains détails tellement typiques de celle-ci ou la foule bigarrée allant du clochard au pezzouille bien fringué qui arpente les avenues et les rues (si vous ne savez pas ce qu’est un "pezzouille", pensez au gars qui fait actuellement les publicités pour les SUV Lincoln à la télévision !) Je me suis donc donné à cœur joie durant notre séjour en photographiant un peu tout ce qui passait à portée d’objectif. Cliquez ici pour voir toutes les photos prises à Manhattan lors de notre séjour.

Manhattan - New York, NY - 14-10-2015.

J’ai compris que, si l’on veut voir Manhattan comme il se doit, il faut avoir de bonnes jambes ! C’est ainsi qu’en trois jours, nous allons accomplir pas moins de 40 kilomètres à pied. Le premier matin, nous partons de l’hôtel Pennsylvania par la 34ème rue est pour nous rendre au siège des Nations Unies le long de l’East River. Finalement, le building qui doit être le symbole de l’entente entre tous les pays du monde est complètement insipide aux côtés des autres beaux immeubles de New York. De plus, les drapeaux des différentes nations ne sont pas hissés, ce qui rend les vues encore plus tristes. Notre chemin nous conduit ensuite au magnifique Grand Central Terminal dont une grande partie des mezzanines du hall de la gare est occupée par Apple afin de faire la promotion de tous ses ordinateurs et autres gadgets. Nous passons encore par Bryant Park avant de rejoindre notre hôtel pour un "arrêt aux puits" avant de nous remettre en route pour la suite de notre visite.

Grand Central Terminal - Manhattan - New York, NY - 13-10-2015.

Pour ce premier après-midi passé à Manhattan, nous descendons la 7ème avenue jusqu’à Greenwich Village où nous nous arrêtons dans un charmant café pour y prendre une bière brassée à Brooklyn en l’honneur de l’Oktoberfest. L’ambiance est décontractée et sympathique. Plusieurs clients travaillent sur leur MacBook alors que des chansons d’Yves Montand sont diffusées dans les haut-parleurs de l’établissement. Greenwich Village sera un peu mon coup de cœur car il s’agit d’une partie de la ville rendue à une échelle plus humaine. Les immeubles sont moins hauts, moins massifs et je dirais qu’il s’agit d’une vision de l’Europe américanisée. En effet, de nombreux petits commerces y sont établis qu’il s’agisse de boutiques d’art, de petits restaurants de quartier ou de boulangeries artisanales, par exemple. Je pense que si j’ai à revenir à New York un jour, ce sera de préférence à Greenwich Village que j’essaierai de trouver un hôtel ou une chambre d’hôte. Le retour à l’hôtel Pennsylvania s’effectue toujours à pied par la 6ème avenue.

7th Avenue - Manhattan - New York, NY - 13-10-2015.

Un des incontournables de toute visite à New York est Times Square à l’intersection de Broadway avec la 7ème avenue. C’est donc notre objectif de cette première soirée. La météo est absolument incroyable. À 20h30, en ce 13 octobre, je suis en T-shirt, finalement dans la même tenue que celle que je portais dans la chaleur moite du Vietnam ! L’endroit est bondé de monde. Je prends donc quelques photos des publicités lumineuses et de la place, puis nous rentrons à l’hôtel.

Times Square - Manhattan - New York, NY - 13-10-2015.

Le lendemain matin, après un petit-déjeuner qui est devenu une habitude chez Andrew’s sur la 7ème avenue, nous empruntons la 33ème rue ouest pour rejoindre la High Line. Elle fera l’objet d’un prochain billet car il s’agit, selon moi, d’une attraction fort intéressante qui mérite que l’on en parle un peu plus. Une fois arrivés à l’extrémité sud de celle-ci, nous avons continué notre balade le long de la rivière Hudson jusqu’au Nelson A. Rockefeller Park. Et puis, tant qu’à être rendus là, nous avons continué jusqu’à The Battery et le château Clinton situés à l’extrémité sud de "Big Apple". En chemin, nous sommes passés à deux pas de Ground Zero, mais, pour nous, il n’était pas question de sombrer dans le tourisme émotionnel et pleurnichard. Ce qui est arrivé le 11 septembre 2001 est bien triste, mais ce l’est tout autant pour les nombreuses victimes quotidiennes innocentes de la politique étrangère des États-Unis dont tout le monde s’en fout et pour lequel il n’y aura probablement jamais aucun mémorial en sol américain.

Manhattan - New York, NY - 14-10-2015.

À partir de la pointe sud, nous observons la statue de la Liberté, survolée par une nuée d’hélicoptères, ainsi qu’Ellis Island. Bien entendu, un arrêt un peu plus long aura lieu au Wall Street Heliport afin d’observer le va et vient continuel de huit hélicoptères pleins de touristes prêt à débourser un minimum de 250 dollars pour un tour de quelques minutes. Je vous en parlerai, bien évidemment, sur mon blogue aéronautique.

Manhattan - New York, NY - 14-10-2015.

Notre dernière visite de la journée sera Wall Street dont une grande partie est interdite à toute circulation pour des raisons évidentes de sécurité. Quelques photos de ce lieu incontournable de la finance mondiale, puis nous prenons un métro de la ligne 3 qui nous ramène à Pennsylvania Station, quelque peu exténués par cette longue promenade qui aura duré pas loin de sept heures ! Malgré tout, Louise trouvera encore la force d’aller visiter le grand magasin Macy’s situé à deux pas de notre hôtel.

Wall Street - Manhattan - New York, NY - 14-10-2015.

Le troisième jour devait être consacré à la visite du porte-avions USS Intrepid, du sous-marin USS Growler ainsi que de Central Park. Un de mes étudiants, ayant déjà effectué la visite du site du musée de l’Intrepid, m’avait dit qu’une heure et demie à deux heures étaient suffisantes pour en faire le tour, mais force est de constater que, dans notre cas, cinq heures sont nécessaires pour tout voir et tout visiter. Comme il s’agissait d’un des principaux objectifs de notre séjour à New York, nous n’avons pas eu le choix que d’annuler la promenade dans l’immense parc new-yorkais. Elle deviendra, ainsi, le prétexte à un prochain séjour à New York où nous pourrions aussi partir à la découverte du nord de l’île, avec le quartier d’Harlem, notamment. En ce qui concerne la visite du USS Intrepid, je vous enjoins à lire prochainement mon compte-rendu sur mon blogue aéronautique. Quant au USS Growler, je vous en parlerai dans un prochain billet ici même.

7th Avenue - Manhattan - New York, NY - 13-10-2015.

La locomotive P42DC # 17 en tête de l'Adirondack d'Amtrak entre en gare de Saint-Lambert, QC, le 12 octobre 2015.

12 et 16 octobre 2015. Cela faisait longtemps que Louise et moi rêvions de nous rendre à New York en train à partir de la gare de Saint-Lambert, située toute proche d’où nous résidons. L’occasion est venue lors de cette semaine de relâche de l’Action de Grâce. Le service est assuré par la compagnie américaine Amtrak sous le nom "d’Adirondack", pour rappeler le massif montagneux longé par le train.

Vue sur le lac Champlain depuis la voiture Amtrak BUDD Amfleet # 82799 de l'Adirondack le 12 octobre 2015.

Probablement moins connu que le "California Zephyr" ou "l’Empire Builder", l’Adirondack est, semblerait-il et selon certains classements, l’une des dix plus belles lignes de chemin de fer au monde. Peu importe finalement, mais il est vrai que la voie serpentant sur les berges du lac Champlain est absolument magnifique sous les couleurs d’automne. Par ailleurs, sur une très longue partie du trajet, les rails sont établis le long de plusieurs lacs et rivières. Et lorsque l’on traverse bourgades et petites villes, on a l’impression de parcourir le catalogue Walthers ! Bref, question décor, on en a pour son argent d’autant plus que le train est définitivement la manière la plus confortable et la moins onéreuse pour se rendre à New York depuis Montréal.

Vue du paysage entre Plattsburg et Albany depuis l'Adirondack le 12 octobre 2015.

Mais, par contre, le trajet est long, très long ! Imaginez : entre 10 et 11 heures … Pratiquement le même temps pour aller de Montréal à Istanbul en avion ! Le plus pénible dans tout ceci est, sans doute, d’être immobilisé durant une heure à une heure et demie à Rouses Point pour les formalités douanières. Des deux bords de la frontière, les douaniers sont sympathiques, mais c’est vraiment long pour rien.

Vue du paysage entre Plattsburg et Albany depuis l'Adirondack le 12 octobre 2015.

En chemin et dans les deux sens, à Albany, NY, la locomotive est remplacée par une autre. En direction de New York, un wagon est ajouté à la rame car sur cette partie du chemin, l’Adirondack est très achalandé. Dans l’autre sens, c’est le contraire : un wagon est enlevé du train.

Vue du paysage entre Plattsburg et Albany depuis l'Adirondack le 12 octobre 2015.

L’arrivée à New York s’effectue à la Pennsylvania Station située sous le Madison Square Garden en plein cœur de Manhattan. Même si cette gare est épouvantablement laide et vétuste (surtout si on la compare à celle de Grand Central), elle est parfaitement située à environ dix minutes de marche de Times Square et connectée à plusieurs lignes de métro.

Attelage de la locomotive P42DC # 716 d'Amtrak et d'un wagon BUDD Amfleet suplémentaire à l'Adirondack à Albany, NY, le 12 octobre 2015.

En résumé, effectuer ce voyage en train est une expérience que je recommande sans hésitation si vous avez le temps, mais emmenez de la lecture ou de quoi vous occuper, surtout durant le trajet du retour, sinon le temps vous semblera très long au cours de ce voyage quelque peu anachronique à l’heure des TGV.

Le train qui a servi à notre retour à Montréal le 16 octobre 2015, emmené par la locomotive P42DC Amtrak # 172, est photographié dans la grisaille le lendemain matin à Saint-Hubert en direction de New York.

Lors de notre voyage de retour de New York à Montréal le vendredi 16 octobre, une Business Car était attelée en queue de notre convoi. Il s’agissait de la "Babbling Brook" que j’avais déjà vue à Saint-Lambert l’an dernier. Toutefois, notre conducteur nous ayant indiqué qu’elle repartirait à New York deux jours plus tard, je suis donc allé à Saint-Hubert le dimanche matin pour la photographier. Mais finalement, j’ai eu droit à tout un convoi particulier car, outre la "Babbling Brook", il y avait également une autre Business Car, "l’Ohio River" aux couleurs de Louisville & Nashville, ainsi qu’un wagon panoramique Dome Lounge d’Amtrak. Par ailleurs, l'Adirondack était emmené par la locomotive P42DC # 17 qui était en tête de notre train lors de notre départ vers New York le 12 octobre.

BUDD Dome Lounge Amtrak "Ocean View" # 10031.

Business Car Louisville & Nashville "Ohio River" # PPCX 800228/ME 2001.

Observation Car Pullman/New York Central "Babbling Brook" # PPCX 800007.

22 juillet 2015. En cette fin juillet, je suis aux États-Unis afin d’effectuer plusieurs reportages et visites à caractère aéronautique dans la région de Baltimore, MD, et de Washington DC. En ce mercredi matin, le ciel est immaculé et avant de me rendre au Smithsonian Air & Space Museum, j’effectue une promenade dans les environs au Washington Monument et à la Maison-Blanche. Le secteur étant en chantier, de même que le Capitole, ma visite touristique se limite à ces deux symboles de la capitale des États-Unis ainsi qu’au magnifique jardin situé face au bâtiment des Archives nationales. L’idée est de revenir d’ici un an ou deux avec Louise pour explorer cette belle ville plus en profondeur.

18 juillet 2015. Pour ma première visite aux États-Unis depuis un voyage d’affaires effectué au Texas en 2006, je rejoins mon frère qui habite au Maryland. En guise d’introduction, il me propose d’aller visiter la ville d’Annapolis, capitale de l’état et siège de la U.S. Naval Academy. Le centre de la cité est absolument magnifique avec ses édifices aux façades en briques rouges et ses maisons colorées où, souvent, des drapeaux flottent fièrement en devanture. En ce samedi après-midi, la météo est splendide. Même s’il fait chaud, les badauds sont en nombre et flânent devant les boutiques chics ainsi que sur les quais du port de plaisance. Régulièrement, on croise également des marins de l’académie en uniformes blancs immaculés de la tête aux pieds. Voilà donc une belle suggestion de visite si vous êtes dans la région de Washington DC et de Baltimore, MD.

22 juin 2015. Au début des années 1980, j’avais vu un épisode de l’émission de la Chasse aux trésors qui s’était déroulée au village fantôme de Val Jalbert. Je m’étais dit, à l’époque, qu’il fallait qu’un jour j’aille voir ça. Ce jour est arrivé un peu plus de trente années plus tard … En effet, étant resté une journée supplémentaire après le spectacle aérien de Bagotville, j’en profite pour aller visiter le village historique de Val Jalbert qui a été reconverti en parc thématique depuis. De plus la météo est splendide.

Si j’avais des craintes de ne pas retrouver ce que j’avais vu à la télévision 30 ans plus tôt, celles-ci s’estompent bien vite. L’aménagement du site ne gâche en rien l’ambiance du village fantôme. Arrivant sur le coup de midi, il n’y a pas beaucoup de visiteurs et c’est tant mieux. Je décide de prendre le bus qui m’amène au pied du téléphérique; je suis le seul passager et j’ai donc droit à des explications personnalisées de la part du chauffeur au fur et à mesure que nous traversons le site.

J’embarque ensuite sans délai dans une cabine et me voilà au point culminant du site à côté de la de la chute Ouiatchouan. Je descends par les passerelles, escaliers et sentiers pour rejoindre le bâtiment qui abritait un moulin destiné à extraire la pulpe des écorces des arbres, une activité qui avait propulsé Val Jalbert au summum de l’industrialisation dans les années 1920. Puis je continue ma balade en parcourant les quelques rues du village fantôme. Quelques maisons sont visitables et dans certaines d’entre elles, on peut voir des installations électriques rudimentaires, un luxe pour l’époque.

J’arrive ensuite au magasin général qui, comme à l’époque, vend un tas de choses ! Un peu plus loin, sur la rue, je croise Monsieur le Curé, qui traîne une sacrée réputation de fermeté, et me rends à l’école où je suis accueilli par une bonne sœur. Apprenant que je viens de Montréal, elle m’informe qu’il y a là bas des dames qui dansent le charleston les jambes dénudées dans certains cabarets. Jouant le jeu, je lui demande si elle connaît l’adresse, mais elle ne trouve pas ma question drôle … On est dans la peau de son personnage ou on ne l’est pas, n’est-ce pas ?

Je termine ensuite ma visite en parcourant le sentier du canyon avant de rejoindre l’accueil. En entrant, les hôtesses m’avaient dit que la visite prendrait trois heures et, finalement, je suis resté sur le site durant trois heures et demie. Je peux donc dire que j’ai bien apprécié de voir le village historique de Val Jalbert.

17 mai 2015. Pour revenir de Masera à Lausanne, je prends un chemin qui n’est très certainement pas le plus court : le col du Simplon, Sion, Chamonix, Cluses, Les Gets, Morzine, Thonon, Évian, Villeneuve et Lausanne ! L’idée est de passer par Chamonix, pour y voir des hélicoptères ainsi que quelques amis, et par Morzine pour revoir ce village où j’ai séjourné dans le passé à maintes reprises lors des vacances familiales d’été et où je n’ai plus mis les pieds depuis 32 ans ! Bien entendu, depuis ma dernière venue, des choses ont changé, comme l’aménagement des rues ou de nouvelles constructions, et d’autres sont restées pareilles comme dans le passé. La Pointe de Ressachaux (2173 mètres) domine toujours majestueusement le village et je me remémore son ascension que j’avais réalisée à l’époque. Difficilement envisageable maintenant que j’ai pris de l’âge ! Par contre, un ciel couvert et un village totalement vide de passants donnent un cachet un peu désolant aux lieux que j’ai toujours connus fort animés. Hors saison, Morzine, c’est vraiment triste. Pour terminer ma visite des environs, je pousse une pointe au lac de Montriond, toujours d’un vert aussi profond. Un timide rayon de soleil rend le site un peu plus agréable à contempler.