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Venise - Jour 2
23 juin 2012
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19 juin 2012. Après une bonne nuit de sommeil réparateur, nous prenons le bus numéro 6 situé à une minute de marche de notre hôtel. Nous avons l’impression que nous sommes maintenant devenus des habitués du trajet. Une fois arrivés à Venise, les trois mêmes constatations restent d’actualité, à l’exception qu’il fait encore plus chaud que la veille ! Nous visitons cette fois-ci le centre de la Cité des Doges avant de prendre deux vaporettos à destination de Murano. Si Louise connaissait l’existence des cristalleries de l’endroit, personnellement j’en ignorais tout avant ce jour. Nous visitons un atelier de travail du verre et ensuite, de nombreuses échoppes vendant une multitude d’objets des plus raffinés aux plus kitsch réalisés par les artisans verriers du patelin. Nous terminons la journée par un tour complet de la ville avec la ligne de vaporetto circulaire 41 qui nous débarque à la Place Saint-Marc. Encore quelques photos des lieux et de ses rares pigeons avec une lumière de fin d’après-midi avant de prendre place à bord de notre dernier vaporetto et de notre bus vers Mestre. Je souhaiterais conclure ce petit commentaire au sujet de Venise par quelques modestes conseils à ceux qui souhaiteraient la visiter. Tout d’abord, le choix de Mestre comme lieu de logement fut le bon. De plus, la Villa Adele s’est révélée être plus une pension de famille au cadre agréable et au personnel charmant qu’un hôtel conventionnel avec des employés polis par obligation. À conseiller définitivement d’autant plus qu’elle est idéalement située à cinq minutes de marche de la gare de Mestre. Second conseil : acheter une carte de 12, 24 ou 36 heures valable sur tout le réseau d’autobus et de vaporettos; le prix est raisonnable et vous évitera des filles d’attente pour acheter des billets à l’unité. Ceci étant dit, personnellement, j’ai beaucoup aimé Venise tout comme j’avais aimé Prague l’an dernier. À ce jour, ce sont les deux villes européennes qui sortent du lot de celles que j’ai eu l’occasion de visiter. J’espère pouvoir un jour y retourner, mais ce sera alors durant l’hiver afin de pouvoir bénéficier d’une lumière différente pour les photos. Photos : Murano - Venise - Yacht "Carinthia VII". |
Venise - Jour 1
21 juin 2012
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18 juin 2012. Lundi matin, nous nous levons à 4h00 pour prendre un vol matinal de Brussels Airlines. À 9h30, nous arrivons à la Villa Adele, notre hôtel à Mestre, la ville toute proche de Venise. C’est ça le beau côté de la vie moderne ! À 11h45, nous débarquons de l’autobus à la Piazzale Roma. Nous traversons le Grand Canal par le pont piétonnier et nous prenons place à bord d’un vaporetto de la ligne 2. Première constatation : Venise ressemble bien à tout ce que j’ai pu voir dans des magazines ou des reportages télévisés. Deuxième constatation : il y a vraiment beaucoup de monde ! Troisième constatation : il fait très chaud avec une température dépassant les 30°C. En chemin, Louise me dit : "regarde, ta première gondole !" Erreur de sa part car j’avais déjà vu deux gondoles vénitiennes authentiques sur les canaux de la "Venise du Nord" à Bruges il y a déjà bien longtemps lors d’un événement organisé par un ami officier de la Marine belge. Nous débarquons à la Place Saint-Marc (cliquez-ici pour savoir si le "c" est muet ou non !) où je constate que les pigeons vus sur de nombreuses photos ont du mal à se trouver une aire d’atterrissage parmi les hordes de touristes de toutes origines. Je prends quelques clichés finalement fort traditionnels avant de déambuler parmi les ruelles avoisinantes. Nous nous arrêtons en chemin afin de déguster une bonne pizza puis nous reprenons notre balade vers le nord-est de la ville. Une fois au bord de l’eau, nous embarquons dans un autre vaporetto à destination de Lido où nous restons le temps d’une brève promenade. Puis c’est le retour vers la Piazzale Roma où nous goûtons aux joies de l’heure de pointe en vaporetto. |
Une fin de semaine en Belgique
18 juin 2012
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Avant de partir pour Venise et la Slovénie, Louise et moi avons décidé de passer une fin de semaine en Belgique. Le samedi, je propose à Louise de visiter Tournai, une ville que j’avais découverte l’an dernier alors que j’ai vécu dans ce pays durant 34 ans sans jamais y aller, sauf une fois pour y déposer un témoignage au Palais de Justice. Fidèles à nos habitudes européennes, nous prenons le train pour nous y rendre. Comme c’est souvent le cas ces derniers temps avec la S.N.C.B., le train a du retard et nous devons changer de quai rapido presto à la gare du Midi à Bruxelles, un déplacement rapide dans les escaliers et les couloirs de la gare qui doit représenter une réelle épreuve pour les personnes à mobilité réduite. Au retour, ce seront même trois quais différents qui seront annoncés successivement pour notre connexion. Toutefois, celle-ci sera à l’heure. Toujours est-il que nous arrivons à Tournai sans autre problème. Nous rejoignons la Grand-Place avant de nous restaurer dans un des nombreux cafés-restaurants bordant celle-ci. Il s’agit de l’Impératrice; j’avais, en effet, gardé un bon souvenir de cet établissement typiquement belge (même s’il semble géré par un Grec !) l’an dernier. Notre journée continue par une balade découverte de la ville et de sa cathédrale. Je constate que les travaux ont progressé et que la nef romane est maintenant accessible. Nous terminons notre visite par une promenade dans les jardins et le parc de l’Hôtel de Ville avant de rejoindre la gare en vue de notre retour vers Bruxelles. Une des raisons principales pour laquelle nous avons décidé de passer une fin de semaine à Bruxelles est que, chaque dimanche matin à Jette, se tient le marché dominical qui est réputé comme étant le plus important de Belgique. Louise ne peut donc manquer cette occasion de déambuler parmi les innombrables échoppes dont certaines ne sont pas moins que des semi-remorques aménagées pour la cuisson et la vente de poulets rôtis ou comme boucheries et poissonneries ambulantes. Il y a aussi de nombreux maraichers et fleuristes, des camelots déclamant leur litanie au sujet de leurs produits miracles, des producteurs artisanaux de salaisons et de fromages, des vêtements ainsi que bien d’autres objets de toutes sortes. Le Belge portant un intérêt tout particulier pour la nourriture, tous les produits d’alimentation que nous pouvons voir semblent de première fraicheur et de qualité. Nous pourrions donc conseiller à la mairesse de Longueuil d’y faire un tour, car elle trouverait que les deux tentes plantées face à son Hôtel de ville et faisant office de marché font pâle figure à côté de ce qu’il est possible de voir à Jette ! Photos : Culture et traditions - Marché de Jette - S.N.C.B. - Tournai. |
Robustesse et fiabilité des (anciens) ordinateurs Apple
14 juin 2012
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Après 17 années de bons et loyaux services, j’ai décidé de remplacer mon ordinateur MacIntosh Performa 6300 Power PC par un MacBook Pro dernier cri. En fait, ce Performa avait été acheté en 1995 à Bruxelles lorsque je vivais encore en Belgique. Il a déménagé au Canada avec le reste de mes affaires en 1999. À partir de 2004, lorsque j’ai acheté mon IMac G4, le Performa a été utilisé par Louise essentiellement pour faire des textes Word et des grilles de calculs Excel. Avant ça, elle utilisait un LC II qui n’avait jamais montré le moindre signe de faiblesse. C’est donc avec une pointe de nostalgie que je dois me séparer de mon Performa. Toutefois, il aura une nouvelle vie au iMusée d’Hochelaga-Maisonneuve où j’en ai fait don. Espérons qu’il puisse encore fonctionner durant de nombreuses années. |
Bénies soient les bineries !
12 juin 2012
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Ayant effectué plusieurs déplacements au Québec ces deux dernières semaines, à deux reprises, la faim se faisant sentir, nous avons effectué une halte dans ce que l’on appelle "bineries" ici au Québec. C’est le genre de restaurants qui n’ont rien à voir avec les établissements gastronomiques ayant pignon sur rue, mais qui proposent malgré tout une nourriture réconfortante. Il est évident qu’il faut mettre les bons conseils du Docteur Béliveau au placard le temps de savourer une bonne poutine traditionnelle, une galvaude mexicaine, un hot-dog steamé ou un hamburger cheese. Souvent, ces restaurants traditionnels nord-américains ont beaucoup de charme tels l’Extra à Saint-Vallier, un assemblage de plusieurs caravanes situé le long de la route 132, ou le Mont-Blanc à Disraeli qui est représentatif de nombreux dinners tels que ceux que l’on peut découvrir dans de certains films ou séries télévisées. Photos : L'Extra - Mont-Blanc. |
De Québec à Sherbrooke
11 juin 2012
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Le samedi 9 juin 2012, au terme d’un stage d’une semaine passé à la base de Québec du Service aérien gouvernemental, Louise et moi reprenons nos vieilles habitudes de rentrer à Montréal par des chemins détournés. Devant rencontrer un ami le lendemain à Sherbrooke, la raison est toute trouvée d’emprunter les routes et les rangs de la Chaudière-Appalache, du Pays des mines et des Cantons de l’est. À plusieurs reprises, en chemin, nous admirons les magnifiques paysages faits de vallées et de cultures. Le pont couvert Saint-André datant de 1927 et situé à Saint-Sylvestre marque notre première étape. Une aire de repos et de pique-nique y est aménagée et vaut le petit détour si vous êtes en mal de relaxation. Nous continuons ensuite en direction de Thetford Mines et de Black Lake, région connue pour ses mines, notamment celles d’amiante. À certains endroits, le paysage est apocalyptique ou lunaire. Malheureusement, la route 112 longeant l’énorme trou d’extraction de l’amiante n’est pas accessible. Cet endroit, pour l’avoir déjà vu dans le passé, est absolument impressionnant à tous les égards. Nous poursuivons maintenant notre route vers East Angus en refaisant le trajet que nous avions effectué en septembre 2003 lors d’un voyage mémorable en autorail BUDD du Train touristique du Haut-Saint-François (déménagé depuis à Sherbrooke sous le nom d’Orford Express). Comme à chaque fois que nous passons par East Angus, nous nous arrêtons à la Vieille gare du papier où notre belle épopée ferroviaire de 2003 avait débuté. Une sympathique dame rencontrée sur place nous suggère d’effectuer une promenade au Parc des deux rivières, un lieu qui semble peu connu et donc peu fréquenté. Nous ne manquons pas de suivre son conseil et nous admirons à plusieurs reprises la jonction des rivières Eaton et Saint-François depuis différentes plates-formes d’observation ou de très beaux sentiers, la plupart en sous-bois. L’endroit est de toute beauté. C’est en effectuant les quelque 20 kilomètres restant à notre petit périple que nous rejoignons Sherbrooke en début de soirée. Photos : Black Lake - East Angus : Parc des deux rivières - East Angus : Vieille gare du papier - Saint-Sylvestre. |
"Accrocher les roches aux nuages"
27 mai 2012
Voici une invitation à découvrir l'oeuvre de l'artiste Guy Laramée à Sainte-Hyacinthe : |
"La magie de Marrakech"
18 mai 2012
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Lundi dernier, sur TV5, il y avait une émission fort intéressante de la série "des Racines et des Ailes" au sujet de la restauration d’anciens immeubles faisant partie du patrimoine architectural des villes de Casablanca et de Fès. Plusieurs associations et même le gouvernement marocain travaillent actuellement très fort afin de préserver d’anciennes habitations ou des immeubles de style partout à travers du pays. C’est ainsi que certaines familles, ne disposant plus des moyens nécessaires pour entretenir leur maison, reçoivent désormais des subsides à la condition de convertir leur logis en maison d’hôtes tout en préservant le cachet original des lieux. À Casablanca, c’est l’association Casamémoire qui milite afin que de nombreux bâtiments art déco ou art nouveau soient préservés de la rage dévastatrice des promoteurs immobiliers. Tout ceci pour vous dire que cette émission m’a rappelé que j’avais dans ma bibliothèque un très beau livre intitulé "la magie de Marrakech" présentant de magnifiques photos "d’intérieurs d’exception" de la ville rouge. Celui-ci, préfacé par Bernard-Henri Lévy, a été réalisé par Barbara et René Stoeltie et m’avait été offert en 2010 par le général commandant de la base-école de Marrakech-Ménara. Vous pourrez trouver ma critique en cliquant sur le lien ci-dessous. |
La Terre a rendez-vous avec la Lune
5 mai 2012
Ces jours-ci, la Lune est à son périgée. Ceci signifie que c'est le moment où elle est le plus proche de la Terre. Dans la nuit de vendredi à samedi, le ciel étant parfaitement dégagé, j'ai donc sorti mon 400 mm pour l'immortaliser vers 1h30 du matin. |
Week-end à Kingston
1er mai 2012
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J’avais entendu dire que Kingston était une belle ville, mais j’ai malgré tout été surpris par la variété d’architectures des bâtiments autant publics que particuliers qui rappellent souvent la vieille Angleterre. Se promener dans les rues est une découverte de tous les instants. Les édifices des deux universités (Queen’s University et le Collège militaire royal du Canada) sont particulièrement beaux et admirablement entretenus. Nous avons également pris le traversier pour nous rendre brièvement à l’île Wolfe, nommée en l’honneur du général James Wolfe qui, souvenez-vous, avait flanqué la raclée à Montcalm sur les plaines d’Abraham avant de décéder, mais qui avait aussi sévi, quelques années plus tôt, dans les Flandres. L’île Wolfe fait partie de l’archipel des Milles-îles du fleuve Saint-Laurent et elle en est la plus grande. Malheureusement, la météo froide et pluvieuse entrava notre bref séjour à Kingston, mais c’est certain que nous retournerons revoir cette magnifique ville un jour où régneront de meilleures conditions climatiques. Photos : Île Wolfe, Kingston, patrimoine ferroviaire et traversier. |
Fin de semaine de Pâques à Rimouski
27 avril 2012
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Me rendant avec Louise à Rimouski pour des activités aéronautiques durant le week-end Pascal, en chemin et sur place, nous en profitons pour faire un peu de tourisme, d’autant plus, qu’en ce qui me concerne, je ne suis jamais allé plus loin que Berthier-sur-Mer sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent. Depuis plusieurs années, j’avais entendu parler de la tête d’indien peinte sur un rocher à Rivière-du-Loup. N’ayant pas entrepris de recherches préalables, c’est un peu par hasard et avec beaucoup de chance que, le vendredi, nous la trouvons sur un chemin longeant le fleuve et menant à la Pointe-de-Rivière-du-Loup. Même si la météo n’est pas des meilleures, j’en prends quelques photos valables. Notre destination touristique suivante a lieu le jour de Pâques à Pointe-au-Père, près de Rimouski, où se trouve le Site historique maritime. La pièce maîtresse du site est le sous-marin Onondaga, admirablement préservé à l’extérieur et que je photographie tout juste avant que ne débute une averse de neige qui nous donnera un bon 10 cm durant le reste de la journée. Malheureusement, il n’est pas possible de le visiter, pas plus que le Musée Empress of Ireland, car toute la région semble émerger de l’hiver seulement à la fin mai ou au début juin, ceci étant valable aussi pour certains restaurants bien côtés. Le lendemain, nous nous rendons au Parc National du Bic par un temps froid et humide dont les sensations ne peuvent être contrées par aucun vêtement au monde. Nous entreprenons malgré tout une petite balade sur quelques sentiers du parc. Au passage, nous découvrons quelques yourtes qu’il est possible de louer pour y séjourner. Non loin du stationnement, c’est un renard peu effarouché et fier de la proie qu’il tient dans sa gueule que nous rencontrons. Bien évidemment, il figure désormais parmi mes "trophées" photographiques. Le Bic sera notre dernière halte afin de revoir une amie avant de se remettre en route vers Montréal. Photos : Rivière-du-Loup, Pointe-au-Père et Parc national du Bic. |
Trains de chantier
24 avril 2012
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Le 20 mars dernier, j’étais à la gare de Saint-Lambert lorsqu’un convoi de chantier composés de véhicules et engins divers du Canadien National est arrivé du pont Victoria. Malgré la lumière déclinante de cette fin de journée ensoleillée, j’ai photographié chacun de ces véhicules et engins; vous trouverez les images prises à cette occasion en cliquant sur le lien ci-dessus. J’ai aussi ajouté une séquence vidéo d’un train de chantier destiné à la réfection des voies en Belgique qui m’a été suggérée récemment par un collègue de travail. |
Photographie d’oiseaux à Smugglers Cove
23 avril 2012
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Après deux journées bien occupées à Sainte-Lucie et à la Barbade, Louise et moi décidons de profiter du site de Smugglers Cove pour les deux derniers jours de notre semaine de vacances. Repos et absence de stress, voilà ce qu’il nous faut. Mais, ayant de la difficulté à demeurer inactif, je pars à plusieurs reprises me promener avec mon 400mm à la "chasse" aux oiseaux. En effet, comme je vous l’ai déjà mentionné, le Smugglers Cove Resort est établi dans un magnifique parc que j’ai comparé à un jardin botanique. Plusieurs sortes d’oiseaux y vivent donc et je ne résiste pas à la tentation de les photographier. Je constate que c’est avec le colibri que j’ai le plus de difficulté, car il est vraiment minuscule et son plumage est de couleur foncée. Vous trouverez donc les meilleurs clichés pris à cette occasion en cliquant sur le lien ci-dessous. Vous verrez aussi quelques photos de lézards qui venaient se réchauffer sur le mur de notre bungalow ainsi que quelques fleurs et arbres que l’on trouve à Sainte-Lucie. |
Les Chattel Houses de la Barbade
17 avril 2012
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Lors de ma journée passée à la Barbade, j'ai découvert des habitations typiques de l'endroit qui font désormais partie du patrimoine de l'île; il s'agit des Chattel Houses. En d'autres termes, il s'agit de maisons modulaires mobiles en bois ("Chattel", en anglais, signifie "bien mobilier"). À l'origine, celles-ci étaient occupées par des familles d'esclaves affranchis ou de travailleurs ne disposant pas de terrain. Elles pouvaient ainsi se déplacer au gré des accords avec les différents propriétaires terriens. Au fil du temps, et selon les revenus des familles, elles s'étendaient par l'adjonction de nouveaux modules. Ceux-ci étaient posés simplement sur des blocs de pierres de corail qui leur permettaient d'être mis de niveau. Actuellement, le concept a évolué tout en conservant le nom. Toutefois, pour être considérée comme une Chattel House originale, il faut, par exemple, que les deux pentes du toit de chaque module soient inclinées à 45°, ce qui permet à ces petites maisons modestes de bien résister aux vents violents et aux ouragans. Malheureusement, celles-ci deviennent de plus en plus rares et font souvent place à des bungalows en pierre et en béton qui donnent une meilleure image du niveau social de leurs propriétaires. |
Une journée à la Barbade
14 avril 2012
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Jeudi 15 mars 2012. Étant à Sainte-Lucie pour une semaine, nous avons décidé de rendre visite à des amis demeurant sur l'île voisine de la Barbade. Nous avons donc pris un vol tôt le matin depuis Castries pour Bridgetown. La première impression que l'on éprouve, alors que l'avion entame son approche, est que cette île est assez densément peuplée; la vision des concentrations d'habitations que l'on a depuis le ciel est assez semblable à celle que l'on peut avoir de la Belgique, par exemple. Si l'on regarde les chiffres, on peut noter que la densité de population de la Barbade est pratiquement double de celle de ce royaume. Seconde constatation, la nature est verte alors qu'à cette époque correspondant à la saison sèche, elle devrait plutôt avoir une teinte brunâtre. Les saisons sont donc déréglées tout autant qu'à Sainte-Lucie ! À l'aéroport, Jeremy nous attend et sans attendre, il nous propose de prendre un petit-déjeuner sur la belle terrasse de la pâtisserie Flindt à Saint James. Nous visitons ensuite le petit centre commercial situé juste en face; celui-ci n'est constitué exclusivement que de magasins de luxe, Cartier jouxtant Louis Vuiton. Nous repartons en voiture. En chemin, Jeremy nous montre un gigantesque site d'enfouissement d'ordures. Il nous dit que d'ici peu et au rythme où vont les choses, ce lieu deviendra le point culminant de l'île. Il nous mentionne aussi qu'à la Barbade, il n'y a aucune mesure qui est prise pour le recyclage; la conscience écologique ne semble donc pas encore s'y être rendue. Ne rejoignons la côte ouest où nous nous arrêtons pour voir le chantier d'une maison en rénovation située en bordure de plage. À cet endroit, il faut débourser environ un million de dollars pour obtenir 100 mètres carrés de terrain. À cela, il faut ajouter le prix du bâtiment, évidemment. Notre prochaine étape nous conduit à Saint Nicholas Abbey, magnifique site admirablement préservé d'une plantation de canne à sucre. Par chance, la machine à vapeur entraînant le mécanisme de broyage de la canne est en fonction ce jour-là, et profitant de l'aubaine, nous avons droit à une intéressante présentation d'archéologie industrielle. Bien entendu, qui dit "canne à sucre" dit aussi "rhum" et une production limitée de cet alcool inévitable des Caraïbes est distillée sur les lieux. Nous repartons, d'ailleurs, avec une bouteille de 12 ans d'âge gravée à notre nom. Nous rejoignons ensuite le terrain de golf très sélect d'Apes Hill pour le dîner. C'est la seule place de l'île d'où l'on peut observer simultanément la côte est et la côte ouest. L'endroit est à la hauteur de ce que l'on peut attendre d'un club de golf britannique. À l'intérieur du club-house, on peut voir les portraits des célébrités ayant visité les lieux dont sa Gracieuse Majesté ainsi que toute la ribambelle de princes et autres membres de la famille royale d'Angleterre. Une fois le repas terminé, nous poursuivons notre périple par la côte est, beaucoup plus sauvage, avant de rejoindre la maison familiale de Jeremy où nous retrouvons avec plaisir son épouse Carol et son fils Nicholas et que nous faisons connaissance avec sa mère. C'est par cette agréable rencontre familiale que se termine cette très belle journée passée à la Barbade. Commentaires sur le blogue aéronautique. |
Sainte-Lucie par terre et par mer
3 avril 2012
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Mercredi 14 mars 2012. Lors de notre séjour, nous avons choisi une excursion d’une journée complète visant à nous faire découvrir toutes les beautés de l’île. Elle débute par le ramassage des participants dans les différents hôtels avoisinants. Le premier arrêt a lieu sur les hauteurs de Castries d’où nous surplombons toute la ville. Deux navires de croisière dominent le paysage. Le trajet se poursuit parmi les plantations de bananiers et avec un autre arrêt à Marigot Bay; la vue depuis une colline sera, toutefois, moins belle que celle que nous aurons du même endroit à partir de la mer durant l’après-midi. La route continue ensuite au travers de la forêt tropicale pour aboutir à Anse la Raye, un petit village de pêcheurs où tous les autocars de touristes semblent s’être donnés rendez-vous. Un homme d’un certain âge écoutant de la musique à l’aide d’un iPod m’aborde afin de je le prenne en photo, ce que je refuse pour le côté peu spontané de la chose. En fait, une fois de retour au Canada, en regardant des images de Sainte-Lucie sur Internet prises par d’autres personnes, je retrouverai le portrait de cet homme une bonne dizaine de fois ! Le village d’Anse La Raye est très représentatif des petits villages de l’île dont l’activité principale est axée sur la pêche. Mais, par contre, ce n’est pas facile de prendre des vues où aucun touriste n’apparaît à l’image ! Nous repartons. Arrivés en vue de Soufrière, nous nous arrêtons afin de photographier le village avec, en arrière-plan, les pitons et les fumeroles trahissant une certaine activité volcanique. Nous visitons le jardin botanique des Diamond Falls, un endroit magnifique nous permettant de prendre conscience de la beauté de la végétation de Sainte-Lucie. Le rythme de la visite imposé par notre guide nous évite de trop flâner, mais, néanmoins, j’ai le temps de photographier ce que je souhaite avant de remonter dans le bus pour aller manger un bon buffet créole non loin de Soufrière. L’étape suivante est Sulfur Springs où l’odeur de soufre est omniprésente. Nous sommes, en fait, à l’endroit où nous avions observé les fumeroles le matin et qui est le résidu d’un volcan vieux de 40000 ans, effondré depuis. Le paysage est assez ravagé et, dans les quelques mares peu accueillantes du site, des projections violentes de boues ont lieu à intervalles réguliers au rythme des bouffées de gaz sulfureux s’échappant des entrailles de la Terre. Nous quittons le volcan pour retourner à Soufrière où nous embarquons sur un catamaran qui nous ramènera Gros Islet. Nous longeons donc une bonne partie de la côte ouest de l’île. La balade est magnifique et la vue "imprenable", comme on dit, notamment lors du départ lorsque nous pouvons observer les deux pitons, reliefs emblématiques de Sainte-Lucie. Le bateau se met au mouillage dans l’Anse Cochon où il nous est laissé du temps pour pratiquer un peu d’apnée sur un récif orné de coraux. Une fois de plus, je regrette de ne pas avoir d’appareil photo sous-marin pour immortaliser les nombreux poissons colorés ainsi que des superbes coraux orangés organisés en forme de cheminées. C’est en fin d’après-midi que nous rentrons dans la marina de Gros Islet. À l’entrée de celle-ci, nous pouvons observer de nombreuses embarcations de pêcheurs et, un peu plus loin, je note la présence d’un voilier venant de Zeebruges en Belgique. Nous quittons le catamaran pour reprendre notre autobus qui nous ramène à notre hôtel, plus que satisfaits de cette très belle excursion qui nous a permis de découvrir de nombreux aspects naturels de Sainte-Lucie. Photos : Anse Cochon - Anse La Raye - Canaries - Diamond Falls Botanical Gardens - Grande Cul De Sac Bay - Gros Islet - Le long de la route - Marigot Bay - Paysages - Soufrière - Sulfur Springs. |
Promenade à Castries
30 mars 2012
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Mardi 13 mars 2012. Castries a la taille d’une grosse bourgade et est la capitale de Sainte-Lucie, ancienne colonie anglaise devenue indépendante et membre du Commonwealth en 1979. De manière transitoire, sa population peut croître de quelques milliers d’âmes lorsque des grands navires de croisière relâchent pour la journée dans le port. Avec un autre couple de québécois résidant au Smugglers Cove Resort & Spa, Louise et moi décidons de partager les frais de taxi pour se rendre à Castries (30$US dans chaque sens !) et de passer l’après-midi à découvrir cette petite ville des Caraïbes. Première étape : Pointe Seraphine. Il s’agit d’un marché "hors taxe" situé le long d’un des quais où accostent les navires de croisière. Lors de notre visite, c’est le "Carnival Miracle" qui y est amarré, un bâtiment pouvant accueillir 2124 passagers dont une bonne partie déambulent parmi les boutiques de souvenirs divers et les bijouteries. Sur une petite place, un orchestre interprète du Bob Marley. Nous attendons nos amis Marie et Daniel qui sont bien décidés à faire une bonne affaire sur un diamant. Une fois l’objet acquis et payé, nous rejoignons ensemble le centre-ville de Castries après environ 20 minutes de marche le long du port. Nous constatons que les immeubles et les rues sont bien mieux entretenus qu’en Jamaïque. On ne se fait pas non plus accoster par des vendeurs et colporteurs achalants, ce qui rend la promenade très décontractée. Nous dénombrons les enseignes de plusieurs institutions bancaires bien connues au Canada ainsi qu’un supermarché IGA. En flânant une demi-heure, nous effectuons le tour du centre ville. Nous admirons au passage l’arbre Samaan, dont l’âge est estimé à plus de 400 ans, ainsi que la cathédrale de l’Immaculée Conception. Les écoliers et les écolières rentrent chez eux par petits groupes, arborant l’uniforme de leur institution scolaire dont les couleurs de certains sont parfois celles de la compagnie pétrolière ayant contribué au développement de leur école. Nous passons encore à côté de plusieurs marchés couverts aux échoppes bariolées et bien fournies avant de reprendre un taxi nous ramenant à notre hôtel. |
Calme et exotisme à Smugglers Cove
27 mars 2012
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Si vous cherchez une longue plage de sable blanc, ce n'est pas là qu'il faut aller. Si vous voulez faire la fête jusqu'aux petites heures de la nuit, vous n'aimerez pas cet endroit. Par contre, si vous souhaitez être un peu isolés et au calme, vous apprécierez Smugglers Cove, même en famille avec de jeunes enfants. Comme son nom l'indique, le complexe est au fond d'une anse d'où vous n'apercevrez aucun horrible building ou aucune autre hideuse construction. Toutefois, cela fait maintenant longtemps que les contrebandiers n'y viennent plus ! Les chambres sont toutes situées de plain-pied par groupe de six dans de petits bungalows colorés et dispersés sur l'ensemble du domaine. Lorsque l'on se promène dans les allées, on a l'impression de visiter un jardin botanique; la végétation luxuriante est magnifiquement entretenue par une armée de jardiniers. Question nourriture, vous avez le choix entre trois restaurants et un buffet tous aussi bons les uns que les autres. La propreté est correcte même si certains détails n'échapperaient pas à l'inspection d'un sergent de semaine. Il faut aussi être capable de partager sa salle de bain avec quelques petites fourmis, voire sa douche avec un jeune lézard capable de se faufiler sous les portes. Une multitude de piscines vous permet de vous passer de baignades pas trop agréables dans la mer à cet endroit. Enfin, les animations le soir du calibre "salle paroissiale" sont un peu décevantes après avoir connues celles du Royal Decameron en Jamaïque. Mais dans l'ensemble, nous avons beaucoup apprécié notre séjour au Smugglers Cove Resort & Spa. |
Une semaine à Sainte-Lucie
24 mars 2012
"Est-ce qu'il fait comme ça tous les jours ?" demande une touriste à Canuta, la représentante de Vacances Transat, en évoquant les nuages gris obstruant le ciel ce matin-là. "Vous savez, la Terre est toute déréglée ..." répond laconiquement cette dernière avec son bel accent créole. Nous sommes le lundi 12 mars 2012 à Smugglers Cove sur l'île de Sainte-Lucie à une période de l'année où le soleil et le ciel bleu devraient régner en maîtres absolus de l'aube à l'aurore et où ils font défaut. Toutefois, en matinée, les nuages gris se fragmentent pour ensuite disparaître durant la majeure partie de la journée. Il en sera de même durant toute la semaine; nous pourrons ainsi bénéficier de très bonnes conditions climatiques tout au long de notre séjour. Louise et moi, en effet, passons la semaine de la relâche du 11 au 18 mars 2012 dans cette magnifique île des Caraïbes. Comment notre choix s'est-il porté sur cette destination ? Tout simplement, au départ, pour des raisons pratiques; mes contraintes d'horaires m'imposaient de partir un samedi ou un dimanche. Dans les options possibles, celles qui avaient retenu notre attention étaient Antigua et Saint-Lucie. Nous avons opté pour la seconde principalement pour son attrait en ce qui concerne la nature. Pour la troisième fois, nous choisissons une formule "tout compris" conseillée par notre agence de voyages favorite. Comment se fait-il que j'apprécie maintenant ce type de formule de voyages alors qu'il n'y a pas si longtemps, je la dénigrais sans retenue ? La première réponse qui me vient à la tête : comme tout le monde, je vieillis ! Ensuite, il y a probablement la facilité d'organisation; une visite à l'agence de voyages et c'est réglé. Ayant d'autres projets de voyages que j'organise moi-même en chantier, l'énergie à mettre sur d'autres destinations est très limitée. D'où cette solution de facilité. Enfin, ce type de voyages est souvent une garantie de succès sans stress, ce qui est apprécié lors d'une semaine de relâche lorsque l'on travaille dans un milieu professionnellement exigeant. En outre elle permet de découvrir de nouvelles régions du monde, quitte à y revenir une autre fois au cours d'un voyage organisé par nous-mêmes si nous apprécions les lieux. Pour en revenir à notre séjour à Sainte-Lucie, nous demeurons au Smugglers Cove Resort près de Gros Islet, dans le nord de l'île. Durant l'après-midi du mardi, nous visitons la capitale, Castries, située à une vingtaine de kilomètres de là. Le mercredi, nous participons à une excursion fort intéressante par la route et par la mer nous permettant de découvrir la beauté de Saint-Lucie. Le jeudi, nous prenons un avion à Castries pour aller passer la journée chez des amis établis à la Barbade. Enfin, le vendredi et le samedi, nous nous reposons ! Je parlerai de ces différentes escapades dans les jours qui suivent au gré du traitement des photos prises au cours de celles-ci. Après cette magnifique semaine passée à Sainte-Lucie, nous rejoignons notre accueillante maison de Longueuil. Nous sommes le 18 mars, donc en hiver, au Canada et je suis en T-shirt à neuf heures et demie le soir. La planète doit vraiment être déréglée comme le mentionnait Canuta ! |
Un an pour la galerie Zenfolio
20 mars 2012
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Cela fait exactement un an jour pour jour que j'ai commencé à transférer sur Zenfolio les plus de 10000 photos qui étaient sur Fotopic.net. À ce jour, un peu près la moitié d'entre elles sont de nouveau accessibles, mais un gros travail demeure à réaliser avec le transfert d'environ 3600 images d'aviation et de 1600 autres de trains. Il s'agit d'une opération qui exige beaucoup de temps notamment pour rédiger les légendes. En ce qui concerne la fréquentation sur Zenfolio, j'estime qu'elle est de l'ordre de 50% plus faible que celle que j'avais sur Fotopic. Je pense que ceci est dû au fait que Fotopic était fort connu auprès de tous les collectionneurs de photos que ce soit des amateurs d'avions, de navires, de trains ou d'autobus, par exemple et qu'il y avait un bon système de communautés sur le site qui permettait de trouver assez facilement des images correspondant à un centre d'intérêt particulier. Néanmoins, malgré tout, je préfère la présentation plus professionnelle de Zenfolio ainsi que certains de ses avantages techniques qui permettent, notamment, d'intégrer des images, des séquences vidéo ou des diaporamas directement dans des pages html. Par ailleurs, la fiabilité de cet hébergeur est excellente jusqu'à ce jour. J'espère donc pouvoir encore longtemps travailler avec Zenfolio. Pour terminer avec des chiffres, sachez que le cap des 10000 photos a été franchi le même jour que la 4000ème visite de la galerie le 3 février 2012. Information précédente au sujet du transfert de photos de Fotopic sur Zenfolio. |
"1911"
5 février 2012
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Lors du vol me ramenant de Bruxelles à Montréal le 9 janvier dernier, j'ai visionné le film chinois "1911" sur le système de divertissement de l'avion. Cette oeuvre cinématographique se veut être une évocation de la révolution Xinhai qui a mené à la fin du dernier empereur de la dynastie Qing, alors âgé de sept ans, et à la création de la république en 1912. J'ai personnellement beaucoup aimé ce film au point, qu'à mon retour, j'ai acheté le DVD afin de pouvoir confortablement en apprécier tous les aspects. À certains moments, toutefois, même dans de bonnes conditions, on peut malgré tout perdre rapidement le fil de l'histoire si on n'est pas attentif. N'étant pas un historien sinophile averti, je ne peux pas critiquer l'exactitude des détails historiques qui servent de trame au déroulement du film. Par contre, j'ai vraiment apprécié l'excellent jeu des acteurs chinois, dont Jackie Chan pour qui c'était la centième apparition dans une oeuvre cinématographique. J'ai aussi été séduit par la qualité des prises de vues. Malheureusement, ce film ne semble pas avoir obtenu le succès escompté et c'est bien dommage, à mon avis, car bon nombre de navets américains (et Dieu sait s'ils sont capables d'en produire à la pelle !) obtiennent bien plus les faveurs des foules même s'ils sont de piètre niveau intellectuel, mais bourrés d'effets spéciaux. Hélas ce qui vient de Chine n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur. |
Un bonhomme Lego envoyé à 24 kilomètres d'altitude par des adolescents de Toronto
25 janvier 2012
Deux jeunes de 17 ans de Toronto ont réussi à envoyer un bonhomme réalisé en pièces Lego à une altitude de 24000 mètres à l'aide d'un ballon météorologique. Le tout a été filmé grâce à un astucieux dispositif. |
Nous entrons dans l'année du Dragon d'Eau
23 janvier 2012
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Aujourd'hui, Fête du Printemps, nous quittons l'année du Lapin de Métal Blanc pour l'année du Dragon d'Eau selon l'astrologie chinoise. C'est également le Nouvel An vietnamien connu sous le nom de la Fête du Têt. Afin de nous plonger dans l'ambiance, hier, Louise et moi sommes allés dans le Chinatown de Montréal assister au traditionnel parcours du dragon en quête de choux pendus à l'entrée des échoppes et magasins. Le tout s'est déroulé dans la bonne humeur et avec quelques retentissements de pétards destinés à chasser les démons. Bonne année, donc, à tous nos amis Chinois et Vietnamiens ! Photos prises dans le quartier chinois de Montréal le 22 janvier 2012. |
Incendies
15 janvier 2012
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Il y a quelques mois, j'avais été voir ce film au cinéma et, moi qui ne fréquente pas beaucoup les salles obscures, j'avais été subjugué par cette magnifique réalisation de Denis Villeneuve, preuve qu'au Québec on sort de la mêlée cinématographique nord-américaine, voire mondiale. "Incendies", inspiré de la pièce du même nom de Wajdi Mouawad, est tout simplement un chef-d'oeuvre et probablement un des meilleurs films que j'ai vus dans ma vie. L'interprétation des acteurs de même que des figurants est magistrale. Le seul hic, selon moi, est que Maxim Gaudette, au contraire de Mélissa Désormeaux-Poulin, n'a pas le teint libanais très convaincant même s'il s'agit d'un brillant acteur. Par contre, les séquences sensées représenter le Liban en guerre sont saisissantes de réalisme et sans profusion d'effets spéciaux à la Hollywood au point que, durant le tournage, un homme est venu parler avec l'équipe en disant qu'il avait vécu à Beyrouth et que la mise en scène et l'atmosphère recréée étaient en tout point identiques à ce qu'il avait vu et vécu à l'époque. Mais si je vous parle de ce film aujourd'hui, c'est parce que j'ai acquis tout récemment le DVD. Outre le plaisir de le revoir, ce que j'ai trouvé à la fois d'intéressant et d'interpellant, c'est la séquence "bonus" du making-off. En effet, les scènes se déroulant théoriquement au Liban ont été tournées en fait en Jordanie, pays assez stable du Moyen-Orient, où se retrouvent inévitablement des populations irakiennes, libanaises ou palestiniennes ayant fui les conflits sévissant dans leur pays. Lors du tournage, des figurants étaient régulièrement requis, notamment des jeunes filles et des enfants. C'est ainsi que plusieurs d'entre eux se sont dit émus de participer au tournage de séquences de guerre car ils se remémoraient ce qu'ils avaient déjà vécu comme horreurs dans leur courte vie. Inutile de dire que leur participation est des plus convaincantes à l'écran. C'est ainsi que, bien que la guerre ne soit pas un des thèmes principaux du film, ce que l'on peut voir dans "Incendies" est navrant de réalisme et démontre une fois de plus la barbarie dans laquelle l'humanité est si habile à plonger. |
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