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1$ pour réparer un Nikon D90 destiné à la poubelle
24 octobre 2012
Réparation d'un Nikon D90 - Longueuil, QC - 09-09-2012. |
L’été dernier, à la fin de mon voyage en Belgique, en sortant de ma voiture, un de mes boîtiers Nikon D90 a été endommagé lorsqu’il a chuté de mon sac que j’avais omis de fermer correctement. Fort heureusement, ma lentille 80-200 mm, qui était montée sur l’appareil, n’a pas eu de dégât lors de l’impact sur la surface en béton. En fait, sous le choc, le zoom a arraché la bague le reliant au boîtier, celui-ci étant réalisé en plastique. J’ai récupéré toutes les vis et pièces, à l’exception d’une petite lamelle ressort que je n’ai pas retrouvée, et j’ai soigneusement mis le tout dans un petit sac en plastique. De retour au Canada, j’ai été faire évaluer le prix d’une réparation éventuelle chez Nikon. Bilan : 500$ pour un échange standard car l’ensemble de la structure du boîtier était à changer. Par comparaison, un appareil neuf coûterait 680$ tout au plus. N’ayant pas une telle somme à investir tant pour une réparation que pour un nouveau D90, j’ai commencé à regarder pour voir si une réparation "maison" ne serait pas possible. Mis à part une petite fissure que je qualifierai de cosmétique, le boîtier n’avait pas de dégât apparent. Par contre, les filets des six vis maintenant la bague de retenue de l’objectif étaient tous endommagés sans espoir de réparation immédiate possible. Ayant des matériaux de maquettiste à ma disposition, j’ai trouvé de petits tubes de plastique de la marque Evergreen dont l’intérieur pouvait être taraudé assez facilement pour accueillir les vis en question. Il ne restait plus qu’à insérer les tubes dans les anciens emplacements des vis. À l’aide d’un petit forêt à main, j’ai réalisé les six alésages me permettant d’insérer les bouts de tube et de les coller en place dans la structure du boîtier. Il me fallait encore trouver une troisième lamelle ressort, ce qui fut réglé ce matin lors d’une petite visite chez Nikon Canada. De retour chez nous, j’ai effectué le montage final et réalisé les premiers essais qui se sont montrés concluants. C’est ainsi que si l’on fait le bilan du matériel utilisé pour la réparation, c’est-à-dire les bouts de tube en plastique Evergreen et les six gouttes de colle, la note s’élève à un dollar, tout au plus et en arrondissant ! Pas mal pour un appareil qui aurait certainement pris le chemin des poubelles ! Je voudrais noter, au passage, l’excellent service de Nikon Canada à Montréal. Bien entendu, une réparation telle que celle que j’ai réalisée ne pouvait être proposée et garantie par l’atelier du manufacturier japonais. Néanmoins, le personnel de celui-ci a été très sympathique et, compatissant à mon sort, a pu me trouver la fameuse lamelle ressort me permettant de terminer la réparation de mon D90. À chaque fois que je me suis rendu chez Nikon Canada à Montréal (le plus souvent pour des nettoyages de capteurs), j’ai constaté que les préposés étaient toujours prêts à essayer de trouver une solution aux problèmes de leurs clients qu’ils soient possesseurs d’un petit appareil à 150$ ou d’un D4. Un de mes amis utilisateur de matériel Canon m’a relaté les misères qu’il avait eues avec un de ses appareils photos de cette marque et le peu de service qu’il avait obtenu. C’est là que je constate qu’avec Nikon à Montréal, les photographes fidèles à cette marque peuvent se compter chanceux de disposer d’un service fiable. |
Derniers tours de roues pour le Northlander
28 septembre 2012
Image : Radio-Canada |
Alors que le Canada existe grâce au chemin de fer, depuis quelques décennies, on constate la fermeture de nombreuses lignes de transport de passagers. Aujourd’hui, c’est au tour du célèbre Northlander d’effectuer son dernier voyage en Ontario. Il semblerait que nos élus, en ne maintenant pas les liaisons ferroviaires et en n'investissant pas massivement dans celles-ci, démontrent qu’ils n’ont toujours pas compris que la planète est en danger et que tout miser sur le transport automobile et aérien est totalement rétrograde et écologiquement inconscient. |
Les déplacements en transports collectifs au Canada: jusqu’à plus de cinq fois plus chers qu’en Europe !
18 septembre 2012
Voitures VivAlto à deux étages - FS Trenitalia - Treviso - 26-06-2012. |
Fidèles à notre vision des déplacements en Europe, cet été, Louise et moi avons voyagé en empruntant exclusivement des moyens de transport collectifs pour notre voyage en Italie et en Slovénie. Nous avons parcouru 2974 Km pour un coût total de 192,97 € (CAD$ 239,7) par personne, soit 6,5 centimes d’euro (CAD 0,081) du kilomètre (voir tableau ci-après). Comparons maintenant le prix des transports en Europe avec ceux du Canada dans des conditions équivalentes. Commençons par l’avion. Pour se rendre à Venise depuis Bruxelles, la distance à parcourir est de 1168 Km. À partir de Montréal, la plus grosse ville située à une distance semblable est Halifax avec 1318 Km. En recherchant les meilleurs prix pour des vols dans quatre mois (ce que j’avais fait avec Brussels Airlines), nous obtenons les résultats suivants : Air Canada – CAD 521,13 ; Porter – CAD 521,12 ; WestJet – CAD 507,17. Avec Brussels Airlines, nous avons payé € 89,30, soit cinq fois et demi moins cher pour un vol équivalent ! Prenons maintenant un trajet en autocar équivalent à celui qui nous a mené de Mestre en Italie à Ljubljana en Slovénie, soit Longueuil-Ste-Foy (239 Km) et voyons les prix chez Orléans Express : CAD 56,80, soit 1,8 fois plus cher. Continuons avec le train; comparons le trajet d’Udine à Treviso en Italie à celui de Montréal à Cornwall (105 Km) qui serait effectué avec Via Rail. Bilan : CAD 35,00, soit 3,17 fois plus cher ! Pour terminer, comparons maintenant les trajets en ville pour se rendre de la banlieue de Bruxelles, disons à Jette (chez mes parents), jusqu’au centre-ville à celui pour se rendre de Longueuil (chez nous) au centre-ville de Montréal. Le billet simple (la formule la plus onéreuse) valable une heure dans l’entièreté de la zone de Bruxelles coûte € 1,80 (CAD 2,24). Ici, il faut que je prenne d’abord un billet RTL au prix de CAD 3,20 puis un autre de la STM à CAD 3,00, soit un total de CAD 6,20 ce qui est 2,7 fois plus cher. De plus, si à Bruxelles je suis capable d’effectuer le retour dans l’heure avec le même billet, on parle alors d’une différence de cinq fois et demie avec Montréal. C’est incroyable sachant que le coût de la vie est aussi plus élevé en Europe qu’ici. Moralité : au Canada, on est encore, hélas, bien loin d’avoir des transports collectifs ayant des tarifs pouvant attirer une clientèle significative.
Note : la conversion de l’euro au dollar canadien a été effectuée au cours du jour du 24 août 2012, soit 1,2421.
Comment améliorer vos photos de voyage avec Heidi Hollinger
5 septembre 2012
Capture : TV5 |
Heidi Hollinger est une photographe au parcours assez singulier. Native de Montréal, elle s’est fait connaître en Russie. Parlant plusieurs langues dont le finlandais, elle s’est spécialisée dans les portraits de personnalités du monde. C’est ainsi que, par exemple, Mikhaïl Gorbatchev, Vladimir Poutine, le Dalaï Lama, Fidel Castro, Jean Charest et Pauline Marois sont déjà passés devant son objectif. Il y a quelques années, elle a implanté son studio sur la rue Sherbrooke Ouest et, depuis quelques semaines, elle nous fait voyager autour du monde avec son émission "Ports d’attache" diffusée sur TV5. La raison pour laquelle je vous parle de tout ceci, c’est parce que sur le site de l’émission, vous pourrez trouver quelques conseils astucieux pour retoucher habilement vos photos de voyage. Il faut évidemment déjà connaître les bases de Photoshop (vous savez, la chanson "cadre, pomme L, pomme M"), mais si vous manquez d’inspiration devant vos clichés numériques, ces astuces de retouche vous seront très utiles. |
Retouches photos avec Heidi Hollinger.
Le geai bleu prend son bain !
3 septembre 2012
Hier, un geai bleu est venu prendre son bain dans une soucoupe de notre jardin : |
Le geai bleu prend son bain ! - Longueuil, QC - 02-09-2012. |
Toutes les photos des animaux de notre jardin.
C’était au temps où les vélos étaient immatriculés …
25 août 2012
En mettant un peu d’ordre dans le garage de mes parents en Belgique cet été, j’ai retrouvé une plaque d’immatriculation de mon vélo datant de 1985. Je pense, d’ailleurs, qu’il s’agit de la dernière année où les vélos devaient être immatriculés. Chaque année, en effet, les provinces belges délivraient, contre monnaie sonnante et trébuchante, ces fameuses plaques dont la forme et la couleur variaient tous les ans afin de permettre aux forces de l’ordre de facilement identifier un contrevenant et de le punir d’une amende appropriée. Époque révolue, me direz-vous ? Pas tout à fait, car du fait de la croissance des vols de bicyclettes en Europe, plusieurs pays ont instauré une identification obligatoire de celles-ci. En Belgique, on évolue dans cette direction également comme en atteste la proposition de loi reprise en lien ci-dessous. |
Proposition de loi du Sénat de Belgique.
Recyclage de négatifs en Chine
24 août 2012
Voici un reportage intéressant intitulé "Tu veux ma photo" visible sur le site suisse Nouvo.ch : |
Ce reportage nous amène à réfléchir au sujet du patrimoine photographique mondial qui disparaît ainsi chaque année dans les poubelles. Les anciens négatifs et les diapositives, ça prend de la place et on s’en débarrasse pour entasser d'autres affaires dans nos armoires. "De toute façon, ça intéresse qui des photos de famille et de voyage ?" C’est ce que bon nombre d’entre-nous se disent en vidant boîtes et carrousels contenant les pellicules argentiques aux vidanges. Actuellement, les photos sont numériques et le problème est encore plus crucial car, combien de personnes ont une méthode structurée de sauvegarde et d’archivage de leurs clichés ? On prend des photos à longueur de journée avec des téléphones portables ou de petits appareils photos discrets, mais qu’en advient-il des images ? Souvent, elles disparaissent, volatilisées lors des changements d’appareils ou dans les crashes de disques durs. Dans certains pays, c’est la guerre ou des émeutes qui entraînent la destruction de matériel de sauvegarde. Bref, il y a des réflexions à se faire par chacun d’entre nous qui prenons des photos. |
"Petits trains, grandes passions" à Exporail
20 août 2012
"Petits trains, grande passion" - Exporail - Saint-Constant (Delson), QC - 19-08-2012. |
Durant cette fin de semaine, se déroulait au musée du chemin de fer Exporail de Saint-Constant la traditionnelle exposition de réseaux et de matériel ferroviaire miniature. Je m’y suis rendu le dimanche matin et je dois dire que j’ai été un peu déçu car il me semble qu’il y avait beaucoup moins d’exposants que les années précédentes. Mais la gentillesse des amateurs présentant leur matériel envers le photographe que je suis a largement compensé. En effet, travaillant au trépied avec de très longues poses, beaucoup d’entre eux arrêtaient leurs trains exactement où je le souhaitais afin qu’ils apparaissent parfaitement dans le cadre. |
Locomotive à vapeur # 60010 "Dominion of Canada" - Exporail - Saint-Constant (Delson), QC - 19-08-2012. |
Une fois les photos de trains miniatures terminées, j’ai été faire un tour à l’extérieur et je me suis rendu dans le hangar où se trouve la locomotive à vapeur "Dominion of Canada". Celle-ci doit très prochainement quitter le musée pour l’Angleterre où, en 2013, elle participera aux commémorations du 75e anniversaire du record mondial de vitesse des locomotives à vapeur qui se dérouleront au National Railway Museum de York. Selon un bénévole du musée que j’ai rencontré, son départ pour l’Europe est imminent et pourrait avoir lieu dans une dizaine de jours. Par ailleurs, toujours selon le même bénévole, avant de revenir à Saint-Constant en 2014, la locomotive recevra une nouvelle peinture bleue, une cheminée modifiée ainsi qu’une cloche. |
Photos de l'exposition (site des trains miniatures).
Photos du musée Exporail (archives Zenfolio).
Achèvement du transfert des photos de Fotopic
14 août 2012
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Cela fait quelques fois que je vous parle de ce fastidieux travail qui consistait à transférer sur ma galerie Zenfolio plus de 10000 images qui existaient sur Fotopic.net et qui étaient devenues inaccessibles depuis que le gestionnaire de ce dernier eut fait faillite en mars 2011. Vous avez bien noté que j’en parle désormais au passé car, depuis ce matin, les photos sont de nouveau toutes accessibles. Par ailleurs, en téléchargeant les derniers fichiers, j’ai aussi franchi le cap des 18000 images maintenant disponibles sur Zenfolio. Prévoyez donc un peu de temps si vous désirez toutes les visionner ! |
Information précédente à ce sujet.
Saint-Lambert : bientôt une gare fantôme
13 août 2012
Train de Via Rail Canada entrant en gare de Saint-Lambert, QC - 07-10-2010. |
J’ai appris, il y a quelques jours, que VIA Rail Canada comptait remplacer les trois personnes qui assurent actuellement le service à la clientèle à la gare de Saint-Lambert par des machines pouvant émettre des titres de transport à compter du 26 octobre prochain. Il me semble que cette décision va à l’encontre de la vision de développement du transport collectif. En effet, une présence humaine permet de répondre aux questions des voyageurs et de les conseiller éventuellement au sujet de leur prochain voyage, ce qu’un automate est incapable de réaliser. Par ailleurs, rien n’empêche la coexistence des machines et du personnel comme, par exemple, dans les stations de métro. À mon avis, par cette décision, VIA Rail Canada, réduit son offre de service à ses clients à Saint-Lambert, ce qui est un retour en arrière dans la possibilité d’amélioration du service. Mais comme les transports en commun au Québec accusent déjà à peu près 40 ans de retard sur leurs homologues européens, notamment en ce qui concerne les prix ou la vitesse, ce n’est malheureusement pas cette décision qui changera grand chose en regard de l’immense fossé à combler. Je vous enjoins, malgré tout et pour soutenir les trois employés de la gare qui assurent un service de qualité, à signer la pétition reprise en lien et à l’envoyer à l’adresse indiquée avant le 17 septembre 2012. |
"Belgium, The Book"
12 août 2012
Je connais Wim Robberechts probablement depuis 1986 ou 1987 lorsque je travaillais comme étudiant pour la compagnie d’hélicoptères Publi Air à Grimbergen. Sa société est spécialisée dans la prise de vues aériennes ainsi que dans des applications dérivées de haute technologie. Son matériel a toujours été à la pointe du progrès et, au fil des années, j’ai continuellement été impressionné par celui-ci. Depuis longtemps, il photographie la Belgique à partir d’hélicoptères et a déjà publié plusieurs ouvrages présentant ses clichés dont le dernier, "Belgium, The Book", qui est absolument magnifique comme je le commente à la rubrique "Bibliographie" de ce blogue. Tout récemment, j’ai revu Wim lors de mon dernier séjour en Belgique et il m’a présenté son matériel Nikon qui a servi à la réalisation des images de son dernier livre. Évidemment, toutes les optiques utilisées sont les plus lumineuses de la gamme professionnelle du fabricant japonais, mais pour m’être déjà essayé à réaliser des prises de vues aériennes, le matériel n’est pas tout. Il faut surtout beaucoup de talent pour maîtriser à la fois les aspects techniques et les critères du cadre, de l’angle de vue et de la lumière. Indéniablement, Wim Robberechts sort de la mêlée et est probablement un des meilleurs photographes aériens au monde. |
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