Souvent, on aime étaler ses connaissances au sujet de contrées lointaines que l’on a visitées et, à d’autres moments, on se rend compte que l’on ne connaît même pas son propre quartier … C’est ce qui m’est arrivé cet après-midi lors d’une promenade en dehors de mon "circuit habituel". C’est ainsi que j’ai découvert le boisé Du Tremblay dont j’ai déjà souvent entendu parler comme étant un milieu naturel fort intéressant, mais aussi fragile. Situé à à peine 10 minutes de marche de chez nous, j’ai beaucoup apprécié m’y balader. C’est certain que, désormais, j’y retournerai régulièrement !

Découverte du boisé :

Ma promenade dans le boisé Du Tremblay m’a amené au bout du boulevard Béliveau. Il s’agit, en fait, du "bout qui manque" à cette artère suite à une rocambolesque succession d’actions en justice ayant mené à l’arrêt des travaux d’aménagement afin de protéger le milieu de la rainette faux-grillon alors que celui-ci avait déjà été tout saccagé par les travaux et qu’il ne restait pratiquement plus que l’asphalte à poser ! Apparemment, ce printemps, les travaux devraient reprendre … Qui vivra verra !

le Boulevard Béliveau inachevé :

Il y a quelques temps, j’avais découvert le groupe des Salebarbes lors d’une émission de télévision se déroulant aux Îles-de-la-Madeleine et j’avais beaucoup aimé leur style acadien. Ce qui fait que, pour les "encourager", j’avais acheté leurs CD, fort bons au demeurant. En réalité, au bout du compte, ce sont des centaines de milliers de personnes qui, tout comme moi, les ont "encouragés" au point que les Salebarbes sont devenu le groupe le plus populaire ici au Québec. Alors quand leur venue à été annoncée au Théâtre de la Ville à Longueuil, Louise et sa sœur se sont précipitées pour nous acheter des billets.

Et, hier, c’était l’affluence pour leur spectacle. Immédiatement, je constate qu’avec mes presque 60 ans, je dois être celui qui fait baisser la moyenne d’âge du public. Mais lors de la prestation des cinq complices sur scène, je constaterai que ce public est dynamique, connaît les chansons par cœur et terminera la soirée debout en chantant et en tapant dans les mains !

Pour ce qui est de la prestation du groupe en elle-même, elle est phénoménale, bien au-delà de ce à quoi je m’attendais. À quelques exceptions près, tout le répertoire est passé en revue. Je suis vraiment surpris du dynamisme et de l’humour des cinq membres de Salebarbes. Éloi Painchaud réalise plusieurs solos à l’harmonica et à la guitare absolument époustouflants … Ceci après nous avoir avoué qu’il était né à l’hôpital Charles-Lemoyne du "grand Longueuil métropolitain" alors que le groupe revendique ses origines acadiennes ! George Belliveau est, comme on pouvait l’imaginer, spectaculaire en plus d’avoir le sens du show et de l’humour, tout comme le frère de l’autre, Jonathan Painchaud. Jean-François Breau, quant à lui, est celui qui raconte les histoires entre les chansons et crée l’ambiance avec le public tandis que Kevin McIntyre, plus discret dans le coin gauche de la scène, est le gars de la basse, essentiel !

Bref, ce spectacle des Salebarbes est exceptionnel, excellent à tout point de vue, si ce n’est les éclairages qui, par moments, sont franchement désagréables pour le public ou pas adaptés à la situation. Mais ceci ne vient en rien entacher ce pur moment de bonheur musical acadien. Bravo les Salebarbes, j’ai passé une magnifique soirée en votre compagnie !

Aujourd’hui, la météo est magnifique. Le ciel est immaculé, le soleil règne en maître absolu et la température se situe encore sous le point de congélation. Le temps est donc idéal pour une nouvelle balade hivernale au Parc régional Michel-Chartrand. Seulement, une fois sur place, je constate que la majorité des sentiers intérieurs est verglacée, ce qui m’oblige à effectuer le grand tour complet du parc sur les chemins entretenus et damés. Un bon exercice de mise en forme pour le casanier que je suis !

Le parc régional sous la neige :

Notre amaryllis, en fait une Hippeastrum, est une plante qui m’impressionne. À partir de son bulbe coincé dans un petit pot étroit, comment fait-elle pour grandir et faire d’aussi magnifiques fleurs ? Où va-t-elle chercher son énergie ? Qu’est ce qui la guide dans son épanouissement ? Bien entendu, les scientifiques pourront vous expliquer tout ça, mais il n’en demeure pas moins que, pour moi, il s’agit d’une représentation du miracle continuel de la vie, malheureusement trop souvent bafouée par l’espèce humaine.

Une très belle fleur :

Hier, à la tombée du jour, la couverture nuageuse s’est quelque peu morcelée, laissant passer la lumière rougeoyante du soleil couchant. Le temps de prendre quelques clichés, et le spectacle était terminé !

Ciel coloré à Longueuil :

Cet après-midi, j’avais un rendez-vous à l’ÉTS pour un projet de fin d’études d’étudiants candidats-ingénieurs. Étant un peu à l’avance, et ayant été prévoyant en ayant mon Lumix ZS100 en poche, j’ai été me promener du côté des gares Windsor (où il n'y a plus de trains) et Lucien-L'Allier (où il y a encore des trains). Voici le résultat en images !

Les gares Windsor et Lucien-L'Allier :

Ma dernière promenade au Parc régional Michel-Chartrand de Longueuil remonte au 31 janvier 2022, soit il y a presque deux ans. Au cours de celle-ci, un panneau nous avertissait d’un prochain abattage massif d’arbres à cause de l’agrile du frêne. Mes sentiers favoris ont été fermés durant les travaux et ceci est donc la raison pour laquelle je ne suis plus retourné me promener au parc, jusqu’à hier où j’ai constaté qu’il n’y avait plus d’entrave à la circulation des promeneurs.

Une fois sur les sentiers intérieurs du parc, je constate que c’est une hécatombe. Des centaines d’arbres ont été coupés et leurs troncs gisent à terre. À certains endroits où la forêt était dense, on pourrait maintenant y faire atterrir un hélicoptère Chinook ! À plusieurs reprises au cours de ma balade, j’ai du mal à reconnaître les lieux tellement c’est dévasté. Le spectacle est désolant comme vous pourrez le constater sur les photos.

Et qui dit Parc Michel-Chartrand dit aussi surpopulation de cerfs de Virginie dont la grande majorité va être abattue à l’automne semblerait-il. Toujours est-il qu’au cours de ma promenade, je n’en ai vu aucun ! Tout ceci pour dire que quand l’homme se met à vouloir gérer la nature, tout va de travers et vouloir récupérer la situation comme le font les responsables de la Ville de Longueuil est loin d’être une chose évidente, notamment en matière de communication !

Ambiance bizarre au Parc régional :

Depuis hier, certains parmi vous auront constaté que la bannière du blogue a changé. En fait, il s’agit toujours d’une vue des Rocheuses que l’on peut apercevoir depuis la route 1A se rendant de Cochrane à Canmore en Alberta. Il est vrai que l’ancienne bannière était quelque peu démodée et ne pouvait pas être vue correctement avec des écrans 4K. Un petit coup de jeune était donc nécessaire !

Selon la formule consacrée, je vous souhaite une excellente année 2024. 2023 fut assez difficile pour Louise et pour moi avec, notamment, du surmenage en ce qui me concerne. Espérons, donc, que 2024 sera meilleure. Pour le reste, d’un point de vue moins égocentrique, c’est le même commentaire que l’an dernier, hélas. Peut-être même pire si on ajoute le calvaire vécu à Gaza à la longue liste des misères du monde causées essentiellement par une poignée d’individus bien décidés à imposer aux autres leurs idées politiques, leurs revendications territoriales, leur pouvoir ou leur religion, peu importe le coût humain. Sur le plan des changements climatiques, les grands lobbies de ce monde continuent malheureusement à faire en sorte que l’on appuie de plus en plus fort sur l’accélérateur qui nous mènera à frapper le mur, ceci malgré certains discours peu convaincants de nos politiciens ou de recommandations illusoires faisant suite à de grandes rencontres internationales. Dès lors, de notre bord, tachons juste de faire ce qui est possible à notre niveau afin de ne pas empirer les choses.

Samedi, profitant d’une belle lumière et d’une course à faire dans le quartier, j’ai été me promener dans le voisinage afin de capturer quelques belles couleurs de cet automne tardif ainsi que de décorations d’Halloween. Pour l’occasion, j’ai ressorti mon Lumix ZS100 de son armoire !

Halloween à Longueuil :

19 juin 2023. Ayant choisi notre hôtel attenant à un casino, non pas pour le casino, mais pour sa proximité avec la station "Belvedere" du Light Rail Train (LRT) de l’Edmonton Transit Service, nous nous rendons aisément au centre-ville avec ce moyen de transport pratique. Cet après-midi, le ciel est toujours incertain, mais au moins, il ne pleut pas.

Le LRT circule à l’air libre durant une bonne partie du trajet avant de rentrer sous terre au centre-ville. Peut-être quelque chose dont Montréal pourrait s’inspirer pour prolonger ses lignes du métro ! Nous débarquons à la station "Government Centre" par des escaliers où l’on peut humer à la fois des odeurs d’urine et de cannabis … Toujours plaisant de constater la déchéance de notre société civilisée, non ?

Une fois au grand air, nous nous dirigeons vers le terminus "Jasper Plaza" du High Level Bridge Streetcar. Comme son nom l’indique, cette ligne de tramway nostalgique et touristique emprunte le High Level Bridge, qui enjambe la North Saskatchewan River depuis 1913, et permet ainsi de relier les rives nord et sud d’Edmonton.

Quelques minutes d’attente et arrive le tram # 33 … Tout de suite je pense aux frites chez Eugène ! Quelques passagers descendent de l’antique véhicule datant de 1912, tandis qu’un des deux conducteurs, vêtu comme il se doit, change les "flèches" (comme on dit à Bruxelles) de sens. Nous nous acquittons des 8 $ pour le trajet aller-retour et nous montons à bord avec deux jeunes filles.

L’intérieur est magnifiquement restauré comme à l’époque, y compris les reproductions d’anciennes publicités accrochées sur les rebords du plafond. Lorsque l’on sait que la carcasse de ce tramway était dans un état pitoyable dans un champ lorsqu’elle a été récupérée par les bénévoles de la Edmonton Radial Railway Society, on imagine aisément le nombre incalculable d’heures de travail qui a dû être investi afin de remettre notre tram # 33 en état impeccable de fonctionnement.

Puis c’est le départ. Cahin-caha, à son rythme, le vieux tramway avance vers le fameux High Level Bridge. Le passage au-dessus de la North Saskatchewan River est vraiment impressionnant. À gauche, on peut observer l’emblématique pont Walterdale tandis que, plus bas, à droite, on peut observer un autre pont sur lequel circule le LRT.

En attendant le voyage de retour, Louise et moi allons déambuler sur l’avenue Whyte qui est assez cosmopolite si l’on en juge par les nationalités d’une majorité de commerces ! Un moment donné, nous reprenons notre tram # 33 en direction du centre-ville d’Edmonton situé sur la rive nord. Au terme de notre balade nostalgique des transports en commun d’antan, je puis dire que l’expérience en valait la peine. Il s’agit vraiment de quelque chose à ne pas manquer lors de toute visite dans la capitale de l’Alberta !

Encore quelques photos qui sentent bon la nostalgie :

Le pont Walterdale :

18 juin 2023. Quiconque se rend à Edmonton se doit de visiter ce méga temple de la consommation qu’est le West Edmonton Mall. C’est, en tous cas, ce que disent tous les guides touristiques et Louise ne voulait, bien évidemment, ne pas passer à côté sans aller le voir !

Dans ce centre d’achat hors normes, on retrouve, bien entendu, toutes les grandes enseignes canadiennes et internationales, mais aussi quelques "particularités" comme une allée de magasins de robes de soirées ou une échoppe vendant des kilts.

Mais l’intérêt se situe surtout dans le fait que l’on y trouve aussi une reconstitution d’un galion à côté d’un spectacle d’otaries, une patinoire de surface équivalente à celle d’une aréna ainsi qu’une énorme piscine à vagues dotée d’un complexe aquatique équipé de toboggans et de glissades d’eau.

Lors de notre visite, il pleut des trombes d’eau et ce n’est pas loin du tout Edmonton qui se trouve au Mall. Beaucoup de familles sont là pour les attractions plus que pour le magasinage. Pour notre part, nous allons acheter quelques épices taïwanaises dans un supermarché asiatique. Et, en fin de compte, nous n’avons le temps que de parcourir l’étage supérieur !

Découverte du mall :

18 juin 2023. Stanley George Reynolds était un entrepreneur de Wetaskiwin en Alberta et, surtout, un collectionneur de "toutes sortes d’affaires" comme on dit au Québec. Ceci allait du tracteur agricole aux belles voitures classiques en passant par des grues de chantiers de mines.

Un moment donné, il a fait don de sa collection, le plus important de la sorte au Canada, et un musée à été construit en 1992 pour l’abriter à Wetaskiwin. Celui-ci est géré par la province de l’Alberta et est absolument magnifique.

Un des objectifs du petit voyage que Louise et moi effectuons dans la région d’Edmonton en ce mois de juin est la visite de ce musée. Pour la partie concernant l’aviation, je vous invite à consulter le "blogue aéronautique" et pour le reste, c’est ici !

Pour ma part, avec le musée du chemin de fer à Kyoto au Japon, c’est un des plus beaux musées que j’ai pu visiter dans ma vie. Tous les véhicules et équipements exposés sont dans un état admirable. Par ailleurs, la reconstitution de façades décorées comme dans le passé est absolument sidérant. Il y a même la reconstitution d’une ancienne station service qui sent bon la nostalgie.

Mais le summum est très probablement la reconstitution d'un cinéma en plein air avec des bancs réalisés avec des arrières de voitures des années 1950 et 1960. Confortablement assis, on peut voir la projection d’extraits d’anciens films.

Personnellement, j’ai beaucoup aimé voir les engins agricoles admirablement restaurés comme ces énormes tracteurs à vapeur ou à kérosène. Il y a même un tracteur avançant sur des patins, invention délirante d’un Albertain à la fin des années 1940.

J’ai aussi aimé revoir des véhicules américains qui nous faisaient rêver, nous autres les jeunes en Europe durant les années 1970 et 1980, comme le Ford Bronco, les Corvette ou la voiture de Starsky et Hutch. À l’époque, c’est vrai que personne de se souciait vraiment d’écologie et de gaz à effet de serre !

Par ailleurs, on dirait aussi que les éclairages ont été conçus pour les photographes. Ceux-ci sont du plus bel effet comme vous pourrez le constater dans la sélection de photos ci-dessous :

Visite illustrée du musée :

Aimant bien l’œuvre de Michel Polnareff, j’ai regardé sur TV5 le concert événement organisé en son hommage où des chanteuses et chanteurs différents ont interprété ses plus grands succès. Si, personnellement, j’ai trouvé que la grande majorité des prestations étaient assez banales (y compris celle de Patrick Bruel), voire parfois lamentables, il y en a une qui m’a réellement subjugué : il s’agit de l’interprétation, malheureusement un peu écourtée, du titre "L’amour avec toi" par Santa. Je vous laisse juger :

Ayant été bien occupé ces dernières semaines, j’ai quelque peu négligé ce blogue au profit de mes autres activités. Toujours est-il que le 5 juin dernier, je me suis rendu dans le centre-ville de Montréal, une première en presque un an ! Étant ce matin-là bien à l’avance pour un rendez-vous important à l’ÉTS, j’ai été me balader dans le quartier de la Gare centrale, de l’ancienne Gare Windsor et du Centre Bell tout proches. Voici le résultat en images avec un ciel légèrement voilé à cause de la fumée des feux de forêts :

La Gare centrale et alentours :

L'ancienne Gare Windsor :

Les environs du Centre Bell :

Près de l'ÉTS :

15 mars 2023. Après avoir été quelque peu retardé en matinée à Red Deer à cause d’un brouillard givrant, nous nous arrêtons à Airdrie pour un rapide dîner. C’est donc en début d’après-midi que nous arrivons à notre hôtel pour notre dernière étape de ce périple au sud de l’Alberta. Le temps de nous enregistrer et nous rejoignons la station du CTrain "Whitehorn" située non loin de là. À noter que les distributrices de titres de transport sont accessibles aussi en français. Mais nous constatons aussi que le stationnement n’est ouvert que jusqu’à 18h00 … Après, c’est le remorquage des véhicules contrevenants !

Ceci réduit quelque peu la durée envisagée pour notre promenade au centre de Calgary. Nous nous concentrons, dès lors, sur la berge sud de la rivière Bow. Celle-ci est bien aménagée et accessible uniquement aux piétons dans ce qui est un petit écrin de verdure planté au milieu d’un centre-ville bétonné et asphalté à souhait. Voici, maintenant une sélection de quelques vues prises lors de cette balade à Calgary :

Promenade à Calgary :

12 au 14 mars 2023. Lors de notre petit périple dans le sud de l’Alberta, nous sommes restés deux nuits à Banff. Malheureusement, mis à part le premier jour, la météo n’a pas été très coopérative. Dans les lignes qui suivent, vous trouverez le récit des activités effectuées durant ce bref séjour dans le Parc national de Banff.

La première halte que nous effectuons dans le Parc national de Banff se situe sur la Promenade Bow (route 1A). Il s’agit du Johnston Canyon que j’avais déjà vu avec Louise durant l’été 2005. À ce moment de l’année, la grosse majorité des chutes est gelée. Parfois, on peut voir l’eau circuler sous la glace. Nous constatons qu’il y a beaucoup de monde et de chiens (!) sur le sentier et les passerelles se rendant aux chutes. Néanmoins, le mouvement est fluide. C’est aussi drôle de voir comment les gens sont équipés : certains sont chaussés de simples baskets tandis que d’autres ont quasi un équipement d’alpiniste arborant les logos de bannières bien connues de vêtements de sport très onéreux !

Le canyon :

Morant’s Curve est un des plus beaux sites au Canada pour photographier des trains. Son nom vient du fait qu’il s’agissait d’un des points de vue favoris de Nicholas Morant, photographe officiel du Canadien Pacifique de 1929 à 1981. Depuis ma dernière visite à cet endroit il y a une quinzaine d’années, plusieurs choses ont changé. Tout d’abord, le site a été aménagé avec un stationnement et une plateforme d’observation équipée d’une belle et solide barrière afin que le public ne dégringole pas ! Ensuite, les arbres ont grandi et une partie d’entre-eux obstruent partiellement la vue en direction de l’aval de la rivière Bow. Après avoir attendu un train en vain durant 45 minutes, nous nous rendons compte que nous sommes dimanche et que, donc, nous risquons encore d’attendre longtemps ! Nous nous mettons, dès lors, en route vers Lake Louise et son magnifique lac tout proche.

Le Lac Louise, avec son grand hôtel, est toujours aussi majestueux ! Et comme il est gelé, nous pouvons aller nous balader "dessus" comme bien du monde en cette fin de journée. Bien évidemment, je ne manque pas d’appeler Louise à Longueuil pour lui dire un petit bonjour depuis son lac favori.

Balade sur le lac gelé :

Banff s'est fait connaître à l’époque par l’hôtel construit par le chemin de fer du Canadien Pacifique : le Banff Springs Hôtel. Actuellement, c’est un hôtel très chic de la classe des châteaux Frontenac et Laurier destiné à une clientèle aisée. Nicolas, Pierre et moi visitons la partie accessible aux quidams de notre espèce, notamment une mezzanine relatant l’histoire de l’établissement par une belle collection de photos anciennes et de quelques objets. Finalement, une fois le tour de l’hôtel achevé, je me dis que je ne pourrais pas y être client, car il n’y a aucune place pratique pour atterrir à côté en hélicoptère !

Le tour du propriétaire :

Après la visite de l’hôtel, nous allons voir les chutes de la rivière Bow situées non loin de là. Celles-ci sont partiellement gelées. Nous prenons quelques photos, puis nous poursuivons notre chemin.

Les chutes :

Une petite neige fine tombe sur lieu historique national Cave and Basin lorsque nous arrivons au bâtiment d’accueil du site. Un employé québécois nous informe que les lieux sont fermés, mais qu’il est possible de voir les sources en se promenant sur des passerelles. Un peu plus loin, on nous demande de ne pas faire de bruit, car un tournage se déroule à ce moment-là. Une fois celui-ci achevé, nous montons voir les sources sentant le souffre à plein nez ! Il s’agit d’un autre endroit que j’avais déjà visité avec Louise il y a bien des années.

Découverte du lieu historique :

Pour rejoindre Red Deer à partir de Banff, notre intention était d’emprunter les routes 93 et 11 qui traversent les Rocheuses à partir de Lake Louise. Or, la météo est très mauvaise et une fois que nous arrivons au début de la 93, force est de constater que ce serait suicidaire de vouloir aller plus loin avec notre cochonnerie de Ford Escape de location qui ne tient pas la route et dont les pneus ont déjà pas mal de vécu ! Nous rebroussons donc chemin et contournons les montagnes par la Transcanadienne 1 au sud où la météo est bien meilleure.

Le mercredi 5 avril 2023, un épisode sérieux de pluie verglaçante s’est abattu sur la grande région de Montréal et aux alentours. Fort heureusement, n’enseignant pas cette journée-là à l’ÉNA, j’ai pu rester bien tranquille à la maison. Mais sur le coup de 17h00, l’électricité a disparu … Et pour un bon bout de temps !

Hydro-Québec n’apprenant visiblement pas de ses erreurs du passé, même si ce fut bien moins grave que lors de la crise du verglas de 1998, le réseau à flanché comme il continuera à flancher régulièrement tant que le fournisseur d’énergie québécois ne sortira pas du 19ème siècle en matière de distribution électrique. Imaginez, plus d’un million d’habitants de la province ont été privé d’électricité, ce qui représente 12% de la population alors que seule une petite partie du Québec a été touché par les averses verglaçantes ! Trois jours plus tard, 400.000 foyers n'étaient pas encore reconnectés … Et nous sommes en 2023, nous dit-on !

Fort heureusement, à partir du lendemain, la température a augmenté et la glace a pu rapidement disparaître. Dans la maison, la température est descendue à 12°C et, une fois bien habillé, il est malgré tout possible de vaquer à ses occupations, toutefois fort entravées. Dans une telle situation, il suffit de penser à la guerre en Ukraine ou ailleurs dans le monde, et on s’accommode bien vite de cet état de fait !

Nous avons donc mangé trois repas froids et pour le second soir, après avoir évalué l’option du barbecue sur la terrasse, nous avons opté pour aller dans notre restaurant indien favori qui n’était pas affecté par la panne d’électricité.

Et finalement, lorsque nous sommes revenus du restaurant, après une coupure ayant duré 27 heures, l’électricité était revenue. Nous pouvons nous considérer comme chanceux, aussi par le fait que nous n’avons perdu aucune nourriture dans les frigos et congélateurs. Alors, voici quelques photos prises le matin du jeudi 6 avril autour de la maison.

12 mars 2023. La 1A permettant de se rendre de Calgary à Canmore est, selon moi, une des plus belles routes que je connaisse, surtout la portion débutant à Cochrane. Fort heureusement, la majorité des gens prennent l’autoroute Transcanadienne 1, ce qui fait que la 1A est quasi exempte de tout trafic routier, ce qui augmente encore le plaisir de l’emprunter.

J’avais découvert cette route longeant la river Bow il y a bien des années, et depuis, chaque fois que je dois me rendre dans les parcs nationaux au départ de Calgary, je m’arrange pour l’emprunter le matin au départ de Cochrane où j’ai l’habitude de loger. En effet, l’intérêt de la 1A est de voir la levée du jour sur les montagnes Rocheuses au loin sans être stressé par une voiture ou un camion qui vous colle aux fesses sur une autoroute achalandée.

Je tenais donc à partager ceci avec mes deux amis. Nous avons donc passé la nuit à Cochrane après avoir eu quelques activités aéronautiques dans la région de Calgary. Au réveil, je constate qu’il y a une petite brume régnant sur le paysage enneigé. Mais, lorsque nous nous mettons en route, celle-ci se dissipe et laisse apparaître les Rocheuses au loin, majestueuses. Régulièrement, nous nous arrêtons pour prendre des photos, car les conditions sont absolument exceptionnelles.

Au fur et à mesure que l’on se rapproche de Canmore, on commence à se faufiler entre les montagnes. Le spectacle est magnifique, inoubliable même. Après avoir fait un arrêt (obligatoire) à l’héliport d’Alpine Helicopters à l’entrée de la ville, nous allons dîner à la brasserie Blake avant de reprendre la route vers Banff et Lake Louise.

Le long de la magnifique Route 1A :

À Canmore :

11 mars 2023. Durant la semaine de relâche à l’ÉNA, avec deux amis, Nicolas et Pierre, nous avons décidé d’effectuer un petit périple touristico-aéronautique dans le sud de l’Alberta. Ainsi, pour ce premier jour, entre deux visites de musées d’aviation, nous allons nous désaltérer à la brasserie Wild Rose, située entre des baraquements militaires à Calgary.

J’avais connu l’existence de celle-ci par l’émission "Bouffe en cavale" et je m’étais dit que si j’allais à Calgary, il fallait que j’aille y faire un tour et y déguster l’une ou l’autre des spécialités de la maison. Et l’occasion s'est présentée aujourd’hui !

En fait, j’avais pris un peu d’avance la veille à l’hôtel où j’avais pu goûter à une "Barrack Brown" issue de cette brasserie lors de notre souper après notre arrivée de Montréal. Il s’agit d’une bière brune très douce que j’avais bien aimée. Certains disent qu’elle a un goût de chocolat, ce que je n’ai pas vraiment relevé.

Pour notre halte à la brasserie, je commande une "Wrasperry Ale" avec une soupe à l’orge et au bœuf. Dans les deux cas, c’est parfait. Le goût fruité de la bière est très agréable et la soupe est généreuse en viande. Par ailleurs, notre serveuse est bien souriante et sympathique. Elle est aussi très étonnée d’apprendre que nous avons eu connaissance de l’existence de la brasserie Wild Rose par une émission de télévision québécoise !

L’an dernier, je vous parlais d’espoir pour 2022 … Finalement, dans la majorité du monde occidental, même si nous avons repris une vie quasi normale suite à la pandémie, ailleurs, la situation a été toute autre. La guerre en Ukraine, le sort de la population afghane, et particulièrement des femmes, sous le joug des Talibans, le chaos en Haïti, le conflit qui se poursuit en Syrie, les réfugiés Rohingyas, les troubles en République démocratique du Congo ne sont que quelques exemples qui montrent que l’espoir n’est envisageable que seulement dans une partie du monde. Et encore … Sur le plan de l’environnement, rien n’évolue favorablement; l’humanité s’en va droit dans le mur et en appuyant sur l’accélérateur, dopé par l’obstination de la croissance et du profit au détriment de la planète et du partage des richesses. C’est ainsi que, pour 2023, je vous souhaite une bonne année, mais je ne vous parlerai plus d’espoir.

Mercredi 12 octobre 2022. Après le brunch en ville, nos amis nous proposent d’effectuer une promenade dans le très beau domaine de Maizerets situé non loin de leur domicile. Pour le photographe, c’est un régal sous les couleurs d’automne ! Après, ce sera le retour en train vers Montréal au terme de deux très belles journées passées dans la Capitale nationale.

Le Domaine de Maizerets sous les couleurs automnales :

Mercredi 12 octobre 2022. En matinée, de notre hôtel situé sur la rue Sainte-Ursule, Louise et moi partons faire une petite balade sur la rue Saint-Louis jusqu’au Château Frontenac. Nous avons volontairement sauté l’étape du petit déjeuner suite au restaurant de la veille au soir dont les plats se sont révélés très copieux ! Après être revenus à l’hôtel, vers 11h00, nous quittons notre chambre, car nos amis viennent nous chercher pour un brunch en ville. Voici une sélection de quelques photos prises lors de notre promenade matinale :

Petite promenade matinale :